Haruhisa Nakata

Merci aux 48h BD de m’avoir permis de découvrir cette série à prix réduit !

Dans un univers steampunk, la guerre qui a fait rage entre la ploutocratie mondiale et la révolution prolétarienne a tout prix au jeune Levius Cromwell : son père, qui n’est jamais revenu du champ de bataille, sa mère, dans le coma depuis les bombardements du gouvernement qui ont mis fin au conflit, son bras droit remplacé par une prothèse mécanique… Elevé par sa grand-mère et son oncle inventeur, le jeune Levius n’a plus goût à la vie jusqu’au jour où il découvre le monde impitoyable de la boxe mécanique ! (remember le film "Real Steel" sauf qu’ici ce n’est des robots des s’entretue mais des des cyborgs).

Il a un don, et ses techniques novatrices lui assurent un succès fulgurant, au point qu’il est désigné pour affronter Hugo Stratus, le colosse bodybuildé fan du sosie de Mohammed Ali… Celui d’entre eux deux qui l’emportera intégrera la Ière division mondiale : le « Grand Thirteen » ! Sauf qu’avant leur confrontation Hugo se fait laminer par une création d’Amethyst, la mégacorpo présumé démantelée qui a mis fin à la guerre en lâchant sur la population ses engins de morts et ses armes de destruction massives… Levius se trouve alors une nouvelle raison de continuer à vivre : la vengeance !



Les graphismes de Haruhisa Najata sont très soignés, mais il choisit étrangement de jouer avec la mise au point pour laisser volontairement dans le flou avant-plans ou arrière-plans… C’est déstabilisant, plus déstabilisant que « la nouvelle norme manga mondiale » qui consiste en un surformat avec sens de lecture occidentale. Le personnage principal n’est pas causant, et finalement il parle plus avec des coups qu’avec des mots : on alterne ainsi récit intimiste et bastons dantesques, et c’est l’oncle cabotineur qui fait les dialogues à lui tout seul en mêlant réflexions philosophiques et blagues pipi-caca-prout… Dernier bémol, pourquoi avoir construit un monde secondaire, si c’est pour que les personnages parlent d’Europe et d’Amérique et citent Kant et Colum McCann ? Ce n’était pas plus simple de réaliser une véritable uchronie ?

Pas fan dans un récit qui se veut sérieux et mature des ados de 12 ans qui font 24 ans et qui se fightent avec des armoires à glace surentraînées, et les twists de fin de ce tome 1 existent déjà dans toutes les œuvres steampunk que j’ai eu l’occasion de croiser lors de mes pérégrination dans la culture japonaise… Néanmoins le potentiel est là et l’auteur semble savoir où il va (ce qui désormais est loin d’être le cas sur la Planète Manga) : j’ai bien envie de poursuivre la série, car mine de rien ça m’a beaucoup rappelé le manga cyberpunk culte "Gunnm" !

Bon… Cela arrive, mais cette saga n’est pas du tout faite pour moi… Si les magnifiques premières pages en couleur annonçaient un bon moment et un univers intéressant, je dois avouer que le soufflet est vite tombé. Cela a commencé par les illustrations que je n’ai pas toujours trouvées à mon goût. Les décors sont superbes et détaillés tandis que les personnages sont très expressifs, soignés et adultes… Hélas, je n’ai pas adhéré à cet emploi du flou ou aux trames où l’on voyait trop les pixels. Or, il y a en énormément dans les combats ou dès que l’on suggère le mouvement. C’est perturbant… Ma déception vient également du fait que je n’ai pas accroché à ce monde futuriste où les cyborgs sont très courants. Presque tous les personnages utilisent des éléments mécaniques. Pour Levius, le héros, il s’agit d’un bras articulé qui remplace un membre qu’il a perdu à la guerre… Cela a provoqué un véritable traumatisme chez le jeune homme qui est très silencieux, souvent dans ses souvenirs et qui n’attire pas forcément la sympathie, mais plutôt la pitié… En effet, sa mère est dans le coma, alitée dans un hôpital. Le jeune homme vit son quotidien aux côtés de sa grand-mère, de son coach et surtout de son oncle, un homme à l’humour assez lourd et à l’hygiène douteuse qui cache certainement autant de mystères que son filleul.



