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Critiques de Guillaume Griffon (59)
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Rien ne va plus à Carson City ! Contaminée par des fûts de produits toxiques, déversés accidentellement dans la baie de Crystal Lake, menacée par l’apparition de nombreux morts vivants et terrorisée par la cavale sanguinaire de la bande des frères Blackwood, la petite ville du Nevada n’est une nouvelle fois pas de tout repos.



Troisième volet de cette saga au scénario complètement surréaliste, « Entre la ville et la mort » poursuit l’hommage de Guillaume Griffon aux séries B des années 80. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de Billy Wild propose non seulement un scénario qui déménage et qu’il maîtrise avec brio, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents. Parsemant son récit de nombreux cadavres et annonçant l’espérance de vie des nouveaux protagonistes à l’aide de fiches de personnages totalement désopilantes (« Espérance de vie : dépend de votre vitesse de lecture ». Mort de rire), incrustées au sein du récit et ne laissant que peu d’espoir concernant leur futur, Griffon livre un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme.



Divisant son récit en plusieurs chapitres distincts, l’auteur invite à suivre la quête vengeresse du shérif local, l’hémorragie inquiétante de la championne incontestable des derniers concours de Miss T-shirt mouillé et les déboires des frères Blackwood dans une maison hantée, mais surtout le retour du général Matthews, accompagné de deux mercenaires de renom. Le récit quitte d’ailleurs momentanément le Nevada pour aller chercher les indestructibles Ryback et Braddock, respectivement incarnés par Steven Seagal (imbattable au jeu de la barbichette, haha) et Chuck Norris. Ces deux nouveaux acteurs s’invitent donc à ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands, de morts-vivants et de piranhas radioactifs. Si le lecteur avisé sait qu’il ne doit pas miser son argent sur les nouveaux venus, ceux-ci semblent néanmoins d’un autre calibre.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



J’adore ce dessin, cet humour et tous les albums de cet auteur !



Retrouvez cet album dans mon Top de l’année !
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Général Matthews : » Diable !! Mes craintes étaient fondées. Nous avons une piste sérieuse. »



Braddock : » Nom de Dieu ! J’ai failli chier dans mon froc ! »



Général Matthews : » Je m’en doutais, ils sont encore vivants… Messieurs, on ne se sera pas déplacé pour rien. Braddock, faites le ménage, et visez entre les yeux… et en silence ! »



Le shérif « Bufford Justice » est remonté comme un coucou, où qu’ils se cachent, il retrouvera les frères Blackwood coûte que coûte pour leur faire comprendre une bonne fois pour toute qui est le patron, et accessoirement pour venger ce pauvre junior.



Speed quant à lui arrive à l’hôpital de Carson City avec sa petite amie Fiona, euh non, Petra où alors… bref, peu importe, elle est salement amochée et Paxton le brancardier saura certainement raccommoder un peu tout ça. Malheureusement, c’est loin d’être certain que l’hôpital soit le lieu idéal pour obtenir de l’aide, n’oublions pas que des fûts toxiques se sont échoués dans le lac et que la population semble en subir les lourdes conséquances.



Quelques heures avant, le général Matthews mesure enfin l’ampleur de la catastrophe, il semblerait qu’un « problème » similaire ait déjà eu lieu quelques années auparavant. Et dans les moments critiques, il n’y a qu’une seule solution, appeler Ryback et Braddock à la rescousse. Seulement il y a un « hic », les deux mercenaires sont à des centaines de kilomètres de Carson City à traquer un vampire sanguinaire.



Enfin, petit à petit, les frères Blackwood commencent à se rendre compte que la situation est loin d’être simple, ce n’est plus juste l’imbécile de shérif Justice qu’ils ont aux trousses, mais une horde de zombies mutants tous plus enragés les uns que les autres. Buster, le plus jeune des frères l’apprendra à ses dépends…



Un scénario surréaliste au rythme diabolique et au trait toujours aussi flamboyant, Guillaume Griffon réussit une fois de plus un coup de maître, en parvenant à tenir en haleine le lecteur après pourtant près de 300 pages d’une aventure complètement tarabiscotée fortement inspirée du cinéma de seconde zone des années 80′. Aucun signe d’essoufflement à la lecture de ce troisième tome, au contraire, c’est à regret qu’on referme le livre (limite la larme à l’œil) en se disant : « punaise ! dire qu’il va falloir attendre plusieurs mois pour savourer la suite… »



C’est truffé de références cinématographiques croustillantes tirées des innombrables séries B qui ont accompagnées la jeunesse de l’auteur. Ça aide sans doute beaucoup, mais j’ai l’impression que ma culture personnelle en la matière se rapproche assez de celle de Griffon, je me vois encore étouffant un spasme de plaisir en découvrant Ryback et Braddock, les deux « nettoyeurs » à la solde du général Matthews… interprétés dans l’ordre par Steven Seagal et Chuck Norris… une pure merveille. Que dire lorsque quelques pages plus loin, c’est au tour du mythique « C’est arrivé prés de chez vous » de Benoit Poelvoorde d’être sollicité par le scénario. Et il y en a des dizaines d’autre dans le genre, c’est tout simplement jouissif.



