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Critiques de Guy Bedos (43)
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Le Petit Livre des méchancetés les plus drôles

Pour qui se veut amateur de bons mots, fussent-ils cruels, ce petit ouvrage est incontournable. Il recense mille et une vacheries dites par des célébrités du show-bizz ou de la politique à l'encontre de leurs semblables.

Je ne résiste pas à l'envie d'en citer une, atrocement savoureuse. Elle est prêté à Marie-France Garaud, à l'endroit de Jacques Chirac :

"Je pensais qu'il était du marbre dont on fait les statues. Il est en réalité de fayence, dont on fait les bidets".



On trouvera dans ce recueil des citations de Guy Bedos, Coluche, Mitterrand, Clémenceau, Chirac, Jeanson, ...









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Mémoires d'outre-mère

A 70 ans, l’auteur dresse un bilan doux-amer sur son enfance, règle ses comptes avec sa mère. Le tout, en toute lucidité, intelligence et émotion. Un très bon livre.
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Mémoires d'outre-mère

Quand les mots veulent dire quelque chose [Être] «Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui», c'est l'éveil attendu de l'humanité.

Reproduite par Guy Bedos en épigraphe à son ouvrage Mémoires d'outre-mère ), le sympathique et célèbre humoriste français, né le 15 juin 1934 à Alger, d'ascendance espagnole, un authentique et fier pied-noir qui ne parle pas pour ne rien dire, - cette citation n'est pas classique, elle est pesée. Au reste, elle est extraite du récit autobiographique, non moins spirituel, intitulé «Les Mots» (1964) de Jean-Paul Sartre, et elle porte en elle une grande part de la philosophie existentielle qui avait fait «fortune» d'abord en France de 1945 jusqu'à la fin de 1970 et dans le monde.

Lorsque Guy Bedos est arrivé à Paris en 1949 avec ses parents, il a seize ans, plein d'allant, affranchi déjà par la vie, riche de ses seules espérances de jeunesse et de rêve d'historicité à la fois psychologique, sociale et philosophique. Il prend le temps de percer dans sa vie personnelle et professionnelle. Il aura longtemps roulé sa bosse avant de devenir un Artiste de music-hall, comédien, acteur de cinéma et scénariste, sans oublier sa terre natale, l'Algérie. Aussi, aurait-il bien pu encore, pour fixer les idées et faire connaître son tempérament, citer Sartre qui confiait dans le même livre: «Ce que j'aime en ma folie, c'est quelle m'a protégé, du premier jour, contre les séductions de ´´l'élite´´: jamais je ne me suis cru l'heureux propriétaire d'un ´´talent´´: ma seule affaire était de me sauver - rien dans les mains, rien dans les poches - par le travail et la foi. Du coup, ma pure option ne m'élevait au-dessus de personne: sans équipement, sans outillage, je me suis mis tout entier à l'oeuvre pour me sauver tout entier. Si je range l'impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui.» En cela est Guy Bedos aussi.

Guy Bedos n'oublie pas, non plus que c'est son oncle Jacques Bedos qui est à l'origine de sa vocation d'artiste. L'oncle a animé, à Alger, entre autres activités artistiques, «Le Petit Music-hall du dimanche» sur la scène du cinéma Le Paris avec ses copains, formant les «trois J», lui, Jacques Redson et Jacqueline Dory. L'oncle a également travaillé à Radio-Alger dans les années 1950-1961 et à la télévision installée, alors à ses débuts, au Boulevard Bru, avant d'entrer à l'ORTF à Paris. .;.

On sait que l'humoriste est fidèle à ses engagements politiques et publics. «Cette guerre d'Algérie, affirme-t-il dans son livre, je ne l'ai pas faite. Je n'ai pas voulu la faire [...] On m'a réformé pour maladie mentale. On a eu raison. Fou, je l'étais, de colère et de désespoir. Je n'ai donc pas de sang algérien sur les mains. Ni français.» Par ailleurs, on observe qu'il est paisible même avec ses mots justes francs et acerbes. Ces idées sont à l'écart de celles de certains pieds-noirs. Par exemple, à l'émission «Apostrophe» du 12/3/1976, à propos de son livre «Je craque» (éd. Calmann-Lévy, 1975), il déclare sans ambages qu'il est «tout de même plus proche d'Albert Camus que d'Enrico Macias».

