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Critiques de Hanna Pylväinen (10)
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Le Silence des tambours

Si je devais décrire en une phrase ce roman, je pourrais dire qu'il est à l'image de son titre et de sa très belle couverture. Et pour cause Hanna Pylväinen avec Le silence des tambours nous offre une véritable immersion en Laponie suédoise du milieu du XVIIIème siècle.



En commençant la lecture de ce texte, vous découvrirez un roman d'ambiance très visuel où vous serez rapidement plongé.

Ayant eu la chance d'exaucer l'un de mes vœux il y a quelques années en allant en Laponie, cette lecture a réveillé en moi de nombreux souvenirs et il suffisait finalement que je ferme les yeux pour me représenter les scènes et les paysages décrits par l'auteure.



En passant plusieurs mois parmi les Samis, Hanna Pylväinen a su s'immerger de leurs coutumes et, il est né de cette expérience ce magnifique ouvrage où finalement s'affrontent deux cultures, celle des nomades qui parcourent des kilomètres avec leurs rennes et celle des colons installés depuis peu sur les terres lapones.



Passionnée par l'histoire de cette région, j'ai vraiment apprécié ce roman qui fut pour moi un véritable plongeon culturel dans lequel j'ai vraiment été pris. Cette impression a été renforcée par mon attachement aux personnages, en particulier celui de Willa, fille de pasteur luthérien vivant dans village de Gárasavvon dont la détermination risque de la mener droit à sa perte.



En refermant cet ouvrage, je ne m'attendais pas à ressentir un tel pincement au cœur et avoir une sensation de manque aussi présente. Je ne peux que vous en remercier Hanna Pylväinen et vous féliciter pour cet incroyable roman...

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Le Silence des tambours

Une fresque historique dans la Laponie du milieu du 19ème siècle, parmi les éleveurs Sami.

La transhumance des rennes nous embarque dans les paysages grandioses du Grand-Nord avec ses aurores Boréales. Des descriptions à couper le souffle qui vous laisse songeur et rêveur. Où l'on ne perçoit que le son des pas dans la neige, le glissement des skis et des luges, au milieu du brame.

Au centre une romance pleine d'amour et de sincérité entre un homme et une femme que tout oppose.

Ivvàr est Sami, un éleveur de rennes qui ne se préoccupe plus de son verre de brännvin que de Dieu.

Willa est la fille du pasteur luthérien, Lars Levi Laestadius, de la petite ville de Gàrasavvon (ou Karesuando) qui n'est autre que le fondateur du mouvement Laestadianisme.

Hanna Pylväinen, née de parents Finlandais adeptes de ce mouvement, nous conte la vie de ces ancêtres d'une bien belle écriture.

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Le Silence des tambours

Un gros pavé, à l’origine « The end of Drum Time » littéralement la fin du temps du tambour, qui est devenu pour l’éditeur français « le silence des tambours », ce qui pour une fois ne dénature pas le sens du titre mais le rend juste un peu plus poétique.

Peut être faut il préciser pour ceux qui l’ignore, que pour les Sámi le tambour est un instrument précieux, symbole de leur culture, que bien sûr les colonisateurs (en l’occurrence les suédois, les norvégiens, les finlandais ou les soviétiques) ont cherché à faire disparaître.

Hanna Pylväinen, nous permet avec ce roman de découvrir la naissance d’un culte luthérien ultra conservateur, le læstadianisme (1), de Karesuando à Pajala (noms suédois de ces villes), premier aspect puis de la confrontation de deux cultures dans cette partie du nord du nord, où des colonisateurs se sont mis en travers des traditions des autochtones, les Sámi, éleveurs de troupeaux de rennes pratiquant la transhumance pour s’adapter au mieux aux conditions climatiques difficiles. (Conflit qui aujourd’hui encore continue d’alimenter des polémiques pour des peuples qui ne connaissent ni les frontières, ni la propriété des terres, l’arrêt de la libre circulation mettant en cause leurs survies !).

