- C'est pas que tu ne représentes rien pour moi, c'est juste que ma vie sentimentale est un désert et tu es un cactus dessus.
- Mais… Elle a vécu quoi pour être comme ça ?
- Elle en a bavé… Elle a été très malade, enfant. Et dans un milieu hyper culpabilisateur…
- Bon, c'est pas une excuse, mais c'est une explication…
- C'est fou comme cette génération de femmes n'a pas pu grandir. On dirait une petite fille tyrannique…
- C'est un peu comme ça qu'a toujours fonctionné la soumission des femmes… On les a maintenues dans un statut d'éternelles mineures…
(p. 147-148)
- Parrain ?
- Coucou, ma filleule !
- Tu déjeunes ici ?
- Non, j'emmène tes parents au resto. Ça fait une heure que j'attends que ta mère soit prête. (…) Je les invite chaque fois, en fait… Ils ont du mal à joindre les deux bouts…
- Comment ça, ils ont du mal ? Ils n'ont aucune dépense !
- Ben… Y a le loyer qu'ils vous versent, déjà… Pour eux, c'est lourd…
- Euh… Ils ne paient aucun loyer, évidemment ! Pas à nous, en tout cas !
- Bon… J'y croyais pas vraiment… Je commence à connaître ta mère...
[ une adulte, à propos de sa mère ]
- Je sais plus à quel sujet, elle cherchait à me foutre tout sur le dos. Je lui dis qu'elle doit prendre ça en charge, que c'est pas à moi de régler le truc pour elle. Là, elle regarde de côté avec un air contrarié, comme elle sait super bien faire. Et elle dit : « De toute façon, même toute petite, tu ne t'es jamais souciée de moi… » Donc je lui dis que c'était plutôt son rôle de se soucier de moi…
- Carrément !
- On est d'accord… Donc je lui dis ça, et elle me regarde d'un air halluciné, comme si j'avais dit un truc énorme. Et là, mais sincèrement choquée, quoi, elle me fait : « Non mais dis donc, je suis pas ta mère ! »
- Ha ha ha ha !
- J'ai rien dit, je me suis contentée de faire cette tête-là... Elle a mis deux ou trois secondes à capter ce qu'elle venait de me dire. Elle a baissé la tête en fronçant les sourcils comme pour se débarrasser du sujet, et elle a dit : « Oui, enfin… Tu sais ce que j'ai voulu dire... »
- HA HA HA ! Oui, on voit très bien ce qu'elle a voulu dire !
Je veux rire avec toi, me blottir dans tes bras et que nous nous embrassions encore et encore. Je veux dormir avec toi. Je veux me réveiller à tes côtés et pouvoir te dire chaque matin « je t'aime ». J'ai besoin de toi.
Les belles-mères ne se souviennent jamais qu'elles ont été des belles-filles.
Enfiler des collants: Nous, on les accordéonne sir les jambes...
Lui : Maintenant, je comprend mieux pourquoi les préservatifs sont plutôt fait pour les mecs...
Eux enfilent les collants comme des jeans:
Elle: peut-être que tu t"y prends....
Lui: Je mets des collants de Ski depuis 30 ans tous les hivers! Alors je sais mieux que toi que c'est cette marque de collants qui coince!
Elle: Sur internet, on trouve le mode d'emplois pour enfiler un préservatif...
Je te l'imprime?
- J'adore notre relation: quand je suis avec toi, je me sens intelligente, brillante, cultivée...
C'est juste que je suis pas sûre que ce soit un compliment pour toi...
Les mémés profitent de leur immunité gériatrique pour dire des saloperies qui mériteraient un pain dans la gueule.
- Regardez cette allure de prostituée !
-Rassurez-vous, je ne vous piquerai pas vos clients : ils sont tous morts.
Nico, il faut que tu nous dises ce qui se passe parce que là, on est à la limite de t'arracher la peau de la gueule à l'épluchoir a patates pour te faire parler. (p. 32)
Tout mon corps part en couille... et le médecin qui me dit : " Rien de grave, c'est le vieillissement ". Rien de grave ? On en meurt, quand même...
Sur elles, les cheveux permanentés font Tina Turner...
Sur moi, ça fait Louis XIV.
Sur elles, les pendeloques d'oreilles font Joséphine Baker...
Sur moi, ça fait tata yoyo.
Sur elles, un bonnet de bain fait années 30,
Sur moi, ça fait Roswell !
Sur elles, les bonnets de ski à grand pompon font jeune qui aime le surf...
Sur moi, ça fait Oui-Oui.