Je lui ai donc appris - mais il le savait déjà, et il en avait longtemps cherché le texte - que son oncle Jacques Bedos avait joué le rôle de Malki dans ma pièce de théâtre «La Dévoilée», diffusée, en 1956, à Radio-Alger, réalisée par Paul Ventre et les rôles ont été interprétés par les célébrités de l'époque Huguette Haimar, Clément Bairam, Laure Santy et... Jacques Bedos.

Maintenant présenter les Mémoires d'outre-mère de Guy Bedos est un ravissement que je souhaite partager avec mes lecteurs. Et d'abord, l'intitulé accroche et séduit. C'est une coquetterie de l'écrivain qui reste, évidemment même dans l'écriture, un artiste humoriste. La signification du titre ou si l'on préfère son interprétation est libre de droits. La drôlerie est que ni Chateaubriand avec son long poème nostalgique de sa vie et de son temps «Mémoires d'outre-tombe», ni les «Territoires d'Outre-mer» ne pourront s'y opposer. Guy Bedos nous parle de sa mère, pas celle qui l'a mis au monde, mais celle qui a été son éducatrice et son institutrice, c'est-à-dire Finouche, à laquelle, il dédie son livre «Mémoires d'outre-mère».

«Je n'ai pas rêvé», écrit-il, dès la première ligne de ses «Mémoires». Une réalité impensable a surgi du tréfonds de ses souvenirs. Nous lisons: «J'ai bien vu ma mère frapper mon père avec un marteau. Je dois avoir entre deux et trois ans. Mon père est infirme. Quand il met la main dans sa poche, ça ne se voit pas. Il est même beau. Et fort. Un athlète. [...] Je vois mon père, après le coup de marteau, sautillant en agitant son bras comme un enfant. C'est comique et terrible.» Tout le livre, souvenir après souvenir est ainsi. C'est Guy Bedos racontant sa propre vie, son enfance, sa jeunesse un milieu familial instable. Souvent c'était «le lot» de bien des familles pieds-noirs, cultivées ou non, riches ou pauvres. Son père est visiteur médical, sa mère, la fille du proviseur du lycée Bugeaud (auj. lycée Émir Abd el-Kader) et c'est là qu'il a été élevé. Mais ses parents s'étant séparés, il vivra entre maison et hôtel. À sept ans, il est mis en pension chez Finouche, sa belle fermière-institutrice algéroise».

Le récit démarre de toute la puissance formidable de l'expression de l'auteur. Et c'est Guy Bedos, tour à tour, représentant le pied-noir excessif, le gars de Bab-El-Oued jubilant de son humour, parfois faraud, toujours farceur impénitent, aux yeux pétillants de malice, qui joue sur les mots, bat les images surréalistes de sa vie entière de 7 à 71 ans, y mêlant et démêlant les exercices de la politique française dans de nombreux domaines. Il fait bruire sereinement les fuseaux multiples de ses souvenirs comme une suite documentaire sur la France et sur l'Algérie: Alger, Bab El Oued, la Kabylie, Sétif, Constantine, Annaba, Souk-Ahras,... Camus, les artistes, les traditions, les senteurs, les amis, «Et puis la guerre. La guerre d'Algérie. Évitable. Atrocement évitable. Que de morts pour rien, des deux côtés. L'irrépressible engrenage de la peur, de la vengeance et de la haine...» De tout. Et lui au centre. Il jongle, l'artiste humoriste! La lecture donne de l'entrain. Nous apprenons ce qu'il n'avait peut-être jamais osé raconter de son enfance, de son adolescence et davantage de sa vie d'homme. Il termine son livre par une sorte d'apothéose aux accents d'amour pour Finouche. Il écrit: «Finouche, ma Finouche, tu m'as manqué, pourquoi n'as-tu jamais cherché à me retrouver, à présent que je suis célèbre? Moi - tu sais comme sont les gamins -, je ne connais même pas ton nom. Ni même ton vrai prénom. Finouche, ça sonne bien, ça sent l'amour et pour moi tu seras toujours Finouche. [...] Où que tu sois, vivante ou morte, à bientôt, ma petite mère. Je t'aime.»

