Icori Ando

Voici un joli conte moderne pour les adultes décliné sous la forme de manga.

La déesse de la neige est à la recherche de celui qui saura l'aimer pour toujours et ses déceptions chez les mortels s'enchaînent...



J'ai beaucoup aimé le traitement de l'intrigue et la fin complètement ouverte. La métaphore sur la recherche de l'amour avec une divinité apporte un rafraîchissement agréable dans la production sur le sujet.

Quand aux dessins, ils sont doux et fort agréables à lire.



Un beau one-shot.

Un manga mélancolique.



Ce one shot retrace les déboires de Yuki, une jeune femme simple, attentionnée, et à la recherche de son idéal masculin. À chaque fois déçue, elle s'évapore dans la nature, pour réapparaitre plus loin et tenter de se faire accepter telle qu'elle est.



Pourtant, un homme la suit, constamment. À chaque nouvelle rencontre, il est là. Il la cherche. Il l'attend...



Un conte émouvant et glaçant sur la déception amoureuse...

Un très bon one-shot. Un peu dommage d'ailleurs parce que de nombreux thèmes auraient pu être approfondis pour un deuxième tome.

L'héroïne est très intéressante. Et sa quête originale

Le graphisme est vraiment beau.

Seul petit bémol : la fin. Je la trouve trop rapide et facile. Dommage !

Obtenu avec Masse critique Babelio ! Résumé : A l'aube de sa vie, Aoko ne peut avancer dans sa vie car il lui manque quelque chose. Quelque chose qui se trouve dans son ancien ville, détruite par une météorite. Son talent pour la plongée va t-elle l'aider à trouver ce qu'il lui manque ?



Seinen très doux et magnifique au niveau du dessin mais surtout du thème : l'oubli du passé. Ce manga commence doucement avec Aoko qui s'entretient divers personnages avant de finalement d'arriver au cœur de son histoire. Même si ce court chapitre autour des personnages n'aide pas le lecteur à aller au cœur de l'histoire rapidement, ils sont pourtant essentielles. Rien que pour admirer la beauté d'une ville sous l'eau. Rappeler que ce qui a été détruit existe encore dans nos cœurs.

Mais pas seulement, on retrouve aussi beaucoup de mystère dans ce lieu sous l'eau, qu'on retrouve dans beaucoup d’œuvre japonais. La mer, l'océan, dans l'eau sont des thèmes chères dans la culture japonais. Voir cette ville qui attire l'héroïne apporte cette attrait au lecteur curieux. D'ailleurs une touche de dessin, justement ajoutant du mystère, dans la qualité des détails et des jeux de noir et blancs dans les décors.



Je recommande autant pour l'histoire ou pour la qualité de la jacket !

On va suivre l'histoire de la jeune Aoko qui revient dans sa ville de naissance dans le but de trouver quelque chose qui lui permettrait de se souvenir de sa vie d'avant.

Il y a quatre ans, une météorite a transformé sa ville en lac.

Aoko va régulièrement y plonger. Trouvera-t-elle une réponse à ses questions ?



Un joli one-shot sur la quête d'identité. Les paysages sont magnifiques et j'ai pris plaisir à suivre le scénario.

un conte contemporain. Nous plongeons avec Aoko, une jeune femme qui tient un café itinérant, dans un lac créé suite à la chute d'une météorite 20 ans plus tôt.

Aoko plonge sans cesse à la recherche de ses souvenirs car depuis la météorite, elle a perdu tous ses souvenirs d'enfance et sent qu'elle doit plonger pour les retrouver. Elle nous entraîne avec elle dans ce one-shot, ce qui est fort appréciable me concernant.

J'ai aimé l'histoire, les dessins et la thématique.

Je recommande!

Un très beau manga ! On y retrouve une héroïne attachante, de magnifiques illustrations, et une aventure très belle qui nous plonge dans son univers. Une histoire émouvante, pour une lecture rapide de ce manga one-shot. Un récit que je ne peux que recommander !

Concernant l'édition française, elle attire facilement l'oeil avec sa jaquette, une création originale bien différente de la jaquette originale nippone et dotée d'un joli effet brillant.
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Ce livre m'a été offert par Delcourt/Tonkam en partenariat avec Gleeph en échange d'une chronique.



Au premier coup d'œil c'est un bel objet ! Le vernis sélectif métallisé est du plus bel effet l'illustration de couverture est très poétique et quand on feuillette, le papier est assez épais pour que les zones d'encrage ne transparaissent pas et ça c'est un bon point ! Et petit plus il y a un très joli mini poster ! Bref vous l'aurez compris, l'objet m'a beaucoup plu !



Qu'en est-il du contenu ? Je lui ai trouvé pas mal de points communs avec Escale à Yokohama de Hitoshi Ashinano. En particulier l'ambiance qui s'en dégage et la douceur des dessins.

