Holly Goddard Jones

Nous avons affaire ici à une intrique relativement bien ficelée. Les différents intervenants sont bien présentés. Tout les lie sans qu'ils le sachent; un gars qui ne paie pas de mine, une personne qui disparait, un cadavre retrouvé par une gamine un peu bizarre, ses relations avec l'un de ses professeurs, le comportement de ses copains d'école, de son frère, de ses parents..........



On passe de l'un à l'autre sans vraiment savoir le rôle qu'ils ont à jouer sauf que, la fin est prévisible. Ce qui m'a paru bien dommage. Je n'ai pas été surprise, j'ai compris relativement vite après la présentation des personnages et des faits qui les avait commis.



Ca reste pour moi un bon moment mais je suis restée sur ma faim.

On a toujours eu un faible pour la collection Terres d’Amérique qui n(...) ce coup-ci donne la chance à Holly Goddard Jones de se glisser dans la liste des nouveaux auteurs à découvrir sans faute.
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Ce premier roman de Holly Goddard Jones commence par la découverte d'un corps par une jeune adolescente, Emily, une ado mal dans sa peau, mal intégrée par ses camarades. On sait dès le départ qui est la victime. Il s'agit de Ronnie qui a disparu depuis quelques jours, une fille qui aimait faire la fête, multiplier les conquêtes et boire de l'alcool. Sa sœur Susanna, professeur de collège, mariée et mère d'une petite Abby, s'inquiète et contacte la police. Les recherches vont être menées par Tony, un policier noir qui a beaucoup compté pour elle quand ils étaient adolescents.



Dans ce roman les chapitres alternent la vie des personnages : Emily, Christopher (un ado de la classe d'Emily plutôt populaire auprès des autres), Susanna, Tony, Wyatt (un quinquagénaire solitaire employé depuis toujours dans la même usine qui est souvent la risée des ouvriers plus jeunes que lui), Ronnie,... La vie de chacun est décrite avec ses failles et ses fêlures, la personnalité de chacun est fouillée nous les rendant proches et pour certains vraiment attachants.



Un roman agréable à lire et plein de justesse.

Gros coup de coeur pour ce roman américain.

Alors qu'il fait environ 500 pages, je l'ai lu en 2 jours tellement l'histoire est prenante.

Une jeune fille paumée, mal dans sa peau découvre un cadavre durant sa balade quotidienne. La vie de plusieur protagonniste de la même ville sont décrits et on tous un rapport avec la jeune fille ou le fameux cadavre.

Pas du tout affreux, le livre nous peint une fresque de vie de la vie d'une famille moyenne aux Etats-Unis avec un suspens qui tient le livre tout du long.

A lire !!

Il s'agit d'un roman psychologique. La disparition de Ronnie sert surtout de fil conducteur à l'histoire. La priorité n'est pas de savoir la vérité (d'ailleurs, le lecteur en connaît très vite une partie), mais d'analyser la vie de différents personnages : Susanna (la sœur de Ronnie), Wyatt (un ouvrier solitaire), Emily (une adolescente un peu perdue dans ce monde), etc. Les chapitres alternent la vie de chaque personnage et l'histoire est lente, trop lente à mon goût. Holly Goddard Jones décortique le mal-être et les mentalités des habitants de ces petites villes de campagnes qui n'ont pas d'autre horizon que leur ville, leur vie et leurs préjugés.

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A Mora dans le Kentucky, une jeune femme disparaît. Sa soeur Susanna professeur au collège est la première à s'en inquiéter. Car il faut dire que Ronnie a la réputation d'être une fêtarde, une ancienne droguée qui aime l'alcool. Susanna prend la décision de contacter la police contre l'avis de son mari qui n'a jamais aimé sa soeur.



Au fil des chapitres, on découvre une galerie de personnages qui sont tous reliés de près ou de loin à la disparition de Ronnie. Wyatt un ouvrier englué dans sa solitude à qui ses collègues plus jeunes jouent de sales tours et le surnomment bouboule sans qu'il ne se fâche. Emily une adolescente réservée surprotégée pas ses parents qui a du mal à s'intégrer au monde réel. Christopher un autre adolescent d'une classe sociale privilégiée ou encore Tony le policier noir qui était voué à une carrière de sportif.