Je lui souhaite bonne santé et longue vie! Qu'il tienne vivement sa promesse écrite dans ses «Mémoires d'outre-mère»: «J'utilise toute mon énergie - j'en ai - à ce que nul, ni homme, ni femme, aussi proche de moi qu'il soit, n'ait, sans danger pour lui-même, le pouvoir de gâter le temps qui me reste.»
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Mémoires d'outre-mère

Lorsque Guy Bedos se dévoile et se raconte, c'est beau, tendre et émouvant. Son enfance, l'Algérie, l'arrivée en France, ses rapports compliqués avec sa mère, sa famille, ses amours, l'amitié, les convictions, les engagements, j'ai beaucoup aimé ce récit !
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Mémoires d'outre-mère

Tout le monde doit connaître, ou au moins déjà avoir entendu le nom de Guy Bedos. C’est un humoriste, acteur et scénariste français né à Alger en 1934, qui nous a quitté il y a deux mois seulement, à l’âge de 85 ans. Dans Mémoires d’outre-mère, il se livre avec pudeur et lucidité sur sa vie tourmentée, de son enfance en Algérie, rythmé par la guerre et les déplacements géographiques, à sa montée sur Paris, où il connaîtra une ascension professionnelle mémorable, avec la gloire comme point d’arrivée.



Je ne connaissais pas spécialement cet homme, avant de débuter son autobiographie. Je n’avais aucun a-priori, seulement beaucoup de curiosités d’en apprendre plus sur cet acteur français à la carrière retentissante. Avant de devenir l’homme qu’il est devenu, acteur, humoriste, producteur de spectacles, Guy Bedos était un enfant Algérien en manque d’affection. Ses parents séparés, Guy reste avec sa mère, qui se remarie et l’envoie en pension, où il vivra paisiblement, mais malheureux. Après l’arrivée de sa mère en France, Guy Bedos la rejoint à Reuil-Malmaison, en région parisienne, puis quitte définitivement le foyer familial à l’aube de ses 16 ans. Il vivra de petits boulots dans le milieu théâtral, avant de grimper successivement les marches du succès.



Aujourd’hui, nous gardons de Guy Bedos l’image d’un homme démonstratif, au franc-parler évident, un humoriste qui détonne et divise l’opinion publique. Son humour virulent et caustique ont fait sa signature : beaucoup se gaussaient de cet homme, qui n’hésitaient pas à régler ses comptes avec les politiques en tournant ses récriminations en dérision. Une façon bien à lui de critiquer le système en place par un moyen détourné.



Dans ses mémoires, Guy Bedos nous explique à plusieurs reprises ses liens avec François Mitterrand, alors président de la République. Une forte amitié s’est formée entre les deux hommes, engagés chacun dans des politiques socialistes. La façon dont Guy nous narre ses entrevues avec le Président sont assez surréalistes : l’un ne manque pas d’humour et l’autre entre habilement dans son jeu, écoutant avec patience et indulgence les pitreries – pas si désabusées – de son ami et allié. Découvrir un Président de la République dans son intimité, sous un visage amical et bienveillant est assez euphorisant. Parfois, on en oublierait presque que ces grands hommes restent des êtres humains comme vous et moi !



Malgré tout le respect que j’aie pour cet homme, j’ai quand même trouvé ses Mémoires un peu décousues. Guy Bedos s’amuse à sauter du passé au présent sans vergogne, parlant de son enfance malheureuse en Algérie avant d’enchaîner sur sa vie politique française. Les transitions sont abruptes, pas maîtrisées, elles manquent de finesse et, par conséquent, ne m’ont pas apportées la dose d’émotions que j’espérais.



Guy Bedos narre avec pudeur et lucidité ses mémoires, de sa malheureuse enfance en Algérie, en passant par ses débuts artistiques sur les planches des musics-hall, jusqu'à son tournant politique français. Une autobiographie sincère et pure, qui aurait méritée une construction plus soutenue.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Mémoires d'outre-mère

Quelques quarante années après la lecture de Je craque, je retrouve Guy Bedos dans ses Mémores d'outre-mère.

L' écriture est fluide, directe et sensible. Je retrouve l' humoriste, l'indigné infatigable contre le racisme et la beaufferie. L'homme qui voit partir ceux qu'il aime et se rapprocher la fin de la pièce.

Et l'ombre d'une mère terrible.
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Mémoires d'outre-mère

Guy Bedos quitte ses habits d’humoriste pour raconter les relations qu’il a eues avec sa mère...

Émouvant, agréable à lire.
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Mémoires d'outre-mère

De l’enfance en Algérie à la vieillesse inquiétante, Bedos se livre avec sincérité et lucidité, sautant de l’une à l’autre en toute liberté.

Beaucoup de sensibilité, de tendresse mais aussi de révolte et d’indignation.

Pour ses proches, pour les évènements.

De la gravité et de l’humour.

