Guillaume Vigneault

C'est l'histoire d'un gars... qui fume, qui boit comme un trou et qui se traite de con sans arrêt, tout au long du livre. C'est surtout l'histoire d'un gars paumé qui se cherche. J'ai trouvé ça pénible. Au départ, le récit piétine, s'étire en longueur, mais on retrouve un peu d'intérêt vers la toute fin lorsque le personnage principal passe un séjour en Louisiane. La fin ne vient pas davantage éclairer la quête de Jack qui est, à ce que je comprends, celle d'être capable de se pardonner.

L'écriture est correct, mais pas extra. J'ai noté une grosse faute technique qui est celle de se "perdre dans le Parc du Mont-Tremblant à la recherche de cigarettes", alors qu'ils se dirigeaient vers Montréal; ça n'a pas de bon sens.

Petite déception pour ce roman qui fût certes léger et divertissant, mais que j'ai trouvé trop superficiel à mon goût. Dans le même style, j'ai nettement préféré Chercher le vent du même auteur.



Alex, jeune homme dans la vingtaine, vit une séparation difficile avec Marlène après 4 ans de vie commune. Il perd alors tous ses repères et vit une crise identitaire. Il abandonne ses études, part en "road trip", sort dans les bars et se perd dans des idylles au passage. Bref, il s'étourdit pour oublier Marlène.



Bien que j'ai encore une fois aimé l'écriture fluide et vivante de Vigneault, ce roman sera vite oublié.

Où se trouve la normalité d'une conduite de Vie ?



Jacques est là pour Tristan !

Tristan est là pour Jacques !



L'errance de deux êtres bousculés par la vie, qui plongent dans les excès

quelquefois et les n'importe quoi, avec bonheur, inconstance et insouciance.



Ils vont vivre à 100 à l'heure tout en se cherchant.



Dérivent et reprennent pieds, pour tout doucement trouver leur chemin.



Histoire d'une belle amitié qui résiste à tout et nous porte avec les mots

de Guillaume Vigneault.



Ses mots qui sont d'une légèreté empreinte de gravité mais aussi d'une certaine poésie.



"Chacun son ciel, l'important est de chercher le vent" .

Quelle belle surprise que cette lecture! Roman qui se situe selon moi quelque part entre Autopsie d'une femme plate (au masculin! :-) et Sur la route de Kerouac. J'ai vraiment passé un agréable moment. Une écriture délicate et sensible qui m'a fait du bien, étant souvent partagée entre un tendre sourire et une douce nostalgie.



Je me suis facilement attachée à Jacques, le personnage principal, qui se relève péniblement d'une grosse peine d'amour. Il fuit sa souffrance par toutes les façons possibles. Puis, on décide de fuir aussi et on embarque dans sa vieille Buick pour faire un road trip aux États-Unis avec lui, son ex beau-frère et une fille rencontrée dans un bar au hasard de la vie.



J'ai adoré l'humour cynique et parfois désopilant de l'auteur qui vient joyeusement dédramatiser la souffrance de cette peine d'amour, rejoignant quelque chose d'universel chez les êtres humains: la perte. C'est dépaysant à souhait, tout en nous permettant certaines réflexions sur l'amour, l'amitié et la vie. Bref, il nous donne, à nous aussi, le goût de mettre les voiles et de chercher le vent.

Un je ne sais quoi de Jack Kerouak et Jacques Poulin. La route, la mer, les rencontres innatendues. la beauté des moments présents. ce Jack de l’histoire, j’en suis un peu tombée amoureuse moi aussi sans pourtant savoir qu’elle apparence il avait. une écriture envoûtante où se trouve beaucoup d’informations dans les non dits. J’imagine les photos qu’il fait, conformes au personnage. Je l’ai lu en 3 soirs attendant avec impatience le moment de le reprendre.

Un roadtrip plein d'aventures et de rebondissements. Cela pourrait être trop ou paraitre invraisemblable mais le tout est assez bien dosé. Et le titre est très bien choisi. Le vent et la quête de liberté fait voyager les personnages et les lecteurs de ce roman de Guillaume Vigneault!

