Heather Morris

J'attendais peut-être autre chose de cette lecture. Malgré une belle histoire d'amour et une histoire basée sur des faits réels, l'émotion n'est pas venue... L'histoire de Lale est pourtant horrible. Mais, il a manqué quelque chose pour que je succombe totalement à son histoire. Peut-être est-ce lié à une écriture assez basique, à une impression d'être juste simple spectateur, à un héros trop parfait (pour moi) ou à mon cœur si dur...

Ce qui est certain, c'est qu'il faut absolument ne pas oublier cette tragique histoire et que, malheureusement, l'homme a toujours ce besoin avide de faire du mal à ses semblables...

L'histoire se répète toujours...

𝐋𝐞 𝐭𝐚𝐭𝐨𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐀𝐮𝐬𝐜𝐡𝐰𝐢𝐭𝐳" 𝐝𝐞 𝐇𝐞𝐚𝐭𝐡𝐞𝐫 𝐌𝐨𝐫𝐫𝐢𝐬 est plus qu'un livre : c'est une fenêtre sur un passé que l'on ne doit jamais oublier. 📚



À travers ce récit, 𝐇𝐞𝐚𝐭𝐡𝐞𝐫 𝐌𝐨𝐫𝐫𝐢𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐝'𝐀𝐮𝐬𝐜𝐡𝐰𝐢𝐭𝐳, 𝐧𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐬 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞, Ludwig Eisenberg (dit Lale Sokolov). Survivant d'Auschwitz, devenu homme d'affaires en Australie, Lale a partagé son histoire poignante avec Heather Morris au cours de nombreuses sessions sur une période de trois ans.



Cette collaboration a donné naissance à 𝐮𝐧 𝐛𝐞𝐬𝐭-𝐬𝐞𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥, traduit dans une quinzaine de langues.



Ce livre représente un devoir de mémoire crucial. Il nous immerge dans l'esprit de ceux qui ont vécu l'indicible, ce que l'on pourrait qualifier d'enfer sur terre.



Bien que j'aie visité le camp d'Auschwitz à deux reprises, je n'avais jamais approché cette période de l'histoire à travers une lecture aussi intime et détaillée. Les récits des survivants m'étaient familiers, mais jamais ils n'avaient été racontés avec une telle proximité et une telle humanité.



Heather Morris apporte une perspective unique en racontant l'histoire de Lale et Gita. Ce n'est pas seulement l'histoire d'une survie dans des conditions inimaginables, mais aussi celle d'un amour indéfectible naissant dans les circonstances les plus tragiques. "𝐋𝐞 𝐭𝐚𝐭𝐨𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐀𝐮𝐬𝐜𝐡𝐰𝐢𝐭𝐳" 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞́𝐦𝐞𝐮𝐭, 𝐞́𝐝𝐮𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐥'𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫.



Certains critiqueront la véracité historique de certains passages, mais moi, je retiendrai les messages délivrés parce que dans une histoire il y a les faits et il y a ce que notre cœur veut retenir 💖

"Le tatoueur d'Auschwitz" , je n'avais jamais vraiment pensé aux personnes qui ont tatoué les 6 millions de juifs, les communistes,les tziganes au sein des camps- étant comme tous plus préoccupée par le récit des survivants.

C'est une vie aussi remarquable que celle de Simone Veil, ou Primo Levy. Un destin hors du commun pour ce jeune slovaque juif innocent et déporté.

Rien n'est passé sous silence, les conditions de déportation, de survie, les amitiés magnifiques , les kapo vendus et sadiques, les rencontres improbables et lumineuses.

Ce coup de foudre aussi impensable que merveilleux, cette intime conviction de vouloir exister au delà du camps, de ce chiffre auquel chaque être est réduit. Tatouer pour survivre.

J'ai aimé l'humilité de l'autrice pour nous harponner avec la vie de Lale , nous sommes avec lui et notre cœur bat à l'unisson au fil de son histoire si mouvementée et cruelle

Il n' y a pas que les scénaristes américains pour une happy end, je veux croire que malgré les souffrances et privations endurées à Auschwitz et Birkenau Lale et son âme soeur Gita ont pu vivre pleinement des moments d'amour heureux.