Nous assistons donc dans des paysages grandioses avec des personnages bien campés, auxquels nous nous sommes attachés tout au long de leur histoire, à une véritable immersion dans le monde des éleveurs de rennes et aux conflits religieux de chacune des communautés.

Un rappel douloureux qui résonne aujourd’hui dans nos sociétés, quand des frontières se ferment, il faut choisir son pays … Norvège ou Suède ou Russie … choisir de marcher au dessus ou au dessous des montagnes !

L’éducation religieuse stricte de Hanna Pylväinen, lui a inspiré son premier roman, We Sinners , qui suit les membres individuels d'une grande famille religieuse alors qu'ils sont aux prises avec leur foi. (2)

Un éditeur ferait bien de s’y intéresser pour une traduction française !



(1)

Le læstadianisme est un mouvement religieux conservateur luthérien né au milieu du xixe siècle sous l'impulsion de Lars Levi Laestadius en Laponie. Il est particulièrement implanté dans les pays nordiques (notamment en Finlande), en Amérique du Nord et en Russie, avec des congrégations de plus faible ampleur en Afrique, en Amérique du Sud et en Europe centrale. Le nombre de læstadiens dans le monde est estimé entre 144 000 et 219 000 personnes.

Le nom du mouvement provient de Lars Levi Laestadius (1800-1861), un prêtre de l'Église de Suède, également botaniste réputé. Il commence le mouvement en exerçant comme curé au nord de la Suède dans les années 1840. Il a rencontré sa future femme membre du peuple Sami nommée Brita Cajsa Alstadius à Krokom dans le Jämtland. Elle appartenait à un mouvement de renaissance au sein de l'Église de Suède menée par le prêtre Pehr Brandell de la paroisse de Nora dans la commune de Kramfors en Ångermanland, caractérisé par le piétisme et influencé par l'Église Morave. Elle lui raconta ses expériences spirituelles dans son voyage vers un christianisme véritablement vivant, et, après cette rencontre, Laestadius sentit qu'il avait compris le secret de la foi vivante. Il avait eu une expérience profonde d'être entré dans un état de grâce, d'avoir reçu le pardon de Dieu pour ses péchés et enfin de vraiment voir le chemin qui mène à la vie éternelle. Le mouvement a commencé à se répandre à Karesuando puis à Pajala et dans toute la Laponie, en particulier parmi les Samis et les Tornédaliens. Il préférait que ses disciples fussent connus simplement comme «chrétiens», mais d'autres ont commencé à les appeler «laestadiens».



(2)

« We, sinners » ou « Nous, pêcheurs »

Les Rovaniemis et leurs neuf enfants appartiennent à une église profondément traditionnelle (pas de boisson, pas de danse, pas de télévision) dans le Michigan d'aujourd'hui. Famille normale à bien des égards, les Rovaniemis luttent contre la rivalité fraternelle, les attentes parentales et la formation de leur propre identité dans une famille aussi nombreuse. Mais lorsque deux des enfants s’éloignent de la foi, la famille se fragmente et une question obsédante surgit : croyons-nous pour nous-mêmes ou les uns pour les autres ? Chaque chapitre est raconté du point de vue distinctif d'un Rovaniemi différent, dressant un portrait nuancé et kaléidoscopique de cette famille non conventionnelle. Les enfants qui rejettent l’Église apprennent que la liberté se fait au prix presque insupportable de leurs liens familiaux étroits, et ceux qui restent luttent quotidiennement pour résister aux tentations de la culture moderne. Avec précision et détails puissants, We Sinners suit chaque personnage dans son voyage de doute, de connaissance de soi, d'acceptation et, finalement, de survie.

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Le Silence des tambours



Willa est la fille de Lars Levi Læstadius. Ce dernier, pasteur luthérien ultra-conservateur, a réellement existé.