Levius est une sorte de gladiateur : il combat régulièrement dans l’arène en pratiquant la boxe mécanique, un sport futuriste. Si vous n’aimez pas les combats, le sang et la violence, vous pouvez directement passer votre chemin. Pour les autres, sachez que les combats sont plutôt dynamiques, bien réalisés et assez longs. Il y a même des catégories ainsi qu’un classement… Les perdants ne se relèvent pas toujours une fois qu’ils ont mordu la poussière et sont souvent mis à mort. Pour ma part, ces duels pourraient m’intéresser si j’apercevais une intrigue titillant ma curiosité ou m’intéressant… Malheureusement, je n’ai pas réussi à accrocher au scénario, ni à rentrer dedans ! Il faut dire que je ne suis pas une adepte de tout ce qui est steampunk ou lorsqu’il y a des mécas. J’ai également ressenti une impression de flou en me demandant où comptait aller l’auteur… Je remercie quand même Mikasa qui m’a permis d’essayer cette série qui, même si elle ne m’a convaincue, a réussi à trouver son public auprès d’autres internautes. Ainsi, je vous invite à lire d’autres avis de lecteurs plus convaincus que moi.


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Je ne sais trop quoi penser de cette lecture, de ce premier tome. Si j'ai aimé ou pas. Je n'ai pas détesté, c'est certain. Il faut dire que c'est un manga très très particulier. Alors oui, j'en ai déjà lu plein des mangas surprenants, particuliers et parfois, ça fonctionne bien avec moi mais parfois, non. C'est très particulier surtout par rapport au style de graphisme qui m'a quand même un peu rappelé celui de Fire Punch même si pas du même mangaka évidemment. Il y a un travail certain sur ce que le mangaka voulait mettre en avant, soit des personnages, soit des éléments, soit l'arrière plan... c'est vraiment dur à décrire. En fait, certains traits sont plus prononcés que les autres et le reste est comme "flou".

C'est aussi très mélancolique, je trouve. On sent le héros Levius torturé, peiné, qui cherche à se rapprocher de sa mère métaphoriquement parlant. Il cache bien des choses, dont ses sentiments. L'univers steampunk est intéressant mais pas encore assez développé pour l'instant. Le rythme est très lent, il ne se passe pas non plus énormément de choses même si bien évidemment, il y a des scènes d'action, qui ne sont d'ailleurs pas brouillonnes et assez claires, ce qui est un plus. Je pense que je vais quand même tenter la suite et voir ce que ça donne.

Cet avant-dernier tome de la saga est vraiment littéralement une tuerie au sens premier du terme mais également au sens figuré. L'auteur envoie tout valdinguer, fait tout exploser et commence enfin à nous fournir les explications qu'on attendait pour mieux comprendre ce complexe univers de post-apo steampunk.



Je vais être franche, je n'ai pas tout tout compris dans ce qui a été raconté dans ce tome. Il faut dire que l'auteur reste volontiers flou et qu'en plus il nous bombarde d'informations plus ou moins nouvelles de tous les côtés. Du coup, pour leur donner corps et faire sens, je pense qu'une relecture sera nécessaire une fois la série terminée. Cela ne m'a cependant pas empêchée de prendre mon pied en les lisant.



Ce fut effectivement un régal de voir enfin les liens se faire entre la boxe mécanique, ses stars, Améthyst et la géopolitique de cet univers, sans parler de l'eau des étoiles. Certes il reste encore volontairement, je pense, des zones d'ombre pour que cela ait de quoi nous tenir en haleine jusqu'au bout mais c'est fascinant. On se retrouve avec une intrigue politique et humaine de haut vol, avec des personnages extrêmement complexes et torturés, dont les désirs n'ont rien de manichéens, et qui viennent rebattre les cartes au tout dernier moment, nous faisant douter de nos appréciations sur eux. C'est jouissif à lire.



