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Citations de Heather Graham (194)


— Arrêtez, Tia. Vous m'avez menti je ne sais combien de fois.
— Je...
— Comme vous avez menti à Ian tout à l'heure, poursuivit-il. Un mensonge qui est devenu réalité, et dont j'ai bien l'intention de tirer profit.
Sans répondre, elle contourna le lit de camp et se dirigea vers la porte de la tente. Il la saisit par le bras. Les dents serrées, elle essaya de se dégager.
— Où comptez-vous aller? demanda-t-il, aussi furieux qu'elle.
— Retrouver Ian. Je lui dirai que nous avons eu une querelle d'amoureux.
— C'est hors de question !
D'une main, il la serra contre lui ; de l'autre, il lui releva le menton.
Elle n'eut pas le temps de protester. Il écrasa brutalement ses lèvres sur les siennes, étouffant son cri.
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[...] C'est un Irlandais noir, à ce qu'on dit.
- Pardon ?
Marie prit un air goguenard.
- Un Irlandais noir, c'est comme ça qu'on les appelle. A l'époque où les Anglais ont vaincu l'Armada, les Espagnols ont accosté en Irlande avant de rentrer chez eux. Et depuis il y a plein d'Irlandais aux cheveux noir comme le jais et aux yeux sombres comme le charbon ! Ils ont le sang chaud des Espagnols et sont fiers comme des Irlandais, toujours prêts pour la bagarre. Tu ne peux pas rater McKenzie, c'est impossible !
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[...] Certains disent même que ces renégats arrivent à chevaucher les alligators dans les marécages.
Jarrett sourit. Il aurait bien voulu voir un homme, fût-ce un Séminole, sur le dos d'un alligator en plein marais ! Les gens avaient une étrange idée de la Floride - tout comme des Indiens qui la peuplaient. Les Indiens Creeks qui étaient descendus vers le sud, parlant différentes langues et venant de différentes tribus, s'étaient tous rassemblés. On les appelait des Séminoles. Certains prétendaient que leur nom signifiait 'fugitifs'. D'autres assuraient qu'il venait du mot espagnol pour dire renégat, 'cimarron'. Fugitifs, renégats... Jarrett savait bien que, comme lui et tant d'autres Blancs, les Indiens cherchaient tout simplement une meilleure vie pour eux et leur familles.
Cette terre était faite pour les rêveurs.
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L'adolescent était debout au milieu de la route, totalement dévêtu.

Il avait brusquement surgi dans la lueur des phares de Sam Hall, comme une biche aux abois. Il était couvert d'une matière qui ruisselait sur tout son corps, rougeâtre et visqueuse, comme s'il venait de s'enfuir du tournage d'un film d'horreur après être tombé dans un seau de sang artificiel.
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La Nouvelle-Orléans, 1840

― Il n’y a aucun problème avec le comte DeVereaux, déclara fermement Magdalena.

Les pieds solidement posés sur le parquet, le dos bien droit, la jeune fille était assise sur le sofa du grand salon de la demeure familiale, une imposante bâtisse ceinturée d’une véranda à colonnes, typique des maisons de planteurs de La Nouvelle-Orléans.

Jason Montgomery regarda sa fille unique, soupira puis secoua la tête avec tristesse. Il détestait lui faire de la peine, mais comment l’éviter ?

La voir si belle avec sa somptueuse chevelure sombre illuminée d’une mèche rouge feu ramassée en un lourd chignon sur la nuque, ses quelques bouclettes rebelles sur le front, lui serra la gorge. Tout à coup, il eut peur et frissonna : elle allait gâcher sa vie s’il n’intervenait pas ! Il devait se montrer ferme.

