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Critiques de Haden Blackman (79)
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

Inépuisable sujet que Star Wars. Pourtant avez-vous remarquez comme ça tourne en rond ? Comme c'est toujours la même chose ? Comment on y revient quand même avec un plaisir intact ? Pour nous, les mecs, c'est facile à expliquer, c'est un truc phallique, rapport aux sabres lasers. Pour les femmes, ma foi, qu'elles n'hésitent pas à me faire connaître leurs raisons (qui sait, peut-être un truc phallique aussi). Sacré Georges, qui a surement du faire un pacte avec le malin pour nous avoir à tous les coups. Egalement avec les puissances capitalistiques pour son sens inné du produit dérivé. Ma critique a pour objet ce cinquième tome de la Guerre des Clones, non pas les hommes politiques français, mais la bd.



Justement, des bd Star Wars il y en eut beaucoup. Je ne prétend pas en être un grand spécialiste, et manque surement de points de repère, mais je dois bien avouer que j'ai un gros faible pour la série Clone Wars. Étalée sur 10 tomes, elle court de l'épisode 2 à l'épisode 3 et se propose de retracer le conflit entre séparatistes et république qui aboutit à la chute de cette dernière, à l'avènement de l'Empire et d'un des méchants les plus populaires du cinéma : Dark Vador. Le grand intérêt de cette série, outre la qualité des scénarios (dus en grande partie à John Ostrander), ce qui n'est pas toujours le cas dans l'univers étendu de Star Wars, c'est sa trame narrative. Chaque tome est autonome, ce qui ne veut pas dire qu'ils soient indépendants. Le fil rouge qui les relie est le personnage de Quinlan Vos, jedi aux méthodes discutables, sorte de Nick Fury affublé d'un sabre laser. Contrairement à Anakin, il a conscience d'être sur la corde raide et de pouvoir basculer, à tous moments, du côté obscure. Cette conscience de sa nature profonde fait sa force, car c'est bien connu, savoir c'est pouvoir. La morale de tout ça ? Même si c'est difficile, il est toujours préférable d'avoir un minimum de recul sur soi si on veut éviter les emmerdes, du genre finir en être mi robot, mi humain à la solde d'un tyran.



Manque de pot, de Quinlan Vos il n'est pas question dans ce cinquième tome, le récit se concentrant plutôt sur Anakin et Obi-Wan. Quand je dis récit j'entends la même configuration (toujours la narration, qui aborde le même schéma entre tomes et au sein de chacun d'entre eux), à savoir des chapitres plus ou moins autonomes, mais qui suivent un fil conducteur. Ici, il s'agit de l'évasion d'Obi-Wan, retenu captif par les séparatistes, suite aux terribles combats sur la planète Jabim (voir tome 3, si ma mémoire est bonne) et que tout le monde, excepté son padawan, croit mort. C'est rythmé, plein d'action mais également rempli d'intrigues politiques qui mettent en lumière quel être habile et machiavélique se trouve être le sénateur Palpatine (futur empereur et seigneur Sith). La composition des planches reflète bien le dynamisme de l'ensemble mais le dessin n'est pas à la hauteur et manque carrément de personnalité. Qu'importe, on se régale, on a même droit à des moments d'émotion, par exemple dans le dernier chapitre ou maître Yoda se charge d'une difficile mission diplomatique auprès d'un vieil ami, passé dans le camp de l'ennemi. Pour conclure, ce tome en particulier évoque bien les aspects, à la fois militaires et politiques du conflit, nous rappelant que la guerre ne se mène pas uniquement sur les champs de bataille.



Si la force en toi tu sens, ne pas hésiter à découvrir cette série tu dois.
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Star Wars - Les récits légendaires, tome 2 : Le..

En proie à des adversaires d'une férocité hors normes, les Jedi semblent être l'unique espoir pour les peuples de la République...

Ces guerriers sont bien conscients qu'il faut coûte que coûte y maintenir la paix, même si cela passe par des affrontements sans merci et de nombreux sacrifices...

2 adversaires emblématiques sont à l'honneur !!!
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La Légende de Dark Vador, tome 4 : La prison ..

Vador se met en quête d'un haut lieu des Jedis : La Prison Fantôme...

Une attaque sournoise ayant mis Palpatine à l'article de la mort, cet endroit et les moyens médicaux qu'il renferme, constitue donc l'unique solution pour sauver Dark Sidious...

Meurtres,trahisons en tout genre, un album d'une beauté exceptionnelle et un Dark Vador toujours au sommet de son art, prêt à tout pour conserver sa place au sommet de l'Empire...
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La Légende de Dark Vador, tome 1 : Mission fa..

Dark Vador est envoyé par son maître Dark Sidious au fin fond de la Galaxie à la recherche d'un officier...

Même tiraillé comme jamais par la mort de sa chère Padmé, il mène sa quête sans faiblir et tant pis pour ses adversaires croyant en vain à sa rédemption...