Un livre touchant et très agréable à lire.

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Mémoires d'outre-mère

Pur hasard, je commence à lire ce livre de Guy Bedos au moment où son fils fait parler de lui dans les médias. Je me contente ici bien sûr d'évoquer le livre.

J'ai eu du plaisir à retrouver Guy Bedos, tel qu'en lui-même au travers de ce livre que j'ai pris un peu au hasard. Vous me pardonnerez les clichés mais on retrouve bien l'écorché vif (une histoire familiale assez incroyable il est vrai), l'homme ultrasensible qui reconnait pleurer pour un rien. A ce sujet, les pages consacrées à la mort de son chien sont très touchantes je dois le reconnaitre. Et puis il y a l'évocation de ses amis (Belmondo...) de ses amours, de Mitterrand. Toute une époque donc. Sa voix m'était tellement connue que j'ai lu le livre avec dans la tête la voix de Guy Bedos en train de lire son livre, très touchant au demeurant. On imagine que pour tout un tas de raison il aurait été bien malheureux de découvrir certains traits de notre époque.

Ah, j'oubliais, certains passages sont particulièrement savoureux et valent vraiment le détour, telle cette passe d'arme avec Mitterrand autour de Latché.

Autour dire que je vais pas progresser pour mon insigne Littérature à la page sur Babelio !
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Mémoires d'outre-mère

Sincère, méditerranéen, sémillant



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Petites drôleries et autres méchancetés sans impor..

Guy,

Cela fait tant de bien, de vous lire.

Cela est si bon de grincer de rire,

En entendant votre gouaille derrière les mots,

Votre voix à jamais ancrée dans ma mémoire et qui résonne si fort, si drôle, si juste, si vache!

Je vous entends, comme dans ce premier 33 tours que mon frère aîné avait offert à mes parents au début des années 70: Quelle découverte, quelle salutaire humour!

Inoubliable à jamais,

Tellement incrusté dans une époque, cette fin de vingtième dont vous saviez tourner et extraire le rire.

Cela fait tellement de bien de vous lire, Guy!
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Petites drôleries et autres méchancetés sans impor..

C'est un recueil de drolerie, d'humour, d'humour noir, d'humour décalé comme sait si bien le faire Guy Bedos.

Des grands noms sont cités : Barre, Mathieu, Chirac, Nougaro, Lévy, Roccard ainsi que des grands thèmes : sida, cancer, Arménie, et j'en passe.

C'est un livre qui se lit avec plaisir que l'on apprécie ou pas Guy Bedos.

Moi j'aime bien.

Je vous laisse vous faire votre opinion.

Bonne lecture
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Petites drôleries et autres méchancetés sans impor..

Dans ce recueil de vingt trois textes très variés, Guy Bedos nous offre un livre construit comme un spectacle dans lequel la force comique et le talent humoristique de l'auteur sont au rendez vous avec de l'humour décalé et parfois un peu noir.

Qu'on aime ou pas, ce livre se lit vraiment avec grand plaisir. Ce qui est certain, c'est qu'il va vous redonner le sourire.
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Plans rapprochés

Non, Bedos est loin d'avoir passé l'arme à gauche, vivant de chez vivant, c'est un gaucho vitrioleur dont les plans rapprochés, proches parfois flinguent la plupart du temps à tout va !

Comment se livrer? A travers les autres pourquoi pas? S'en suivent vingt cinq costumes taillés sur mesure. Beaucoup d'humour et d'ironie pour des pans de vie parfois émouvants.C'est léger et drole!

Zemmour, Aragon,Jean Renoir,Kouchner,Plantu,Jean lou Dabadie,Michel Onfray,Philippe Val,Rocard,Charasse,Sagan,Barbara,Adjani,Deneuve,Desproges,Sophia Loren,Tapie,Mastroïani,Séguéla,Eddy Barklay... Jane Birkin... on est alors content d'apprendre que Simone Signoret a été son prof de 'sciences po', que Coluche l'appelait Papa,qu'il est ami avec Belmondo et Anne Sinclair, que Françoise Dorléac a beaucoup compté pour lui et qu'il est toujours en deuil de Sophie Daumier.

Sympa Bedos(! ou ?).
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Plans rapprochés

Avec Plans Rapprochés, Guy Bedos nous livre une galerie de portraits de gens qu'il a cotoyé au cours de sa vie.