Sa seule enfant… De tout temps, il avait été enclin à l’indulgence vis-à-vis d’elle, voire complaisant, ce qui n’entamait en rien sa lucidité de père et d’homme : elle était vraiment belle. Son visage, sa silhouette possédaient une perfection presque irréelle. Sa peau avait la douceur et le grain sans défaut de l’albâtre poli, ses prunelles la couleur de l’ambre. Magdalena était dotée d’une classe innée, d’une volonté de fer et d’une intelligence hors du commun. Elle bénéficiait de surcroît de la grâce d’une gazelle : le moindre de ses mouvements était naturellement élégant et lorsqu’elle se décontractait, elle devenait douce, tendre, faisant montre d’une séduction empreinte de la naïveté des jeunes filles de son âge. Tout le problème venait de là : elle était jeune, impressionnable et passionnée.

Il lui avait cependant appris à être forte. Son héritière se montrerait digne de Jason Montgomery, le souverain d’un petit royaume, celui de cette plantation de Louisiane. Tous les hommes de cet État, d’ascendance française ou anglaise et désormais citoyens américains, le respectaient car il était sage, éduqué et puissant. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour façonner sa fille à son image.

Et voilà que maintenant, elle usait à son encontre des armes qu’il lui avait données !

― Tu n’aimes pas le comte parce qu’il est français, l’accusa tranquillement Magdalena.

― Ce n’est pas parce qu’il est français que je n’aime pas le comte. C’est parce qu’il est…