Malgré un titre légèrement inquiétant, le roman est une pépite de bonne humeur. Suivre les aventures du canadien surfeur sur les terres mexicaines a agit sur moi comme une dose de vitamine. Les situations sont prenantes, l'écriture est moderne, parfois précipitée, parfois plus languissante. C'est un petit livre que je relis souvent, parce que malgré sa légèreté, je le trouve finalement assez profond.

J'ai beaucoup aimé ce roman québécois, j'ai découvert cette plume avec cette histoire particulière qui nous fait vivre un road trip particulier aux côtés de Jacques et Tristan à travers le Canada et les USA. Je suis fascinée par ces longues virées au fil de milliers de kilomètres, c'est totalement impensable pour nous Européens où nous devons traverser différents pays si nous voulons faire un voyage de cette ampleur. L'histoire et les blessures de Jacques se dévoilent sobrement et par touches au fil des pages, il y a certains passages émouvants. J'ai adoré certaines réparties et phrases, très drôles ou bien senties ! L'amitié et les liens de la famille sont aussi au cœur de ce roman, avec une belle part aux "faibles", aux hors normes, aux sensibles. La culpabilité bat à travers les pages, on aimerait pouvoir sortir Jacques du cercle dans lequel il est, mais on le voit suivre son chemin, bon an mal an, et entre-apercevoir la lumière grâce à des rencontres atypiques.



Je rêve de la maison en bord de mer : une maison pleine de livres, de casse-têtes (le nom québécois pour puzzles !), en haut d'une falaise, une maison d'écrivain !



Une belle découverte littéraire !

Deux gars et une fille partent en roadtrip aux U.S.A. En lisant comment les personnages et leur voyage évoluaient, j'ai cru qu'il y aurait un trip de cul à 3 ou un tirangle amoureux. Je ne vous dit pas si j'ai vu juste au cas où vous décidez de lire le livre. Le personnage se cherche, il ne cherche pas juste le vent. Roman intéressant mais déprimant par moment.

Jacques, le personnage principal, cherche le vent au sens propre et au sens figuré. Le titre reflète bien l'histoire. À certains égards, je me suis reconnue dans ce personnage: sa passion pour la photo m'a replongée dans des souvenirs du temps où la photographie était le hobby de mon mari et que je lui servais souvent de muse... La traversée de la côte est américaine, le voyage éclair à Disneyland, ça aussi c'est moi.

Toutefois, alors que Jacques cherche à se faire discret, à être oublié, moi je cherche à me faire connaitre: lui est photographe, moi, écrivaine...

Chercher le vent est un roman qui est venu me chercher.

Ne vous fiez pas aux trois étoiles de notation que j'ai accrochées à cette lecture ! Cela veut juste dire que j'ai passé l'âge de lire ce genre de récit... D'autant que le nombre de bières ingurgitées au fil des pages m'a donné la nausée, et encore plus les petits verres de Tequila. Si encore, il s'était agi de Jack Daniel's, mais là non, la bière, je n'aime pas ça du tout !!!!



Pour autant, l'histoire est prenante : Alex quitté par Marlène et qui ne l'accepte pas, use toutes les ressources de la patience, de la philosophie, de la réflexion sur la vie, lui qui ne sait pas comment contrer l'événement ... Heureusement, il y a les copains, les vrais, et ceux qu'il va se faire. Finalement, il devrait essayer de résoudre ce désastre comme il parle à la vague qui l'a fait chuté de sa planche de surf.... Juste dit comme ça !



Attention, je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, il vous faut vous faire l'idée par vous-même. Juste que l'on attend pas tous la même chose de la vie...

Talent, fantaisie, autodérision, merci pour le voyage.