En plus, cela intervient dans un climat littéralement fou. La victoire de Levius sur Oliver sonne le glas de la bataille. Un nouveau conflit titanesque et hyper bordélique éclate où l'on est surpris par les découvertes qu'on fait tout du long. Celles-ci se mêlent à une suite de combats tous plus dantesques et tendus les uns que les autres, mettant en jeu la vie des héros et de leur entourage, et nous faisant découvrir les fameuses star du niveau 1 qu'on connaissait si mal. C'est trépident à suivre ! Alors certes, parfois ce n'est pas toujours archi lisible, mais cela reflète bien la violence surprise de tout cela. Les échanges ont une intensité rarement vue. J'adore le rendu des combats avec la vapeurs dégagée par l'eau des étoiles. J'adore les possibilités que l'on découvre chez cette dernière. Tout cela m'a tenu en haleine de bout en bout.



En plus, on se retrouve avec des personnages ultra charismatiques en plein coeur de l'action. En plus de Levius, nous avons un duo A.J.-Balthus chez qui la vie ne tient qu'à un fil et qui vont vivre de grosses déconvenues bien terrifiantes. Arrive en prime, le n°2 du niveau 1 : Arthur, un homme à la classe anglaise terriblement fascinant qui va être à l'origine de tout ce bazar. Son opposition tour à tour avec Levius, Christopher ou encore le Président de l'organisation de boxe mécanique, vont rythmer ce tome et fasciner le lecteur, car il semble vraiment insaisissable avec ses motivations qu'il livre au compte goutte. Et c'est sans parler du retour de notre Clown préféré dont l'identité est désormais un secret mortel pour ceux qui tenteraient de la révéler. Tout cela occasionne vraiment tout plein de tension.



Ainsi entre révélation sur les origines et fondements de la boxe mécanique, d'Améthyst et de la géopolitique régissant cet univers, cet avant-dernier tome est l'un des meilleurs que j'ai pu lire. Il bénéficie d'un dessin à couper au couteau où la violence nous saisit sur le vif et nous souffle à grand renfort de vapeur d'eau des étoiles. Ajoutez à cela des personnages sur le qui-vive aux secrets bien gardés sur le point d'éclater et plein de vie en danger et vous aurez un tome tonitruant et excellent !
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Avec sa saga Levius, Haruhisa Nakata nous a vraiment régalé d'un titre solide dans un univers futuriste glaçant où la boxe et les boxeurs étaient devenus les tristes remplaçants de ces guerres que ce font les Etats. Dans un ultime volume à l'écriture quasi parfaite, elle nous offre un final émouvant et déchirant, qui rappelle sans cesse combien la bêtise des êtres humains peut aller loin, mais qu'il existe heureusement des hommes et des femmes pour se dresser contre. 



A la fin du tome précédent, je me demandais comment l'autrice allait pouvoir tout boucler tant il me restait de questions sur cet univers et ses personnages. J'avais tort d'avoir des doutes car elle a totalement répondu à mes attentes. Dans un dernier tome fort copieux et dense à lire, elle revient en profondeur sur les origines de ce monde, celles de la boxe mécanique, mais aussi celles de personnages clés comme Daniel, Oliver, Arthur ou encore le Clown. C'était parfait. J'ai eu toutes mes réponses et même plus.



Avec une narration où les révélations s'entrecoupent des combats violents et tendus, je ne me suis pas ennuyée un instant. J'ai même dû m'accrocher un peu parfois pour bien saisir le fonctionnement de cette eau des étoiles et de ce coeur au centre de tout. J'ai aussi dû être bien attentive pour suivre les différents fronts et les différentes époques invoquées. Mais l'ensemble fut passionnant !



J'ai adoré découvrir quel était cet univers dans lequel nos héros vivaient et pourquoi il était à la fois si similaire et différent du nôtre. Même succincte, j'en ai aimé l'explication et les évolutions qui résultent de cette passe d'armes dantesque et essentielle. C'était fascinant et déchirant de voir ce que l'autrice décrit de l'âme humaine avec ce dévoiement d'un sport adoré pour le transformer en objet et outil de guerre, pour satisfaire les ambitions de certains. C'était déchirant également de voir comment de beaux idéaux pouvaient se transformer en horreur au fil du temps et des mauvais choix sans que les acteurs principaux s'en rendent forcément compte tellement ils sont plongés dans leur projet et l'horreur que le monde occasionne. Ainsi le récit de vie d'Arthur, de Chris et du Clown m'ont mis un bel uppercut !



