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Critiques de Henri Courtade (111)
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Lady R.

Lecture



Lady R., l'orpheline Rowena Windermere est, en ce début de XIIIe siècle, une jeune espionne ans au service secret de Sa Majesté Richard Cœur de Lion Elle nage avec aisance dans ce monde en proie aux conflits politiques entre français, anglais, espagnol ou Maures et où les ordres et organisations plus ou moins occultes abondent. Sa dernière mission : récupérer des documents dans une commanderie templière aux frontières de l'Aquitaine et de la France. Elle s'y attache aux côtés de Caméléon, expert en déguisement et de Wilhiam, l’homme qu’elle aime et doit bientôt épouser. Mais de trahison en coup de théâtre, de mystère en révélation, elle va apprendre, souvent à ses dépens, que l'honnêteté n'est pas toujours où elle la croit.



Parcourant toute l'Europe et le pourtour de la Méditerranée, Lady R.va remonter aux sources des complots qui se trament, et à celles de ses origines.



Avis



Le résumé vous l’aura fait deviner, on est en plein dans le roman d'aventures médiévales. On pense à la lecture à Walter Scott, Alexandre Dumas ou d'autres auteurs de fantasy plus récents.

Le livret est conséquent : 600 pages de rebondissements, d'enquête, de cape et d'épée, le tout assaisonné de sociétés secrètes et d'histoire politique



Quelques maladresses viennent entacher la lecture. M’ont particulièrement démangé le personnage d'Alienor d’Aquitaine qui semble avoir un âge assez fantaisiste selon les moments de la narration, et surtout la « cession de la Bretagne et la Normandie par l'Angleterre à la France » (suprême blasphème !, même si le duc de Bretagne de l’époque était petit-fils d’Aliénor). Hormis ces quelques épines, on se laisse emporter par le texte et on pardonne bien vite ces petits accrocs. L’important n’est pas vraiment le documentaire historique, bien que l’ensemble semble cohérent.



Car ce qui prédomine dans ce roman est avant tout l'enthousiasme. On sent que l'auteur a pris du plaisir à écrire ce livre et ce plaisir est communicatif. Les phrases sont courtes, l'action est bien menée et la lecture est aisée. L’enchaînement se fait sans temps mort et rien en vient rompre la dynamique. Le vocabulaire utilisé est assez simple agrémenté parfois de termes plus recherchés bienvenus. Malheureusement, ce style est tout de même pauvre par rapport aux glorieux auteurs déjà cités. L'histoire surtout est rondement menée. On est presque dans du Ponson du Terrail (approximations comprises). Les personnages attachants et réalistes sont très bien chorégraphiés.



L’auteur s’attache en effet beaucoup plus aux faits, aux personnages, à l’action qu’à la description des lieux et des contextes. Malgré la multiplicité de lieux visités, cela laisse un manque d’atmosphère regrettable.



Cet ensemble donne un bon roman d'aventure. J'ai regretté le manque de noirceur. La vision du Moyen Âge ressemble trop à celle véhiculée par le cinéma, idéalisée, comme le sont les personnages. On sent pourtant que l'auteur connaît bien cette péridode Je pense donc que ce livre plaira beaucoup à des jeunes adolescents mêmes si le passage du navire d'esclaves vient bizarrement teindre de sombre le ton général du livre.



Conclusion



Mais je ne boude pas mon plaisir : ce livre d'aventures est une épopée de 600 pages qui se dévorent avidement.



Ma note sur 15/20
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Lady R.

Une histoire incroyable, riche, prenante, émouvante. Un alliage de tout ce qui fait d’un roman d’aventure une merveille. Voilà tout ce que vous promet Lady R.



Je ne m’attarderai pas à écrire un résumé, le quatrième de couverture donnant toutes les infos nécessaires et en dire plus serait sacrilège ! La mission de Lady Rowena, espionne anglaise au service du roi Richard Cœur de Lion, l’amènera vers des péripéties étonnantes, inattendues, dangereuses. Cette histoire nous conduit vers les plus belles preuves d’amitié mais aussi vers les plus amères déceptions, des trahisons poignantes, cruelles. L’avenir de Rowena est semé d’embûches et ce n’est qu’en se tournant vers son passé qu’elle trouvera les réponses qu’elle cherche.



