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Critiques de Howard Jacobson (39)
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La Grande ménagerie

La grande ménagerie de Howard Jacobson



Ce roman a reçu le prix Bollinger Everyman Wodehouse 2013 récompensant le meilleur livre comique britannique.



J'adore rire. J'adore l'humour britannique. Ce roman ne m'a pas fait sourire. J'en ai abandonné la lecture dès le chapitre trois.
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La Question Finkler

J’adore l’humour juif, les dialogues incisifs, les réparties percutantes, l’autodérision… Mais, les histoires de familles, les vagues coucheries, les vies un peu ratées… cela suffit-il à faire un livre de trois cent cinquante pages ? Oui, ont répondu les jurés du Booker Prize…
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Kalooki nights

Roman un peu trop long qui nous éclaire sur la religion juive, avec tous ses excès. Je m'attendais à un peu plus d'humour; l'auteur nous raconte comment un ami d,enfance en est arrivé à commettre un double meurtre.
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No more Mister Nice Guy

Jerry Drake ancien pilote de guerre, a du mal à se réadapter a la vie civile.

il va aller a Manaus au Coeur de l, Amazonie, il va

loue ses services comme guide et pilote aux touristes.

sous le surnom de mister no . c'est un coureur de jupon, un buveur, mais c'est un homme intégré

il peut refuser l, argent si

il est d, origine douteuse même si il est dans le besoin. et il est toujours dans le besoin.

une bonne série d, aventures, des dessins super 👍 un héro sympa

pour passer un bon weekend 😉 a lire en famille 👪.
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La Question Finkler

Déroutant. Perturbant. Parfois captivant mais le plus souvent un peu barbant

Au travers d'un homme sans caractère, vide, qui se cherche un "je" par une quête autopersuasive d'être juif l'auteur décrit toutes les possibles de ce que veut dire être juif aujourd'hui. Est-ce toujours appartenir à un peuple (population au sens biologique, génétique du terme) ou bien est-ce une religion comme les autres c'est-à-dire plutôt une démarche spirituelle individuelle sans relation avec un lien génétique. Est-ce appartenir au peuple élu d'un Dieu autoritaire ou bien à un groupe d'homme et de femme partageant une même foi, une même vision du monde. Il brasse ainsi tout les clichés, stéréotypes, caricatures que la religion juive et les juifs véhiculent contre ou entre eux.

Les derniers chapitres du roman prennent tout d'un coup une puissance et une profondeur assez étonnante par rapport au reste du livre qui laisse en fait un goût d'inachevé.
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La Grande ménagerie

Je ne suis pas certaine d'avoir aimé ce livre. Cela dit, je suis sûre de ne pas l'avoir détesté non plus…

Lecture en demi-teinte, donc.



Pas réussi à me passionner pour les états d'âmes de ce narrateur-écrivain obsédé par sa belle-mère (obsédé tout court d'ailleurs) et confronté au « grand déclin » du monde littéraire.



Des qualités pourtant, à commencer par l'écriture, percutante, teintée d'un humour très grinçant et un vrai sens de la formule, une analyse intéressante du milieu littéraire londonien, une vision toute personnelle de l'amour conjugal, mais le tout tourne un peu trop autour du nombril du monsieur pour que je réussisse à me passionner pour sa cause.



D'ailleurs, il le reconnaît lui-même : « Difficile d'être altruiste. La première personne commence à manquer à un écrivain tel que moi si un récit à la troisième personne s'étire sur plus de deux paragraphes ou, pire encore, un chapitre. Il, lui,son,…Pourquoi se donner tant de peine quand je, moi, mon existent ? » ( P.140)



Du talent ? Assurément

Ma tasse de thé ? Pas complètement...



Challenge Multi-défis 2017
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Pour faire l'amour

Felix Quinn, libraire de livres rares, est heureux. Il a un commerce qui fonctionne bien, une vie agréable, et surtout une femme qu'il aime plus que tout.