Harukisa Nakata a ainsi eu du nez avec cet univers de SF diablement bien pensé et sombre, qui travaille en profondeur les thématiques de la guerre et des soldats, de la technologie et de la mécanisation des êtres humains, mais aussi de la religion et de la politique. Mais la beauté de ce titre, c'est qu'elle ne s'est pas arrêtée là. Elle a aussi écrit des personnages émouvants au parcours de vie qui nous prennent à la gorge. Ainsi cet ultime duel entre Levius et Arthur est aussi l'occasion de nous émouvoir avec d'ultimes échanges ravageurs qui impliquent pas seulement les deux hommes mais également tout leur entourage. Preuve qu'un combat n'est jamais l'affaire de deux personnes seulement peu importe sa dimension.



Graphiquement l'autrice aura maintenant un haut degré de qualité jusqu'à la fin, rendant même son trait et son découpage de plus en plus lisible au fil des pages, alors que parfois l'action l'emportait là-dessus et rendait le dessin difficilement compréhensible. Ici, c'est une maestria de vapeur, de souffle et de vitesse. Mais j'ai aussi beaucoup aimé le côté très organique de cette oeuvre qui me mélange à merveille avec les câbles des technologies employées. C'est un très beau mélange de steampunk et de cyberpunk.



Après 13 tomes (3 dans la première série et 10 ici), Haruhisa Nakata nous aura offert une fin puissante, répondant à toutes les questions que l'on pouvait se poser sur l'univers et ses personnages et s'achevant sur un ultime chapitre plein d'émotion où l'on voit combien le combat de Levius a marqué son temps. C'était un très beau récit dystopique où la dénonciation de la guerre et de ses méfaits a été puissamment ressenti, surtout dans cet ultime opus. J'espère revoir dans quelques années un récit de SF qui me fera autant vibrer en mangas car ils sont peu nombreux en dehors d'Akira, Eden et Gunnm.
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Après un temps d'attente, me revoilà avec 2 tomes de Levius Est. J'avais quitté Levius en plein combat avec Oliver le number one de la boxe mécanique et je suis projetée de nouveau en pleine vapeur dans leur baston. Beaucoup de scènes muettes qui permettent de nous immerger dans leurs actions, coups de poing et l'univers steampunk de l'affaire. Dans ce tome fort en émotion, Levius va faire face aux poings d'Oliver mais aussi à son passé, sa relation familiale, son amour. C'est un combat d'introspection. Les tomes semblent toujours épais mais se dévorent à toute vitesse.

Bim, j'ai terminé ce tome 6 avant de dormir sachant que le précédent tome date d'une année-lumière, j'étais un peu beaucoup perdue durant les premières pages. Mais Levius Est, on n'en oublie pas la trame : univers steampunk, boxe mécanique, mi-homme/mi-robot, combat pour la survie. Ce tome est axé sur les combats du niveau 1. Levius a atteint les hautes sphères de boxe mécanique et s'est retrouvé avec une nouvelle équipe dans laquelle on retrouve un personnage phare. Affaire à suivre car la série approche doucement vers sa fin, on le sent !

Après une guerre très destructrice où Levius a perdu son père, sa mère qui est dans le coma et son bras droit, il part vivre chez son oncle où il découvre les combats de boxe mécanique dont il va devenir un champion. Levius est persuadé que dans le futur il mènera un grand combat dans une nouvelle arène et que sa mère le regardera triompher.

On découvre donc ici le mystérieux personnage de Levius ainsi que sa terrible histoire.



Le graphisme est très réussi, tout comme le scenario. Et la lecture à l'occidentale, facilite grandement les néophytes en matière de manga, comme moi :)

Euh alors tout part en vrille après la lecture de ce tome. Les combats n'ont pas été forcément très lisibles pour moi et encore moins le début des explications de cet énorme conflit politique et humain après la victoire de Levius. On m'a perdue, peut-être est-ce dû en partie à mon manque de concentration ? J'en doute car l'auteur a vraiment tiré partie de l'explosion de tous les combats pour nous emmener dans un grand massacre. Des morts, des retours surprenants, des explications peu explicites pour nous mener au dernier tome de Levius Est.