Willa vit, avec sa famille, à Gàrasavvon, un village au fin fond du Grand Nord en 1851. Le but : amener l'ordre et la religion aux habitants de ce territoire.

Les Sami, peuple autochtone, doivent cohabiter avec ces arrivants aux coutumes bien réglées et aux passe-temps différents : la prière, le commerce avec de l'argent, l'alcool pour se réchauffer, Suède ? Finlande ? Russie ? Des pays pour délimiter les activités des hommes et pas seulement...



Le choc des cultures est exceptionnellement bien retranscrit dans ce roman. Surtout lorsque Willa tombe amoureuse d'un jeune Sami, quelque peu à la dérive, Ivvàr.



L'Autrice nous emporte dans un tourbillon de rebondissements. La vie des troupeaux de rennes rythme le récit. Eux ne connaissent pas les frontières. Pourquoi les Sami devraient-ils s'en voir imposer ?

Le climat et le mode de vie rudes des habitants sont des éléments essentiels de ce récit qui montre à quel point des coutumes inconnues peuvent effrayer et entraîner le pire... Sans rien dévoiler, la fin est un peu rapide par rapport au reste du récit et j'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'il advient de ces personnages très riches.



Seule la maison d'édition Paulsen pouvait nous offrir un nouveau récit d'aventures dans un froid polaire. La culture Sami racontée par Hannah Pylvainen est sublimée. L'Autrice est finlandaise, née dans une famille læstadienne, et a passé plusieurs mois parmi le peuple Sami.
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Le Silence des tambours

« - Sais-tu, continua Lars Levi, qu'en same du Nord il existe plus de deux cents mots pour désigner la neige et la glace?

Il ne laissa à personne une chance de répondre.

- Par exemple, poursuivit-il, il y a un mot magnifique, dans le dialecte du Nord, pour désigner le moment où la neige tombe si fort qu'on ne voit plus la limite entre ciel et terre. Pour parler de la neige à ce moment très précis.

- Borga, dit Willa, avec la prononciation douce des Lapons. Et quand la neige est fraîche et posée sur les petites branches des arbres, on appelle ça rikvit. »



Le silence des tambours, Hanna Pylväinen @editionspaulsen @hannapyl #paldhiver



Il y a d'abord ce son tenu, qui enfle, gonfle, se déploie, à travers la vallée, contre les montagnes… le son s'envole comme un joik, il vient se réverbérer contre les façades des maisons, continu, profond, dense… et puis plus rien, le son recule, se dissout, le silence s'installe… le silence des tambours!



Ce roman, c'est l'histoire du Grand Nord, le choc des cultures entre les samis et les colons, la vie rangée du troupeau mené par le pasteur et celle, nomade, des éleveurs qui mènent leur troupeaux de rennes. C'est une belle présentation du peuple Sami, comme une immersion dans leur mode de vie, leurs us et coutumes…



« Quand on chante, c'est pour raconter quelque chose, expliqua Biettar d'une voix douce en regardant la fillette qui avait imité le chant sámi. le joik, c'est pareil. Ça peut parter d'une montagne, d'une personne. Certains joik existent depuis des siècles. On peut continuer à faire vivre une personne à travers le joik des siècles plus tard. »



C'est aussi une plongée historique dans la Laponie du XIXe siècle, à la rencontre du pasteur Laestadius, instigateur d'un mouvement de renouveau luthérien, du roi Oskar Ier qui s'oppose au Tsar de Russie, des frontières et territoires de l'époque…



« Les relation ente éleveurs de rennes et colons étaient gérées par la Couronne, qui suivait tous ses citoyens par l'intermédiaire de l'Eglise d'Etat, c'est-à-dire de toutes les églises, de sorte que chaque personne, Sámi comme colon, était enregistrée à sa naissance et à sa mort comme paroissien de l'Église, et que tout mariage en dehors de l'Église était proscrit. L'Église était indissociable de la Couronne, et ses pasteurs ne représentaient pas seulement les bras de Dieu mais aussi les bras de la loi. L'alliance de l'Église et de la loi était d'autant plus sensible que la collecte des impôts avait lieu les jours saints. Venir à l'église était alors une obligation sous peine de recevoir une amende pour absentéisme. »