A aucun moment on ne s’ennuie ! Henri Courtade ne nous permet pas de souffler et vous savez quoi ? On adore et on en redemande. Chaque page nous fait découvrir de nouveaux personnages, de nouvelles aventures, des rebondissements qui nous tiennent en haleine. On se dit qu’on va refermer le livre mais c’est chose impossible. La combinaison entre le suspense, les faits historiques, la romance, les félonies, les complots est un cocktail savoureux et détonant, un soupçon de miel avec une pointe de piment. Un assemblage surprenant et époustouflant !



... la suite sur le blog
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Lady R.

Cela fait déjà un petit temps que j’entends parler d’Henri Courtade dans la blogosphère littéraire et cela a suffit à piquer ma curiosité. Pour le moment, l’auteur a sorti deux romans dans deux genres bien distinctifs. Même si le domaine historique n’est pas mon domaine de prédilection, Lady R. s’en sort plutôt bien.



Une épopée historique au cœur du Moyen Âge, des communautés templières et autres sociétés secrètes. L’alliance entre l’énigme, la romance, l’espionnage et le voyage fait de l’héroïne de ce roman une véritable James Bond du XIIème siècle ! Cette héroïne n’est autre que Lady Rowena de Windermere, agent secret du roi Richard Cœur de Lion. Elle devra déjouer maints complots afin d’éviter une guerre sanglante entre plusieurs pouvoirs.



Orpheline depuis son enfance, Rowena est espionne pour le compte du roi d’Angleterre. Comme toute bonne espionne qui se respecte, elle possède tous les qualités requises : la loyauté, la force intérieure et extérieure, l’intelligence, le charisme, etc. Tout au long de cette lecture, elle apprendra sa véritable identité et son véritable destin. Caméléon est le fidèle compagnon de notre héroïne. Naturellement, c’est un surnom qu’il porte et ce, grâce à son don pour le camouflage. Bizarrement, j’ai plus été attiré par ce personnage que par celui de Rowena. Il a un côté intriguant et mystérieux, mais je déplore le fait qu’il ne soit pas assez développé à mon goût… D’autres personnages garnissent ce roman, mais il faut quand même garder une part impénétrable (sinon, vous n’aurez plus aucun plaisir) !



La plume d’Henri Courtade est agréable, mais complexe. Comme j’ai pu le dire en introduction de cette chronique, le genre historique n’est pas mon point fort. Pourtant, l’auteur a réussi à me téléporter au douzième siècle sans aucune anicroche. Les rebondissements nous sont accordés avec parcimonie, mais ils sont inattendus et totalement surprenants. Cela empêche réellement le lecteur de reposer le livre ne serait-ce qu’une seconde. Les relations entre les différents personnages peuvent être déroutantes, mais complètement étonnantes. Malgré un pavé de six cent pages, il n’y a aucun temps mots. En somme, telle une main de maître, Henri Courtade réussit à tisser une énorme toile réfléchie et tarabiscotée, mais très crédible. On sent bien que l’auteur a fait des recherches et a pris plaisir à l’écriture de ce roman. L’épilogue laisse présager au lecteur qu’une suite pourrait voir le jour. Si c’est le cas, je serais l’un des premiers à vouloir la lire !



Toutefois, quelques points négatifs sont présents dans cette lecture. Plusieurs fois, j’ai trouvé que les événements historiques étaient un peu difficiles à suivre et, durant la seconde moitié de ce roman, j’ai trouvé que le ton entraînant s’essoufflait légèrement.



Conclusion, une très agréable surprise, malgré que ce roman forme une belle brique. Maintenant, j’ai plus que hâte de me procurer Loup, y es-tu ? afin de me plonger dans un autre univers de l’auteur (qui paraît fameux rien que par sa couverture et sa quatrième de couverture) !
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Lady R.

Très déçue. Je m'attendais à un livre pour adulte, en fait c'est un livre jeunesse, genre aventures de Robin des bois. Je n'ai pas accroché du tout !

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Lady R.

Une lecture agréable, un univers cohérent qui fonctionne bien et qui entraîne le lecteur au gré des aventures de Rowena, au coeur des luttes de pouvoir et les complots entre la France et l'Angleterre. J'ai préféré Loup y es-tu pour son originalité, que je n'ai pas retrouvée dans Lady R. J'ai néanmoins passé un bon moment avec ce bouquin, qui ravira très certainement les amateurs d'aventure et de romans historiques !
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Lady R.