Vous l’aurez compris, je trouve ce troisième opus particulièrement bien réussi. C’est maîtrisé de la première à la dernière page, plus que plaisant à lire et le découpage reste bluffant. Pour peu que vous soyez sensible à une certaine pop culture ultra violente des années 80′, je pense qu’il ne vous reste plus qu’à vous procurer cette saga (oui, n’ayons pas peur du mot) dans les meilleurs délais.
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Troisième tome de Apocalypse sur Carson City et toujours autant de plaisir. Plus on progresse dans la lecture et plus l’intuition que c’est le plaisir qui guide l’auteur dans sa démarche se confirme.
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Une série incroyable que je vous invite fortement à découvrir ! Griffon est déjà l'auteur de Billy Wild (lui aussi, ouvrez-le !) western fantastique au dessin très original. Dans Apocalypse sur Carson City, il s'attaque au mythe américain du zombie. Oui, mais à la sauce Tarantino ! La mise en page est traitée comme un découpage de film, avec un gros plan des personnages et leur présentation en quelques mots (Machin : shérif, aime les armes à feu, ne supporte pas le désordre, temps à vivre : plus longtemps...), le scénario comporte les personnages emblématiques de tout bon film américian de série Z (les pom-pom girls pas très futées, les joueurs de football américain pleins de muscles et de bonnes volonté, un héros rebelle et anarchiste, la Grande Muette et ses expériences qui tournent mal...) et un trio de frères pas gentils du tout qui atterrit en plein milieu des hostilités.

Le résultat : une série dynamitée, qui ne perd pas son souffle au fil des épisodes, servie par un dessin de type caricatural qui est la signature de Griffon.

L'une de mes séries préférées !
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Mais que se passe-t-il à Carson City ? L’hôpital grouille de malades inhospitaliers. Beverly, la rousse que l’on croit blonde et le motard queutard vont-ils s’en sortir ? Le général va-t-il se rendre compte que le véhicule de ses hommes est tombé dans le lac de Chrystal Bay déversant ainsi ses produits chimiques mutagènes issus d’expériences douteuses ? Chuck Norris et Steven Seagal en chasseurs de vampires vont-ils parvenir à éradiquer cette épidémie de zombies ? No limit pour cette drôle et horrifique BD en hommage au cinéma bis.
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

ne série d’horreur et d’humour pour le challenge Halloween BD de ce mercredi, ça ne pouvait pas mieux tomber mieux, d'autant plus que le tome 4, le dernier sorti, s'intitule «Halloween» car c'est ce jour-là que se déroule toute l’aventure. Elle commence dans un cimetière envahi de morts vivants. On se sent tout de suite dans l’ambiance avec un premier chapitre portant le numéro 13: «La créature du cimetière».

La situation est celle-ci: les trois frères Blackwood, de dangereux gangsters, barricadés dans leur vieux manoir, sont poursuivis par le shérif de Carson City, une ville perdue du Nevada, mais le pire c’est que des morts vivants les menacent aussi. Il leur faut échapper à tout prix à la police et aux zombies.



C’est plus drôle qu’horrible malgré les détails en gros plans: le sang qui coule partout, les visages grimaçants, les hurlements et les cris divers, les morts qui s’accumulent et les sottises de certains "gentils" qui les rendent plus dangereux que tout, comme celles d’Ashley, la pom-pom girl du lycée qui ne "dégage pas assez d’ondes cérébrales pour se faire repérer par les zombies et qui ne comprend pas grand chose à ce qui se passe".



Les planches sont en noir et blanc et font beaucoup d’effet avec de très nombreux détails.

"Un mec qui ouvre une porte me prend déjà une page!" a déclaré Guillaume Griffon, (l'auteur aussi de Billy Wild) qui est à la fois le scénariste et le dessinateur, ce qui lui donne une grande liberté pour la mise en page; Il dit aimer les planches surchargées, le graphisme caricatural, les personnages un peu "cartoon", "des mecs méchants mais un peu ridicules"



Les dialogues sont percutants et amusants et renvoient à de nombreuses BD et films célèbres dont j’ignore tout mais, n’empêche, ça ne m’a pas gênée et cette lecture m’a bien amusée malgré certains clichés machos, agaçants parce que trop systématiques mais c’est peut-être la loi du genre?



