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Citations de Haruki Murakami (4480)


Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses... des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver. C'est cela aussi vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit - il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu'il y a dans nos coeurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l'aérer, changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque.
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Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps.
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Haruki Murakami
Si vous ne lisez que ce que tout le monde lit, vous ne pouvez penser que ce que tout le monde pense.
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Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? parce que la tempête n'est pas un phénomène venu d'ailleurs sans aucun lien avec toi. Elle est toi même et rien d'autre. elle vient de l'intérieur de toi. Alors la seule chose que tu puisses faire, c'est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empêcher le sable d'y entrer, et la traverser pas à pas. Au coeur de cette tempête, il n'y a pas de soleil, il n'y a pas de lune, pas de repère dans l'espace ; par moments, même, le temps n'existe plus. Il n'y a que du sable blanc et fin comme des os broyés qui tourbillonne haut dans le ciel. Voilà la tempête de sable que tu dois imaginer.
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"Bien sûr, il y a des risques. Mais le risque, c'est ce qui épice la vie."
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"A cette époque-là, je ne savais pas encore qu'un jour je la blesserais irrémédiablement. Je ne savais pas que parfois un être humain peut en blesser un autre, par le seul fait d'exister et d'être lui-même."
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C'est moche de vieillir ! Quand on prend de l'âge, les tiroirs de la mémoire coulissent mal.
p24
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"Là où il y a de l'espoir, forcément, il y a des épreuves."
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Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures... tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas.
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Celui qui aime cherche la partie manquante de lui-même. Aussi, quand on pense à l'être dont on est amoureux, on est toujours triste. C'est comme si on entrait à nouveau dans une chambre pleine de nostalgie qu'on a quittée il y a longtemps.
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- Il n'y a rien dont j'ai envie particulièrement.
- Et pourquoi pas "A la recherche du temps perdu" de Proust ? demanda Tamaru. Si vous ne l'avez pas encore lu, ce serait l'occasion rêvée.
- Est-ce que vous l'avez lu, vous ?
- Non. Je ne suis jamais allé en prison. Je n'ai jamais dû rester caché longtemps. Quelqu'un a dit qu'en dehors de ce genre de circonstances il était difficile de lire ce roman dans son intégralité.

p44
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Haruki Murakami
Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur.Et qui vous déchire violemment le coeur en même temps.

( extrait de "Kafka sur le rivage")
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Dans le banquet de Platon, Aristophane affirme que dans le monde mythique d'autrefois il existait trois types d'êtres humains. [...] Autrefois, les êtres humains ne naissaient pas homme ou femme, mais homme/homme, homme/femme ou femme/femme. Autrement dit, il fallait réunir deux personnes d'aujourd'hui pour en faire une seule. Tout le monde était satisfait comme ça, et la vie se déroulait paisiblement. Mais Dieu a pris une épée et à coupé tous les êtres en deux bien nettement, par le milieu. Résultat :il y a eu des hommes et des femmes, et les gens se sont mis à courir dans tous les sens toute leur vie à la recherche de leur moitié perdue.
P52
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La plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu'ils réclament, ils seraient bien embêtés. En fait, les gens aiment leurs entraves.

Moi aussi j'aime mes entraves. Jusqu'à un certain point, naturellement. Jean-Jacques Rousseau disait que la civilisation naît quand les gens commencent à construire des barrières.

Finalement, dans ce monde, ce sont ceux qui dressent les plus hautes barrières qui survivent le plus sûrement, et si tu nies ce principe, tu seras refoulé vers la brousse.
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Dans la vie, rien n'est définitif, tu sais.
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L'oreiller, les livres, la table, tout ce qui se trouvait là était poisseux et moite. Mais, indifférent au temps, à la mouillure, au vent ou la rumeur de la mer, le père restait immergé au sein de sa léthargie. La torpeur enveloppait son corps, tel un habit de miséricorde.

p63
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Quand on cherche désespérément quelque chose, on ne le trouve pas. Et quand on s'efforce d'éviter quelque chose, on peut être sûr que ça va venir vers nous tout naturellement.
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Haruki Murakami
Lorsque je vais au fond de ma conscience, que je rassemble les éléments que j’y ai trouvés pour raconter une histoire, et que, en lisant mon livre, vous vous sentez en empathie, il y a fort à parier qu’il y a des émotions communes entre nous deux, au fond de nos deux consciences. Et c’est l’émergence de ce lien-là, entre l’auteur et le lecteur, qui m’intéresse.
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Peut-être ne devrions-nous pas nous rencontrer ? Ne serait-ce pas mieux que nous gardions tendrement en nous l'espoir de nous revoir un jour, sans pour autant nous retrouver ? De la sorte, ils continueraient à vivre à tout jamais avec leurs espoirs intacts. Des espoirs, semblables à une flamme toute petite, mais unique, qui leur réchaufferait le cœur. Une flamme minuscule qu'il faudrait enclore dans la paume de la main, pour la protéger du vent. Car les violentes bourrasques de la réalité risqueraient de l'éteindre.
P561
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- « ce que vous réalisez est de la plus haute importance », déclara Ushikawa.
Un sourire naïf se dessina sur le visage de l'avocat. Personne n'est plus facile à berner que les gens convaincus d'accomplir des choses justes, se dit à nouveau Ushikawa.
P84
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