On commence ici brillamment la nouvelle collection consacrée au plus grand Méchant de la Galaxie avec cette mini série de 2011 qui met en avant le côté fin stratège de Vador.
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Elektra all new Marvel now, tome 1

Elektra est un personnage de Marvel que j'aime beaucoup. Elle m'a toujours fascinée de par ses compétences, son apparence et son mystérieux et difficile passé. J'ai lu quelques autres comics sur elle mais rien de transcendant, ça ne m'avait pas spécialement plu. Mais en voyant cette nouvelle saga à la bibliothèque, j'ai craqué, surtout que si jamais je n'appréciais pas plus que ça, je n'aurais que deux tomes à lire puisqu'il s'agit d'un diptyque. Ce premier tome regroupe donc les épisodes 1 à 5 d'Elektra parus en 2014. Le second comprendra les épisodes 6 à 11.



#Spoilers

Elektra quémande un contrat comme pour fuir son passé et accomplir son destin d'assassin. Sa cible sera Cape Crow. Un autre assassin très doué qui a trahi la Guilde des Assassins en en tuant bon nombre pour tout s'accaparer. Sa tête est donc mise à prix. Beaucoup sont sur le coup pour l'appât du gain mais cela pourrait être encore plus intéressant pour Elektra si jamais elle arrivait à le capturer vivant. Il y a notamment un autre être sur le coup, Lèvres Ensanglantées, quelqu'un portant un masque et une tête de fauve sur le crâne, affublé comme un sauvage sanguinaire. Quelqu'un qui aime à "dévorer" pour être plus fort, pour acquérir certaines capacités appartenant à ses proies, ce qui ne le rend plus du tout humain.

Tous deux se rendent tout d'abord sur une île aux monstres, un ancien repaire de Cape Crow. Une île très mortelle et inhospitalière. Deux autres assassins sont aussi sur l'affaire: Long-Couteau et Lady Bullseye. Mais Elektra ne les laissera pas avoir la prime et elle va mettre ses talents au combat en avant. Elle va également tomber sur le fils de Cape Crow, Kento, lui-même à sa recherche (c'est même lui qui a lancé l'avis de recherche), elle apprend donc qu'il n'y aura pas de réelle récompense à la clé mais Elektra sait toujours obtenir ce qu'elle veut des autres d'une façon ou d'une autre.

Lèvres ensanglantées est remonté jusqu'à la piste d'Elektra, qui le fascine énormément et il est bien déterminé à la "goûter", à absorber ses souvenirs tout comme ceux de Cape Crow.

Notre héroïne et Kento se rendent en Chine, dans une cité engloutie sous les eaux, dernière demeure du meurtrier qui a une signification particulière pour lui. Seulement l'ennemi les aura suivi et s'ensuit le combat Elektra/Lèvres ensanglantées avant qu'ils ne soient assaillis en même temps par leurs douloureux souvenirs. Leur combat va se poursuivre dans les airs, puis en plein Arctique. Et ils tombent sur lui. Cape Crow. Qui n'a rien perdu de sa superbe. Les combats s'engagent entre les trois à tour de rôle. Elektra donne à son adversaire ce qu'il voulait d'elle ce qui causera sa perte; quant à Cape Crow, elle l'aidera lui et son fils, au risque de se mettre à dos la Guilde des Assassins. Mais elle est prête à les recevoir... tous autant qu'ils sont. Y compris la Lady Bullseye qui veut se venger d'elle.



ça se lit extrêmement vite, c'était bien sympathique mais le scénario ne m'a pas passionné non plus; je trouve que ce sont les illustrations qui font tout dans l’œuvre, elles valent vraiment le coup d’œil.



Les illustrations sont juste... waouh! Je suis bouche bée devant tant de beauté, de maturité. Le trait de crayon de Del Mundo est vraiment très spécial mais sublime et original. Pour les couleurs choisies, le rendu est incroyable, cela donne une toute nouvelle dimension à ce comics. C'est très adulte, délicat à souhait, alors que c'est un univers très sombre à la base. Il y a comme une espèce de grains sur les planches et c'est très brut. C'est un tableau vivant, beau à regarder, à "décortiquer".



Dans ce premier tome, on suit deux personnages: Elektra et Lèvres ensanglantées. On a donc deux points de vue différents, deux modes de pensées différents et ça m'a bien plu d'être dans deux subconscients.



Je me risquerais à lire le second et dernier tome, car ça fait bien passer le temps. C'est un plaisir visuel et aussi parce que j'ai quand même envie de connaître la suite.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Qui se cache derrière le masque et la tignasse rouge de Batwoman ? Batman soupçonne à raison Kate Kane. une jeune femme d'apparence ordinaire mais dont les habitudes de vie trahissent des nuits anormalement mouvementées. Et pour cause : dès qu'elle le peut, elle ratisse Gotham pour nettoyer la ville de ses malfaiteurs.



Au moment où commence Hydrologie, elle a fort à faire, puisqu'elle enquête sur les meurtres de six enfants et la disparition de douze autres qui ont, semble-t-il, été "capturés" par la Llorona, un esprit vengeur dont la spécialité est de noyer des gosses. Elle n'est pas la seule sur le coup : la détective Sawyer basée à Gotham, et l'agent Cameron Chase venue de New-York entendent bien prendre l'affaire à leur compte, chacune dans son coin. Trois enquêtrices sur une même affaire, c'est un coup à se marcher dessus ! A moins que Chase ne se soit pas déplacée (que) pour ça...