Mais le souci, c'est qu'il ne peut l'aimer que d'une seule manière: il faut qu'elle soit aimée d'un autre... Commence pour lui la recherche de l'homme qui pourrait lui plaire, et avec lequel elle pourrait le "tromper", pour qu'il puisse enfin entièrement son amour particulier.



Comment dire? Felix Quinn est vraiment, vraiment, vraiment, un drôle de personnage. Discret et pourtant décidé, jaloux de son bonheur et pourtant malheureux. On s'aperçoit rapidement de son principal problème: il ne peut aimer comme tout le monde, simplement, naïvement.



L'auteur place le lecteur dans une atmosphère de voyeurisme, lui donne l'impression de regarder par le trou de la serrure quelque chose qu'on lui décrit petit à petit. Un peu à la fois, l'auteur donne l'ampleur de la démarche de Félix, et toutes les réflexions de l'homme nous mènent sur des sentiers périlleux.



Les termes employés sont poétiques, les descriptions magnifiques. De ce point de vue, ce livre est un chef d'oeuvre de belles tournures de phrases, de jeux de mots. Pour cela, je l'ai apprécié. Mais malheureusement, en dehors des réflexions de Félix, il ne se passe pas grand chose. Quelques dialogues décalés, quelques situations surprenantes, mais peut-on vraiment parler de trame, si l'on doit sans cesse raccrocher les wagons d'un train qui n'a pas été assemblé?



Pour moi, les circonvolutions des pensées du librairie prennent trop de place. Trop de détails, trop de retour en arrière, trop d'extrapolations. Le style est finalement trop lourd, et parfois un peu confus, quoique cela représente tout à fait le personnage principal.



J'ai fini par m'ennuyer, en me demandant si je voulais en voir plus, ou au contraire en savoir moins. La sauce n'a pas pris, je suis restée sur le quai. Dommage.
Lien : http://au-fil-des-pages.ekla..
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Pour faire l'amour

Curieuse illustration de couverture, mais finalement rendant bien l'univers bizarre où plonge cette lecture... En résumé, mais un résumé trompeur, forcément, le narrateur, Félix Quinn possède une boutique achat/vente de livres rares, activité fort select, il habite un hôtel particulier et est marié à la très belle Marisa, s'occupant comme bénévole entre deux shoppings et rendez-vous. Vous l'aurez compris, pas de soucis de fin de mois dans ce roman.



Mais Félix est une sorte de masochiste mental (ses pères et grand père étaient assez pervers aussi, dans un autre genre). Follement amoureux de Marisa (arrachée à un précédent mari) il imagine de lui fournir un amant (même s'il elle peut très bien s'en occuper elle-même) mais un amant de son choix, à savoir Marius.



Si vous aimez le graveleux et le glauque, hé bien non, pas de ça ici; on croise plutôt des exemples tirés de l'art et la littérature classique. Le seul passage un peu 'hum hum' est narré à la troisième personne, justement. Et avec ironie, finesse et élégance, comme tout le roman d'ailleurs. Jacobson ne laisse jamais son lecteur tranquille, il le bouscule; c'est intelligent, étonnant, dérangeant, tordu(?).


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Pour faire l'amour

Me voilà à tourner et retourner mon stylo bic devant ma page de cahier, bien embêtée pour aborder cette critique. Je vais donc débuter par le commencement : comment en suis-je venue à lire ce livre ?

Je venais de poster mes dernières contributions sur babelio quand j'ai vu en titre "le grand défi collectif : et si on lisait toute la rentrée littéraire?".

J'ai suivi le lien et parcouru les œuvres qui n'avaient ni critique, ni contribution annoncée. Mes yeux se sont arrêtés sur la couverture, l'image m’interpellais. J'ai lu le titre, pour faire l'amour, et puis j'ai vu la maison d'édition Calmann-levy. Le mélange m'a intriguée. De fil en aiguille je me suis retrouvée sur un site marchand à lire la 4è de couverture : Un livre parlant d'amour, Amour avec un grand A, d'obsession, de perte de contrôle, de jalousie. Hop la, j'ai commandé l'ouvrage et annoncé ma contribution au défi collectif.