Ce n'est pas le dénouement de l'intrigue qui importe dans ce roman, c'est comment la disparition de Ronnie va révéler des failles ou des faces insoupçonnées chez les personnages. Car si les habitants de Roma semblent avoir enterré leurs rêves, Ronnie était une femme libre contrairement à eux. Et l'auteure excelle à nous décrire ces vies à l'apparence banale, à creuser la personnalité de chacun. Sans excès mais avec une justesse incroyable.



Un grand plaisir de lecture sur lequel je n'en dis pas trop pour que, vous aussi, vous soyez pris dans les filets d'Holly Goddard Jones ! A noter le travail de traduction qui sait rendre à merveille l'ambiance de ce roman.


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La collection Terres d'Amérique de chez Albin Michel a toujours le don de m'emmener dans de grandes et magnifiques fresques humaines aux Etats-Unis, Kentucky Song n'échappe pas à la règle : un roman qui nous marque !



En quoi ce roman est sublime ? C'est ce talent inhérent à l'auteur de nous mener dans un récit noir, une histoire qui dévoile la face cachée des Etats-Unis. Vous le savez depuis le temps : j'aime ces livres qui racontent la vie dans les petites villes américaines, de ces gens ordinaires qui ont une vie simple et rude, de ce quotidien sans rebondissements à moins que...



En effet, la disparition inattendue d'une des membres de la communauté va nous permettre de découvrir des protagonistes aussi variés que complémentaires. Des gens marqués par cette disparition, cachant des secrets, affectés par le désespoir et la platitude de leur existence. Parce qu'il ne faut pas oublier que cette Amérique c'est celle des rêves désenchantés, de la boisson, de la monotonie; de l'Amérique des âmes perdues, des gens en quête de quelque chose de plus grand sans y croire réellement.



J'ai tout particulièrement aimé le personnage d'Emily notamment parce que c'est une jeune adolescente perdue et mystérieuse à la fois. Un des gros points forts de ce roman est d'ailleurs de dépeindre avec brio les femmes dans cette Amérique profonde. Comme tous les bons romans je me suis imaginée derrière Kentucky Song un futur film à oscars !



L'écriture est vraiment très belle et je peux vous dire que la traduction est à la hauteur comme toujours chez Albin Michel : fluide, riche et magnifique !



Holly Goddard Jones réussi à dépeindre la véritable société américaine avec une réelle empathie, avec des mots qui sonnent justes, avec un don rare : Albin Michel vous fait découvrir de jeunes talents prometteurs qui sauront prendre la relève de leurs aînés tout en respectant la tradition littéraire américaine : la vérité, la nature et la vie tout simplement. Le but n'est pas de découvrir le mystère de cette disparition, c'est celui de décrire la véritable société dans un petit microcosme.



En définitive, encore une très belle découverte grâce à cette collection qui fait honneur à la littérature américaine contemporaine !
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La disparition d’une jeune femme révèle les peurs et les préjugés de son entourage. Holly Goddard Jones signe un premier roman qui flirte avec les impasses de l’existence.
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Un recueil de nouvelles très homogène qui nous plonge dans un Kentucky très "Amérique profonde", qui sent le burger, le break familial et la maison à pan de bois... Impossibles à résumer, ces nouvelles ont en commun, toujours, "une fille bien", à qui, forcément, il n'arrive pas que des choses bien... Des vies ratées, des histoires de souffrance, mais rien de pathétique non plus, juste du réel, du vrai, quelque chose qui sonne aussi pur qu'un film de Clint Eastwood, avec une très belle écriture, ce qui ne gâte rien.

« Une fille bien » regroupe 8 nouvelles écrites par l’américaine Holly Goddard Jones. Toutes se déroulent dans de petites villes entre Midwest et Sud profond, paisibles, en apparence. Toutes content pourtant l’envers des eaux calmes et décrivent implacablement le point de bascule de vies fragiles, à l’orée de l’existence, l’adolescence, ou vers son mitan avec son lot de questionnements à rebours. D’ailleurs, la citation de William Faulkner placée en incipit donne très bien le ton d’ensemble du recueil : « Les femmes ne sont jamais vierges. La pureté est un état négatif et de fait contre nature. » (Le Bruit et la Fureur)

Même si l’auteur explore parfois trop unilatéralement la noirceur et l’amère désillusion des êtres, elle réserve au lecteur une surprise de taille avec la dernière nouvelle : « Des preuves de l’existence de Dieu », un contrepoint narratif saisissant.