C'est une belle leçon de vie, bien écrite et un témoignage si précieux. Je recommande vivement ce roman

Partez à la découverte de l’histoire d’amour forte, déchirante et addictive de Lale et Gita. Ils se rencontrent dans le camps d’Auschwitz, alors que Lale doit tatouer le numéro de matricule de Gîta sur son bras. C’est alors une lutte quotidienne pour l’obtention d’une vie meilleure, dénuée de douleur, de faim et de peur, qui débute pour nos deux protagonistes. Ils cherchent à tout prix à survivre à l’enfer. J’ai apprécié la retranscription de la culpabilité de Lale à la fin, faisant écho à celle de nombreux Juifs ayant bénéficié de privilèges par l’occupation d’un poste spécial. La plume, fluide et claire, nous embarque dans l’un des passages les plus sombres de l’histoire. Toutefois, certaines incohérences et coups de chance de Lale font perdre en vraisemblance au récit, bien que l’auteure assume que tout ne soit pas avéré. Et tout semble vraiment trop bien se passer pour les protagonistes, échappant toujours par miracle au pire - même s’ils assistent à l’horreur, à l’absurdité et à la cruauté des camps.

Poignant !



On connais tous les grandes lignes, et parfois même plus, de la Seconde Guerre mondiale et des camps.



Ce roman, qui retrace la vie de Lale Sokolov, nous plonge dans les camps de 1942 à 1945.



Une histoire vraie d'un homme et d'une femme qui tombe amoureux dans les camps. D'un homme qui se bat pour sa survit et pour celle des autres. De tous ces petits détails que nous ne connaissons pas, qui faisaient leurs quotidiens.



À travers ce roman, Heather Morris arrive à nous fait vivre leur histoire, à nous faire ressentir leurs émotions les plus dures.



Un livre poignant plein de rencontres et d'humanités. De cruauté et de destruction.



Un livre marquant qui nous montre de quoi l'Homme est capable.

Après le voyage de Cilka, je me penche sur un autre roman de cette auteure. Je ne suis pas déçue, je retrouve une plume qui m'avait déjà séduite. L'histoire de ces 3 sœurs est vraie, l'auteure a interviewé une (ou deux, je ne me souviens plus), des sœurs encore en vie. Et sur base de ce récit, elle a écrit son roman. On peut donc dire un roman biographique dans un certain sens. Moi qui vient d'une famille nombreuse, je n'ai jamais ressenti un lien aussi fort que nos trois protagonistes. Elles étaient encore jeunes quand leur père exige d'elle la promesse de toujours veiller l'une sur l'autre. Ce pacte, elles vont le tenir bon même dans le pire des enfers sur terre. Quand l'une faiblit, l'autre prend le relais et sans cela les sœurs seraient mortes très rapidement. Je les admire pour ce lien si fort, indéfectible qu'importe les circonstances. C'est un récit d'amour, de force, de résilience, de famille qui m'a beaucoup touchée. Je l'ai déjà souvent pensé mais même l'amour, la solidarité peuvent survivre dans les pires des endroits. Ce livre en est un bon exemple et je ne peux que le recommander sauf aux âmes sensibles. Mais au-delà de tout, lire ces ouvrages nous fait participer au devoir de mémoire qui est tellement important !

🖋 Le tatoueur d’Auschwitz - @heathermorrisauthor



J’ai lu ce roman dans le cadre de notre projet « Fais moi découvrir un livre » avec @anna.imparfaite. Nous nous sommes chacune offerte un roman qu’on souhaitait se faire découvrir. Pour rappel, je lui ai offert « Et que ne durent les moments doux » de Virginie Grimaldi, mon premier coup de cœur littéraire.



Revenons en à ma chronique du « tatoueur d’Auschwitz ». Anna l’a choisi pour l’histoire d’amour entre Lale et Gita qui est « sincère et profond » ainsi que les nombreuses émotions présentes. Je ne sais pas si je me serai orientée vers ce livre un jour, car l’histoire se passe dans des conditions tellement tragiques et des plus terribles pour l’humanité.