Un roman qui commence en 1194 à l'époque des bâtisseurs de Cathédrales et des Templiers..Le style fluide de l'auteur nous embarque dans des missions autour des rois et reines de l'époque.Une intrique qui va vite de chevauchée en chevauchée. De France, Venise, Angleterre et Ecosse, Rowena et Caméleon sont fidèles à leurs missions.

Une intrique qui m'a coupé le souffle sur la fin .

Un EXCELLENT moment de lecture.
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Lady R.

Roman à la fois historique et policier dont l’action se déroule au XIIeme siècle.



L’auteur réussit un véritable coup de maître en imaginant une intrigue digne d’Agatha Christie et/ou P.D. James.



En effet, le suspense est haletant, à la limite de l’insoutenable par moment, et, surtout passionnant de la 1ere à la dernière ligne. Une fois ouvert, il est pratiquement impossible de le lâche. On est littéralement « happé » par l’histoire aux multiples péripéties rencontrés par les héros au fil de leur enquête. Les personnages évoluant au fil des pages (y compris les méchants sont attachants, et, on ne peut que prendre faits et causes à leur quêtes, leurs actes, même s’ils - du moins pour certains d’entre eux – commettent les pires atrocités.



C’est le premier roman d’Henri Courtade que je lis, mais, j’avoue avoir été emballée par ce titre, et, je reconnais qu’il s’agit d’un auteur à suivre.

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Lady R.

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec Lady R ! Encore une fois, me voilà conquise par le style et l'imagination d'Henri Courtade. C'est un auteur que je vous conseille vivement de découvrir.



Un peu inquiète au départ par l'aspect pavé de ce livre (presque 600 pages) c'est avec grande surprise que j'ai constaté à quel point les pages se tournaient vite ! J'étais même un peu triste de quitter cet univers foisonnant et les personnages attachants imaginés par l'écrivain. Ici, nous sommes très loin du registre contemporain de Loup y-es-tu puisqu'Henri Courtade nous fait faire un bond dans le temps, en plein coeur du XIIème siècle. Passionnée par le Moyen-Âge je ne pouvais clairement pas passer à côté de cette épopée. Il joue habilement avec les genres, en jonglant avec espionnage, roman d'aventure et romance historique. Tout le monde peut donc y trouver son compte. Inutile de penser que le filon a déjà été exploité mainte fois car ce roman est vraiment original et vaut le détour.

L'histoire s'ouvre directement dans un climat politique plein de tensions, qui alimente les conflits entre l'Angleterre dirigée par Richard coeur de Lion, et la France, sous l'égide de Philippe-Auguste. L'auteur nous entraine sur les routes d'Europe à la suite d'un trio d'espions haut en couleurs. Rowenna, Caméléon et Wilhiam. Très dévoués à leurs missions, ils font face à des situations périlleuses et sont prêts à sacrifier leur vie pour servir la cause de leur confrérie. Mais la trahison va ébranler leur amitié et soulever des questions et des doutes concernant leur avenir au sein de la congrégation. Certains personnages nous déçoivent, ou nous surprennent au moment le plus inopportun. Quant à Agnès, la soeur jumelle de Rowenna qui voue son existence à gâcher la vie de sa soeur, on aimerait en apprendre davantage sur elle. Mais l'auteur a pensé a tout puisqu'il a également une suite, ou spin-off entièrement dédié au personnage d'Agnès.



Grâce à des descriptions criantes de réalisme, l'écrivain nous offre un récit contemplatif et nous fait voyager de l'Angleterre au sud de la France (les Pyrénées, qui lui sont chers), de l'atmosphère ouatée des palais de Venise jusqu'aux froides contrées d'Écosse. Dépaysement garanti, sans bouger de son fauteuil. Nos héros vont d'aventures en aventures, et n'ont pas le temps de souffler, entre pièges, missions de dernière minute et révélations au sommet pour le personnage de Rowenna, le rythme est effréné et l'on ne s'ennuie jamais. Henri Courtade nous offre une intrigue rebondissante, et captivante, desservie par une plume toujours délicate et un vocabulaire soigné et maîtrisé. Un pur délice.



Je remercie infiniment l'auteur pour ce beau moment de lecture, et vous invite à découvrir ses romans. Je vais quant à moi essayer de me procurer Lady A. pour avoir le diptyque de cette fabuleuse épopée dans ma bibliothèque.
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Lady R.