L’ensemble m’a semblé cependant suffisamment bon enfant pour que je me sente indulgente et de bonne humeur en refermant l’album. Dire que j’attends la sortie du tome 5 avec impatience serait sans doute exagéré mais je lui donne 17 au top de Yaneck, ce qui ne me semblait pas gagné d’avance vu le peu de sympathie que je prends à lire des histoires de zombies. Des sorcières et des maléfices anciens, oui, tant qu'on veut, mais des morts-vivants, non ou alors à petites doses. Mission accomplie avec cet album!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Y a-t-il de meilleure date que celle-ci pour poster un avis sur le quatrième volet de cette saga au scénario complètement surréaliste ? Je ne pense pas !



« Halloween » propose donc la suite des déboires de ceux qui ont eu le malheur de s’approcher de Carson City. Si le lecteur s’attendait à voir intervenir les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris) au sein de ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands et de morts-vivants, il devra néanmoins prendre son mal en patience car l’ami Guillaume Griffon les garde probablement sous la main pour un final que l’on imagine explosif. Pas de nouveaux venus donc dans ce tome, mais la suite de la quête vengeresse du shérif local et des péripéties des frères Blackwood dans une maison hantée.



Tous se retrouvent dans une situation plus que précaire. Le shérif Justice arrive au cimetière de Lone Mountain où il tombe évidemment sur des morts-vivants, mais également sur une créature écervelée répondant au nom d’Ashley et son « petit » ami Dick. Vous comprendrez les guillemets en lisant l’album, mais sachez que l’auteur en profite pour dire « non au dopage », mais si cela permet de gonfler un peu les protagonistes et de les rendre encore plus effrayants. Quant aux frères Blackwood, ils ne sont pas beaucoup mieux lotis car ils sont retranchés dans leur manoir en compagnie de Jenny et du padre, mais surtout entourés de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune. Heureusement que leur plan pour échapper à ce carnage est infaillible.



Si Guillaume Griffon multiplie le nombre de zombies, il se concentre sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et joue pleinement la carte de l’action. Si l’humour noir est toujours au rendez-vous ce parti-pris a également pour conséquence que l’auteur n’a plus le temps, ni l’occasion d’insérer ces fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annonçaient l’espérance de vie des nouveaux protagonistes. Si j’ai trouvé cela dommage, j’ai tout de même à nouveau accroché à la suite de cet hommage désopilant aux séries B des années 80. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de "Billy Wild" propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bon, il ne reste donc plus qu’à attendre le tome suivant, intitulé « l’apocalypse selon Matthews ». Héhé, rien que le titre me fait déjà saliver !
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Évidemment, arrivé au quatrième tome, l'effet de surprise s'est quelque peu émoussé. Heureusement, les dialogues sont toujours aussi déjantés et les références immanquablement pertinentes.
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

On rit toujours, on s’amuse, mais la puissance tragique et sourde de Billy Wild nous manque tout de même un peu.
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Un quaterback zombie sous stéroïde, un shérif endeuillé dans le déni, une pom pom girl au cerveau atrophié mais revancharde, nos malfrats toujours coincés dans le manoir, assiégé par une horde de zombies.

Les chances de survie sont de plus en plus minces à Carson City...
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Apocalypse sur Carson City, tome 5 : L'Apoc..

Aaaaaah, que ça fait du bien une petite saga comme « Apocalypse sur Carson City ». Tout comme la série Doggybags, il n’y rien de tel qu’un récit rendant un hommage désopilant aux séries B américaines pour vous débranchez le cerveau et passer un bon moment de lecture.



Cela fait un petit moment que cela chauffe à Carson City, comme en témoigne la situation précaire dans laquelle se retrouvent Speed, Beverly et le Cuistot. Retranchés dans une chambre d’hôpital entourée de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune, le trio n’a que peu de solutions pour échapper à cet enfer. De son côté, le général Matthews met en place une solution radicale afin d’éradiquer définitivement ce mal. Sans oublier les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris), qui n’hésitent pas à parsemer ce road-movie apocalyptique de chair fraîche… ou pas.