J'ai donc choisi ce livre en pensant à une oeuvre traitant du sentiment amoureux passionnel.. Puis j'ai vu que le livre était classé en catégorie érotique. Première interrogation. Me suis-je trompée?

Puis seconde interrogation : un livre érotique publié aux éditions Calmann-Levy ? C'était étonnant.



J'ai donc commencé ma lecture pleine d'interrogations.



Alors oui, "pour faire l'amour" peut être classé comme livre érotique en cela qu'il traite d'un sujet érotique. Mais ce n'est PAS un ouvrage écrit pour émoustiller, ce n'est pas un livre fait pour fantasmer ; bref, ce n'est pas un livre érotique au sens où on l'entend.

Il s'agit d'une oeuvre littéraire ("un récit hautement littéraire" comme l'écrit The Times), traitant d'un sujet érotique.



Plus précisément, il s'agit de candaulisme.

De candaulisme ! Rien que cela !

Le candaulisme n'est pas connu de tous, et d'aucuns le considèrent comme une forme de déviance sexuelle, une perversité, une sorte de voyeurisme.

(petit rappel : la personne candauliste éprouve une intense stimulation érotique par le fait de voir, entendre ou savoir son:sa partenaire de vie éprouver du plaisir dans les bras d'un tiers).

Réussir à se glisser dans la peau du "pervers" (il s'agit du terme usité par le narrateur lui-même, et non pas de ma propre interprétation), sans tomber dans l'érotisme pornographique, il fallait sacrément oser, et y arriver !



Ici, le pari est largement réussi : l'auteur nous entraîne dans un univers Baudelairien, "Spleenéen", nous côtoyons les classiques de la littérature anglaise, des peintres, la musique de Schubert, nous voyageons à travers l'Art , ... avec un regard nouveau.



Le narrateur nous entraîne dans son sillage, à la découverte de lui même : Un être résolument romantique, un homme de lettres amoureux des belles choses, un intellectuel torturé, un masochiste moral croyant œuvrer pour le bien de son couple. (je cite : "je craignais que le caractère conventionnel, confortable et trop parfait de notre vie commune, pleine de promesses mais sans rien de risqué, nous engloutisse si nous n'y prenions garde. Une épouse peut s'habituer à ce que son époux ne la déshabille pas pour un autre homme".)



D'abord surprise j'ai mis du temps à comprendre ce que j'avais entre les mains, sur quoi mes yeux s'étaient posés, dans quelle sorte d'intimité j'avais pénétré.

Puis j'ai été conquise, touchée, émue par la véracité et la sincérité corrosive qui émanaient de Félix, par sa course folle, par ses désirs, sa souffrance... Ne pousse t-il pas sa propre histoire sur un chemin qu'il connait si bien : celui des tragédies romantiques classiques qui sont sa référence littéraire ? Comme il l'annonce lui même : "Que peut donc faire un époux quand la beauté de sa femme est telle qu'il manque de moyens de l'honorer ?"



Légèreté, perversité, transgression, belles lettres, Amour, Art, tragédie, complexité.. je terminerais par cette citation :

"Demandez pourquoi il n'aurait pu se satisfaire de jouir seul de l'ensemble de sa beauté et vous toucherez à la nature non seulement de l'amour romantique, dans l'une de ses formes extrêmes, mais également de l'art."
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Pour faire l'amour

La femme, le mari, l'amant. Banal me direz-vous ? Oh que non ! Pas à l'échelle de la plume de Howard Jacobson, écrivain britannique dont j'ai découvert avec ce livre l'humour féroce, l'esprit corrosif et l'intelligence acérée. Il nous offre ici une démonstration éblouissante, une variation érudite et brillante sur le thème de l'amour et du couple dans toutes leurs dimensions. Amateurs de légèreté, passez votre chemin. Ici, tout est matière à réflexion, l'amour est une chose sérieuse qui nécessite de mobiliser toute la disponibilité de votre cerveau. Mais alors, quel voyage !



