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3.76/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Varsovie , le 20/05/1935
Biographie :

Hanna Krall est une écrivain et dramaturge polonaise.

Diplômée à l'Université de Varsovie, elle est, à partir de 1955, journaliste à "Życie Warszawy", spécialisée dans le reportage qui décrivait la vie quotidienne et le destin des gens apparemment communs. De 1966 à 1969, elle est correspondante de "Polityka" à l'URSS.

En 1977 a paru son livre le plus célèbre : "Prendre le bon Dieu de vitesse", une transcription personnalisée de ses conversations avec Marek Edelman, le dernier dirigeant survivant du soulèvement dans le ghetto de Varsovie.

Journaliste de 1969 à 1981, puis scénariste, notamment pour Krzysztof Kieslowski, elle a été traduite dans quinze langues.


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Vidéo de

Les vies de Maria de Hanna Krall.


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Adam et Cypa avaient gardé leurs faux noms. Les communistes polonais étant, hélas! très peu nombreux, ils se devaient de rester polonais.
Un jour, elle croisa au comité central un camarade d'avant la guerre, un dénommé Finkelstein. (...) Il avait un long nez et de grands yeux noirs. Cypa fut sidérée. - Comment osez-vous revenir en Pologne avec votre nez? C'est avec votre nom, peut-être, que vous penser bâtir le socialisme? - Elle ressentit de la colère et de l'amertume.
Adam et elle ont même transformé leur père Zalman en Stanislas, (...) et Chana en Anna. Et voilà qu'arrive ce Finkelstein avec son gros nez pour leur saboter tout le travail!
Anna - Chana regardait les activités de sa fille d'un œil peiné.
Kinder, ir tanstst oyf a fremder khasene, répétait-elle en yiddish, en poussant un long soupir. Ce qui voulait dire:
Mes enfants, vous dansez aux noces des autres.
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Le fils d’Esther-Elżbieta ne joua plus avec ce garçon, mais il continua à le saluer le premier. Sa mère lui répétait toujours : N’oublie pas que tu dois te montrer poli. Il disait donc : Salut ! Le copain lui répondait : Salut ! Pas un mot de plus. Aujourd’hui, la guerre est finie. Ils habitent la même petite ville. Ils se croisent parfois dans la rue, de plus en plus voûtés, les cheveux blanchis. Salut ! dit le fils d’Esther-Elżbieta, toujours le premier, curieusement. Salut ! lui répond son copain. Et pas un mot de plus
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Un jour, le fils d’Esther-Elżbieta s’était bagarré avec un camarade. En passant à côté de la caserne, celui-ci cria : “Jude ! Monsieur l’Allemand, c’est un juif, lui !” Le soldat allemand s’arrêta, les dévisagea et repartit dans la direction opposée. Peut-être avait-il cru à une plaisanterie. Cet après-midi-là, il n’avait visiblement pas envie de tuer.
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En bataillant avec les faits, j’ai parfois l’impression de gagner. De réussir à raconter non pas comment les choses étaient, mais comment elles devraient ou auraient dû être. Mais immédiatement, la réalité s’impose et prend le dessus.
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Le vent arracha la casquette de la tête d’un Juif et l’envoya dans un jardin, entre des pommes de terre. L’homme s’arrêta et fit demi-tour. Un Allemand lui tira dessus. Le Juif courut un moment encore, se baissa, ramassa sa casquette… On le retrouva le lendemain, étendu dans un fossé, sa casquette sur la tête, mais sans chaussures. C’était une casquette misérable, tandis que les chaussures, elles, étaient de bonne qualité
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Un jour, le fils d’Esther-Elżbieta s’était bagarré avec un camarade. En passant à côté de la caserne, celui-ci cria : “Jude ! Monsieur l’Allemand, c’est un juif, lui !” Le soldat allemand s’arrêta, les dévisagea et repartit dans la direction opposée. Peut-être avait-il cru à une plaisanterie. Cet après-midi-là, il n’avait visiblement pas envie de tuer
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Au fond, les Juifs sont restés seuls avec leur mémoire de la Shoah. Ils étaient seuls à l’époque et le sont encore aujourd’hui
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Les gens y jetaient des montres, des alliances, des bagues et de l’argent. Les Allemands prirent le chapeau, puis ordonnèrent aux Juifs d’aller sur la route de l’Est
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