Je ressors de cette lecture complètement sonnée et chamboulée. Holly Goddard Jones nous présente dans ce recueil l'Amérique qu'elle connait. Originaire du Kentucky, c'est principalement là-bas que se déroulent les histoires qu'elle nous raconte, dans de petites villes tranquilles qu'elle explore et dont elle nous montre les failles. Les thèmes abordés sont nombreux : adolescence, alcool, drogue, divorces, grossesses, sexe, amour, violence et haine, mais ont pour point commun un petit quelque chose. L'auteur nous parle de la frontière très mince qui sépare le bien du mal, ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Elle nous parle de ce petit grain de sable qui peut faire capoter une existence entière, cet instant où tout bascule de manière définitive, où une existence tranquille et banale tourne au drame et où quelqu'un de bien se transforme en tortionnaire. Chaque GFK.jpgnouvelle de ce recueil - il en rassemble huit - m'a captivée. On est en totale immersion dans cette Amérique profonde et on partage les pensées les plus intimes des personnages. Holly Goddard Jones ne se montre jamais cruelle envers eux, elle n'est ni cynique ni satirique, elle décrit seulement ce qui l'entoure avec un naturel déconcertant. On est dans la peau des personnages, on se met à leur place, et on arrive à les comprendre, quoi qu'il arrive et quels que soient leurs choix. Ce n'est pas un recueil très optimiste. C'est même tragique. Des existences basculent sous nos yeux, le bonheur se transforme en cauchemar et on sait que plus rien ne sera jamais plus comme avant. C'est effrayant et en même temps tellement juste, tellement crédible.







Je ne saurais vous dire quelle nouvelle a ma préférence car elles ont toutes quelque chose de particulier. Ce que j'ai apprécié, c'est qu'elles forment un tout. On n'a pas le sentiment de lire divers écrits de l'auteur réunis un peu par hasard par l'éditeur. Ce recueil à un sens, il forme une unité, quelque chose de logique. D'ailleurs, on retrouve dans ces nouvelles des endroits et des personnages communs qui nous permettent souvent de voir les choses sous un nouvel angle. Et c'est la même chose pour le titre. Il prend tout son sens lors de la lecture de ces nouvelles. J'ai été très émue durant ma lecture de découvrir ces destins brisés, ces femmes dont la vie est bien loin de celle dont elles rêvaient lorsqu'elles étaient plus jeunes ou encore de cette petite fille qui devient adulte et se rend compte que le monde n'est pas aussi beau que ce qu'elle imaginait. Et que dire de ces autres femmes qui tentent de se reconstruire après un divorce ou après la perte d'un enfant, et qui se rendent compte qu'elles n'y arrivent pas, qu'elles ont cessé d'être elles à un moment de leur vie et qu'elles n'arrivent plus à se retrouver. Elles aimeraient tant revenir en arrière pour pouvoir changer cet instant où elles étaient dans l'ignorance, ce moment où l'avenir était plein de promesses et de bonheur... C'est assez fataliste et pessimiste, c'est vrai, mais j'ai adoré. Ce recueil m'a vraiment serré le coeur et émue et je défie quiconque de ressortir de cette lecture indifférent. Quant à moi, je suis plus que partante pour approfondir ma découverte des Etats-Unis avec la superbe collection Terres d'Amérique.



En quelques mots :

Un recueil de nouvelles qui effraie autant qu'il fascine. Une lecture pleine de noirceur et de justesse que je recommande et qui me hantera encore longtemps...
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Merci à la maison d’édition Albin Michel pour cet envoi et merci à Babelio également.

Une fille bien contient huit nouvelles : une fille bien, espérance de vie, pièces détachées, allégorie de la caverne, un homme droit, la théorie de l’agent immobilier, rétrospective et des preuves de l’existence de Dieu.

Ces huit nouvelles traitent de près ou de loin à l’adolescence.

Aux difficultés rencontrés lors de cette période, aux choix, mais aussi comment faire face au destin.

Ce ne sont pas des nouvelles joyeuses c’est important de le préciser.

Holly Goddard Jones a choisi de raconter des assassinats, des viols, de l’alcool, de la drogue, une adolescente enceinte… Mais elle aborde ces thèmes subliment bien.



