Citations de Heather Morris (233)
Citation : "Il est facile de croire que le mal se cache dans le cœur de quelques hommes, mais le mal n'existe que lorsque nous le laissons grandir."
Pour survivre, il faut demeurer invisible. Attirer l'attention, ne serait-ce qu'un instant, suffit souvent à vous condamner à une mort immédiate.
Pénible : c'est ce que je retiens de ce récit tres mal écrit, sans relief, trompeur (on finirait par imaginer la vie paisible dans les camps de concentration...) et sans personnage attachant. Dommage voire dangereux car un tel ouvrage facile entache le devoir de mémoire. L'Europe n'a pas besoin de telles approximations en ce moment...
Lorsqu’elle s’énerve, ses yeux verts ont tendance à prendre la couleur des flammes.
à emprunter à la bibliotheque
Elle espère qu’elle pourra expliquer à Josie plus tard qu’il peut seulement s’emparer de son corps ; il ne peut pas lui prendre son esprit, son corps, son âme.
J'avais 16 ans ! Je n'ai rien choisi de tout ça. Je suis simplement restée en vie.
❝ Elle est intimement convaincue que son histoire fait d’elle ce qu’elle est, malgré la douleur que ravivent les souvenirs. ❞
❝ Si elle doit perdre la vie maintenant, elle ne veut pas le Fare à genoux, en implorant. Elle veut regarder son assassin dans les yeux ❞
❝ Cibi et Livi ne ralentissent pas au moment de contourner le cadavre. Elles ont appris à paraître indifférentes, à ne jamais manifester le choc ou la peur, la colère ou l’horreur. Pour survivre il faut demeurer invisible. Attirer l’attention, ne serais-ce qu’un instant, suffit souvent à vous condamner à une mort immédiate. ❞
❝ L’humour te sauvera. Ris et, si tu ne peux pas rire, plaque un sourire sur tes lèvres. ❞
Celui qui sauve une vie, sauve l'humanité entière, dit Lale doucement, plus pour lui-même que pour les autres.
Nous devrions pas voir chaque jour comme un cadeau de Dieu dont nous devrions chérir chaque instant.
Les sœurs s’étreignent, une étreinte qui représente bien plus qu’un réconfort physique. C’est un lien qui traverse le temps et l’espace, qui franchit leur douleur et atténue leur souffrance. Toutes comprennent implicitement qu’un simple éloignement ne brisera pas ce lien.
Gita ne sait comment arracher Lale à son chagrin. Ils ont tous les deux résisté pendant deux ans et demi aux pires atrocités dont est capable l’humanité. Mais c’est la première fois qu’elle voit Lale sombrer dans une telle dépression.
Ils s’apprêtent à faire un travail dont personne sur terre ne voudrait : récupérer les corps dans les chambres à gaz et les mettre dans les fours. Il tente d’établir un contact visuel avec eux, il aimerait leur faire comprendre que lui aussi travaille pour l’ennemi. Lui aussi a choisi de rester en vie le plus longtemps possible, en marquant dans leur chair les gens de sa confession. Aucun d’eux ne lève les yeux vers lui. Il a entendu ce que les autres détenus disent de ces hommes, des privilèges qu’on leur accorde – ils sont logés dans des baraques séparées, sont rigoureusement isolés de tous les autres prisonniers, ont droit à des rations supplémentaires, disposent de vêtements chauds et de couvertures pour la nuit. Lale bénéficie également de privilèges liés à son travail et il se dit, la mort dans l’âme, que lui aussi est méprisé pour la fonction qu’il occupe au sein du camp. Incapable d’exprimer sa solidarité, il continue à marcher.
Vous voulez que je tatoue d’autres hommes ?
— Il faut bien que quelqu’un le fasse.
— Je ne sais pas si j’en serais capable. Incruster un numéro dans la peau d’un être humain, le faire souffrir. Ça fait mal vous savez ? Pepan remonte sa manche pour lui montrer son numéro de matricule.
— Ça fait un mal de chien. Mais si tu ne prends pas ce travail, quelqu’un d’autre le fera à ta place, quelqu’un dont l’âme est moins belle que la tienne, quelqu’un qui fera encore plus mal aux détenus. —
Travailler pour un Kapo, c’est une chose, mais marquer dans leur chair des centaines d’innocents…
Un long silence s’ensuit. Lale pénètre à nouveau dans sa zone d’ombre. Ceux qui prennent ces décisions ont-ils une famille, une femme, des enfants, des parents ? C’est impossible.
L’opération n’a duré que quelques secondes mais Lale est tellement choqué que le temps semble s’arrêter. Il ramène son bras vers ses yeux et fixe le numéro. Comment un être humain peut-il infliger ça à son prochain ? Il se demande s’il va, jusqu’à la fin de sa vie – courte ou longue – être défini par ce moment, ces chiffres tracés grossièrement sur sa peau : « 32407 »
« Elle espère qu'elle pourra expliquer à Josie plus tard qu'il peut seulement s'emparer de son corps; il ne peut pas lui prendre son esprit, son coeur, son âme. »
Camp de concentration d'Auschwitz,
27 janvier 1945
Cilka ne quitte pas des yeux le soldat qui se tient devant elle. Il fait partie de l'armée qui est entrée dans le camp. Il dit quelque chose en russe, puis en allemand. L'homme domine la jeune fille de toute sa taille.
_Du bist frein.
Tu es libre. Elle ne sait pas si elle a réellement entendu ces mots. Les seuls Russes qu'elle a vus avant, dans le camp, étaient des prisonniers de guerre aux visages émaciés qui mourraient de faim.
Se pourrait-il que la liberté existe ? Se pourrait-il que le cauchemar soit terminé ?
Voyant qu'elle ne répond pas il se penche et pose ses mains sur ses épaules.