En parallèle, Kate vit en coloc avec sa cousine Bette alias Flamegirl, et s'apprête à la former au combat. Mais la jeune recrue estime avoir déjà un bon palmarès et n'a pas envie de repartir de zéro. L'autorité de Batwoman est mise à mal par cette cousine un peu insouciante et prompte à mettre les pieds dans le plat _en demandant, par exemple, pourquoi Kate refuse de parler à son père _sujet sensible s'il en est.



Heureusement, la justicière masquée sait se ménager des moments de détente en entretenant une idylle mal barrée mais marrante avec la détective Sawyer. Cette dernière compte identifier Batwoman afin de la balancer à l'Agent Chase, convaincue qu'elle va la gêner dans son boulot.
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Star Wars - Les récits légendaires, tome 2 : Le..

Star Wars Légendes, Les récits légendaires tome 2, Les Jedi en guerre (2022) comics constitué de Le nouveau visage de la guerre, Dans le rayon de l'explosion et Fugitif (République), Shaak Ti (Jedi) et Peine de mort (Dark Maul).

Un recueil hétéroclite d'histoires sur la guerre entre les jedi, les Sith et les clones. Un ton en dessous du premier mais un album efficace qui tient la route.
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Star Wars X-Wing Rogue Squadron, Tome 1 : R..

Quelques jours après les batailles de Endor et de Bakura, Luke amène ses copains de l'Esquadron Rogue à Corellia pour leur donner un peu de repos. Malheureusement, un groupe d'impériaux avait au même moment l'intention de montrer aux habitants de la planète que même si l'Empereur était mort, l'Empire existait encore. Il y a aussi deux courtes histoire, la première est sur la chance notoire de Wedge et la deuxième est un jour dans la vie de Wedge.



La première histoire est très bonne mais j'ai déjà vu tellement souvent ce type d'histoire trop manichéenne à mon goût. La seconde histoire raconte comment la chance de Wedge peut être aussi une source de tristesse pour lui. J'ai adoré cette portion. Pour la troisième partie. L'histoire est nulle et les dessins sont les pires que j'ai vu dans le monde de Star Wars. Unew chance que ce n'est qu'un dizaine de page.



C'est une BD qui est intéressante pour quelqu'un comme moi qui est un complétiste du monde de Star Wars.
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Elektra all new Marvel now, tome 2

Ce tome contient les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2014/2015, tous écrits par W. Haden Blackman. Avec le tome précédent, ils forment l'équivalent d'une saison pour le personnage d'Elektra.



Épisodes 6 & 7 (dessins et encrage d'Alex Sanchez, avec une mise en couleurs d'Esther Sanz) – Au cœur des montagnes de l'Himalya, Elektra progresse, en direction d'un refuge secret, en compagnie de Matchmaker, Capecrow et Kento Roe. Ils sont poursuivis par des envoyés de la Guilde des Assassins : Death Adder, Roland Burroughs), Anaconda (Blanche Sitznski), Sidewinder (Gregory Bryan) et Black Mamba (Tanya Sealy).



Épisodes 8 à 11 (dessins et encrage de Mike del Mundo, mise en couleurs de del Mundo pour l'épisode 8, de Marco d'Alfonso pour les 9 à 11) – Elektra a décidé de pénétrer dans l'une des forteresses du SHIELD pour s'emparer du corps de Bullseye (Lester). En effet, enfoui dans sa mémoire, se trouve l'identité du chef de la Guilde des Assassins, seule personne pouvant annuler le contrat passé sur Elektra.



Petite déception à l'ouverture de ce tome : Mike del Mundo n'a dessiné que 4 épisodes sur 6, et il n'a réalisé les couleurs que d'un seul. Passé cette petite inquiétude, le lecteur retrouve Elektra, toujours engluée dans cette situation inextricable, où elle a les envoyés de la Guilde des Assassins à ses trousses. Dans un premier temps la mise en couleurs d'Esther Sanz assure une continuité visuelle avec les épisodes précédents. Elle habille avec habileté les dessins d'Alex Sanchez, même quand les arrière-plans sont vides plusieurs cases durant.



Dans l'épisode 6, l'artiste fait l'effort de concevoir une composition de page, en forme de tâche liquide, à l'échelle d'une double page. Le lecteur se dit alors que Sanchez va dessiner à la manière de del Mundo, mais en fait il ne s'agit que d'un effort ponctuel. Finalement, il réalise un découpage de planches conventionnel, avec des dessins à l'esthétique particulière, mais sans l'approche conceptuelle de del Mundo. L'encrage et le niveau de détails des personnages permettent aux dessins de se situer au-dessus de la production mensuelle de superhéros, et la mise en couleurs les complètent, évitant ainsi une impression superficielle.



C'est donc avec un grand plaisir que le lecteur retrouve Mike del Mundo pour les 4 derniers épisodes de la série. Marco d'Alfonso se montre à la hauteur de la richesse inventive de la mise en couleurs de del Mundo, assurant une continuité visuelle dans les épisodes 9 à 11. Del Mundo insère quelques pages au découpage conceptuel magnifiques (dont une évoquant à nouveau Bill Sienkiewicz dans Elektra: Assassin).