Jason s’interrompit juste à temps. À aucun prix Magdalena ne devait s’imaginer qu’il perdait l’esprit, ce qui eût été le cas s’il s’était expliqué. Il tenait à ce qu’elle respecte ses opinions sans les discuter et se plie à son autorité parce qu’il était son père.
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La vie a de bons et de mauvais côtés n'est-ce pas ? Et la laideur est nécessaire pour que nous puissions percevoir la beauté non ?
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Valaski lui jeta un regard noir puis s’agenouilla. Il secoua la tête, marmonna entre ses dents, puis fouilla à l’aveugle dans son sac pour en sortir un masque et des gants.
— Vous avez une idée de la cause du décès ? insista Liam.
— Ah, vous n’avez pas tâté son pouls ! ironisa sèchement Valaski.
— Je n’ai touché à rien en vous attendant.
— On pourrait regarder s’il y a eu hémorragie pétéchiale… Ah non, flûte, il n’a plus d’yeux.
— Bon sang, Franklin, un peu de…
— Excusez-moi. Je plains le malheureux. Voyons… Il y a pu y avoir strangulation, mais je ne pourrai vous en dire plus qu’à la morgue, quand on l’aura un peu nettoyé. Désolé, Liam
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- Je t'ai mis en danger.
- Je suis un guerrier au service de Dieu, qu'il s'agisse d'écouter des confessions ou de braquer une arme sur un salaud qui veut tuer des bébés innocents. J'ai suffisamment vu ce genre de chose, au Liberia. Je sais contre quoi nous luttons. Voilà pourquoi je prends avec moi tout ce dont j'ai besoin ; de l'eau bénite, un bon poignard et mon fidèle Colt.
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- J'ai cru au début, je l'avoue, que tu n'étais qu'une petite bourgeoise trop gâtée...
- Cela vaut toujours mieux que d'être un mule odieux !
- Mais ensuite...
- Ensuite ?
- Eh bien, je sais maintenant que je vénère jusqu'au sol sur lequel tu marches.
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Je préfère voir le monde avec un cerveau en bon état. D'accord, ce n'est pas toujours beau à voir mais c'est mieux.
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Il y a des gens qui se découvrent une vocation très tôt dans leur vie. Ils deviennent prêtres, rabbins ou autre chose...D'autres n'entrent pas en religion, mais se consacrent à protéger les innocents parce qu'ils savent que c'est leur destinée. C'était le cas de ton père. Il l'a compris très tôt, parce qu'il venait d'une longue lignée d'ancêtres qui se savaient tous "investis". Quinn lui, a mis un certain temps à se rendre compte de son pouvoir et à l'accepter. Et puis il s'est accroché. Quand tu étais petite, j'ai demandé une fois ou deux à ton père s'il n'aurait pas mieux valu qu'il ait un fils. Il m'a répondu que les filles étaient souvent plus intelligentes que les garçons, et il a ajouté avec un clin d'oeil : "oui, Billie, elles sont plus finaudes, et surtout elles pensent avec leur coeur. Ma fille s'en sortira très bien." Hélas, quand il est mort, il ne t'avait toujours rien dit. Comme tu es sa fille, je resterai près de toi et ferai tout ce que tu voudras, qu'il s'agisse de tenir la boutique, de faire du baby-sitting le moment venu ou, au contraire, de t'accompagner dans des batailles. C'est toi qui donneras les ordres, Danni. Je suivrai. Pour en revenir à Quinn, je peux seulement te dire que c'est un homme bon. Il me rappelle un peu les chevaliers du Moyen Age. Il est unique, un peu comme sont uniques les pièces de la collection de ton père ! Toi, tu dois encore trouver ta voie, faire tes propres choix. Et partager les connaissances qu'avait ton père, si c'est ta décision.
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Ce qui compte, c'est ce que vous croyez profondément. Toutes les croyances se rejoignent, quand on croit au pouvoir de la bonté. Peu importe le chemin que l'on emprunte.
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- Vous pensez que le Bien existe, Danni, n'est-ce pas ? Qu'il existe toujours une petite flamme au fond de chaque homme ? Que beaucoup font preuve de compassion et de courage même quand ils sont poursuivis, désespérés ?
- Oui, je pense que les gens sont fondamentalement bons...
- Eh bien, si vous croyez au Bien, vous croyez aussi au Mal. Les deux ne vont pas l'un sans l'autre. Comme le yin et le yang.
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A présent, ils se trouvaient tous les deux dans sa cuisine, et lui était torse nu. Il fallait admette qu'il était extrêmement séduisant, même s'il était capable de se montrer arrogant, impoli, et même parfaitement désagréable.
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- Je suis vraiment Michael Quinn.
- Le champion de football, d'accord. Vous avez été arrière dans l'équipe de l'Etat. Puis vous avez disparu. Après de nombreux articles sur vos frasques dans la presse à sensation...
- Je n'étais encore qu'un gamin. Tout ce que vous avez lu était exact, cela dit.
- Etat ?
- J'ai reçu une sérieuse leçon.
- Ah ? Laquelle ?
- Je suis mort.
- Alors je parle à un mort ?
- Oh ! J'ai ressuscité ! Ca a changé ma vision de l'existence.
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- Je pense qu'Angus ne vous a vraiment rien dit. Ou alors vous êtes une psychopathe dénuée de toute empathie pour les autres.
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Ne vends jamais la boutique. Jamais, tu m'entends ? C'est notre destin, si sombre soit-il.
[...]
Quoi qu'il arrive, je le répète, ne vends pas, coupa-t-il. Et surtout, ma fille, tu dois lire le livre. Ne redoute jamais ce que tes yeux verront, ce que tes oreilles entendront. Ne mets pas l'évidence en doute. Toutes les réponses sont dans le livre. C'est lui qui te fera connaître l'enfer, le paradis, et tous les royaumes qui les séparent...
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- Je croyais qu'un fantôme en longue chemise de nuit blanche et vaporeuse en avait indiqué l'emplacement à ton médium.
- Oui. Et des femmes qui dorment en longues chemises de nuit blanches et vaporeuses, il y en a pas mal.
- Ah oui ? Je ne me souviens pas. Je suis marié avec Rita depuis trop longtemps, et elle porte des T-shirts pour dormir.
Il haussa les épaules.
- Avant, elle dormait nue. Je préférais. Mais les enfants sont arrivés... Bon, je vois que ça ne t'amuse pas.
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Tout homme qui a fait la guerre sait à quoi s'en tenir sur cette atrocité. Les généraux préfèreraient éviter les conflits. Ce sont les politiciens, ces planqués, qui déclenchent les hostilités.
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Oui, des prostituées. Il y en avait beaucoup pendant la guerre de Sécession, c'est pour ça qu'on les appelle aussi "hooker", du nom du général Hooker.
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