La femme, le mari, l'amant, donc. Mais dans ce cas précis, le mari a choisi l'amant. Certain que Marisa finirait un jour par le tromper, Félix entreprend de la jeter dans les bras de Marius, sorte de bellâtre coureur de jupons, histoire de garder la maîtrise des débats. Profondément amoureux de sa femme, Félix, libraire de profession est à la fois méfiant sur la longévité du sentiment amoureux (l'exemple de ses parents et le fait que Marisa ait trompé son précédent mari avec lui ne sont pas étrangers à cette appréhension) et nourri par la littérature classique qui décortique sans cesse le sentiment amoureux. L'amour, le couple, le désir, la fidélité... autant de thèmes de réflexion qui sont pour Félix l'occasion de se confronter à la vision des grands auteurs ou des artistes tout en observant le résultat de ses manipulations.



Un jeu intellectuel qui l'entraîne néanmoins très loin sur un territoire où on frôle la pathologie. Tout ceci avec flegme, élégance (on est dans un certain milieu tout de même) et une bonne dose d'ironie, ingrédient britannique s'il en est. Persuadé d’œuvrer pour la santé de son couple (contre l'ennui et la banalité du quotidien), convaincu que le désir passe par un imaginaire suffisamment nourri, Félix a tout de même oublié que ses marionnettes pouvaient peut-être un jour lui échapper ou que la réalité pouvait tout simplement les rattraper un jour.



"A quoi sert l'imagination sinon à éloigner le cœur des chemins balisés ?"



Je renouvelle mon avertissement, on n'est pas dans le badinage mais dans un univers d'une intelligence rare. Je suis impressionnée par la façon dont l'auteur parvient à rebondir, à tirer au maximum parti de chaque situation, à nourrir son propos de moult références artistiques et littéraires qui permettent au lecteur de considérer ces classiques d'un autre œil. Cela donne un ouvrage à la fois étonnant, prenant et très stimulant, d'une complexité parfaitement en phase avec celle du sentiment amoureux. De la littérature avec un L majuscule !



"Que nos désirs soient bons ou mauvais, c'est la mortalité qui leur fait échec, car nos corps sont plus fragiles que nos fantasmes." Quel meilleur encouragement à vivre follement ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Pour faire l'amour



Il parait que Pour faire l’amour d’Howard Jacobson est un roman érotique. Personnellement l’idée, malgré le titre, ne m’a pas effleuré l’esprit une seule fois en le lisant tant il est cérébral et si peu sensuel (en tous cas pour moi). Je suis passée peut être à côté de l’histoire de cet homme qui ne trouve rien de plus excitant que d’imaginer sa femme avec un autre homme et si possible avec un autre homme qu’il a « choisi » lui même puis poussé dans les bras de sa chère et tendre.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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La Question Finkler

Un humour ravageur… J’ai franchement pleuré de rire, rires qui m’ont également posé question. La question Finkler : tabou de l’identité juive, tabou du racisme commun, tabou sur les causes de ce dernier, tout est prétexte à sourire, sûrement pour ne pas en pleurer dans le roman de Jacobson. Personnages hilarants de contradictions, où le non-juif du trio est le plus enclin à développer une paranoïa et une victimisation systématique (signe surtout d’un égocentrisme délirant), où l’on est juif honteux, alors même qu’on crache sur ses congénères, parce qu’il est plus légitime d’être un juif antisioniste qu’un antisioniste tout court et que malgré tout, le peuple juif a bien un petit quelque chose... Si la question juive est bien le centre du roman, la force du livre est d’étendre une ample réflexion sur la construction des communautarismes en général, et de fonder la peur de l’autre dans la peur de soi-même et le manque cruel de confiance en soi. La question Finkler a quelque chose de magistral. (Lucie E.)
Lien : https://lucieeple.wordpress...
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La Grande ménagerie

Guy a tout pour être heureux : une femme magnifique, Vanessa, dont il est fou et il a réussi a devenir écrivain ce dont il a toujours voulu. Seulement voilà, bien que fou de sa femme il l'est également de sa belle-mère, Poppy depuis le premier jour qu'il l'a vu. De plus il n'est plus lu, ses romans sont enlevés peu à peu des rayons des librairies et il est en panne d'inspiration. S'ajoute à cela le suicide de son éditeur, son agent qui prend ses distances ou encore sa femme qui a décidé elle aussi de se mettre à écrire. Guy ne sait plus trop où il en est et surtout il ne croit plus à la littérature...