Mike del Mundo donne une apparence visuelle unique à cette série. Les personnages sont remarquables et inoubliables immédiatement. Les combats se déroulent avec le bon équilibre entre chorégraphie et violence. Les couleurs distillent une ambiance unique et très prenante, dans laquelle le lecteur s'immerge complètement. L'implication de l'artiste se voit dans les visages des personnages, dans leur mouvement, dans les expressions des visages, dans la composition des pages, bref dans tous les éléments. À lui seul, del Mundo rend la lecture de ces épisodes intéressante et unique.



En bonus, il y a une vraie intrigue. W. Haden Blackman a choisi d'extraire Elektra de l'environnement de New York pour lui donner plus de chance d'exister par elle-même. Les 2 premiers épisodes accumulent les affrontements physiques pour qu'elle puisse échapper à ses poursuivants. Blackman s'amuse à inviter des supercriminels de seconde zone (à commencer par la société - ou l'escadron - des serpents, ainsi que Blizzard, ou encore Whiplash). Il développe un peu plus la situation de Lady Bullseye. Celle-ci se retrouve à avoir besoin de soins extensifs pour ne pas mourir, mais sans disposer des fonds nécessaires pour pouvoir payer les frais afférents. Elle se retrouve obligée d'accepter de jouer les cobayes pour une expérience peu rassurante.



Avec les 4 derniers épisodes, Blackman passe à la vitesse supérieure : la série se dirige vers une forme de confrontation entre Bullseye et Elektra. Certes c'est plein de ninjas (mais ça correspond bien à l'origine d'Elektra telle définie par Frank Miller, toujours dans "Elektra: Assassin") et il n'y a pas de changement radical dans le statu quo. Pour autant, Blackman réussit à plonger Elektra dans un environnement unique, où elle a effectivement la place d'exister en tant que personnage principal. Le récit dispose d'un rythme rapide, sans être syncopé. Le combat final n'est pas étiré ou décompressé, et les personnalités des 2 antagonistes ressortent avec naturel dans la façon dont ils s'affrontent.



Au final, ces 11 épisodes forment une saison agréable en ce qui concerne l'intrigue rapide, violente et centrée sur le personnage d'Elektra. Ils forment une lecture exceptionnelle pour la partie graphique, en ce qui concerne les 9 épisodes dessinés par Miek del Mundo.
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Star Wars X-Wing Rogue Squadron, Tome 1 : R..

Un premier tome assez réussi, tout comme dans les romans de l'ancien univers étendu, on retrouve tout les bons ingrédients d'un bon Star Wars à l'état brut.



On se retrouve après Endor et Trêve à Bakura. Les graphismes sont plutôt agréables et on reconnaît assez bien Luke. Pour le reste on retrouve beaucoup de personnages (les pilotes) de l'univers des romans.



Après une histoire principale axé sur de l'action et de l'humour à la sauce Star Wars, on a droit à un petit retour en arrière sur le personnage de Wedge, suivi encore après d'une courte aventure plus sous aspect Manga.



Je conseil cette BD plus pour les vrais fans que pour un nouveau public qui appréciera moins les références à l'ancien univers, qui reste pour moi bien meilleur que le nouveau...
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Echolands, tome 1

Quel spectacle !



Ce massif comics, dans son format à l'italienne, présente l'épopée de Hope Redwood et de sa bande haute en couleurs. Adeptes du larcin, leurs ennuis commencent quand Hope s'attaque au sorcier tyran local. Dès lors, le répit est banni et une course acharnée pour fuir s'engage.



Des vampires, un demi-dieu romain, des robots, des loups-garous, un serpent des Sargasses, un·e elfe et bien d'autres surprises garnissent un casting piochant dans tous les grands genres de l'Imaginaire.



Les cases s'éclatent, l'action déborde. De nombreux styles de dessins et de colorisations sont utilisés pour les différents personnages. Le résultat est un patchwork visuel incroyable. D'un dynamisme rare.

Le début nous présente une version foisonnante de San Francisco avant de nous catapulter tambours battants dans un grand nombre d'autres décors.



La narration est rythmée par des passages chez le metapsychist (bof), des extraits d'une interview du Sorcier (pas mal, et tissant des ébauches de l'Histoire de ce monde), de fausses pubs (chouettes, et qui contribuent au worldbuilding) et des dessins humoristiques d'un duo robotique (délicieux !).



L'histoire n'est pas inintéressante mais ne transcende pas non plus. Disons que ça part tellement dans tous les sens qu'il faut voir où tout ça va nous mener.



Une expérience de lecture.
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Echolands, tome 1

📚Hope Redhood est une voleuse expérimentée qui cache un pouvoir dévastateur.

Elle commet une terrible erreur en dérobant une pierre précieuse appartenant Teros Desmond, sorcier et tyran local.

Ce dernier lance à la poursuite de la jeune femme sa meilleure guerrière qui n'est autre que sa propre fille.

Sans comprendre l'importance de ce qu'elle a volé, Hope embarque ses acolytes dans une fuite éperdue.



🖊Echolands de W. Haden Blackman et J.H. Williams III est un album généreux et ambitieux.



Ambitieux par son approche graphique tout bonnement exceptionnelle, d'une richesse et d'une technicité complètement dingues.

