J'ai beaucoup apprécié ce livre souvent tragique, terrible mais cruellement réaliste et actuel par moment. Il se lit vite, je le conseille vivement.
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Je suis bien triste de ne pas retrouver les notes que j'avais prises pour parler de ce livre parce que ça doit faire 2 mois que je l'ai lu et que, même si je me souviens l'avoir beaucoup aimé, je vais avoir bien du mal à vous en parler après si longtemps.
Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui réussit à nous parler de la réalité indienne d'aujourd'hui dans sa diversité, ses contradictions, mais sans clichés, sans exotisme gratuit et très joliment racontée.
Je me souviens avoir été touchée par chacune de ces 9 nouvelles d'une façon à chaque fois différente.
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Ce livre est un recueil de nouvelles qui se déroulent en Inde.
C'est un bon moyen de toucher le quotidien des Indiens : tradition et modernité se télescopant, l'El Dorado étatsunien, la pression sociale, etc.
J'ai trouvé que le recueil allait crescendo dans les thèmes abordés : depuis l'orpheline adoptée par un couple étranger et renouant avec ses racines, au petit-fils hors mariage ou au fils violent, jusqu'au club échangiste privé et à l'homosexualité féminine.
Des tranches de vie indienne traitées avec beaucoup de douceur mais sans concession.
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J'ai bien fait de ne pas me fier à la première des nouvelles de ce recueil. Car même si le sujet en était inattendu et émouvant, la mayonnaise eut la fâcheuse tendance à tourner, ce qui attira mes regards vers d'autres volumes, plus nourrissants à mon goût. Je n'ai guère été étonnée de lire dans la post-face qu'il s'agissait d'une nouvelle "de commande": rédigée à l'occasion d'un concours, elle se devait d'avoir pour décor la ville de Seattle.
Cependant, par chance, j'ai persévéré. Et j'ai été emportée, dans ces moments tragiques, ou simplement troublants, percutants de réalisme cruel, ou transpirant sensualité et ambivalence; en tous cas, j'étais à des milliers de kilomètres d'ici. Car le talent de cette femme écrivain, c'est de dépeindre son pays natal dans les couleurs chaudes de la vie, aussi absurde et dure soit-elle, loin des simulacres édulcorés et bariolés de Bollywood. Cette civilisation plus qu'ancienne, qui ne peut que nous être étrangère. Et pourtant, troublante...
Voici ce que dit l'auteure au sujet de ces nouvelles:
"Une nouvelle s'accomode plus facilement de la folie et de l'excentricité qu'un roman - où ce serait épuisant. Les romans, en effet, ont besoin de pauses, de respirations. Dans une nouvelle, la pause surveint après-coup, une fois l'histoire lue et reléguée dans un coin de la mémoire, quand on a le temps d'y repenser. Le dénominateur commun de ces nouvelles - Si tant est qu'il existe- consiste dans le fait qu'elles traitent de l'instant crucial où l'on est confronté à un évènement dramatique de sa vie. Je n'ai pas échaffaudé ces nouvelles autour d'un thème bien défini, et je crois d'ailleurs qu'il n'y en a pas vraiment, hormis peut-être les souvenirs, anciens et nouveaux, de ma patrie."
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Moi qui adore les romans qui se déroulent durant la guerre de 40/45, je me suis laissé séduire par cette histoire d'amour qui naît aux Indes (britanniques) en 1942.
Le décor, le contexte historique méconnu pour nous européens, les couleurs, les relations entre colons et indigènes, tout contribue à un dépaysement total.
Ce livre m'a fait penser à un roman que j'ai lu quand j'étais ado (il y a 40 ans!): le désert des tartares de Dino Buzatti,
pour l'ambiance, et surtout pour la personnalité du héros dont on tombe très vite amoureuse !
Ce beau roman pourrait faire l'objet d'un film.
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Et voilà, ce qui devait arrivé arriva: considérablement marquée (et envoûtée) par la lecture de "Taj" dans lequel Murari fait revivre avec talent et poésie l'Inde des grands Moghols et l'histoire d'amour presque légendaire qui unissait l'empereur Shah Jahan à son épouse Arjumand, passée à la postérité sous le nom de Mumtaz Mahal, je me suis découverte une nouvelle obsession pour cette période, passionnante d'un point de vue historique et terriblement romanesque.
Mes recherches et errances littéraires m'ont menée à Indu Sundaresan, romancière indo-américaine dont les romans semblent raconter presque exclusivement cette Inde-là, celle de Babour, celle d'Akbar et de Jahangir, de Shah Jahan et du non moins fascinant Aurangzeb et à "La Vingtième épouse" que je me suis procurée avec délectation.
Ce roman raconte la jeunesse et l'ascension de celle qui deviendra l'impératrice Nur Jahan, l'épouse très aimée et infiniment puissante de Jahangir, père de Shah Jahan.
La petite Mehrunissa naît sous une tente poussiéreuse, quelque part sur la route, de parents perses contraints à l'exil pour des raisons politiques. Sa naissance n'aurait pas pu plus mal tomber et pour son père aux abois, il n'y a de saluts que dans la charité d'un riche caravanier et d'avenir possible qu'en Inde.
