Hans Baumann

À la fin de l’été 1940, quatre adolescents du village de Montignac, en Dordogne, partent à la recherche d’un souterrain qui, selon la légende, conduisait au coffre-fort des Comtes du Périgord. Marcel, le plus âgé des quatre, repère grâce à son chien une cavité dans le sol. Équipés d’un matériel de fortune (un couteau et une lampe pigeon), ils explorent la grotte en quête du trésor tant recherché et progressent dans la galerie, sans danger apparent ni trace de trésor… Ils s’apprêtent à remonter lorsque leur lampe révèle d’immenses peintures sur les parois. Les garçons comprennent immédiatement de quoi il s’agit. Chevaux, bisons, taureaux, fauves, ils sont face à l’une des plus importantes grottes ornées du Paléolithique supérieur. Et 18 000 ans après leur application, les pigments qu’ils observent sont extrêmement bien conservés, et ces figurations pariétales sont d’une richesse exceptionnelle. Les quatre adolescents, surnommés les « quatre découvreurs », marquent leurs noms dans la légende de la grotte de Lascaux.

[Source : NationalGeographic]



"Le mystère des grottes oubliées" de Hans Baumann, publié pour la première fois en 1954, reprend de manière romancée et adaptée pour la jeunesse la découverte de la grotte de Lascaux. Nous suivons donc Marcel, Simon, Georges, Jacques, ainsi que Robot le chien sans qui cette découverte n'aurait peut-être pas encore eu lieu, dans les tréfonds de cette grotte mystérieuse dont les parois sont peintes d'animaux qui n'existent plus de nos jours. Conscients de l'importance de leur découverte, ils préviennent leur instituteur, qui à son tour invite l'abbé Breuil de Paris à venir voir les fresques. Lorsque les adolescents guident l'expert dans les différents couloirs et cavernes, ce dernier, ému par toutes ces peintures grandioses, raconte... Il raconte les premiers hommes, leur quotidien, la chasse. Il interprète les peintures. Il parle de la découverte des autres grottes, souvent par des enfants, de leurs histoires également.



C'était passionnant ! Je me suis vue, assise les jambes croisées à côté des garçons, formant un demi-cercle face à Henri Breuil, à la seule lueur d'une bougie dans cette grotte encore inconnue du public, écoutant son récit, ses explications, ses interprétations sur la vie des premiers hommes, sur ces fresques pariétales qui nous entouraient et qui prenaient vie au fil de la lecture. J'ai été totalement absorbée, happée par ce petit roman. Ce fut une lecture délicieuse, autant qu'instructive.



Et puis, les illustrations, représentant des reproductions des peintures des plus célèbres grottes (Lascaux, Altamira, Trois-Frères, etc), le plus souvent de la main d'Henri Breuil lui-même, rendent le récit davantage immersif, nous permettant d'imager et d'imaginer le récit encore plus facilement. J'ai assisté à des scènes uniques, de chasse essentiellement, mais aussi de rituels. J'ai observé tout un panel d'animaux préhistoriques prendre vie sous mes yeux : des mammouths, des bisons, des bœufs musqués, des chevaux, des ours des cavernes, des rhinocéros laineux, et bien d'autres encore.



Je n'ai pu m'empêcher d'aller consulter sur le net la plupart de ces fresques, à la fin de ma lecture, afin de les "voir en vrai" et en couleurs. Et dire que je suis girondine depuis plus de vingt ans maintenant, et que, si nous avons souvent visité notre voisine la Dordogne, nous n'avons encore jamais vu les grottes (du moins les répliques, la grotte de Lascaux étant fermée au public)... Il va falloir y remédier, d'autant que j'ai très envie désormais de voir ces peintures en réel et de les faire découvrir à mes fils.



J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livres, en pensant qu'il plairait peut-être à mon aîné, lui qui se passionne pour certaines périodes de l'Histoire, dont la Préhistoire. Livre qui prend la poussière depuis (il a une pal aussi gigantesque que celle de sa mère) mais qu'il a planifié pour cette année (il fait comme sa mère, il fait un petit tas des livres à lire absolument dans l'année). Sachant qu'il va s'y tenir (contrairement à sa mère), j'ai pris les devants afin de pouvoir l'aiguiller en cas de difficultés. Mais le style d'écriture est simple, très fluide et agréable.