C'est dans un style bien différent que j'ai donc découvert Henri Courtade, "Lady R." est un roman de fantasy, au coeur du Moyen-Âge, à l'époque du roi Richard Coeur de Lion, de Venise à Paris en passant par l'Angleterre et l'Ecosse. Une aventure, que dis-je, un périple que j'ai eu envie de savourer. [...]
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Lady R.

J'avoue avoir d'abord été séduite par la magnifique couverture (elle est encore plus belle en vrai
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Lady R.

Lady R. est un roman que j’avais hâte de découvrir, le résumé étant particulièrement alléchant : Angleterre du roi Richard, conspirations, sociétés secrètes et Templiers étaient au programme, en gros tout était réunis pour me plaire. Au fil des pages on découvre une héroïne forte et fragile à la fois au passé obscur mais qui ne se laisse pas submerger par les événements pour autant, elle est bien décidée à servir son roi et cela même si elle doit y laisser la vie. C’est purement le genre d’héroïne que l’on prend plaisir à suivre et à laquelle on s’attache suffisamment pour craindre pour sa vie….sauf qu’elle n’a pas réellement réussi à me convaincre. Je m’explique, son caractère est suffisamment poussé pour qu’on l’apprécie mais elle semble ne pas vraiment avoir de faiblesse (même quand elle souffre elle reste fière et garde la tête haute) or pour moi les faiblesses et les défauts des personnages de romans (comme de cinéma d’ailleurs) sont ce qui les humanise et les rendent bien réels, là au final Rowena est sympathique à suivre mais je ne me suis pas du tout attachée à elle parce qu’elle me semblait toujours aussi irréelle et parfaite du début à la fin du roman.



Concernant l’histoire en elle même, je l’ai trouvé très bien construite, beaucoup de retournements de situations, d’actions qui ne laissent aucun répit au lecteur, à tel point qu’au bout de quelques pages, on a du mal à décrocher du livre tellement on veut avancer et voir où on va aller. Les intrigues sont toutes très bien tournées et surtout quand on pense tout savoir sur un personnage ou sur une scène on se rend compte après plusieurs dizaines de pages que l’on est encore très loin du compte, par conséquent la lecture devient vite passionnante. Seul petit bémol, j’ai été un peu déçue de constater qu’il y avait relativement peu d’informations historiques, enfin je comprend tout à fait que ce soit une histoire inventée sur fond historique mais j’aime apprendre et là malheureusement il y a relativement peu d’informations. C’est sûrement un parti pris mais personnellement j’ai eu l’impression de survoler de très loin toute une période historique passionnante sur laquelle il y a beaucoup à dire. On en apprend d’avantage lorsqu’on arrive en Ecosse mais il n’empêche que quelques informations supplémentaires intégrées au récit n’auraient pas été désagréables. Enfin là encore c’est une remarque qui m’est sans doute tout à fait personnelle. Pour revenir sur le style de l’auteur (que je ne connaissais pas d’ailleurs) je l’ai trouvé vraiment très agréable, à la fois délié, précis, au vocabulaire fournis, c’est le genre de style que j’apprécie, il s’attarde suffisamment sur la psychologie des personnages pour les rendre crédibles et humains (à part Rowena comme je l’ai dis plus tôt) mais pas trop non plus pour nous assommer avec des détails insignifiants.



Dernière remarque que je ferais, bien que la plupart des intrigues soient bien tournées (notamment toute l’histoire à propos d’une certaine société secrète au cœur du roman), j’ai trouvé que certaines histoires étaient un peu tirées par les cheveux (tout ce qui concerne la famille de Rowena…désolée je crois que j’ai eu du mal avec ce personnage) et du coup j’ai eu beaucoup de mal avec certains détails, c’était presque too much, trop gros pour que j’y crois.



Au final, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, à revisiter Venise (ville que j’adore particulièrement), à découvrir l’Ecosse et son rude climat, à accompagner Rowena ou Caméléon dans leurs aventures et j’ai hâte de découvrir la suite de leurs histoires mais je conserve un certain goût d’inachevé dans la bouche.
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Lady R.

L'intrigue et les personnages m'ont plu. La fin suggère même une suite...

Un seul bémol, qq répétitions au début ; je conseille ce livre.
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Lady R.

