Henry Noullet

C'est l'histoire d'un caporal chef de Legion en Indochine qui est obsédé par la nécessité, obligatoire et même quasi vitale, d'avoir un PIM (les connaisseurs apprécieront), son PIM disais je et pas un de ceux que l'Adjudant de Compagnie gère et dispatche au gré des besoins. Il est aussi obsédé par une jeune pensionnaire du BMC dont il est amoureux et qu'il reve de ramener au pays (rappel : le pays c'est là où est la Legion) mais c'est une autre histoire. Quand il a enfin capture-trouvé son PIM, il nous fait entrer dans son histoire car au delà de porter sa radio, fonction classique de l'individu, nous allons traverser un recit très divers, varié et original prétexte a suivre la vie d'un légionnaire en Indo entre les embuscades, les attaques de poste, la vie quotidienne, les rapports avec l'encadrement et même un passage en prisonnier , recit toujours rythmé par le lien entre le caporal et son pim. Sur un plan historique, je ne sais pas quel est le passé militaire ? légionnaire ? de l'auteur mais les anecdotes sont précises et l'attaque du poste, par exemple, est un bon modèle.

En tout cas les rapports humains sont bien decrits y compris et surtout les hauts et les bas du soldat, en général, dans cette guerre. Le recit est intéressant, l'ecriture sympa et du coup le recit vaut la lecture. Les dernieres pages sont amusantes et nous rappellent que c'est un roman ! Et qu'a la fin tout le monde se retrouve !

Une histoire du terroir, une aide entre voisins et cette femme qui a la volonté de remettre à neuf le domaine qu'elle a hérité. Sa rencontré avec son voisin anticoformiste. Le mystère de cet homme nous emmène dans une intrigue tout au long du roman.



Les Allemands sont aux portes de Paris. Une jeune femme déterminée se réfugie dans le Périgord sur la terre de ses ancêtres... Fuyant la capitale avec sa vieille tante, Agnès d'Ayrac gagne Beaurepaire, une propriété familiale à l'abandon dont elle a hérité. Avec l'aide d'un anarchiste espagnol rencontré en chemin et d'un ami voisin, elle décide de remettre la maison en état et d'effectuer un véritable retour à la terre.

Mais très vite circulent dans le pays des rumeurs malveillantes à l'égard d'Agnès. On la soupçonne d'ensorceler les bêtes et les hommes. Tard venu dans son voisinage, Julien Auberoche, pétri de sagesse bouddhique, est lui aussi accusé de détenir de mystérieux pouvoirs. Une affectueuse complicité unit alors ces deux êtres que l'âge et le destin devraient pourtant séparer. Grâce à la sagacité de son vieil ami, Agnès trouvera-t-elle enfin sur qui exercer son dernier sortilège ?

Classique roman de terroir sur fond de guerre 1940-1945, si classique que c'en est presque une caricature.

Tout y est : la magnifique campagne du Périgord, la belle fille, l'amoureux courageux à l'âme bien née, deux personnages à l'âme moins bien née, archétypes du pétainiste et du communiste, un soupirant éconduit même pas fâché de l'être...

Heureusement, l'auteur ne se prend pas trop au sérieux. Car il n'y a pas d'histoire en dehors de cela : le bel amoureux fait prisonnier s'est évadé et se cache dans la ferme de ses parents pendant toute la durée de la guerre. Voilà, c'est tout.

Je m'attendais à une intrigue plus compliquée, à plus de suspense.