Un roman jeunesse que je conseille à tous les petits passionnés de Préhistoire, d'hommes des cavernes et d'animaux préhistoriques.

Ce roman raconte le point de vue d'Icare sur son histoire. Enfin, c'est censé être le point de vue d'un des tributs de l'année de Thésée, Andros, qui est devenu proche d'Icare et veut lui rendre justice, et l'a assez connu pour donner son point de vue. Sauf que c'est la théorie, vers la fin c'est oublié, et on a plein de détails qu'il n'aurait pas pu savoir. Donc pour moi cela reste vraiment le point de vue d'Icare. Il n'y a pas trop de surprises, puisqu'on connaît déjà l'histoire, mais pour ce qui est des motivations des personnages l'auteur réussit quand même à en réserver quelques-unes.



C'est fait en sorte que le destin d'Icare soit la suite d'une continuité ; que dès bien avant les faits ils soit associé au ciel, à la légèreté, au vol. Le début surtout est très symbolique et plutôt joli. Ca répond ausi à des questions bien légitimes sur les pensées d'Icare quand Dédale a tué son cousin Talos (rebaptisé ici Kalos parce que Talos le gardien de la Crète est aussi un personnage et les enfants auraient été confus, sans doute), et sur le tribut que la Crète impose à la Grèce... et globalement, même si sa personnalité n'est pas très marquée, il acquiert peu à peu une profondeur.



La situation politique est aussi un des sujets, même si je n'ai pas l'impression qu'il y ait de message clair. Dédale est un personnage déplaisant mais complexe, avec la double casquette de l'inventeur passionné et de l'ambitieux politique, qui aime son fils mais est déçu par lui... Thésée est trop idéalisé à mon goût (et Zeus aussi, dans les quelques lignes où il est mentionné). Ariane est touchante quand elle explique comment elle a pardonné aux grecs la mort de son frère (ce n'est pas juste pour Thésée !), mais mériterait d'être plus exploitée. En général, les persos féminins passent à la trappe. Sur les six jeunes hommes et les sept jeunes filles qui sont venus comme tributs avec Thésée, les deux qui ont une personnalité sont deux hommes, et seulement deux des filles sont nommées (dont la seule qui meurt). Phèdre ne semble pas exister, Pasiphae est toujours absente... A côté de ça, Talos est un personnage très important, mais j'ai l'impression qu'il a un rôle symbolique que je n'arrive pas à saisir, c'est un peu frustrant.



Parfois les personnages racontent des légendes qu'ils connaissent déjà sans raison apparente, pour l'exposition, et parce que l'auteur semble avoir envie de partager sa passion pour les mythes grecs.



En général, c'était une lecture agréable, mais rien ne m'a marquée profondément.

Andros fait partie des jeunes Athéniens qui seront jetés en pâture au Minotaure pour honorer la dette d’Athènes envers Minos, roi de Crète. Alors qu’il s’entraîne avec les 13 autres jeunes pour tenter de sauver leur vie, il rencontre Icare, le fils de Dédale.

Tous les éléments sont là : la fuite de Dédale et d’Icare, la relation difficile entre le père et le fils, le Minotaure, et bien sûr la mort spectaculaire d’Icare. Pourtant, le fait que tout cela soit écrit du point de vue d’Andros rend tout de suite accessible l’histoire du jeune garçon. Un beau roman mythologique à faire lire à tous ceux qui aiment l’aventure.

Une lecture imposée (au CM2 je crois). C'est ce qu'il me reste.

Très intéressant. Un peu compliqué car c'est un récit dans le récit mais c'est prenant

Ce livre est génial ! Un orphelin surnommé Jambes-Rouges habite chez un meunier. Mais, plus tard, il partira pour devenir marin. Il embarquera sur un navire appelé "le Barbant". Un bateau de Pirates ! Et ensuite: que d'aventures ! Je vous le conseille. Bonne lecture !