L'illustration est nette et claire, il y a certaines planches qui sont vraiment très belles (gros coup de cœur pour les planches de changement de chapitre !).



Il s'agit clairement d'une lecture feel good, on passe un bon moment. L'histoire se passe dans un monde très similaire au notre, les personnages sont des gens ordinaires, seul le lieu semble étrange et apporte une touche irréelle. Ce lac au fond duquel se trouve une ville engloutie. Comme un portail vers le passé, les rêves et les souvenirs.



Ce n'est pas le scénario du siècle, mais je pense que j'aurais plaisir à y replonger et a découvrir d'autres œuvres de l'autrice!

Manga reçu dans le cadre d'une masse critique, et assez bonne surprise en soi !



Dans une société où les morts peuvent, sous forme de papillons, rester en contact avec leurs proches le temps de vie du-dit papillon (49 jours), une société, la soul brigade, est capable de conserver ces papillons plus longtemps, enlevant ainsi de la mort la dure notion de séparation définitive.

Face à eux, des gens (difficile d'en dire plus, le premier tome restant très vague sur le sujet, ce qui est logique), dérobent, arrachent, volent les papillons, pour les revendre, les séquestrer ou, pire, les manger !

Les soul guardians, gardiens des âmes, sont cette équipe qui, sans peur, va combattre pour libérer les papillons et les ramener, sains et sauf, à qui de droit.



Le dessin est sobre mais efficace. Les premières pages sont en couleur mais, selon moi, ça n'apporte rien, le dessin me paraissant moins beau en couleur qu'en noir et blanc.



L'histoire est captivante et, l'idée d'une société fonctionnant ainsi, fait rêver.



La question soulevée : "À qui appartiennent les papillons? ", est intéressante aussi... car oui, qui peut prétendre posséder l'âme d'un mort ? Est-ce qu'une fois mort nous perdons notre droit de n'appartenir qu'à nous ?



Le personnage principal, Ono, est à mourir de rire. Complètement exalté, et en même temps super efficace, il est capable de nous faire assister à des combats dignes de Matrix, puis de s'arrêter, en larmes, pour écrire un poème. L'équipe qui l'entoure est bien combinée (entre la boss autoritaire et brutale et les coéquipiers sceptiques mais fascinés par ce nouveau partenaire un peu loufoque).



Je ne sais pas encore si je vais continuer cette série, mais je suis clairement curieuse d'en savoir plus sur les mystérieux voleurs...

C'est une introduction un peu mal dosée à notre goût mais qui en même temps donne quelques pistes qui nous font dire qu’il existe un potentiel. Le deuxième tome sera scruté avec attention donc !
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Icori Ando est une mangaka japonaise ayant fait son entrée en France avec le one-shot Snow Illusion aux éditions Komikku. Son premier titre Mizu No Hakoniwa date de 2013 et reste inédit en français. Soul Guardians (Butterly Storage) est sa première série longue débutée en 2016 dans les pages de Comic Ryu et en reliée chez Tokuma Shoten. Le premier tome intègre donc le catalogue de Komikku.



Soul Guardians nous propulse dans un monde semblable au nôtre où lorsque quelqu’un meurt son âme prend la forme d’un papillon, et voit l’enveloppe charnelle se décomposer immédiatement. Sous cette forme d’insecte, l’âme du décédé garde toutes les informations et souvenirs de la vie de ce dernier, donnant ainsi l’occasion aux proches de pouvoir rester en contact avec eux pendant un laps de temps limité. En effet, arrivé le cinquantième jourle papillon se désintègre. Mais grâce aux experts du QG de la Soul Brigade cette limite peut être repoussée indéfiniment à travers la cryogénisation. Malheureusement comme dans notre onde le trafic en tous genre existe, et celui sur ces « âmes papillon » ne font pas exception. Dans l’équipe des « sauveurs d’âmes » se trouve la dernière recrue, Ono, 25 ans, qui s’est juré de ne plus laisser aucune âme se faire dérober, comme celle de sa sœur jumelle Senri.



L’idée qui voit une âme se matérialiser en papillon est une métaphore assez philosophique et poétique selon moi, ce qui donne du charme au titre. Comme dans toute civilisation, religion, ou culture, le deuil est un processus complexe et lourd pour les familles et les proches des défunts. Entre douleur, colère et incompréhension le temps est une béquille utile même si parfois bancale. Chaque personne gérera à sa manière cette perte et ce manque, quitte pour certains à ne jamais tourner la page. Il est donc simple de se mettre à la place de ces personnes qui peuvent grâce à la technologie garder un contact avec l’être disparu. C’est assez beau et douloureux à voir, puisque nul doute que si cela était possible dans notre monde à nous, nous ne manquerions pas d’y faire appel.



