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3.81/5 (sur 18 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Greenfield, Massachusetts , le 09/01/1915
Mort(e) le : 08/08/1996
Biographie :

Herbert Edwin Huncke est une icône de la sous-culture de la beat generation.

Écrivain, pionnier des droits homosexuels (il a participé à étudier la communauté gay avec Alfred Kinsey), drogué, criminel, Huncke a participé à de nombreux mouvements sociaux américains du XXe siècle.

Il est arrivé à New York City en 1939. Toujours bien habillé, il se dirige donc vers la 42e Rue. Lors des dix années qui suivent, Huncke est un habitué de la 42e Rue, connu sous le nom de « maire de la 42e rue ».

Durant la Seconde Guerre mondiale, Huncke embarque dans l'United States Merchant Marine pour les ports d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Europe. Quand il revient à New York, il rencontre l'écrivain alors inconnu William S. Burroughs.

Ainsi commence une longue carrière d'usage de drogues avec Burroughs, et Huncke devient un personnage de son premier roman, "Junky".

Huncke est immortalisé dans le "Sur la route" de Kerouac, comme le personnage de Elmer Hassel.

Huncke est lui-même un conteur naturel. Dans Huncke's Journal, il utilise le mot "Beat" pour décrire une personne vivant sans argent et peu de perspectives. Huncke est considéré comme ayant inventé l'expression qui a finalement décrit toute une génération.

Son autobiographie, intitulée Coupable de tout (Guilty of Everything), concerne les années 1940 et 1960 est publiée dans les années 1990.
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Bibliographie de Herbert Huncke   (1)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Les mots sont si affreusement inadéquats. Oh - comme j'aimerais un meilleur moyen de communication. La télépathie, voilà la solution. Si c'était possible - quel bombardement tu recevrais.
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Ce qui est le plus étrange pour moi, c'est que - en dépit du fait que je ne ressens pas grand-chose à part du mépris pour moi-même et que je reconnais pleinement mon insignifiance - et suis las - malheureux - découragé - et désire la mort - tout au fond de moi quelque chose s'obstine à rester en vie.
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Il y a quelque chose de magnétique dans la façon dont les gens s'attirent. Quelque chose qui dépasse toute finesse consciente affecte instantanément la relation entre deux partis lorsqu'ils se reconnaissent l'un l'autre. Le contact se crée à l'échelle cosmique. Les deux répondent à un besoin.
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Janine lui a lancé un sourire - comme pour le questionner dans un langage secret.
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Et hélas - toute la beauté magique s'évanouit : les images devinrent des images - les tentures du tissu teint - les bols et les casseroles des cendriers - la flamme des bougies une simple bougie qui brûle - la pièce redevint une simple pièce et le jardin se réduisit à une poignée d'arbres et de fourrés dans une cour - et le chant d'oiseau à une cacophonie de gazouillis et de piaillements - bruyante et un peu agaçante.
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Finalement, Phil a dit : "Viens, Huncke, on va se piquer, toi et moi. Ça ne te dérange pas, Bill ?" On l'appelait Bill à cette époque. "Non, pas du tout. J'y ai réfléchi. Vous savez quoi, j'aimerais bien essayer aussi. Je me suis toujours intéressé à ce genre de choses." Et c'est comme ça que j'ai fait sa première injection à Burroughs.
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[Textes inédits]

C'était la fin de l'été et le soleil commençait à se désintégrer en un crépuscule qui dardait du jaune safran, du rose et du mauve dans le ciel et accrochait le reflet des fenêtres comme de grandes paillettes d'or, jetant des ombres encore plus pâles, mais plus longues, dans des cascades fantômes de motif gris et d'un bleu lavande délicat à peine perceptibles. Le ciel d'un blanc transparent se teinta d'une lueur plus blanche encore et les rouges, verts et bleus criards des néons devinrent plus fréquents tandis que le fin voile d'obscurité s'étoffait et le ciel, perdant le manteau bariolé du crépuscule - brilla d'un bleu turquoise clair - légèrement froid et pas tout à fait dur - mais un peu menaçant - portant la lune dans la première clarté de son apparition.
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Parfois je me réveille la nuit - je tends le bras, j'allume une cigarette - et je reste couché à penser au passé surtout, mais aussi à l'avenir, et de temps en temps je suis pris d'une profonde perplexité face à toute l'entreprise de vivre, d'aimer et de mourir, et je deviens triste. Mais alors - je me lance dans de grandes discussions intérieures avec toi, par exemple, ou Clive, ou Eila, ou Allen, ou Janine ou Roberta ou Noah ou, très rarement, avec quelqu'un qui sort complétement de mon imagination ou encore - et c'est ce que je préfère - avec moi-même.
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La première chose qu'Elise m'a dite quand je suis revenu dans le paysage, c'est qu'il y avait un sorcier dans le quartier.
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Partout où je regarde je vois de l'amour - qui déborde des yeux - qui émane de la peau - qui brille comme un halo au-dessus des têtes - et je reçois tout cet amour - chargé à bloc - je rayonne et je suis pur.
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