Citations de Harvey Pekar (20)
"Le romancier Thomas Wolfe est une des premières influences de Jack l'autodidacte qui n'a pas cessé de bouquiner depuis le lycée." (p. 9)
« Les Beats révolutionnent la culture et la conscience américaines. Ils démocratisent la poésie, ressuscitent la tradition orale et la sortent de l’université pour l’amener dans la rue. » (p. 131)
La Seconde Guerre Mondiale me fournissait beaucoup de sensations fortes. Je me disais que vu la manière dont les médias en parlaient, ça finirait par une victoire américaine. Et c'est bien ce qui s'est passé.
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Quand la guerre s'est terminée et que j'ai appris que six millions de Juifs avaient été assassinés, ça a dépassé ma compréhension.
J'arrive dans l'histoire en 1939. J'habitais dans une rue où j'étais le seul enfant blanc. Pendant les premières années de ma vie, je n'avais pas d'amis, ni même de connaissances, d'ailleurs.
Mais quelle femme aurait voulu de moi ? Qu’est-ce que j’avais à lui offrir ? Un sac de névroses, voilà ce que j’étais
Je crois que VIVRE VRAIMENT, c’est un affrontement… où être capable d’affronter les autres si nécessaire. De mon point de vue, la vie… la vie en société est une bataille continuelle et je ne veux pas y participer
Je ne considère plus les éditeurs comme des êtres humains. Pour moi, ce sont des forces naturelles hostiles, comme les tornades et les blizzards
« City Lights n’est pas seulement une librairie et une maison d’édition, c’est un lieu public historique et un centre culturel international. » (p. 124)
« Beat », … ça veut dire crevé, mais c’est aussi la base des mots « beatific », « béatitude ». (p. 19)
« Le livre que vous avez entre les mains est une bande dessinée qui n’est ni une étude en profondeur, ni l’interprétation littéraire, d’ailleurs déjà proposées par des centaines de livres universitaires dans différentes langues. Il possède par contre une qualité en accord avec la popularisation vernaculaire des Beats. » (p. 5)
Burroughs : « En influençant plusieurs formes d’art, il devient non seulement le plus important des beats, mais l’écrivain le plus stylistiquement unique depuis la seconde guerre mondiale. » (p. 98)
Burroughs : « La scientologie m’a été utile jusque ça devienne une religion, et la religion m’est inutile. C’est juste un autre truc pour les accros du contrôle et on n’a pas besoin de ça. » (p. 94)
En 1962, j'ai rencontré un collectionneur de 19 ans qui arrivait de Philadelphie. Il s'appelait Robert Crumb. Il était aussi dessinateur et son ami m'a fait sa pub.
Bon une fois que j'ai fini d'écrire et d'étudier, qu'est-ce que je fais à Cleveland ?
Si jamais on commence à gagner de l'argent, je me barre !
J'écris pour comprendre le monde dans lequel je vis et pour témoigner. J'écris pour pénétrer les mots. Plaisir humain. J'écris quand je ne peux rien faire d'autre.
La scientologie m'a été utile jusqu'à ce que ça devienne une religion, et la religion m'est inutile. C'est juste un autre truc pour les accros du contrôle et on n'a pas besoin de ça.
Ma théorie est que le mot, littéralement, un virus. On ne s'en rend pas compte parce qu'il a réussi à atteindre un état de symbiose relativement stable avec son hôte humain.
Tu es peut-être une tapette mais au lit, tu es aussi bon qu'un mac !
- En y réfléchissant, j'ai toujours eu des troubles déficitaires de l'attention non diagnostiqués. C'est un miracle que ma négligence ne m'ait pas tué.