Généreuse pour l'aventure et les univers que les lecteurs.rices vont découvrir au fil des pages de comics.



Il faut juste espérer que le prix élevé de ce comics et la perspective d'une suite sur le long terme ne découragent pas les curieux.ses.



🧔 Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/echolan..
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Star Wars - Clone Wars, tome 3 : Dernier co..

Un troisième album qui regroupe 2 récits autour d'Anakin Skywalker. 2 récits qui mettent encore une pierre dans l'édifice obscur du Padawan Anakin.

Dans la première histoire, nous sommes en pleine bataille sur une planète, Jabiim, où la République est en grande difficulté. Encore de nombreux Jedi vont mourir dont des Maîtres en devenir. J'ai bien aimé que cette histoire se penche sur les padawan, je regrette juste un manque d'émotion dans cet album où il y a de nombreux moments tragiques. Peut-être que tout se passe trop vite pour se prendre d'affection pour les personnages et pour développer une empathie ; c'est un peu dommage.

Un épisode également où la République n'en sortira pas grandit. Ainsi, autant Anakin et l'armée de la République flirte avec le côté obscur, montrant encore une fois comment cette guerre n'est pas aussi lisible qu'une guerre entre des méchants et des gentils (évidemment la lecture est d'autant plus évidente quand on sait ce qu'il adviendra !)

Dans la seconde partie, Anakin va devoir combattre au côté d'un chevalier Jedi d'origine… Tusken ! Rappel des faits de l'Episode II : Anakin à massacré un village Tusken et déteste ce peuple qui a tué sa mère. Évidemment, cet événement sera au coeur de l'histoire : Anakin aura l'occasion de se repentir ou de s'enfoncer un peu plus dans le côté obscur !

Au final donc, deux très bonnes histoires même si elles restent encore un peu imparfaites.
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La Légende de Dark Vador, tome 4 : La prison ..

Alors que l'Empire prend forme petit à petit, l'Empereur voit une rébellion se former au sein de ses officiers et une attaque destructrice touche Coruscant.

L'Empereur est au plus mal et les combats pour renverser le pouvoir sont intenses. Vador va devoir réunir des fidèles de l'Empereur et trouver le commanditaire de cet putsch pour espérer rétablir l'Ordre et la Sécurité au sein du tout jeune Empire Galactique.

Un album avec une histoire passionnante et des personnages intéressants. L'album permet de (re)découvrir le caractère de Vador (impitoyable et extrêmement fidèle à son Maître).

On ne s'ennuie pas une seconde avec ce récit où on découvre une nouvelle facette de la guerre des clones avec des Jedi qui se permettaient, eux aussi, de déroger à certaines règles…

Un très bon Star Wars que ce soit donc avec ce récit mais aussi des dessins très réussis, mettant en valeur l'histoire.
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La Légende de Dark Vador, tome 4 : La prison ..

J’ai adoré ! Voilà une histoire mettant en scène le seigneur noir des Sith qui a de la gueule. Trahison au plus au sommet et un Empereur au bord de la mort après la réussite de courte durée d’un coup d’État bien préparé ! J’ai beaucoup aimé les personnages introduits dans ce tome, du cadet Tohm personnage qui sort du lot autant par son physique que par son intelligence, au grand moff Trachta. On touche également à la face sombre des Jedi durant la Guerre des Clones. On y retrouve la violence de l’Empire et de Vador à son apogée, où seuls les plus forts méritent de survivre. Et quelle fin ! Je ne vous en dis pas plus ! Une super histoire à découvrir !
Lien : http://anaiscience.eklablog...
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

La guerre des clones continue entre la République et les séparatistes. Un peu partout des batailles politiques, diplomatiques ou militaires s’enchaînent. Plusieurs histoires indépendantes dans ce volume. La dernière, sur Thustra, malgré la présence de Maître Yoda, est la moins réussie, que ce soit au niveau de l'intrigue ou du dessin.
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Elektra all new Marvel now, tome 2

Ce tome reprenant les épisodes #6 à #11 de cette mini-série met donc fin à cet excellent récit consacré à Elektra Natchos. S’il s’agit certes d’un personnage secondaire de Marvel, on parle tout de même d’une héroïne entrée par la grande porte dans l’univers des comics. Comme tous les fans de Daredevil, je suis donc inévitablement attiré par les récits dédiés à cette redoutable ninja grecque, créée par Frank Miller au début des années 80 lors de son run mythique sur Daredevil et c’est donc avec grand plaisir que je me suis attaqué à cette conclusion.



Au scénario, Haden Blackman (Batwoman) a choisi de retourner à l’essence même du personnage et de lui laisser faire ce qu’elle fait de mieux : traquer et assassiner ! Si le tome précédent proposait un chasse à l’homme riche en affrontements, où la ninja tentait de retrouver le célèbre tueur nommé Cape Crow et de le ramener vivant à son commanditaire, elle doit surtout en découdre avec la Guilde des Assassins lors de ce deuxième volet. En essayant de protéger Cape Crow, elle se retrouve en effet traquée par ses pairs…



Ayant la redoutable organisation criminelle à ses trousses, l’ex-petite amie de Matt Murdock doit tout d’abord affronter quelques vilains de seconde zone, question de mettre le lecteur en appétit. Elle prend cependant vite les choses en mains et se met à la recherche de l’identité du chef de la Guilde des Assassins, n’hésitant pas à pénétrer dans l’une des forteresse du S.H.I.E.L.D. pour arriver à ses fins. Haden Blackman multiplie donc les rebondissements et ne lésine pas sur le nombre de ninjas qu’Elektra doit affronter, tout en gardant les adversaires les plus coriaces pour la fin, tel que Bullseye ou Lady Bullseye.