Lady Rowena de Windermere, Héloïse de Falaise de son vrai nom est un jeune agent secret de tout juste vingt ans du Roi d’Angleterre Richard cœur de Lion. En l’an de grâce 1194, William jeune capitaine et futur époux de Rowena, Caméléon son ami d’enfance expert en travestissement et elle-même se voient confier la mission de retrouver et rapporter des documents contenant des informations hautement stratégiques qui menacent la paix de l’Occident chrétien. Ces documents ont été saisis sur deux frères membres d’une secte pacifiste brûlés pour hérésie. Les documents hérétiques ont été archivés dans une commanderie templière pyrénéenne cinquante ans auparavant. La nature de ses parchemins attise la convoitise, la trahison vient de celui que l’on attendait pas au grand damne de la jeune Rowena. Sa mission prend alors une nouvelle tournure au goût de vengeance, ironie du sort elle va devoir plonger dans l’antre de ses origines, elle qui fût recueillie à l’âge de deux ans par les nobles Windermer. De complots en trahisons, de Venise à l’Ecosse, le suspens et l’aventure sont au rendez-vous, ainsi que des rencontres inattendues comme Aliénor d’Aquitaine ou Robin des Bois. On sent dans l’écriture une grande influence Alexandre Dumas ce qui n’est pas pour déplaire. Le tout manque un peu de maturité pour l’adulte que je suis, mais nul doute que le côté fleur bleue et héros plus que parfait séduira le lectorat ado ainsi que le public qui aime le genre romancé.
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Lady R.

Ayant adoré Loup, y es-tu ? il y a maintenant un an de cela, j’avais acheté Lady R. dès sa sortie, quelques mois plus tard. Malheureusement, les journées n’étant pas assez longues pour que je suisse sérieusement étêter cette PAL indécente, ce n’est que la semaine dernière que je me suis enfin plongée dans cette lecture. Une lecture commune a été organisée sur Livraddict et pour l’occasion, Henri Courtade viendra répondre à toutes les questions que nous pouvons nous poser sur ses textes et son travail d’auteur. N’hésitez pas à nous rejoindre sur Livraddict, dès 20h30.

Impressionnée par ce petit pavé qui avoisine les 600 pages, je n’ai finalement pas mis longtemps à en venir à bout (si l’on décompte les journées de fête en famille à manger, peu propice à la lecture…), parfaitement à l’aise avec la plume et l’intrigue mise en place par l’auteur. Même si je place Lady R. un cran en dessous de Loup, y es-tu ? - l’ensemble étant plus « convenu » que le premier-né d’Henri Courtade -, je n’hésiterai cependant pas à lire la suite puisque second tome il y aura, c’est évident !



Voilà des années que je n’avais pas lu de romans historiques, genre que j’affectionnais tout particulièrement pendant mon adolescence, ayant par exemple dévoré les premières histoires de Mireille Calmel et quelques-unes de Jeanne Bourin, pour ne citer qu’elles. Une replongée dans les intrigues médiévales m’intriguait tout en m’angoissant légèrement : allais-je encore savoir apprécier ces histoires d’espionnage et de complots à la cour du roi ? Et bien oui.

Cependant, j’avoue que le style d’Henri Courtade et les figures qu’il fait vivre entre ces pages y sont pour beaucoup car l’intrigue est finalement assez « convenue ». Je ne boude pas mon plaisir, j’ai apprécié cette lecture et suis prête à dévorer la suite lorsqu’elle sortira, mais la « touche Henri Courtade » y est pour beaucoup. Sans elle, n’aurait pas été le même.

L’intrigue principale (retrouver des documents d’une importance capitale pour le royaume d’Angleterre) laisse petit à petit la place à d’autres « sous-intrigues » menant les personnages sur les routes d’Europe et au-delà, et sur les traces de leur passé respectif. Espionnage, complots, trahisons, sociétés secrètes… voilà des mots-clefs somme toute banals dans le genre historique. Oui, mais c’est sans compter sur les nombreuses figures mises en scène ici par l’auteur ; un des plus gros points forts de Lady R., à mon avis.



Les personnages sont nombreux mais possèdent des personnalités assez distinctes et travaillées pour qu’on puisse les reconnaître sans les confondre. Ils ne sont pas pour autant cantonnés à un seul trait de caractère et ne sont pas les témoignages d’un seul cliché lié à leur place/rôle/fonction. Non, ils sont complexes.