De Simone Signoret à Coluche, en passant par Isabelle Adjani, Anne Sinclair ou, bien sur, Sophie Daumier, Guy Bedos, avec l'humour et la tendresse qu'on lui connait, nous fait partager des moments intimes avec les uns, publics avec les autres, et c'est tellement agréable à lire ! J'ai beaucoup aimé.
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Plans rapprochés

être déçu par Bedos, ça compte double... ses portraits sont tendres ou rentre-dedans, c'est selon, mais sont si rabougris qu'on en reste bien frustré... et le style n'est pas à la hauteur de ce que nous offre à entendre l'auteur d'habitude. bref, ça se lit sans déplaisir, mais ça reste très dispensable.
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Plans rapprochés

Je n’ai pas attendu la disparition de ce grand homme pour le lire. J’avais déjà pu apprécier son livre consacré à sa mère, joliment intitulé Mémoire d’outre-mer, un livre pudique sur cette relation douloureuse.

Ici, rien de sombre. On retrouve la verve du show man, directe et drolatique. Bedos dresse le portrait d’une vingtaine de personnalités qu’il a rencontré depuis ses débuts dans les années 50 jusqu’aux années 2000.

Ce n’est pas une autobiographie, ni l’hagiographie de quelques potes mais bel et bien une galerie de portrait de gens aimés, admirés mais aussi détestés. Avec Bedos, on n’est jamais dans la demi-mesure et c’est que je trouve admirable chez lui. Il a un avis, et il l’exprime. Pas de flagornerie, ni d’esquive polie, mais l’expression d’un homme sensible et généreux.

Il encense Signoret et Rocard. Il pleure sur Desproges, fidèle camarade, parti trop tôt. Il s’interroge sur Coluche et son rapport à l’argent. Il affiche sa déception avec une Adjani trop frileuse à son goût dans la manifestation de son « algéritude ». Et il déteste carrément Philippe Val et Eric Zemmour. Ce n’est cependant pas gratuit, mais argumenté.

L’artiste n’est jamais loin de l’écrivain. A lire ou relire avec délectation.

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Plans rapprochés

Guy Bedos n'est plus, mais je le retrouve une nouvelle foi, à travers ces portraits, qui sont autant de rencontres et davantage encore!

C'est parfois émouvant, presque poignant, ces visages dont certains (trop?) sont déjà partis... il y a ceux qu'on a tant aimé, ceux qui ont manqués, déçu...

Et quand Guy Bedos fait parler Mastroianni dans une courte tirade de rupture, c'est l'Italie qui apparaît avec le "latin lover" tellement là!

Et, ces larmes d' Isabelle Adjani!?...

Nul ou nulle ne laisse le lecteur, toujours plus curieux ( ah? tiens! il ou elle est là...) au fur et à mesure que les "têtes" défilent dans ce livre trop court (Et vlan! Une demi-étoile en moins...).

Guy Bedos, le caustique, le poil à gratter, avait un cœur grand comme ça.

Plans rapprochés, s'il en était besoin, me le démontre amplement!

Car, sinon, comment trouver Eric Zemmour "moins antipathque qu'il n'y paraît"?

En voilà un petit bouquin (si riche mais trop court, le le répète) à déguster en songeant comme vous nous manquez, Guy!



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Plans rapprochés

J'aurais tant aimé apprécier ce livre, tant Guy Bedos m'est sympathique, et je partage ses amitiés avec Desproges, M. Onfray, etc..

Mais on reste sur sa faim. Mélange de souvenirs et d'anecdotes sympathiques, mais le style est banal, quelconque et une fois le livre terminé, ne reste qu'une vague impression qui s'estompe très vite.

Dommage.
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Plans rapprochés

Saluer le public main dans la main avec l'être aimé.

Sur le fil de l'émotion à fleur de peau, Guy Bedos, le sensible, se dévoile sur Sophie Daumier dont il porte le deuil définitivement. Rideau. Il est pudique.Et sur bien d'autres encore qu'il a connus, toujours en vie ou non comme Aragon qu'il admirait alors qu'à la fin ce grand poète avait perdu la notion des mots. Bibliothèque? Il ne savait plus, l'alzheimer traçait sa route inexorablement. Trouble. Tristesse.Amis fidèles ou infidèles. Lui est fidèle. Souvenirs. Coups vaches. Rancune. Ennemis. Ironie, humour parfois noir, souvent très noir, attaques vitriolées.

Un livre de portraits qui à chaque chapitre met en lumière un trait de caractère de Bedos. A la fin on le connait de l'intérieur, d'où l'originalité!
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