Visuellement, les deux premiers épisodes sont illustrés par Alex Sanchez, qui livre de l’excellent travail, mais le plaisir de retrouver Michael Del Mundo lors des épisodes suivants est tout de même assez grand. L’artiste d’origine philippine étale une nouvelle fois tout son talent et nous en met plein la vue. Si le talentueux dessinateur était jusqu’ici surtout connu pour ses couvertures, il livre ici un découpage audacieux qui apporte un plus au récit et aux nombreuses scènes d’action, ainsi qu’un graphisme d’une beauté quasi poétique, qui enveloppe l’ensemble dans une ambiance quelque peu onirique, à l’image des nouvelles capacités d’une Lady Bullseye dont le corps se transforme en une brume intangible afin de la rendre invulnérable…



Vivement conseillé !



Retrouvez d’ailleurs cette saga dans mon Top comics de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

j'ai bien aimer sauf que j'ai pris beaucoup de temps a le lire mais il été bien et j'aimerai faire un quiz
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Batwoman, tome 3 :  World's Finest

Ce tome fait suite à En immersion (épisodes 6 à 11). Il contient les épisodes 0 et 12 à 17, initialement parus en 2010/2013. Tous les scénarios sont coécrits par J.H. Williams III et W. Haden Blackman. J.H. Williams III (en abrégé JHWIII) a dessiné et encré les épisodes 0, 12 à 14, 16 et 17, ainsi que la première et la dernière page de l'épisode 15. Les 18 autres pages de l'épisode 15 ont été dessinées et encrées par Trevor McCarthy. Les pages dessinées par JHWIII ont été mises en couleurs par Dave Stewart. Les pages dessinées par McCarthy ont été mises en couleurs par Guy Major.



Cela fait maintenant 9 mois que Medusa a enlevé des enfants dans Gotham. Batwoman a demandé l'aide de Kyle Abbot (un loup garou) pour retrouver sa piste, en vain. Elle a retrouvé la trace de Bloody Mary (autrefois appelée Mary Worth). Elle a appris que Medusa est l'une des gorgones. Avec l'accord du Directeur Bones et de Cameron Chase, elle contacte une experte en mythologie grecque pour l'aider : Wonder Woman. Première étape : s'enfoncer dans le labyrinthe du Minotaure pour y dénicher Nyx qui dispose peut-être d'une information sur la localisation de Medusa. Épisode 0 - Le récit retrace le parcours de Kate Kane depuis son enfance avec sa sœur, jusqu'au moment où elle a pris la décision d'adopter une identité masquée pour lutter contre le crime.



Le temps est venu pour Batwoman de mettre fin aux agissements de Medusa, au travers de ces 6 épisodes (l'épisode zéro étant consacré aux années d'évolution de Kate Kane). Le temps est venu du retour de JH Williams III aux dessins pour 6 épisodes sur 7. C'est avec une certaine gourmandise que le lecteur découvre ses mises en page toujours aussi sophistiquées. Cela commence avec Batwoman et Kyle Abbot pénétrant dans la pièce circulaire d'une maison aux miroirs et une mise en page en roue de charrette, vue du dessus, permettant de voir les images des 2 personnages dans les miroirs déformants, au fur et à mesure qu'ils se déplacent. Bien évidemment, Wonder Woman et Batwoman pénètrent dans le labyrinthe du Minotaure et JHWIII réalise une composition complexe montrant comment elles progressent dans les méandres géométriques des couloirs. Dans chaque épisode, le lecteur découvrira des mises en page inventives intégrant un thème ou une spécificité d'un personnage pour agencer les cases, et réaliser des séparations à motif (par exemple les ondulations d'un serpent entre les cases).



JHWIII dessine l'épisode zéro, dans un style qui évoque celui de Mazzuchelli pour Année un, la flamboyance n'étant pas de mise dans la mesure où le monde de Kate Kane n'a pas encore été transfiguré par l'identité secrète de Batwoman. Pour les 5 autres épisodes, le lecteur retrouve toute la démesure des compositions de l'artiste. La première caractéristique qui ressort est la mise en couleurs de Dave Stewart, savantes compositions chromatiques, jouant sur une tonalité principale, des nuances déclinées en riches camaïeux, et quelques surfaces d'une couleur tranchant avec le reste pour mieux ressortir.