Rowena est peut-être la figure la plus « lisse » (dans le sens « sans surprise ») finalement, mais je l’ai quand même beaucoup appréciée. C’est une héroïne forte, déterminée, combative et particulièrement attachante. En face d’elle, l’autre figure féminine - dont je ne peux pas trop parler au risque de vous gâcher une surprise - m’a paru presque plus intéressante que la première. Machiavélique certes, mais avec beaucoup de relief. Beaucoup de questions la concernant restent en suspend, j’espère avoir quelques réponses dans le tome suivant.

Les personnages masculins sont encore plus nombreux et possèdent tous un petit quelque chose ; mais ma préférence va à Caméléon. Caméléon, l’ami fidèle de Rowena, discret mais toujours présent, devenu indispensable à l’héroïne et à la lectrice que je suis. Sa réserve et sa loyauté ont su me séduire. Safir est également une des figures masculines les plus marquantes de cette histoire, lié à l’héroïne dans le présent mais aussi dans le passé…

Et que dire d’Anafesto, de Lord Stratheden ou encore de Lewis ? Et Roxane, la princesse des glaces installée en Ecosse ? Autant de personnages plus ou moins importants qui ont chacun une place bien définie et un rôle à jouer dans cette histoire…



A côté de ces figures tout droit sorties de l’imaginaire de l’auteur, Henri Courtade invite de grands noms de l’Histoire européenne : Richard Cœur de Lion, Jean sans Terre, Aliénor d’Aquitaine ou encore Robin des Bois ! Je ne suis pas assez calée sur cette époque (la fin du XIIe siècle) pour juger de l’utilisation correcte de ces personnages historiques mais en tout cas, l’ensemble m’a paru vraisemblable.

Je pense que l’auteur est un connaisseur passionné et que de nombreuses recherches ont été menées pour la rédaction de cette histoire. Je suis par exemple curieuse de découvrir d’où vient cette Guilde Pérégrine (il ne me semble pas en avoir jamais entendu parler alors, pure invention ou idée inspirée d’une autre Guilde ayant prospéré à cette époque ? Et si oui, laquelle ? Voilà une question que je ne manquerai pas de poser ce soir en direct à Henri Courtade !). Je ne sais donc pas si la vérité historique est respectée mais Lady R. tient les engagements liés à son statut de roman (c’est-à-dire de fiction) : on y croit, ça fonctionne et c’est le principal !



L’autre point très positif de ma lecture est la plume de l’auteur. Il me semble avoir lu quelque chose d’assez mauvais stylistiquement parlant avant de me plonger dans Lady R., alors j’ai été véritablement enchantée par l’utilisation des mots chez Henri Courtade. Je n’ai eu aucun mal à me plonger dans cette histoire, à m’imaginer les décors et paysages, les personnages et les scènes ; tout était clair. J’ai réussi à forger des images dans ma tête et c’est le meilleur témoignage pour juger des effets et de la qualité d’un livre sur la lectrice que je suis.

Je disais au début de mon avis, que l’intrigue était plutôt « classique » mais la narration est si bien maîtrisée qu’elle en devient beaucoup plus passionnante. En effet, Henri Courtade multiplie les points de vue externes qu’il alterne, jouant ainsi avec le lecteur et l’entraînant dans quelques pièges. Je pense notamment à la très grosse révélation qui suit la rencontre de Safir… je me suis pris une claque monumentale, pas du tout préparée à cette découverte !

L’auteur a en plus, le chic pour terminer un petit chapitre (ou une sous-partie) sur des moments-clefs ou de grosses surprises laissant le lecteur bouche bée, obligé de continuer jusqu’au paragraphe ou chapitre suivant pour apprendre le fin mot de l’histoire. Et puis les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit et l’on se rend compte que toutes les sous-intrigues et toutes les figures sont liées… je n’ai pas marché, j’ai couru et n’ai rien vu venir ; bravo !



Les dernières pages offrent une fin assez satisfaisante mais laissent beaucoup de choses sans réponse. Je ne doute pas que l’on saura tout dans une suite ; cependant, j’espère qu’elle sera vite écrite et publiée car je suis assez frustrée par le « non-dénouement » de certains évènements (au sujet de la deuxième héroïne, de Lord Stratheden ou même de Renaud et de Robin des Bois !)…

Curieuse, je le suis encore plus de découvrir ce que nous réserve Henri Courtade pour son troisième roman… Quel genre ? Quelle histoire ? Dans tous les cas, je serai à l’appel !
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Lady R.