Levius est une saga qui m'a passionné dès les premières pages de sa première partie. J'ai trouvé un temps la seconde moins forte et un peu brouillonne. Ce tome 8 m'a totalement fait changer d'avis, mettant enfin en scène tout ce qui fait la richesse et la force de cet univers.



Levius, désormais parmi les meilleurs boxeurs mécaniques, affronte le n°1 Oliver avec qui il a un lourd passif. Le combat est rude, tellement rude, qu'un coup du destin va enfin le pousser à accepter le changement de sa prothèse médicale pour une prothèse militaire. Le match prend alors une toute autre couleur.



J'ai juste adoré ce tome qui est un énorme coup de coeur. Tout le travail autour du personnage de Levius et de sa confrontation avec Oliver est d'une rare puissance. Ce match n'est pas juste un match de boxe mécanique qui envoie du lourd, il l'est certes mais il a aussi une toute autre dimension, stratosphérique, elle ! En effet, avec ce match, on assiste à un tournant dans la vie de Levius. C'est LE moment où il parvient enfin à tourner la page sur tout ce qu'il a vécu, guerre, drame familial, relation amoureuse. La boxe devient alors LE moyen d'expression de ce changement.



Cependant ça ne se fait pas dans la simplicité, cela se fait dans la douleur la plus extrême avec un héros qui frôle la folie avant de parvenir à se retrouver. La mise en scène de Haruhisa Nakata est en cela incroyable. Il fait croire pendant un temps à simplement un match de boxe de haut niveau entre deux combattants fantastiques. Les planches sont alors d'une intensité folle avec une matérialisation de leur fureur de vaincre à travers leur vapeur qui prend des formes effrayantes. Quelle idée de génie ! Le trait Nakata est alors vif, coupant, sanglant presque.



Mais petit à petit, dans toute cette fureur se glisse tout autre chose. C'est un combat comme un passage de témoin : celui entre Levius et A.J. qui lui offre sa vie pour poursuivre son but, celui entre Levius et ses parents qu'il apprend à la fois à connaître et dont il se détache, celui entre Levius et Oliver celui qui lui a sauvé la vie autrefois. C'est hyper intense. Les discussions en coulisses qui peuvent sembler anodines apportent un éclairage essentiel sur ce qui se passe, sur la lisibilité du combat et sur les émotions qui s'emparent des héros qui doivent basculer un temps dans la folie pour parvenir à accepter et surmonter toutes les horreurs qu'ils ont vécu. Le sport comme médium pour apprendre à se connaitre et surmonter un traumatisme.



Une page se tourne donc avec ce match d'anthologie pour tous, lecteurs comme personnages de la série. L'auteur promet en plus un retour aux sources avec enfin une nouvelle confrontation avec Amethyst, le grand méchant un peu trop oublié dans cette partie de la série. J'en frémis d'impatience. Levius a su se trouver après bien des turpitudes, il faut espérer que ça vaille le coup pour tous, lui-même comme ceux qui l'ont soutenu !
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Un tome au combat haletant entre Natalia et Balthus ! Les consciences et souvenirs s'entremêlent. La tentative de Balthus pour reprendre conscience et la décision de poursuivre le combat de Natalia sont touchantes et ces scènes sont assez effrayantes. Chaque tome se lit rapidement mais il faut patienter pour les avoir ..

Wow quel tome intense ! Le combat entre Natalia et Balthus est vraiment prenant. Je regrette juste un peu le choix de l'auteur de faire intervenir Natalia face au frère d'A.J. Je trouve que du coup, ça fait moins dantesque que ça aurait pu l'être surtout dans la première moitié. Mais la montée en puissance et surtout l'explosion de la folie de Balthus sont telles que ça rattrape tout. Le combat est tendu à souhait. On a peur pour Natalia tout du long. On a peur aussi pour et de Balthus tant la technologie dont il est fait est instable comme sa conscience. Cela donne un tome assez nerveux, où on se bat beaucoup mais où on crie aussi beaucoup tant les émotions sont exacerbées. Les brèves interventions du Clown ne font rien pour calmer les choses au contraire et on comprend très vite où il veut en venir, le bougre. Quel sale type ! Il me tarde qu'on lui règle son compte. Par contre, pour le lecteur c'est assez frustrant. Les tomes arrivant au compte goutte et celui-ci étant entièrement consacré au match de Balthus et Natalia, on n'a pas l'impression que l'histoire avance beaucoup. Et là, en plus on est laissé en plan à un moment crucial encore une fois... Allez, dans le prochain tome on devrait avoir la réponse et on devrait voir plus Levius. Vivement !
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J'ai découvert cette série grâce à 48H BD, et j'ai beaucoup aimé le ton assez désabusé, mélancolique de Lévius. C'est un manga assez atypique (avec, déjà un sens de lecture occidental), un genre de steampunk centré autour de combats de boxe mécanique, c'est à dire entre des hommes "améliorés". On a aussi un font de rébellion et de conflit entre le peuple et l'armée, qui utilise des soldats cyborgs impitoyables pour réprimer les contestations.