Au niveau des personnages, Ono est sans aucun doute celui envers qui nous avons le plus d’empathie. Sa détermination est propre au sentiment d’héroïsme et de détresse qu’il dégage. Les instants qu’il passe auprès de sa sœur sont très touchant et font écho à ce que peut ressentir quelqu’un ayant un proche dans cet état végétatif très difficile à décrire. Mais ses acolytes de mission ne sont pas non plus à jeter, loin de là. Nous avons Araï, la chef de l’équipe, au fort caractère qui nous devient assez vite sympathique malgré son physique peu commun pour une femme. Une certaine sensibilité et une ombre de complicité se créeront avec Ono. Tanaka et Kanda sont aussi intéressants à découvrir, et il est assez flagrant au final de remarquer que ces personnes ne sont pas forcément ce qu’elles laissent transparaître aux yeux des autres. Chacun possède son secret ou blessure ayant fortement contribué à leur arriver dans la Soul Brigade. Pour le moment, Icori Ando n’en dévoile que très peu mais l’envie et l’idée de les approfondir dans la suite se fait sentir. Mais, et les méchants dans tout ça me demanderez-vous ? Eh bien, ils sont là. Ce dernier est en grande partie incarné par le mystérieux individu à capuche qui réserve un traitement tout particulier aux papillons qu’il vole. Toutefois, je ne suis pas très impressionnée par ce dernier, mais je ne demande qu’à en apprendre un peu plus sur lui pour que je sente réellement la menace qu’il est censé représenter.



Le dessin de Icori Ando est efficace, et mélange habillement les scènes d’action et de calme. En effet, le trait sur les moments intime entre Ono et Senri respire la tranquillité et on y descelle facilement l’amour qu’il porte à celle-ci. Les gestes sont délicats et contraste brillamment avec ceux où la violence est de mise. Le découpage reste classique mais bon.



En conclusion, ce premier tome de Soul Guardians offre un scénario très prometteur qui ravira les lecteurs de Seinen mais aussi les moins habitués. L’aspect spirituel des âmes en papillon est un choix judicieux et donne une dimension intéressante à suivre. Les personnalités de chacun sont assez multidimensionnelles pour espérer que la caractérisation se poursuive dans le bon sens et apporte son lot de surprise. C’est donc un très bon tome pour Soul Guardians que je suivrai avec intérêt.
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Icori Ando nous avait envoûté avec la grâce et la poésie avec Snow Illusion... Ce n’est malheureusement pas le cas pour ce premier tome de Soul Guardians. Attendons de voir la suite.
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L'histoire démarre très bien, avec cette arrivée du mystérieux groupe qui va très vite servir de Némésis aux Soul Guardians ! Le concept est intéressant, malgré tout, porteur de pas mal de bonnes petites idées, on va voir ou cela va nous mener !


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Un titre sans prétention qui offre une lecture absolument pas révolutionnaire mais toute en légèreté et en mélancolie. A lire au coin du feu par un jour de neige.
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Une belle découverte à lire sans hésiter, ce one shot est une fable poétique, et pourtant si moderne.
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Snow Illusion dépeint des relations humaines complexes et enrichissantes dans un One-Shot simple et émouvant, subtil, doté de nombreux rebondissements.
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Variation sur le mythe nippon de la femme des neiges (Yuki onna), Snow Illusion est un josei d’une rare élégance, dont le lyrisme ne tombe jamais dans l’emphase. Vides de tout recoin superflu, les planches d’Icori Ando accueillent un dessin raffiné au service d’une trame épurée.
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« Moi…je cherche un homme qui sera capable de m’aimer jusqu’à la mort. »

Un jour de neige, Yuki rencontre Susumu et devient plus tard sa femme. Dans cette petite contrée où tout le monde a grandi ensemble, elle fait figure d’étrangère mais sait s’intégrer grâce à sa gentillesse et sa bonne humeur. Elle va venir en aide à Aiko, une de ses collègues, et amie d’enfance de Susumu. Sauf que Susumu ne voit pas cette nouvelle fréquentation d’un bon œil, Aiko étant connue pour ses mœurs très discutables. Peu à peu, Yuki en déduit que Susumu aime Aiko. Elle part. Elle va ensuite travailler avec Sôta, un artisan du bois. Grâce à son aide précieuse et à sa gaieté, elle parvient à percer la carapace du jeune homme et à le sociabiliser, jusqu’à ce qu’il la demande en mariage. Puis il commet une grosse incartade et la revoilà qui fuit…

Yuki a toujours le corps froid quand la fin de sa relation est sur le point d’arriver. L’homme qu’elle quitte est toujours désespéré mais oublie dès lors que la neige fond. Dans le même temps, un étrange jeune homme à la casquette semble être à sa recherche.

L’histoire se répète, avec comme point de repère cette femme au parapluie rouge. Les dessins sont superbes et la mise en page ménage un bon équilibre texte / image. Les mots ne sont pas superflus, seul l’essentiel est dit. Le scénario se construit à la manière d’une légende urbaine comme il en existe des tas au Japon.