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Citations de Guillaume Guéraud (247)


L'altérofolie, inventée autrefois pour fanfaronner dans la foule, demande autant de force que d'adresse. "Mais c'est surtout une épreuve d'équilibre sur soi-même et une preuve d'amour pour les autres" selon la championne Maman Apila
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La princesse barbouille en noir les pages du conte pour vivre une aventure qui la change.
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Je hurlais comme un putois quand les flics sont venus me ramasser. Et je chialais. À cause de ce genou qui me faisait un mal de chien. Il était tordu de manière impossible, en dedans, comme si je m’étais sarclé la jambe dans le mauvais sens.
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Je ne peux plus faire de mal à personne, maintenant. Même pas à moi. Ils m’ont ôté mes lacets et ma ceinture. Ils ne tiennent pas à ce que je me foute en l’air. Mais, n’importe comment, il y a toujours un moyen. Le plus pratique aurait été avec le fusil que j’ai utilisé pour dégommer tout le monde. J’avais d’ailleurs prévu de conserver deux cartouches pour ma pomme. Sauf que, j’ai dû me laisser emporter par l’euphorie, je les ai toutes tirées. Je me suis bien jeté par la fenêtre, à la fin, mais du premier étage ça risquait pas grand-chose, je me suis juste déboîté un genou, ça m’a servi à rien d’autre qu’avoir mal. »
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Des raisons, on peut toujours en trouver. Des bonnes ou des mauvaises. En pagaille. Mais c’est pas mon boulot. Il y a des spécialistes pour ça. Ils vont sûrement me poser un milliard de questions sur les coups que j’ai pu prendre quand j’étais môme et sur les trucs que je voyais à la télé et sur la fois où j’ai rayé la voiture de ma prof de maths ou encore sur mes poissons que j’ai laissé crever de faim pendant les dernières vacances. Après ça, ils me montreront des taches qui ressemblent à rien et ils attendront que je leur dise à quoi ça ressemble. Je vois pas ce que je pourrai leur raconter.
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Un autre emballait le fusil dans un sachet plastique.
– Il faut récupérer les douilles ?
– Et le reste ! lui a ordonné son supérieur.
Parce que je ne me suis pas servi que du fusil.
Le fusil est venu après.
D’abord, j’ai pris les premières choses qui me sont tombées sous la main.
Une vieille pelle qui traînait dans le garage.
Et un marteau.
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– Il y a un enfant parmi les victimes… a déploré le docteur.
Un flic n’a pas pu s’empêcher de me filer des coups de pied en entendant ça.
– Arrête ! l’a retenu un de ses collègues.
– Sans déconner ! a aboyé celui qui me fracturait les côtes avec ses bottes. Ce sauvage a confondu un mariage avec une partie de chasse ! Ouvre les yeux ! Il a aligné un tas de braves gens ! Dont un môme ! Et tu as vu la mariée ? Sa robe est gorgée de sang… Avec un trou grand comme ça sur le devant !
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Je ne suis pas spécialement bon tireur mais, avec les cartouches de chasse, le plomb part en gerbe et ratisse large, alors pas besoin de savoir viser correctement pour toucher un bonhomme, surtout quand il a la taille de M. Listrac.
Il y en a pourtant quelques-uns que j’ai manqués. Mais pas M. Listrac. Je lui ai tiré quatre ou cinq fois dedans. Je lui ai fait sortir les boyaux du ventre. Je lui ai transformé l’abdomen en charpie.
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– Ma parole ! a braillé un gendarme.
– Combien de victimes ? a demandé un autre.
– Trois ! j’ai entendu répondre – et j’ai ricané en même temps que je chialais.
– Quatre… a corrigé une voix chevrotante.
– Et deux dans le garage ! a signalé encore un autre.
Les chiffres, c’est pas mon truc. Mais ce dont je suis sûr, c’est que j’avais pris toutes les cartouches. Il y en avait dix-huit. Et, à la fin, il n’en restait plus.
– Martial ! m’a appelé ma mère en tentant de franchir la barrière des flics.
J’ai levé la tête et j’ai aussi vu mon père, plus loin, plié en deux, en train de tousser.
– Sept individus touchés ! a enfin totalisé un gendarme.
– Huit ! a établi plus tard un docteur qui, contrairement aux flics, m’avait inclus dans le lot. Cinq morts ! Deux personnes dans un état grave ! Et un blessé léger !
Le blessé léger, c’est moi.
Pour le reste, c’est vrai que ça fait du monde.
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- C'est une sale histoire mais, plus tard, ça te fera quelque chose à raconter pour séduire les filles...
- Tu ne trouves rien de mieux à lui dire ? lui reproche aussitôt ma mère.
Il rigole bruyamment.
- Les filles que ce genre d'histoire pourrait séduire, franchement, autant que tu les évites ! elle me conseille.
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- Ton sens de l'à-propos m'a toujours épatée, ironise-t-elle. Mais là, je te félicite, tu atteins un sommet qui laisserait sans voix les plus vertigineux alpinistes de la bêtise.
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" Si tu es nul à l'école, tu finiras policier, comme tous les cancres !"
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La chasse, ici, tout le monde pratique.
Il y a même un dicton populaire que citent aussi bien les scieurs que les gars de la vigne : « Je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier ! »
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Je ne peux plus faire de mal à personne, maintenant. Même pas à moi. Ils m’ont ôté mes lacets et ma ceinture.
Ils ne tiennent pas à ce que je me foute en l’air. Mais, n’importe comment, il y a toujours un moyen.
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Des raisons, on peut toujours en trouver. Des bonnes ou des mauvaises. En pagaille. Mais c’est pas mon boulot.
Il y a des spécialistes pour ça. Ils vont sûrement me poser un milliard de questions sur les coups que j’ai pu prendre quand j’étais môme et sur les trucs que je voyais à la télé et sur la fois où j’ai rayé la voiture de ma prof de maths ou encore sur mes poissons que j’ai laissé crever de faim pendant les dernières vacances. Après ça, ils me montreront des taches qui ressemblent à rien et ils attendront que je leur dise à quoi ça ressemble. Je vois pas ce que je pourrai leur raconter.
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Ils vont sûrement me poser un milliard de questions sur les coups que j’ai pu prendre quand j’étais môme et sur les trucs que je voyais à la télé et sur la fois où j’ai rayé la voiture de ma prof de maths ou encore sur mes poissons que j’ai laissé crever de faim pendant les dernières vacances.
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J’avais d’ailleurs prévu de conserver deux cartouches pour ma pomme. Sauf que, j’ai dû me laisser emporter par l’euphorie. ». Et après, il ne peut plus : « Ils m’ont ôté mes lacets et ma ceinture.
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Des raisons, on peut toujours en trouver. Des bonnes ou des mauvaises. En pagaille. Mais c’est pas mon boulot.
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Je connaissais la scierie. Forcément. Mon frère y bossait déjà. Et mon père y bossait encore. C'était avant qu'il ne tombe malade. Avant qu'il ne tousse. Avant qu'il ne devienne aussi pâle et aussi maigre que les planches qu'il avait découpées toute sa vie.
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Je ne peux plus faire de mal à personne, maintenant. Même pas à moi.
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