Ce roman ravira les amateurs de grandes épopées. En effet, pendant 600 pages, le lecteur est emporté dans une grande aventure, les évènements s’enchaînent sans que l’on puisse s’ennuyer. La contrepartie de ce rythme effréné, c’est que le roman manque peut-être légèrement de profondeur. Si quelques éléments de l’intrigue sont assez prévisibles, elle comporte son lot de surprises, et j’ai été prise de court par certaines révélations. L’auteur parvient notamment à préserver le mystère autour de la Guilde pérégrine, aiguillonnant la curiosité du lecteur. D’ailleurs, en refermant le livre, nous n’avons pas toutes les réponses, pour la bonne raison qu’il existe une suite, parue en novembre 2012 et que j’ai déjà hâte de lire !



Nous sommes donc face à un roman historique qui plonge le lecteur au cœur du Moyen-Age, au tournant du XIe et du XIIe siècle. Un monde marqué par les Croisades, l’élévation des grandes cathédrales, la puissance des Templiers et les tentatives de Jean sans Terre pour ravir le royaume de Richard Cœur de Lion. Bref, de quoi faire frétiller l’historienne que je suis ! Le contexte est bien développé, sans pour autant virer au « cours d’histoire », l’auteur en dit juste assez pour servir son intrigue



Mais en plus d’être transportés au Moyen-Age, nous voilà également dans un nid d’espions ! Ce roman est ainsi fait de secrets, de dissimulation, de manipulations. C’est un aspect très intéressant, et je ne crois pas avoir déjà lu quelque chose de similaire. Quoi qu’il en soit, cet aspect « espionnage » donne beaucoup de ressort à l’histoire.



Cette dernière a aussi une dimension romanesque, puisque Rowena part en quête d’elle-même et doit faire face à quelques démêlés sentimentaux. Le côté « histoire d’amour » du roman est peut-être maladroit par moments, un peu trop facile, mais indubitablement très rafraîchissant. Ce roman permet également à l’auteur d’aborder des thèmes tels que la trahison, la soif de vengeance, le sacrifice pour autrui, ou la difficulté de se construire suite à un abandon. Enfin, le tout est saupoudré d’un brin de fantastique, mais je ne vous en dirai pas plus à ce sujet !



Les personnages de ce roman sont extrêmement attachants, et c’est un vrai plaisir de passer plusieurs heures en leur compagnie. Rowena m’a très rapidement plu, c’est une jeune femme qui a le sens du devoir et une certaine innocence. Elle présente également un étonnant mélange de force et de fragilité, tout comme Agnès, la « méchante » de l’histoire. Cette dernière est plus complexe, et par là même encore plus intéressante. Les deux sont touchantes, chacune à sa manière. Du côté des hommes, on ne peut qu’être séduite par Safir, un homme brillant, autrefois passionné et aujourd’hui nostalgique. Caméléon m’a plu, lui aussi, mais j’aurais aimé en savoir davantage à son sujet, il reste trop mystérieux pour que je puisse véritablement m’attacher à lui. L’auteur nous offre également toute une galerie de personnages secondaires, tour à tour chevaleresques, mystérieux, séduisants, tordus, machiavéliques, pathétiques…



En ce qui concerne l’écriture, il n’y a pas grand-chose à redire, si ce n’est quelques légères maladresses, que l’on retrouve toujours dans un premier roman. Par exemple, la manière dont nous apprenons le passé de Clémence m’a paru un peu artificielle. Pour le reste, l’écriture est fluide et le roman est plaisant à lire.



Ainsi, je me suis régalée avec ce roman historique qui vous fera vivre une véritable aventure en compagnie d’espions. C’est une excellente lecture-détente, avec des personnages très attachants et intéressants. J’ai hâte de savoir ce qu’il va advenir d’eux en lisant la suite !
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Le village des oubliés

Une nouvelle fois après Kléber, l’auteur explore la veine historique, dans une intrigue en forme de puzzle qui prend sa source dans la Grande Guerre, avec des allers-retours entre l’été 1982 et l’été 1944. Cette dimension historique est doublée d’une enquête policière, puisque quatre allemands sont tués un soir de juillet 1982. Un meurtre qui prend directement sa source dans les non-dits du 11 juin 1944. La narration est très bien maîtrisée, l’auteur nous balade habilement entre les époques pour nous mener à un dénouement qui possède sa part d’inattendu.