Dans ce roman, la nature est belle, sauvage et libre, et l'on rêve de s'y plonger à corps perdu comme les Samis…



« Son seul désir, à ce moment-là, avait été de galoper avec les rennes, de voir battre leurs longs cils blancs. de sentir le pas furtif du renard, de regarder le furet pêcher sur le rivage. Et les huîtriers aux pattes orange, toujours en groupe, se chamaillant, inclinant le bec. Il avait eu envie de fumer, de boire du café, sans personne autour; rien que le silence d'une cascade ou le babil d'un ruisseau de montagne. »



… ou comme Willa, fille du pasteur, qui cache une âme farouche et intrépide derrière son apparence sage et rangée, Willa qui aime aussi s'immerger dans la nature, marcher dans le froid, s'aventurer au-delà du village…



Willa, c'est l'héroïne de ce roman, non pas un point de rupture mais un point de suspension… à vous de découvrir comment à travers ce roman dont l'intrigue gonfle enfle, tourbillonne, comme le son du tambour, jusqu'à l'explosion!



« Même de la neige, des flammes peuvent surgir.»



Si vous êtes prêts pour l'aventure, dites « cus cus » et les rennes vous emporteront, à bord de votre traîneau, aux confins du monde sami qui mérite la découverte!
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Le Silence des tambours

Alors j'étais sur le point de mettre 4,5 étoiles... avant les deux derniers chapitres.

C'est un superbe livre, on est vraiment immergés dans la culture sami, les paysages et la confrontation avec la religion dans les années 1800.

Cependant, on a l'impression, tout le long, qu'on va suivre une histoire avec ses personnages, mais on se retrouve à devoir suivre trop de personnages et trop de points de vues différents.

Le vrai problème pour moi : C'est qu'aucun de tous ces personnages n'a droit à une réelle évolution. On pourrait s'imaginer que ça va être le cas, mais en fait non. C'est vraiment la chose qui n'a pas fonctionné pour moi. J'étais tellement déçue, après avoir lu tout le livre, de la manière dont l'auteure a "terminé" l'histoire de ses personnages principaux. Pourquoi ne pas au moins donner à ses personnages une fin satisfaisante ? Quand le livre se termine, on a juste l'impression que ça a été fini en vitesse, et ça termine clairement en queue de poisson.

Je pense qu'il faut voir ce livre comme une sorte de documentaire, mais pas une histoire.

Enfin, j'ai quand même apprécié ce livre et ses personnages, mais la toute fin a quand même gâché mon expérience.

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Le Silence des tambours

L’histoire prend place en Laponie, au pays des Sami, en 1851. Dans ce territoire du Nord de la Scandinavie, les frontières restent une ligne floue pour ces peuples semi-nomades, contraints de partir pendant de longues périodes pour la transhumance. Ils vivent principalement de l’élevage des rennes qu’ils doivent conduire vers de nouveaux pâturages au rythme des saisons.



A Garasavvon, les Sami cohabitent avec le gérant du magasin, parachuté là par son oncle pour le punir d’avoir mal agi avec une bourgeoise. Henrik a du mal à se faire dans la vie dans le Grand Nord et oublie ses soucis dans l’alcool, interdit à la vente mais que tout le monde lui achète. En face du magasin, il y a la paroisse où vit la famille Laestadius. Lars est le pasteur puritain, très investi par sa mission divine. Les habitants des villageois alentours sont capables de faire des kilomètres dans le froid et la neige pour assister à ses sermons.



Un grand évènement surgit alors : les spectateurs d’une messe assistent à la conversion fulgurante d’un des leurs, un éleveur guérisseur qui touché par la grâce, décide de se consacrer à Dieu, laissant à son fils Ivvar la charge du troupeau.