Je sais qu’il y a des avis mitigés sur les romans de cette période historiques, mais je trouve sincèrement que Lale a eu un courage énorme de replonger avant ses dernières heures dans les trois années de calvaire qu’il a vécu. C’est suite au décès de Gîta que Lale a eu le besoin de raconter son histoire pour qu’elle soit « consignée pour que ça n’arrive plus jamais ». Il a relaté les faits, d’après l’autrice avec des mains tremblantes, une voix chevrotante et des yeux remplis de larmes plus de 60 ans après.



Comment ne pas être touchée lorsque Lale décrit ce qu’ils ont du faire pour survivre à cet enfer ? Je n’écris pas ma chronique comme les autres, car on ne peut pas dire par respect à ses gens que c’est un coup de cœur ou non. Il est important d’honorer leur mémoire et leur courage. Néanmoins, l’amour entre Lale et Gîta est une bouffée d’oxygène au milieu de ce drame. Ils ont été tellement forts pour tout affronter, mais surtout survivre dans l’espoir de vivre une vie ensemble et fonder une famille.



Anna, je te remercie vraiment de cette découverte. Ce partage entre nous et de m’avoir permis de faire partie de ses lecteurs qui rendent hommage à travers les lignes à toutes ces personnes.

Excellent livre ! Très bien écrit. Cest le deuxième livre que j'ai lu de cet auteur à la suite du Tatoueur. Heather a la capacité de nous faire vivre et ressentir ce qui se passait réellement dans les camps de concentration et après en tant que prisonniers. C'est très troublant. De plus, le personnage de Cilka est tellement inspirante, forte et courageuse. Comment une jeune femme qui a vu tant de choses horribles peut rester saine d'esprit. J'ai dévoré ce livre. On parle beaucoup de l'emploi de Cilka dans l'hôpital donc beaucoup de situations diverses ou elle aide les gens et les soignent.

J'ai beaucoup aimé cette lecture ! Cette histoire est issue d'une histoire vraie. Évidemment, elle est extrêmement touchante. Je suis très admirative de ses sœurs qui ont survécu à la faim, à la peur, à la maladie, à la déshumanisation, à la mort. Ses sœurs nous racontent leur enfance, leur déportation, leur vie dans les camps (ou à se cacher pour Magda), ainsi que leur vie "d'après". J'ai beaucoup aimé le fait qu'elles nous partagent les épreuves qu'elles ont vécu pour se reconstruire, pour réussir à commencer une autre vie en Israël. J'ai été très touchée par Cibi, Magda et Livi. Le lien qui les unit est vraiment magnifique.

Merci à l'auteur de continuer à nous partager l'histoire des survivants, c'est important de ne jamais oublier.

Un véritable coup de coeur ici!

Le personnal principal, Cibi, est une jeune femme extraordinairement forte qui inspire le respect; il est donc facile de s’y attacher et de se mettre à sa place. Ne se laissant pas impressionner par les hauts gradés, les SS et les kapo chez les nazis, elle arrive même à obtenir des faveurs de ceux-ci et parvient donc, habilement, à survivre et à veiller sur sa jeune soeur.



L’histoire se lit bien, j’avais du mal à déposer mon livre.



L’épilogue près de cinquante années plus tard était non seulement très agréable à lire, mais j’ai trouvé que c’est le petit plus qui a fait en sorte que j’attribue un cinq étoiles au roman :)



Récit qui est davantage écrit sur le ton de l’amour et de la résilience plutôt que celui de l’apitoiement et de la vengeance…à lire par tous les amateurs des récits se déroulant lors de la deuxième GM.

J'ai grandi avec un grand-père qui a fait la guerre et qui l'a raconté son vécu. Mais ceci est un beau témoignage de comment traverser les horreurs et que s'est il vraiment passé là bas que l'on ne soupçonne même pas. La vie quotidienne des prisonniers. J'ai hâte de découvrir la suite et les autres livres du même endroit.

