Ça déménage au 6B

Un roman court mais dense en émotions et en actions.

Muriel Zürcher dépeint le petit monde de Grégoire, ado en échec scolaire qui élève des NAC (nouveaux animaux de compagnie) dans la cave de ses parents dans un immeuble hausmanien. La situation se complique quand une coupure d'électricité l'oblige à déménager ses protégés. Je garde les raisons cachées afin de ne pas dévoiler l'intrigue mais cela va être le début de rencontres qui vont modifier le cours de son existence.

Dans ce roman on côtoie toutes les générations et différentes classes sociales. ça fleure bon la solidarité et l'entraide et le lecteur se prend à rêver qu'un tel monde existe en cas de difficulté! Ce texte est réconfortant, on y ressent la chaleur humaine. L'écriture est toujours aussi soignée, fluide, belle.

Un petit roman qui fait du bien, fort bien écrit. J'ai hâte de le proposer à mes jeunes lecteurs, certaine qu'il vont aimer!

Grégoire élève des araignées, des serpents et des scorpions dans la cave de son immeuble. Mais lorsque l'électricité est coupée, il lui faut vite trouver une solution pour sauver toutes ses bestioles. Mais tout seul, la mission est irréalisable. Il lui faut vite trouver des alliés...

Un court roman qui navigue entre le thème du secret et celui des nouveaux animaux domestiques et de l'entraide. C'est de la tension inéluctable entre le caché et la nécessité de s'associer que l'histoire progresse. le livre se lit facilement et l'aventure est au rendez-vous.


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J'ai emprunté ce court roman des éditions Thierry Magnier à la médiathèque attirée par la perspective d'une histoire mettant en scène différents habitants d'un même immeuble.
Le héros, Grégoire, est un cancre au grand désespoir de son père mais on découvre rapidement qu'il est en fait passionné... d'élevage d'animaux redoutés (mygales, serpents, scorpions) pour lesquels il a installé des terrariums dans la cave. La catastrophe arrive lorsqu'une coupure de courant au sous-sol menace la vie de ses protégés et il va vite devoir trouver une solution d'hébergement alternative.
C'est alors qu'entre en jeu le vieux monsieur Konkokté qui vit seul avec un rat domestique dans un grand appartement dont il accepte de lui prêter une pièce.
J'ai aimé la solidarité entre les gens et l'amitié mises en scène dans cette histoire. Voir aussi Grégoire trouver sa place et affirmer ses valeurs au sein de sa famille.
Je relève nénamoins une curiosité un peu déroutante et sans doute involontaire dans le texte : chaque fois qu'on devrait lire « attendait » (5 ou 6 occurrences en tout) le mot a disparu laissant place à un blanc...

Huit terrariums, une mygale qui vient de faire des petits, deux scorpions, quelques serpents dont un python royal, sans oublier des souris... voilà ce que Grégoire collectionne en secret dans la cave de l'appartement familial parisien. C'est sa passion, au point de délaisser le collège malgré les punitions et heures de colle répétées, qui font le désespoir de son père.
Mais un jour, la police débarque : dans la cave voisine, une plantation illégale de cannabis est découverte et pour stopper le trafic, la police coupe l'électricité. Sans électricité, plus de chauffage. Sans chauffage, plus de bêbêtes exotiques !... Déjà la température a baissé de 4 degrés... Grégoire n'a d'autre choix que de déménager sa collection... mais où ?
Ce très court roman nous offre une jolie et tendre histoire dans laquelle le héros, cancre avéré, découvre la solidarité, la ténacité, le soutien inespéré de sa famille,et bien sûr... l'amour !
Seul regret : l'originalité du roman tient dans la passion de Grégoire (les NAC : nouveaux animaux de compagnie) et l'histoire aurait été grandement enrichie si cet aspect avait été développé. J'imagine parfaitement des scènes "croustillantes" voire même "frissonnantes" sur les rapports entre l'ado et ses animaux, le techniques d'élevage, les risques, etc...

Challenge ABC 2014/2015

Je n'attendais pas grand chose de ce livre à part une bonne lecture et... j'ai quand même été un peu déçue...

Ces derniers temps, je suis intraitable face aux livres que je trouve niais car je commence vraiment à en avoir marre de toutes ces fins où tout est génial (surtout dans les livres jeunesse). Évidement, je ne veux pas des fins affreuses mais je trouve quand même qu'il faut arrêter les livres où un personnage meurt et pis c'est pas grave parce que après, il y a que des bonnes nouvelles. (Si vous avez compris cette phrase, bravo à vous !)
Et c'est sur ce genre de fin que je suis tombée en tournant la dernière page de "Ça déménage au 6B"

D'accord, l'histoire est fluide et ça se lit plutôt vite mais je n'ai pas trouvé grand chose qui me touchait ou me faisait sourire... Mais c'est tout de même un livre pour les plus jeunes et donc, adapté à ce type de public.

Donc, voilà mon avis : je n'ai pas spécialement aimé mais je suis sure que les plus jeunes trouveront leur bonheur dans "Ça déménage au 6B"