Pas moyen de s’ennuyer donc, car Guillaume Griffon joue à nouveau pleinement la carte de l’action et saupoudre le tout de dialogues cinglants et d’une bonne dose d’hémoglobine. S’il multiplie le nombre de zombies, il se concentre à nouveau sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et réinstaure au passage ses fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annoncent l’espérance de vie des protagonistes, en l’occurrence Trapjaw et American Ninja. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de Billy Wild propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des personnages truculents. Au niveau des créatures monstrueuses, l’auteur n’est pas en reste car, après le « petit » ami d’Ashley lors du tome précédent, il s’en donne cette fois à cœur joie sur l’ex de Speed.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bref, j’adore… et il vaut mieux en profiter car ceci est déjà l’avant-dernier tome… annonçant un final que l’on imagine particulièrement explosif !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Apocalypse sur Carson City, tome 5 : L'Apoc..

Surpercoptère (oui oui comme dans la série des années 80) s'invite à Carson City pour tenter de rapatrier le général, Steven Seagal, Chuck Norris, le motard queutard et la blonde infirmière rousse. Mais voilà qu'ils sont attaqués par Linda Piranha, une sorte de mutante topless qui a des poissons zombies au bout de plusieurs tentacules...

BD toujours aussi horrifiquement drôle. Heureusement que c'est en noir et blanc, car le dessinateur ne lésine pas sur les scènes gores.
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Apocalypse sur Carson City, tome 6 : Sorti ..

Hors Norme. Voilà pour l’esprit de cette série qui a fait une entrée fracassante dans l’univers des morts vivants.
Lien : http://www.bdencre.com/2017/..
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Apocalypse sur Carson City, tome 6 : Sorti ..

Tandis que nos "héros" tentent d'accéder à l'immeuble en face, grâce à l'idée ingénieuse de faire un lasso en nouant des intestins de tous les morts-vivants présents sur le toit de l'hôpital (mon dieu oui), et que les frères Blackwood (au sol) tentent désespérément de se débarrasser de ce shérif très récalcitrant et de la pieuvre mutante géante, un "missile" appelé Jiminy, se dirige vers Carson City dans un but probable d'extermination de masse.

Nous arrivons bientôt à la fin, et c'est de plus en plus gore et de plus en plus invraisemblable. Mais on s'en moque, parce que c'est drôle.

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Apocalypse sur Carson City, tome 7 : Sorti ..

Me voilà arrivée au bout du bout du bout du bout du bout du bout ( faut écrire 250 caractères ) de Carson City. C'était très divertissant. Très contente également de croiser le chemin d'une guest star : le top de l'acteur de cinéma de genre. Et si vous souhaitez savoir de qui je parle, et bien courrez lire cette BD !!
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Billy Wild

Billy Wild roman graphique en noir et blanc qui vous fera craquer votre mâchoire à chaque page si vous êtes réceptif au style graphique de Guillaume Griffon qui lâche son style "encrage" sur la feuille avec un talent qui me donne à penser qu'il est sûrement mon dessinateur de bd française préféré



Le scénario tien sur un timbre-poste, mais l'atmosphère qui se dégage de cette œuvre me fait toujours passer un super moment que je le lis chaque année avec énorme plaisir quand j'ai 30 minutes a lui accorder.

En bref un western survitaminé avec un dessinateur qui mériterait bien plus de renommée
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Billy Wild - Intégrale

Par cette intégrale, entrez dans le monde de Billy Wild. Terreur de western, il ne laisse aucun de ses ennemis indemnes. Mais sa chasse à l’homme l’emmène vers de sombres détours. Laissez-vous entrainer dans l’univers sombre de Céka & Griffon pour découvrir des illustrations saisissantes au scénario performant.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Billy Wild - Intégrale

2009, Dijon. Toinou me montre sa collection de bandes dessinées et me tend celle-ci. Je suis encore totalement ignorante de la secousse qu'elle allait provoquer, de la fascination qu'elle allait exercer encore des années plus tard, au point de parer mon blog de ses couleurs. Exercice délicat que de chroniquer Billy Wild, même après tant de lectures...



L'histoire sanglante d'un jeune bouseux devenu la terreur de l'Ouest marque ma première rencontre avec Guillaume Griffon, maître du noir et blanc, virtuose de la ligne acérée, génie de la caricature. Les bras m'en tombent encore lorsque je me rappelle que Billy Wild est sa première bande dessinée. Nul besoin d'aller très loin pour comprendre que ce diptyque est un western d'un genre nouveau... Saloons à la propreté douteuses, bottes poussiéreuses, colts encore fumants, tumbleweed (mais siiii, ces petites boules de pailles emportées par le vent) ou encore vols circulaires de charognards, Billy Wild puise allègrement dans les stéréotypes du western spaghetti mais possède une ambiance gothique et cabalistique qui lui est propre. En lisant le synopsis de cette histoire, impossible de ne pas faire le rapprochement avec le conte populaire allemand Faust qui relate la dramatique histoire d'un homme signant un pacte avec le Diable.