Un livre très poignant, surtout quand on sait en plus que cela est une histoire vraie. L'histoire d'amour qui se déroule entre Lale et Gita à Auschwitz est vraiment magique dans cette histoire.

Car tout le contenu est vraiment dur par moments, car on ne peut imaginer ce qu'ils ont ressenti durant ces années-là.

Les faits sont là, on les lit, mais je n'ose pas imaginer la peur qu'ils devaient ressentir en permanence.

Ce livre permet de se rendre compte que la liberté est vraiment sacrée.

Je suis plutôt mitigé sur mon avis quant à cette lecture, c'est pour cela que je lui mets la moyenne. 



L'histoire est très touchante et nous permet de nous rendre compte des conditions de vie dans les camps de concentration. 





Je trouve que Lale est hyper touchant et a risqué gros pour Gita dont il est éperdument amoureux ! Tout ce qu'il a enduré pour qu'elle bénéficie du minimum de confort est juste remarquable et malheureusement beaucoup d'hommes de maintenant n'endureraient pas la moitié ce qu'il a enduré pour conquérir une femme. 



Il a tout fait pour pouvoir survivre et pour que Gita survive également !





Il y a eu un moment à peu près vers le milieu du livre où je trouvais ça long (ce n'est que mon avis) et je voulais juste savoir si Lale et Dita allaient se retrouver et comment ils allaient y parvenir. J'ai sûrement trouvé ce moment long car le livre a été écrit par une journaliste, donc l'écriture est si je puis dire "plate" et ne m'a pas happé plus que ça ...





Ce que j'aime dans ce genre d'histoires c'est qu'on en apprend beaucoup sur la façon dont les personnes incarcérées dans les camps vivaient et même s'il y a quelques récits à ce sujet, je trouve qu'on en apprend toujours de nouvelles choses et c'est très intéressant ! 





PS : le moment du chocolat, c'est pour me tuer ouuu ? 😭😍

Il nous plonge dans la réalité tragique de la guerre 39-45. On a envie d'aller jusqu'au bout pour savoir ce qui va se passer pour Lale et ses amis. Bien écrit, style simple mais efficace. Je le conseille aux amateurs de livres sur le thème historique.

Encore un très beau roman de l'auteur, sur une thématique difficile mais très justement décrite et romancée.

L'auteur a fait un gros travail de recherche historique pour nous proposer cette histoire inspirée d'un personnage réel et qui fait le lien avec le précédent roman sur le tatoueur d'Auschwitz.

Un roman poignant.

Voilà un cadeau de Noël qui n’aura pas fait long feu… avalé et digéré en un temps record, ce livre touchant est un vrai plaisir, c’est assez surprenant d’écrire cela mais c’est pourtant ce que j’ai ressenti : il apporte de la joie, de l’espoir, de la tendresse, de l’amitié et de l’amour dans un monde de ténèbres.

Les descriptions de la vie des camps à une ou deux exceptions, ne sont pas évoquées durement, l’auteur s’attache davantage à son personnage principal qui veut se sortir de cet enfer. Au point de « collaborer » avec les allemands en devenant tatoueur officiel d’Auschwitz.

Plus que l’histoire entre les deux personnages principaux, j’ai beaucoup aimé les conséquences que cet amour engendre. Les amies de la jeune fille vivent une sorte de relation par procuration, donnant de la joie et de l’entraide dans ces camps de la mort. De même, se développent des relations avec certains SS et les travailleurs extérieurs au camp. De l’humanité dans l’horreur.

Ce livre est qualifié de roman biographique et il porte bien son nom, il ne démêle pas le vrai du faux. Pour le lecteur averti, il est évident que certains passages relèvent de la pure fiction, comme le précise l’auteur qui ne prétend aucunement vouloir rédiger une biographie de ce tatoueur. La polémique que ce livre a engendré est de mon point de vue, totalement inutile.

Livre accessible dès l’adolescence, c’est une bonne entrée en matière pour traiter des camps de concentration.