On assiste là aux conséquences de l’installation des colons et de l’évangélisation, qui conduisent les Samis à se distancer peu à peu de leurs coutumes ancestrales. Dieu et l’alcool entrent dans les foyers. Les traditions perdent du terrain. La fille de Lars, éprise d’Ivvar, se rappelle des demandes en mariage d’antan, lorsque le prétendant devait se présenter au minimum deux fois et suivre les rituels.



Le roman offre un véritable voyage dans l’espace et dans le temps. On s’engouffre dans le quotidien de ces terres lointaines, où colons et Sami vivent ensemble et où de manière évidente, le mode de vie des colons cherche à infléchir celui du peuple autochtone. Y compris au niveau politique, lorsque l’accord qui permettait aux Samis de traverser les frontières sans encombre pour permettre la transhumance est menacé d’être rompu.



J’ai beaucoup aimé ce roman qui prend le temps et dans lequel on accompagne des personnages emblématiques de la transition vécue par les Samis en 1850. L’autrice est américaine mais ses parents sont finlandais issus d’une communauté luthérienne. Elle est retournée en Finlande et a vécu plusieurs mois aux côtés des Sami pour retranscrire au mieux leur mode de vie dans ce roman.



C’était une nouvelle belle lecture chez les editions Paulsen, dont le catalogue très alléchant me donne envie de pousser davantage mon exploration.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Le Silence des tambours

voilà quelque chose d'original , le contexte est une totale découverte , les pays , la vie des lapons , l'oeuvre d'évangélisation qui vient détruire une culture .

tout ca sur une histoire d'amour complexe /

une fin qui tord les boyaux ,.

Et qui se lit sans effort (a part retenir des noms impossibles)

Du bonheur !
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Le Silence des tambours

La terre tremble, vibrant telle la peau d'un tambour. C'est sur cette scène marquante que s'ouvre ce roman. Nous sommes en 1851, dans un petit village lapon, aux frontières de la Suède, de la Finlande et de la Russie, et ce peuple Sámi les lois de la nature son primordiale. Le bruit des tambours laisse donc place au silence face aux coutumes qui se perdent, aux hommes qui tournent le dos à la fois, les querelles entre ethnies grandissent... la terre fait savoir son mécontentement.



On suit ainsi les aventures de nombreux protagonistes, nous permettant d'en apprendre plus sur ce peuple hétéroclite de par sa situation géographique particulière à la croisée de trois pays, ses traditions, ses savoir-faire, ses rituels, les habits, les différents métiers centrés sur l'élevage de rennes qui se perpétuent depuis la nuit des temps de génération en génération, les nombreuses et incessantes rivalités...



C'est une fresque de grande envergure que nous dresse ici l'autrice qui aura séjourné plusieurs mois auprès des Sámi pour s'imprégner et retranscrire avec force détails la vie de cette communauté nordique, nous livrant presque un documentaire. Entre histoire d'amour déchirante et impossible, respect des traditions, devoirs familiaux, luttes de clans, passation du savoir, la volonté d'évangélisation par l'Église luthérienne, la création de nouvelles frontières...



Au cœur du Grand Nord Scandinave, l'aventure vous emporte et vous glace, une découverte aussi prenante que dépaysante même si j'aurais aimé que l'on retrouve certains personnages à la fin de l'histoire.
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Le Silence des tambours

Un roman au fin fond de la Laponie en 1850. Dans une toute petite bourgade isolée où un Prêcheur tente de convertir avec des méthodes peu orthodoxes les autochtones, où sa fille s'éprend d'un Sami, où celui-ci reprend le troupeau de son père alcoolique notoire qui suite à une Apparition, se lance dans le prosélytisme...Bref le roman est foisonnant avec une multitude de personnages qui vivent dans des conditions rudes, chacun avec ses convictions et son idée de la Liberté. Très original
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