Dans La grande ménagerie on se trouve face à un personnage complexe : Guy Ableman. Torturé par le désir qu'il a pour sa belle-mère, il faut dire que mère et fille sont des plus complices et ne vivent presque pas l'une sans l'autre, il ne pense qu'à elle, qu'à ses plus fous fantasmes avec elle et en est perturbé. Perturbé par l'effet qu'elle produit sur lui mais également par le fait qu'il n'arrive plus du coup à écrire une seule ligne pour son prochain roman. Perturbé... le lecteur l'est également face à cette attitude, avec gêne on se retrouve un peu dans une position de voyeurisme face à ces révélations que Guy assume totalement.



L'autre part importante de ce roman est la position de Guy pour la lecture. Bien qu'écrivain, pour lui la littérature est finie, plus personne ne lit et les livres n'ont donc plus d'avenir.



En tant que lecteur, c'est assez déroutant d'être "confronté" à cela. On ressent presque une réelle fureur masquée par des propos acerbes et parfois même de l'humour noir. Le personnage, et l'auteur par la même occasion, ne mâche pas ses mots concernant cette disparition de la lecture.



Dans La grande ménagerie, Howard Jacobson use de mots francs et même chocs et au travers de son personnage et parle librement de l'avenir du livre. Avec un peu de gêne, l'auteur arrive même parfois à nous faire culpabiliser devant la perspicacité de ses propos.

La grande ménagerie est un roman passionnant par la force de ses personnages et de l'écriture d'Howard Jacobson.
Lien : http://www.ptitblog.net/livr..
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J

Dans un futur proche, dans un pays qui pourrait être l'Amérique, ou l'Allemagne s'est installée une nouvelle culture, issue de "Ce qui est arrivé, si c'est arrivé". Un évènement fondateur, dont l'existence n'est pas certaine, qu'il faut à la fois cacher et ne jamais oublier, et qui justifie une autocensure rampante. Sont exclus de ce monde toute forme d'art non réaliste et consensuel, toute forme de mémoire familiale ou historique. Il est inconvenant - et non interdit - de garder trop d'objets de famille chez soi, tout le monde a du changer de nom de famille et oublier l'ancien, et il convient de s'excuser le plus possible, sous tout prétexte....Dans ce contexte, deux personnages, Kevern et Ailinn sont poussés dans les bras l'un de l'autre par une mystérieuse organisation qui les surveille...



L'essentiel du roman consiste dans la mise en place de cette ambiance, pessimiste et désespérante, par petites touches. ET si le tout comporte des éléments extrêmement intéressants, cela est bien long... La révélation du fin mot de l'histoire, dans les derniers chapitres, vient trop tard, et m'a semblé bien dérangeante... Premier ou second degré ? Racisme, intrigue simpliciste ou volonté de faire prendre conscience d'un fonctionnement humain ? Je n'ai pas pu trancher et garde une impression d'ennui et de malaise.
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J

Le monde a changé. Après "ce qui est arrivé, si c'est arrivé", les hommes ont décidé d'interdire toute violence. L'amour devient la raison d'être de chacun. Mais un monde sans agressivité peut-il exister?



C'est dans ces conditions que Kevern et Ailinn débutent leur histoire...
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J

3.5/5 : Lorsque j'entends le mot post-apocalypse je sais que je dois absolument découvrir le livre en question, J est un roman pour le moins étrange et unique tant pour son style que pour sa façon à aborder la thématique de la dystopie.



Avec J vous découvrirez un monde ruiné, anéanti, désespéré suite à des événements historiques qui ne sont pas expressément explicités. Le lecteur se doute qu'une nouvelle extermination, un holocauste a eu lieu laissant d'irrémédiables stigmates à une planète déjà bien amoindrie. On va ainsi découvrir un monde sans envergure, sans espoir ni ambition. Le goût de l'art, de l'amour ou de tout autre élément qui fait de nous des êtres pensants, des êtres humains est tombé en désuétude.