Puis l'œil prend le temps de parcourir les images, de s'y attarder pour déchiffrer les détails, la minutie des contours, les nombreuses silhouettes lors des scènes d'affrontement à Gotham, l'aspect tactile des textures, la diversité des tenues vestimentaires, la densité des arrières plans, etc. Pour un lecteur pressé, ces dessins sont trop riches, trop denses, et il finit par n'absorber le récit que par le biais du texte, jetant un coup d'œil pressé pour englober chaque dessin superficiellement. Cette lecture est possible et elle conduit à se focaliser sur l'intrigue et les personnages. Le degré de sophistication de certaines images finit par produire le contraire de l'effet recherché. Au lieu d'augmenter le niveau d'immersion dans un monde pleinement réalisé, il provoque un effet d'illustration exceptionnelle, existant pour elles-mêmes plus que pour porter la narration. C'est surtout vrai des scènes de foule, fourmillant d'une multitude de détails magnifiques, mais superflus. Il s'agit de quelques moments épars parmi ces épisodes.



À l'inverse, cette munificence des dessins peut donner lieu à des descriptions inoubliables, comme le directeur Bones en train de fumer, avec la fumée qui se voit entre ses côtes, et son étrange jambe artificielle (vision très étrange quand on sait que directeur Bones est un squelette). Elle prend également tout son sens pour l'apparition d'un horrible monstre du Dehors (fortement influencé par HP Lovecraft) qui grâce à JHWIII dépasse le cliché de la grosse bébête à base de tentacules, pour devenir étrangère à notre réalité et terrifiante. Comme dans le premier tome, JHWIII joue également sur différentes esthétiques pour mieux transcrire la spécificité d'un environnement ou d'un individu. Il y a donc l'épisode zéro dont les dessins ont une apparence plus simple pour montrer que le monde de Kate Kane est plus simple. Il y a le passage dans une zone désertique où JHWIII semble rendre hommage à Jean Giraud sur la série Blueberry, en imitant son encrage.



Ce tome correspond à l'affrontement entre Batwoman et Medusa, jusqu'à une résolution satisfaisante. JHWIII et Blackman déroulent plusieurs phases, la première étant de remonter jusqu'à elle. Ils intègrent plusieurs nouveaux personnages disposant tous d'une incroyable personnalité grâce à leur présence visuelle à chaque fois soignée, avec chacun un environnement spécifique lui aussi pleinement réalisé. Rien que de ce point de vue, le récit fournit un divertissement de bon niveau. La présence de Wonder Woman permet aux scénaristes de faire ressortir la personnalité de Batwoman, s'étonnant de pouvoir côtoyer une demi-déesse. Toutefois cet aspect de la narration reste assez convenu, sans réelle interrogation sur les conséquences de cette confirmation de l'existence de Zeus et de sa cohorte.



Trevor McCarthy réalise un épisode de bonne facture, mais qui ne peut pas rivaliser avec le travail de JH Williams III. Par comparaison, ses pages paraissent fades et sages.



Dans la même optique, la voix intérieure de Diana peine à convaincre, à porter une personnalité étoffée. Par contre JHWIII et Blackman réussissent à reproduire la version de Wonder Woman telle que récrée par Brian Azzarello et Cliff Chiang dans le cadre de la remise à zéro de New 52 (à commencer par Liens de sang). Ils s'avèrent beaucoup plus habiles à développer leurs propres personnages. En particulier l'épisode zéro est une grande réussite dans la mesure où ils exposent comment l'ensemble du parcours de Kate Kane a contribué à sa décision de devenir Batwoman, à l'opposé d'un moment choc et révélateur de nature artificielle. Ce qui est tout aussi appréciable est qu'ils montrent que la guérison de Bette Kane n'a rien d'une évidence. Elle doit faire face aux séquelles psychologiques de sa blessure et trouver comment les surmonter. Maggie Sawyer bénéficie également d'un très beau moment émouvant, quand elle doit faire face aux parents des enfants disparus, que tous ses efforts n'ont pas permis de retrouver. Williams et Blackman ne jouent pas dans le registre du pathos larmoyant ou des émotions théâtrales. Ils montrent comment cette femme doit gérer et accepter cet échec professionnel. Même pour les pièces rapportées comme Pégase (une version très personnelle), ils développent son drame personnel en faisant apparaître sa principale préoccupation (comment meurt un immortel ?).



Dans ce troisième tome, J.H. Williams III et W. Haden Blackman prouvent qu'ils savent où ils vont, qu'ils ont conçu une intrigue bien pensée, et qu'ils sont investis dans leurs personnages. La rencontre entre Batwoman et Wonder Woman ne tient pas ses promesses en termes de connivence ou de développement de leur amitié. Par contre, les personnages principaux (Kate Kane, Maggie Sawyer, Bette Kane) s'étoffent grâce à des scènes édifiantes sur leur personnalité. JHWIII est impérial de bout en bout, réalisant des illustrations d'une facture tellement exceptionnelle qu'elles en deviennent parfois trop sophistiquées par rapport aux propos du récit.
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Batwoman, Tome 1 : Hydrologie

Ce tome comprend les épisodes 0 à 5 de la série lancée dans le cadre de la remise à zéro de l'univers partagé DC, opération baptisée New 52 (en anglais). Mais dans le cas de quelques séries, ce redémarrage s'est limité à réinitialiser la numérotation de la série, c'est le cas pour Batwoman. Cette histoire est donc la suite directe de Elégie qu'il vaut mieux avoir lu avant (même si les scénaristes font de gros effort pour rendre ce récit accessible au plus grand nombre). Les scénarios des 6 épisodes sont de J.H. Williams III et W. Haden Blackman ; J.H. Williams III réalise les illustrations qui sont mises en couleurs par Dave Stewart.