Parfois pourtant, la chance s'en vient couronner ceux sur qui le sort s'acharne et Ghias, en quelques années , parvient à se hisser sur les plus hautes marches de l'empire, offrant ainsi aux siens l'opportunité de fréquenter la cour du grand Moghol, le puissant Abkar.
Alors que le puissant monarque est sur le déclin et doit se défendre contre de multiples intrigues visant à le renverser, contre les trahisons les plus cruelles et les plus sophistiquées, la vie de cours s'écoule dans les ors et le faste où chacun tente d'avancer ses pions de manière à grapiller un titre, de l'or, une parcelle de pouvoir. Elle devait être oppressante, vénéneuse même cette cour toute de faux-semblants, de cruautés damassées, dure et sensuelle à la fois. C'est dans ce dangereux écrin qu'évolue la petite Mehrunissa qui devient au fil des années une jeune femme aussi belle que raffinée, aussi séduisante que clairvoyante.
Elle n'a que huit ans lorsqu'elle rencontre pour la première fois le prince Salim, l'un des fils d'Akbar et qu'elle en tombe folle amoureuse, jurant alors qu'elle l'épousera un jour et qu'elle montera sur le trône à ses côtés.
Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu pour la jeune fille qui devra faire face à la politique et à de nombreuses intrigues, à de sombres trahisons et à un mariage forcé avant d'obtenir -enfin- la place tant convoitée auprès de son amour.
Le roman se lit bien, d'une traite. Il mêle très habilement la fiction à l'Histoire qu'il romance allègrement et on sent qu'Indu Sundaresan s'est rigoureusement documenté pour écrire (en témoigne d'ailleurs les citations extraites d'ouvrages historiques qui ouvrent chaque chapitre et que j'ai, pour ma part, beaucoup apprécié), ce qui est très appréciable. Ce qui relève davantage de la fiction est également bien traité (j'émets toutefois de la réserve quant à certains faits de Mehrunissa. A huit ans, elle parle déjà comme si elle en avait vingt… Cela émousse quelque peu la crédibilité du propos!).
Ainsi le mariage de l'Histoire et de la fiction aboutit à un résultat de bonne facture, à une histoire passionnante qu'on peine à lâcher. Pourquoi alors une prose aussi tiède et seulement trois étoiles? J'ai peine à le définir précisément moi-même à vrai dire mais je crois qu'il m'a manqué quelque chose...
Il y a d'une part la langue que j'ai trouvé plate, sans intérêt réelle autre que celui de faire défiler l'histoire de Nur Jahan.
D'autre part, il y a cette sensation tenace d'inachevé, ce gout de trop peu ou de trop banal. Ce que je tente de dire par là, c'est que le destin de cette femme fut exceptionnel, que le contexte historique dans lequel elle vécut était fascinant, fastueux, dangereux. Or, le texte ne rend pas vraiment compte de tout cela. Trop souvent, l'auteur semble se contenter d'énoncer des faits, des actions, des intrigues pour faire avancer son ouvrage, mais elle le fait sans passion, sans souffle et il en ressort une narration tristement plate, un peu ronronnante. Un tel sujet aurait mérité plus de vigueur, de feu… Cela n'aurait pas nécessairement nuit à l'aspect historique du livre... j'aurai voulu boire un tchaï-tea chargé d'épices et j'ai l'impression qu'on m'a servi un lipton sans saveur...
Je lirai quand même la suite ("Le Festin de Roses") car malgré cette espèce de froideur, je me suis attachée aux personnages, à ce contexte historique surtout qui me happe et me fascine complètement. J'aime particulièrement l'idée de me plonger dans des romans qui ont pour héroïne une Mehrunissa attachante et sympathique, alors qu'elle est présentée comme une antagoniste particulièrement malveillante dans "Taj" (Mehrunissa qui était d'ailleurs la tante d'Arjumand et la belle-mère de l'époux de cette dernière. Il y a un petit côté Julio-claudien chez les empereurs moghols!), roman qui lui aussi brille par sa rigueur. C'est toujours passionnant de confronter deux visions d'un même personnage!
Et puis, j'ai toujours adoré le thé à la rose...alors bon!
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je suis d'accord avec les bonnes critiques
se lit très vite : histoire vraie romancée
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Une œuvre des plus romanesques qui fait penser que l’on connaît bien ce schéma et que l’on peut le trans-poser à toutes les époques.
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J ai vraiment aimais cette histoire , je le trouve très bien écrit , en même temps je trouve cette histoire passionnante et triste a la fois
Je vous conseille de le lire sans hésiter
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Voici dans cette fresque romanesque, la vie envoûtante d’une exilée Perse devenue la vingtième épouse de l’empereur moghol Jahangir, fasciné par sa beauté et son intelligence. On découvre alors la cours moghol du 17ème siècle en suivant la vie de cette magnifique héroîne.
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Un livre juste génial dont on peut croiser la lecture avec "Taj" qui reprend la même épopée du point de vue de personnages différents. Inde magique. Dynasties cruelles et fascinantes!
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