Mais ce qui m’a le plus plu dans ce roman, c’est cette certitude que l’on a, dès les premières pages, que l’auteur l’a écrite comme un exorcisme, avec ses tripes bien étalées sur la table, avec souffrance. Si vous me trouvez crue, passez votre chemin car Henri Courtade ne vous épargne rien de la laideur de la guerre, pas même l’odeur de la viande grillée ! Il dérange et bouscule et c’est tant mieux, car rien n’est pire que de se croire insensible à cette souffrance et à ce gâchis. Il nous offre surtout un roman sincère et humain, même si cette humanité n’a rien de noble.



J’ai également apprécié la réflexion historique, sur l’héritage de la Grande Guerre, insinué dans les cœurs comme un poison, donnant naissance à toute une génération de salauds plus ou moins ordinaires. Car il n’y a pas de héros dans ce roman, simplement des gens plus honnêtes que d’autres. Et des enfants innocents, même s’ils ressentent confusément le poids du secret sur leurs épaules. On se sent pourtant l’un d’entre eux, comme un membre de ce village, dont on sait déjà qu’on ne pourra jamais le quitter tout à fait.
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Le village des oubliés

Un livre qui résonne encore après l'avoir refermé : le style est fluide, à la fois délicat et chirurgical dès qu'il s'agit de décrire la boucherie. On suit avec effroi le parcours des personnages et on se retrouve malgré soi fasciné par leurs défauts, leurs cruautés et leurs lâchetés. Je reste marquée par le personnage du SS : Henrie Courtade a réussi à nous faire pénétrer impudiquement dans sa folie, jusqu'à cette extraordinaire scène apocalyptique décrite comme un ballet. Un très grand livre, qui plus est accessible donc lisible dès l'adolescence.
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Le village des oubliés

Un vrai bijou !

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Le village des oubliés

Ce roman a la particularité de passer d'une époque (1916) à l'autre (1944 et 1982) au fil des chapitres.

Ce qui donne un rythme de lecture effréné ...

- 1916 dans les tranchées de Verdun, c'est comme si vous y étiez. Et comme l'auteur n'a pas mâché ses mots, l'horreur vécue par Louis et Fernand s'insinue au plus profond du lecteur et met l'ambiance. Ces chapitres sont très psychologiques et permettent de mieux comprendre la situation des personnages et de ce préparer à la compréhension du récit écrit avec beaucoup de sensibilité et de puissance.

- 1982 depuis le soir du match de foot que l'équipe allemande a gagné contre l'équipe française, Michel 11 ans, petit fils de Louis se rend compte que les esprits des villageois sont encore très marqués par les deux guerres. Beaucoup de non-dits, de secret de famille, de rancunes ... surtout autour d'un drame vécu par le village en 1944.

Et puis un soir il entend avec ses amis des coups de feu et une famille allemande est retrouvée massacrée. Alors, il observe son village les jours suivant et les questions se bousculent dans sa tête d'enfant mais il est bien déterminer à trouver les réponses.

Au fil des pages l'intrigue se met en place, les faits se regroupent, les langues se délient et ...

Et bien après cette lecture, non seulement j'ai moi aussi les réponses mais j'ai l'impression d'avoir vécu en direct une page d'histoire de France !


Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Le village des oubliés

Ce "Village des oubliés" est marqué par un style d'écriture à la fois imagé et affirmé, un vocabulaire merveilleusement ciselé et un ton très particulier. Car il y a des accents à la Pagnol dans cette aptitude à parler de la vie et des gens, de leur enfance à leur vie d'adulte, tout en poésie et en émotion brute, parfois avec un poil de mélancolie et à d'autres moments avec truculence et lyrisme.

L'histoire de ce village, que l'on suit sur trois époques en parallèle, est à la fois terrible par ses tragédies et touchante grâce à des personnages forts et bien campés, qui nous prennent en otage dès le premier chapitre, incroyable de puissance et de brutalité, et qui ne nous quittent pas, même après avoir refermé le livre.

Quant à l'intrigue, elle chemine avec efficacité à travers les époques et les personnages, vous égarant volontairement sur des chemins divers pour finir par vous offrir un dénouement des plus réussis.

À lire sans attendre.
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