Le héros, Lévius, a fait les frais de ce conflit lorsque sa ville a été rasée par une armée robotique. Son père est mort, sa mère est plongée dans le coma depuis, et lui-même a perdu un bras, remplacé par un membre mécanique. Élevé par son oncle et sa grand-mère, Lévius cherche à se trouver une place malgré un traumatisme profond laissé par la perte de sa mère et une difficulté à se rapprocher des autres. Il trouve finalement sa vocation dans la boxe mécanique, pour laquelle il semble avoir un don.



J'ai bien aimé le style graphique de l'auteur, assez original lui aussi, pour autant que je puisse en juger. En effet, un effet de flou est souvent créé, qui a pour résultat de mettre en avant un personnage ou un détail précis. J'ai bien aimé cette technique, qui est en plus un moyen de surligner le côté "à part" de Lévius, en l'isolant du reste du monde comme si un voile le séparait des autres. Le personnage de Lévius est aussi assez attachant, voir poignant. Il a beau ne pas être du genre bavard, on sent, à ses positions recourbées sur lui-même, son regard fuyant, toute la détresse qu'il cache. C'est seulement lors des combats qu'il se redresse enfin de toute sa stature et plante son regard dans celui de son adversaire. J'ai trouvé qu'il y avait un vrai travail sur la psychologie des personnages, tous caractérisés avec une certaine finesse.



Si je devais reprocher quelque chose à ce premier tome, c'est un manque d'enjeux durant la plus grande partie du manga. L'intrigue s'installe très doucement, elle s'appuie énormément sur l'atmosphère installée et de ce point de vue, c'est une réussite. On ressent l'air poisseux de cette ère industrielle, le bruit, la foule, et au milieu de tout ça, le silencieux Lévius, perdu dans sa mélancolie. Mais je me suis demandée où on allait avec tout ça : un enchaînement de combats jusqu'à voir Lévius atteindre le sommet ? Ou bien y a-t-il plus que cela ? Entrerons-nous plus dans le vif du sujet à propos des rebelles dont faisait partie le père de Lévius, et des répressions de l'armée, ou bien tout cela n'est-il destiné qu'à demeurer une toile de fond ?



Finalement, et heureusement, des éléments d'intrigue se tissent sur la dernière partie, avec l'apparition du cyborg créé par Amethyst, la corporation qui a créé les machines destructrices responsables, entre autres, de la mise à feu et à sang de la ville natale de Lévius et du coma de sa mère. Ces cyborgs sont censés de plus exister, et pourtant l'un d'eux apparaît lors d'un combat de boxe mécanique. Il s'agit d'une jeune fille de seize ans, et un face à face se profile dès lors entre elle et Lévius. Le jeune homme a en effet l'occasion de venger ainsi sa famille. J'espère que tout cela finira par se recouper avec la situation du pays et les thèmes de lutte sociale qui me paraissent intéressants à explorer.



En résumé, un manga où l'atmosphère et les émotions sont présents, et qui a du potentiel même s'il reste relativement en germe dans ce premier tome. J'ai terminé ce premier volume avec l'envie de lire la suite, d'autant plus que d'après ce que j'ai vu, ce n'est pas une histoire à rallonge comme souvent dans les mangas : l'histoire semble rester plutôt resserrée et garder un cap, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Un univers steampunk habilement construit qui permet de peindre un environnement urbain dans lequel les indices du progrès se donnent à voir par les effets de contraste qu’ils suscitent.
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Les tomes de Levius sont toujours aussi prenants mais se lisent toujours aussi vite malheureusement et l'attente est terriblement frustrante entre chaque, c'est dur.