Un beau titre, plein de poésie et c'est avec plaisir que je me suis embarquée avec Jack( Jacques) le temps d'un roman plein de tendresse . Il est jeune et la vie est devant lui, même si les souvenirs lui collent à la peau. Monica s'en est allée suite au crash de l'avion qu'il pilotait. Et Tristan, son beau-frère, est hospitalisé pour dépression. Qu'importe, Jack le sort de là, et les voilà partis pour une sorte de road movie au cours duquel ils vont rencontrer Nuna. C'est vite lu, et malgré les nombreux obstacles rencontrés, le périple est plein de joies et de découvertes. UN livre tonifiant.

Ancien photographe, Jack s'est coupé du monde depuis un drame dont il cultive la culpabilité. Il est perdu dans la vie et en lui-même.

C'est drôle, bien écrit avec légereté et poésie. Il est touchant Jack, on sent en lui la peur de refaire surface, de recommencer à aimer.

Il part en voyage et nous emmène avec lui, c'est un moment -de lecture- fort agréable.



lu en 2006.

Chagrin d'humour. On lit, on sourit, on pardonne, on rêve. Merci Guillaume.

Je ne relis des romans que très exceptionnellement. Pourtant ce sera le cas ici dans quelques années. Car, au-delà d'un road trip en soi fascinant, Vigneault nous propose un hymne à la complicité, une histoire de lente maturation, des personnages d'une authenticité rare, une captivante quête inconsciente de la sérénité. Tout cela avec une écriture renversante de fraîcheur et de justesse, parsemée de boutades d”une pertinence frappante. C'est dense mais aérien à la fois, stimulant par les considérations existentielles qui déboulent l'une après l'autre, toujours collées à l'histoire, placées là, l'air de rien. Il est extrêmement rare que je referme un livre sans un bémol quelconque; cette fois ci, je ne peux que savourer sans aucune réserve!

Carnets de naufrage est dans la lignée de Chercher le vent du même auteur. Même sorte de personnages: un trentenaire vivant une séparation, qui déprime, qui est harponné par les copains pour un road trip, pour du surf , pour quelques aventures féminines. le voyage réparateur, le voyage qui fait revivre.

La langue est semblable dans les 2 romans, avec quelques bonnes tournures ici aussi. C'est vivant, c'est clair. Mais, je me suis quelque peu ennuyée puisque je ne voyais là rien de bien nouveau, que les crises existentielles des trentenaires. On y boit encore beaucoup, on fume aussi beaucoup, on se laisse vivre au soleil avec cette espèce de désinvolture chic qui finit par nous lasser. Petite déception et donc juste 2 petites étoiles.

Un trentenaire qui se cherche, qui vit mal son échec amoureux et qui décide d'aller voir ailleurs! Rien de nouveau sous ce ciel me direz-vous et vous avez bien raison. J'ai aimé lire ce court roman qui donne presque envie de partir à l'aventure avec les copains. J'ai aimé le fait que les personnages de Vigneault, fragiles, instables, se cherchent "dans le vent" ou pas. J'ai aimé sa narration et son écriture, riche, dense tout en étant simple. J'ai aimé la langue utilisée, de bonnes trouvailles, de l'humour, de la désinvolture chic. Mais. Quelque chose m'a agacée. Je croyais que c'était une froide distance que se réservait l'auteur par rapport à son récit mais non ce n'est pas cela. C'est plutôt Jack, le personnage principal. Cette "attitude" est énervante, ce monsieur je sais tout et je sais tout faire aux répliques plaquées devient exaspérant. Heureusement, c'est dosé et on s'y fait, on accepte et cela n'enlève rien au plaisir de lire ce beau "road trip" d'amour.

J'ai lu ce roman à l'adolescence et je me souviens avoir beaucoup aimé. L'écriture de Vigneault fils est très belle, sensible, pleine de vérités. Vivante.

L'écriture est bien, mais c'est la seule chose. Je n'aime pas abandonner un livre, pourtant cette fois ça ma tenté. La seule raison pour laquelle je ne l'ai pas fait est que c'était dans le cadre de mon cours de français. Ce livre m'a déprimé et a découragé plusieurs élèves. Ce livre m'a fait sombré avec lui.