Lors de cette lecture on ressent l’humanité, l’âme et les sentiments humains. Ce sont des nouvelles poignantes qui se passent au Midwest, dans le Kentucky…

Ce sont des nouvelles sur le destin et le choix d’individus.

Chaque nouvelle fait environ trente-cinq à cinquante pages et tout est bien dosé, les personnages, les lieux, les actions et la chute.



Coup de cœur pour cet auteur et ce livre.



A noté, le titre original de ce livre est : GIRL TROUBLE et je pense qu’il résume très bien ce livre contrairement à une fille bien.



Une fille bien est le premier livre de l’auteur et je pense qu’il faudra suivre Holly Goddard Jones, car elle possède une très belle plume.

Un milieu juif new-yorkais empreint de mélancolie, la douleur du Sud profond. Bonnes nouvelles des USA !
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Voilà une entrée fracassante. Les nouvelles de la bien nommée au lit pardon Holly Goddard-Jones m’ont enthousiasmée au plus au point. Sur des sujets graves, sur des vies chahutées, l’originaire du Kentucky nous emmène dans l’intimité de ces personnages ou le voile des apparences est bien trompeur. J’ai été cueillit histoire après histoire. La frustration c’est même invitée tant j’aurais aimé continuer un bout de chemin avec eux. Jones met le doigt sur le mal, ce petit grain qui fait dévier à jamais la vie de ces gens ordinaires. Constamment en empathie avec ces personnages, elle décrit ces instants ou tout bascule, ou l’on devient un salaud, un assassin, ou l’on trahit, ou l’on ment. C’est d’une grande justesse, jamais donneur de leçon, avec un thème récurrent : comment rester une personne bien quand la vie est parsemer d’embuches. Difficile de mettre en avant une histoire plus qu’une autre, chacune apportant son lot d’émotions avec une belle constance. Découvrez l’Amérique de Goddard Jones, sous ces airs de tranquillité, le mal est là tapi près à provoquer le malheur et la tristesse. J’ai hâte de découvrir la suite de cette jeune auteure tant ces histoires m’ont bouleversées.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Albin Michel et sa belle collection Terres d’Amérique (Joseph Boyden, Donald Ray Pollock, Richard Lange notamment ont été publiés dans cette collection) pour ce beau moment de lecture. Holly Goddard-Jones est une fille bien, indiscutablement.

L’Américaine Holly Goddard Jones livre un premier recueil brillant et profondément humain. Où la tragédie fait son chemin, sans bruit, sous l’apparence tranquille de la banalité du quotidien.
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"On ne se contentait pas de faire des trucs : on s’embarquait dans des trucs, et la distinction peut paraître subtile, mais ça voulait tout dire. S’embarquer dans des trucs, c’était la différence."



Holly Goddard Jones elle aussi nous embarque vraiment dans ses nouvelles. On est loin, très d’être un simple lecteur car elle arrive à nous faire ressentir ce que vivent ses personnages. Entre le Midwest et le Sud profond de l’Amérique, elle nous décrit des vies simples et des situations, des déclics imprévus ou des événements qui les changent à jamais. Le sentiment d’avoir raté sa vie ou la sensation d’être en train de gâcher sa jeunesse, la séparation d'un couple, la mort, ou encore une adolescente qui comprend que d’avoir les pieds dans le monde des adultes n’est pas si facile et qui voudrait effacer ses traces de pas et faire marche arrière.



Autant de thèmes traités avec intelligence et superbement écrit ! Sans concession ( mais sans être cynique) avec des détails où tout est dépeint avec la subtilité d'un œil alerte et d'un esprit vif. Voilà la différence, cette fameuse différence qui change la donne entre un recueil de nouvelles qui une fois terminé sera vite oublié et celui qui continue à vous habiter longtemps. Parce que tout y est juste et sans excès.



la suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2013/06/holly-goddard-jones-une-fille-bien.html
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Holly Goddard Jones semble tout savoir de ces petites villes faussement tranquilles du sud des Etats-Unis. Comme si elle avait passé son enfance à interviewer proches et voisins... attendant d'être adulte, de savoir « écrire » pour rassembler ses tendres souvenirs dans un recueil de nouvelles.
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Une fille bien est son premier livre [...] On voit que l’auteur est très jeune aux relations parents-enfants, toujours en jeu, même lorsqu’elles sont vues, en surplomb, avec la distance du souvenir, par les adultes vieillissants.
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