Depuis le début de cet arc ou presque, on n'attend qu'une chose, la confrontation entre Levius et Oliver, son ancien sauveur bien gris. C'est un match dantesque et plein d'enjeux que nous a fait miroiter l'auteur et franchement à part quelques légers bémols, il est totalement au rendez-vous.



Je vais directement vous parler de ce qui m'a chagrinée, comme ça se sera fait et on pourra se concentrer sur le reste. J'attendais énormément de ce match d'un point de vue drame et intensité, et part 2 moments où j'ai eu ce que je souhaitais, j'ai trouvé le reste un peu en-dessous. Je me rappelle encore quelle claque j'avais reçu dans la première série, la noirceur et le drame que j'avais ressentis, ici ça fait un peu pale figure pour le moment...



Cependant d'un point de vue graphique, ce match est juste jouissif quand on adore le trait de l'auteur comme moi. Le dessin est vif, incisif, il tranche dans la vapeur et impacte à chaque coup échangé ou même juste entraperçu. C'est gris, extrêmement gris, rien n'est tout blanc ou tout noir et cela s'en ressent jusque sur les planches. Le revers de la médaille, c'est que certaines scènes vont tellement vite qu'il faut y revenir une fois l'action passée pour bien saisir tout ce qu'il s'est passé tant on est pris par le rythme. Mais c'est vraiment excellent pour un titre de baston.



Seulement, Levius ce n'est pas que ça et c'est justement ce que j'apprécie dans le titre. Avec ce combat, le héros lutte contre ses démons, littéralement. Il lutte contre ceux qui ont ruiné sa vie autrefois, qui l'ont arraché à sa famille et la boxe ainsi que ce combat sont devenus son exutoire. C'est terriblement intense et déchirant. On le voit qui souffre de se raccrocher à ses convictions mais il ne lâche rien. J'aime vraiment énormément tout ce que l'autrice insuffle dans ce titre. Le combat contre Oliver, c'est à la fois le combat contre son passé, contre son père et contre cet avenir qu'on veut lui imposer.



Du coup, on a droit à très beaux revirements, qui comme le héros, nous déchirent le coeur. On assiste à sa crise de folie. Logique après tout ce qu'il lui est arrivé, c'est même surprenant que ça n'ait pas eu lieu avant. On assiste également à sa terrible prise de conscience quand il découvre comment il peut encore se battre et ensuite ce qu'il va devoir sacrifier si vraiment il veut atteindre son but ultime. C'est bouleversant.



Alors les autres personnages sont parfois un peu écartés dans ce tome, mais ils restent en soutien de loin et assistent à ce terrible duel face auquel ils tremblent pour leur ami. Le sacrifice de bien d'entre eux est lourd de conséquence et démontre à nouveau dans quel rude monde ils évoluent. Je regrette juste qu'un certain pan de l'histoire ait été un peu occulté ici pour le moment, le groupe Amethyst, car c'est vraiment lui LE grand méchant qui m'avait motivé au début de ma découverte, dont la noirceur m'avait chamboulée et révoltée. J'espère donc qu'on reviendra prochainement vers eux.



A l'heure actuelle, ce match au sommet tient la plupart de ses promesses. Et s'il est extrêmement frustrant de devoir l'interrompre à un moment charnière, ce n'est que pour y retourner avec plus de force encore la prochaine fois. Hâte de voir ce que l'auteur nous réserve ^-^
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J'ai entendu parler de la série Levius sur la chaîne youtube de Luccasstv.

Moyennement emballée, ce titre faisait tout de même partie de ma liste de mangas à découvrir et il a été une agréable surprise !

Ce premier tome surprend d'abord par son sens de lecture, contraire aux mangas actuels mais qui rappelle celui de certaines séries éditées dans les années 90's comme la première édition des Sailor Moon.