Épisode zéro - Batwoman se bat contre un gang de gugusses (dont 1 équipé de gadgets émettant des décharges) pour essayer de récupérer une relique. Tout du long du combat elle est observée par Batman qui évalue en douce ses capacités. Épisodes 1 à 5 - À Gotham, plusieurs enfants ont disparu et d'autres disparaissent encore. Batwoman est sur la trace des kidnappeurs. Du coté de la police, l'enquête a été confiée à Maggie Sawyer. Cette dernière se lie d'amitié (et même plus) avec Kate Kane. Cette dernière ne parle toujours plus à son père. Mary Elizabeth "Bette" Kane (la superhéroïne appelée Flamebird) a décidé d'aider Batwoman dans sa lutte contre le crime. Batwoman n'arrive pas à prendre dune décision concernant cette aide, l'accepter ou la refuser. Au sein du DEO (Departement of Extranormal Operations), le directeur Bones a décidé de d'affecter Cameron Chase à la découverte de l'identité secrète de Batwoman.



La lecture de ce tome constitue une expérience étrange. Pour commencer il se lit très vite, moitié moins de temps qu'un autre tome de même pagination. Ensuite il est évident que l'intérêt principal de ce récit réside dans les illustrations de J.H. Williams III. Il a tout illustré, sauf pour l'épisode zéro, où la moitié de chaque page est illustrée par lui (pour le fil narratif centré sur Batwoman), et l'autre moitié par Amy Reeder (pour le fil narratif centré sur Kate Kane). C'est avec un grand plaisir que le lecteur retrouve les illustrations sophistiquées et léchées de Williams III (et celles d'Amy Reeder qui avait illustré la série Madame Xanadu, en anglais). Il continue d'utiliser 2 styles différents, l'un pour les pages consacrées à Kate Kane, l'autre pour celles consacrées à Batwoman. Ces 2 styles différent assez pour qu'il ne puisse pas y avoir de confusion, sans pour autant créer une impression de conflit. Pour les pages dédiées à Kate Kane, il utilise un style réaliste, détaillé sans être surchargé, avec une mise en page assez sage, à bases de cases rectangulaires. Dave Stewart emploie une palette de couleurs vives et claires. Quand un élément superhéroïque intervient dans la vie de Kate Kane, il est dessiné avec le style réservé aux pages dédiées à Batwoman. Dans ces dernières les couleurs de Dave Stewart se font plus sombres et sont déclinées en plusieurs nuances dans une même surface. Le monde Batwoman est plus complexe, plus opaque. Pour ces pages, Williams III utilise des mises en page reposant sur des cases dont la forme épouse un élément de la narration : lambeaux de brume, nappes d'eau, ailes de chauve-souris, etc. Le style de dessine reste réaliste, avec des aplats de noir plus importants et des contours délimités avec un trait plus fin, que dans les pages de Kate Kane. Chaque page est un enchantement pour les rétines et les images comportent plus d'éléments narratifs que les dialogues. J.H. Williams est avant un illustrateur de haut vol qui raconte son histoire plus avec les images qu'avec le texte.



Malgré la rapidité de la lecture, il apparaît que l'histoire est loin d'être creuse. Le mystère principal lié à la disparition des enfants n'est pas très palpitant, il sert essentiellement à introduire une supercriminelle aux apparitions très visuelles, à l'histoire tragique, mais à la personnalité très superficielle. Par contre, le lecteur éprouve rapidement une forte empathie pour Kate Kane et ses soucis. Le test de l'épisode zéro où Batman jauge Batwoman sans se faire voir permet à la fois de provoquer un sentiment de sympathie immédiat pour Batwoman devant ces méthodes indélicates, et également de prouver qu'il s'agit d'une combattante impressionnante puisqu'elle mérite le respect de Batman. Au fil des épisodes cette sympathie va en grandissant devant le caractère bien trempé de cette jeune femme aux principes bien arrêtés qui n'est pas sensible au compromis. Williams III et Blackman savent faire exister leur héroïne de papier.



En repensant à ces aventures, il est facile de sourire au fait que Williams III ait ramené Cameron Chase dans cette série, dans la mesure où il avait participé à sa création dans Chase (en anglais). Elle avait également été utilisée par Mark Andreyko dans la série Manhunter (Kate Spencer) où apparaissait également le DEO. Williams III et Blackman finissent d'ailleurs par placer Batwoman dans une position similaire à celle de Manhunter. Mais en feuilletant à nouveau les 6 épisodes, le lecteur s'aperçoit que la rapidité de cette lecture ne masque vraiment pas un scénario vide. En fait il se passe même beaucoup de choses dans cette histoire qui fait évoluer de façon significative la situation de Batwoman, tout en rappelant les principaux éléments de sa situation de départ. Finalement il s'agit d'une histoire rapide et enlevée, disposant de visuels magnifiques et contenant une densité significative d'informations. Si le scénario comprend encore quelques clichés propres aux histoires de superhéros, le niveau de divertissement est élevé et incite à revenir pour le tome suivant.
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