Jacobson dépeint sa vision de notre avenir : on ressent une certaine inspiration parmi ces écrivains concitoyens comme George Orwell avec 1984. Là où les américains mettent en exergue une fin du monde haute en couleur où la survie est une question d'agressivité et de volonté, les anglais décident quant à eux de mettre en lumière un monde gris et terne. Tout est tourné vers une psychologie primaire et semble t-il morne et monotone. Cette sensation générale imprègne le roman et nous met dans une optique assez pessimiste. C'est une différence très intéressante à lire. Il faut aussi dire que l'écriture est vraiment sublime, magique et envoutante !



A côté de cela nous découvrons principalement deux protagonistes Kevern et Ailinn, une histoire d'amour tragique, incompréhensible parfois, où la passion se mélange à l'improbabilité. Le problème c'est certainement que ce malaise omniprésent empêche de réellement s'attacher à ces êtres blasés. L'écrivain met en place de manière progressive et très lente toute son intrigue et l'approfondissement des personnages pour un final émouvant et réaliste. Je dois juste avouer que j'ai eu parfois du mal à suivre le fil conducteur notamment au début : tout est écrit de manière syntaxiquement compliquée mais elle met ainsi en avant toute la puissance romanesque qui se cache derrière ce récit.



En définitive, une lecture intrigante, unique, complexe de ce que pourrait bien être notre futur.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J

On ne peut s’empêcher de trouver que ce livre illustre surtout combien il est difficile de s’aventurer dans le genre sans être pataud ou ridicule, ni tomber dans l’un des écueils possibles – l’invraisemblance, le décor-prétexte (inventer une société futuriste pour une intrigue qui pourrait se dérouler ailleurs), le didactisme, les ficelles, la lourdeur.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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La Grande ménagerie

Seulement deux étoiles pour un roman qui a reçu le prix Bollinger Everyman Wodehouse qui récompense le meilleur livre comique britannique ? Seulement deux étoiles pour un roman qualifié de "chef-d'oeuvre" par Le Times ? Qu'avez-vous à écrire pour votre défense ? J'invoquerai la liberté du lecteur et son droit à ne pas adhérer à un récit. Le héros de notre histoire, Guy Ableman, est un écrivain dont l'oeuvre où le sexe a la part belle n'a plus les faveurs du public. La faute à notre société qui n'accorde plus d'importance à la littérature à moins que le récit soit assez simple pour être lu par un singe. Facteur de perturbation important aussi pour notre héros, il aime sa femme mais aussi sa belle-mère : deux rousses incendiaires.

Nous suivons le chemin de croix de notre narrateur de salons littéraires au fond du bush australien, ses errements pour trouver la recette du roman qui se vend sans pour autant se conformer au goût du public et au fil des pages, nous rencontrons des passages vraiment drôles, surtout quand il décrit sa famille qui tient un magasin de vêtements de luxe.

Beaucoup de remarques sur la désaffection de notre monde moderne pour les livres sont poussées à leur paroxysme jusqu'à devenir comiques, le lecteur sent que l'auteur connaît le monde de l'édition et se délecte à le caricaturer. De nombreux éléments auraient pu me faire aimer ce roman mais je crois que la surenchère dans les situations, la relégation de la littérature à des applications pour Iphone, les atermoiements avec la belle-mère ont fini par avoir raison de ma patience.
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La Question Finkler

Pas glop

Les personnages sont bien plantés, c’est pleins d’humour, mais au bout d’un certain temps cela tourne un peu en rond et on s’emmerde un brin…
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La Question Finkler

Etourdissant roman, par son érudition, son humour et ses pistes de réflexion sur la question... Finkler.

Jacobson nous parle d'amitié, d'amour, d'identité, de religion et de croyance avec maestria sans jamais nous lasser et l'air de rien, en nous divertissant.
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