Ce sens de lecture particulier est explicité à la fin du tome 1 qui apprend au lecteur qu'il s'agit d'une idée de l'éditeur japonais de l'auteur voulant placer ce titre dans ce qu'il nomme "La nouvelle norme manga mondiale", des titres accessibles au plus grand nombre, au-delà des limites du Japon.

Levius raconte le parcours de cet adolescent vivant avec son oncle Zack, son père tué pendant la guerre et sa mère plongée dans le coma. Un sport attire les foules dans la ville où ils vivent : la boxe mécanique. Dans une arène, des combattants armés de membres mécaniques s'affrontent, à l'image de Levius...

A la fin de la lecture de ce premier tome, j'ai été surprise d'appréciée autant ce titre. Cependant, c'est compréhensible dans le sens où les principaux ingrédients sont réunis pour plaire : des personnages profonds avec un personnage principal présentant une part d'ombre et une qualité narrative et graphique ! Un récit prenant et rythmé !

En résumé, une belle découverte !

Voilà un manga hyper riche. Ça parle de cyborgs, de science, d'enjeux politique, de pouvoir et d'argent ! Rien que ça !



On se retrouve dans un monde d'après guerre ou des affrontements entre des combattants mi homme mi robots deviennent des substituts aux champs de bataille pour garder la paix entre les nouveaux états.



C'est un doux mélange de styles que j'ai beaucoup aimé...L'auteur a su y mêler des scènes plutôt violentes à d'autres scènes que j'ai trouvé empreintes de douceur et de poésie. C'est déstabilisant mais c'est ce qui fait sa force.



Les dessins sont fabuleux.

Certaines illustrations sont si réussies qu'elles offrent une pause dans la lecture...je me suis retrouvée à les admirer pendant plusieurs secondes. Comme si je me retrouvais devant un tableau et qu'en plus de le trouver beau je cherchais à comprendre toutes les pensées du dessinateur à travers lui.

Certaines phrases sont aussi très "directes"et ça m'a surprise autant que ça m'a plu.



La lecture est entrecoupée de pages qui ne contiennent aucun dialogue et j'ai été surprise ( encore !) de les trouver encore plus parlantes que les autres !



Je lis peu de manga mais je dois dire que celui-ci m'a vraiment bien plu. Une belle découverte !



Y a plus qu'à se procurer le tome 2 :)

Levius se révèle être une très bonne surprise malgré le côté assez atypique de la série qu’on doit adorer ou détester. L’univers très marqué steampunk qui n’est pas sans rappeler Gunnm m’a énormément plu. Le dessin est très original et l'histoire vraiment intense. Il me tarde de découvrir la suite.
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Levius est un jeune homme qui a connu les champs de bataille, qui a perdu son père et dont la mère est dans le coma. Encore adolescent, il est alors recueilli par son oncle. Un oncle qui ne le connaît pas trop, ce dernier voit un jeune garçon qui possède un bras mécanique, un ado silencieux comme perdu dans son monde.



Le tonton est un homme un peu bourru mais qui se montre très chaleureux envers Levius, il a envie que le garçon se sente mieux mais il ne sait pas vraiment comme faire. Jusqu’à ce que Levius découvre dans l’arène de la ville la boxe mécanique.



Dans cet univers d’après-guerre, les interventions mécaniques chirurgicales font fureur, on se modifie un morceau du corps afin de se solidifier pour participer à cette nouvelle discipline.



Le manga dresse plusieurs axes pour la suite de l’histoire, pour l’instant nous sommes plongés dans l’univers de cette boxe mécanique avec un héros qui n’a pas froid aux yeux. Le jeune homme évolue rapidement dans cette discipline et on sent qu’il va bientôt se confronter à des éléments le dominant. Mais il n’y a pas seulement cela, en effet, on peut observer un contexte instable et surtout des personnages à qui il manque quelque chose.



Ce manga est graphiquement très intéressant, nous avons là un style particulier, réaliste avec des effets parfois à la limite du crayonnage. C’est sobre et sans fioritures, mais la puissance et la violence des scènes sont bien retranscrites.



Levius : tome 1 possède une ambiance, un univers bien à lui, et la fin ne peut que nous encourager à nous procurer la suite.
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Curieux hybride entre le plus lyrique des récits intimistes et la plus violente des BD d’arts martiaux.
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