Très belle découverte.

J'avais un peu peur d'être choquée par ce roman, peur des descriptions qui pouvaient être faites mais alors pas du tout. Bien sur, il y a l'horreur des camps. C'est une histoire bouleversante car même dans l'horreur, il y a des belles choses. Lale, le tatoueur, a une volonté et un courage incroyables. C'est un témoignage poignant sur la solidarité, l'entraide, la bienveillance et l'amour. Ce n'est pas un simple récit sur les camps, c'est un vrai message d'espoir.

A lire pour ne pas oublier.

Wow c’était un livre magnifique très dure à lire mais tellement beau.

Prouvant que l’amour peut triompher de tout.

J’ai été très touchée par l’histoire de Lale et Gita et l’atrocité qu’ils ont vécu.

Une histoire d’amour entre deux juifs slovaques qui prend naissance dans un camp de la mort…



J’adore l’Histoire, notamment (et surtout) la période de la seconde guerre mondiale. Au lycée j’ai fait partie d’une classe spéciale qui devait réaliser divers projets liés à la 2nde guerre mondiale. J’ai ainsi eu l’opportunité de me rendre à Auschwitz, à Drancy, au mémorial de la Shoah de Paris et de Caen, de chanter en yiddish,… D’autant plus que toute ma famille est normande. Mon grand-père m’a énormément parlé de la guerre. Et l’année dernière je suis retournée à Auschwitz avec mon petit frère.

Bref, vous voyez le truc…

Alors quand j’ai vu tous les avis positifs sur ce roman, je me suis empressée d’aller l’acheter ! Et je l’ai lu en 1 journée…



Heather Morris a interviewé plusieurs années le personnage principal du roman, car oui, il s’agit d’une histoire vraie…

Et quelle histoire !



Lale Sokolov est un jeune juif slovaque, qui se retrouve dans un camp de concentration en Pologne en 1942. Il est polyglotte, c’est ce qui lui permettra entre autres de devenir « Tätowierer » (tatoueur des nouveaux déportés). Il y rencontrera la femme de sa vie, Gita.



On découvre au fil des pages les rudes conditions de vie dans le camp : le froid, la faim, la maladie, la terreur… Pour autant, même si certains passages peuvent être assez durs à lire, je pense que des collégiens et lycéens sont parfaitement capables de le lire. Les descriptions ne sont pas tellement précises, la plume de Heather Morris est très simple/sobre, et il y a des livres historiques bien plus « hardcore » sur le sujet.



Certains historiens remettent en cause certains faits historiques contés dans l’ouvrage. Personnellement cela ne m’a pas du tout dérangée car je ne cherchais pas forcément à lire un livre purement historique, 100 % véridique.



Je vous parlais des conditions de vie dans cet enfer qu’étaient les camps de la mort, mais on retrouve également dans ce livre des choses qui font du bien : de la solidarité, de l’amitié et de l’amour.

En bref : un roman d’amour rempli de fraternité et d’espoir…

Ce roman est tiré d'une histoire vraie, d'une jeune juive nommée Cilka. Enfermée dans un camp de concentration, elle est considérée à la libération comme une traitre car elle était l'amante, non consentante mais les soviétiques s'en fichent bien, d'un nazi.

Elle a donc le droit de poursuivre son voyage en enfer dans un goulag de Sibérie, et le lecteur avec elle.

Tout y passe: les conditions de vie atroce, les viols, la violence, les morts (de faim, de meurtres, de maladies etc.), le froid, la faim.

Elle deviendra par la suite infirmière, pour notre plus grand bonheur. On découvre alors les bébés (issus de viols bien sûr) laissés pour mort à même le sol, les prisonniers qui avalent n'importe quoi pour être opérés et avoir droit alors à 1 jour de congé.

En postface, on apprend également que Cilka a eu le droit ensuite de faire un peu de prison en République Tchèque avant d'être libéré en 1956.



Cet ouvrage est un témoignage indispensable. Mais autant de pages à lire autant de choses aussi horribles m'est trop pénible pour recommander l'ouvrage.