Lorsque le jeune Hans Güt accepte l'élixir du docteur Linus, il n'imagine pas une seule seconde les conséquences terribles de son geste. A la fois bourreau et victime, il n'a d'autre choix que d'explorer les tréfonds de l'âme humaine pour essayer de réparer son erreur. Âmes sensibles, passez votre chemin : Billy Wild ne lésine pas sur les duels sanglants et les meurtres macabres. On se retrouve rapidement aspiré par l'atmosphère lourde et énigmatique de cette histoire qui réussit à combiner plusieurs genres sans jamais se résumer à une bête suite de clichés dépourvus d'intérêt.



La force de Billy Wild réside sans nul doute dans ses illustrations agressives et goudronnées, incroyablement puissantes. On se promène entre les pages comme dans une galerie de miroirs déformants, où chaque reflet prend un caractère monstrueux et fantastique. Billy Wild est une œuvre à la fois laconique et dense, à la portée beaucoup moins simplette qu'il n'y paraît. Prenez garde, on n'en sort pas sans séquelles...


Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Billy Wild - Intégrale

Quel rapport entre un ou des chasseurs de prime, George Washington, la bd et des adorateurs de Satan ?



Bin, Billy Wild justement. La sorte de livre qu'"on" vous glisse innocemment dans les paluches alors que vous êtes en période post-café, normalement un moment où il vaut mieux vous adresser la parole avec douceur et gentillesse. Ce livre est loin d'être doux et gentil.



En outre, c'est la sorte de livre qui, une fois ouvert, est condamné à le rester, les yeux scotchés dessus (et sans whisky). Vous êtes happé, vampirisé (étonnant d'ailleurs qu'il n'y en ait pas) et ce qui s'annonce comme un simple western avec une fine gâchette en guise de héros, se transforme en récit fantastique, épique et angoissant.



Les traits uniquement en noir et blanc, les cadrages, le peu de paroles, les angles aigus, les tronches, les silences, je me demande ce que j'aime le plus. Tout.



Bien sûr on peut le résumer à une simple combat entre le bien et le mal avec un héros qui se fait gruger au début par le mal. Mais que c'est réducteur. Un peu comme dire qu'un tournedos rossini c'est du boeuf.

Et le rapport entre le tournedos Rossini et Billy Wild ? Bin, les deux sont saigants pardi !
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild est à la croisée des chemins, un mélange des genres décapant qui nous offre un western à l'état brut assorti d'une pointe d'ésotérisme et d'un petit quelque chose de... Romero.

Très vite, le FarWest devient donc le DarkWest, notamment sous l'impulsion de Linus et de ses remèdes miracles. Ce bonhomme tout à fait antipathique, charlatant à ses heures, a pris Billy sous son aile. Il se montre particulièrement tenace, impitoyable et surtout scrupuleux dans ses comptes d'apothicaire...



[...]



J'ouvrais cette chronique sur des références à peine déguisées et elles sont nombreuses et ma foi plutôt bien digérées. On pense évidemment au 7ème Art quand on lit Billy Wild et les musiques de Sergio Leone reviennent régulièrement en tête. Le « Kid » devient grand beaucoup trop vite et apprend tout par la force des choses : brutalement.

La seconde partie de l'histoire nous rappelle à nos bons souvenirs des Sept mercenaires dans un final plutôt jouissif.

Pour continuer sur le cinéma, vous vous rendrez rapidement compte que Billy Wild s'inscrit dans la veine des films de Romero : une société vérolée comme un fruit trop mûr et des protagonistes aussi mauvais morts que vivants.

Un univers glauque au possible à ne pas mettre entre toutes les mains : ça tue, ça gicle et ça déchiquette !



[...]



Le dessin très noir de Guillaume Griffon (qui poursuit son trip en solo avec Apocalypse sur Carson City, toujours chez Akileos) est l'habillage parfait pour le récit développé par Céka (Egovox, Lutte majeure). L'ancrage est sauvage et les contours sont gras : une utilisation des noirs particulièrement intense qui rend les ombres omniprésentes et qui renforce un contexte sombre et sans espoir (sinon la mort). Par opposition, le dessinateur use de traits plus fins pour peaufiner les détails, silhouetter les plis des vêtements et affirmer les rides d'expressions. Le corps de Billy Wild est chétif et ses os sont anguleux, laissant un contraste saisissant entre le gamin et la musculature saillante de la plupart de ses ennemis... et ils sont nombreux !



[...]





La chronique complète à lire sur BenDis... !
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