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Critiques de Indu Sundaresan (42)
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Au couvent des Petites Fleurs

J'ai beaucoup apprécié ce livre souvent tragique, terrible mais cruellement réaliste et actuel par moment. Il se lit vite, je le conseille vivement.

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Au couvent des Petites Fleurs

Je suis bien triste de ne pas retrouver les notes que j'avais prises pour parler de ce livre parce que ça doit faire 2 mois que je l'ai lu et que, même si je me souviens l'avoir beaucoup aimé, je vais avoir bien du mal à vous en parler après si longtemps.



Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui réussit à nous parler de la réalité indienne d'aujourd'hui dans sa diversité, ses contradictions, mais sans clichés, sans exotisme gratuit et très joliment racontée.



Je me souviens avoir été touchée par chacune de ces 9 nouvelles d'une façon à chaque fois différente.
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Au couvent des Petites Fleurs

Ce livre est un recueil de nouvelles qui se déroulent en Inde.

C'est un bon moyen de toucher le quotidien des Indiens : tradition et modernité se télescopant, l'El Dorado étatsunien, la pression sociale, etc.

J'ai trouvé que le recueil allait crescendo dans les thèmes abordés : depuis l'orpheline adoptée par un couple étranger et renouant avec ses racines, au petit-fils hors mariage ou au fils violent, jusqu'au club échangiste privé et à l'homosexualité féminine.

Des tranches de vie indienne traitées avec beaucoup de douceur mais sans concession.
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Au couvent des Petites Fleurs

Des nouvelles très fortes où l'on retrouve dans la majorité des personnes dans un moment décisif de leur vie, ce genre de moment où des souvenirs de toute une vie refont surface en quelques instants.

Parmi ces neufs nouvelles, certains sujets abordés sont de très grands intensités et donnent de grandes réflexions. L'auteure sait les aborder sans entrer dans les clichés, reprend ce que l'on pourrait appeler la multitude de l'Inde et se sert des opposés qui la compose : les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, la modernité et les traditions, les riches et les pauvres, ...

Parmi quelques thèmes abordés : le sati, la maltraitance des anciens ou leur abandon, l'adoption, la naissance d'un enfant hors-mariage, la relation amoureuse hors-caste, la vieillesse, le suicide la lapidation ... Mais des sujets plus suprenants comme on retrouve dans les nouvelles nommées "Key club" et "La faim", dont je laisse la découverte aux futurs lecteurs.

Des nouvelles très agréables à lire, à découvrir sans tarder.
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Au couvent des Petites Fleurs

J'ai bien fait de ne pas me fier à la première des nouvelles de ce recueil. Car même si le sujet en était inattendu et émouvant, la mayonnaise eut la fâcheuse tendance à tourner, ce qui attira mes regards vers d'autres volumes, plus nourrissants à mon goût. Je n'ai guère été étonnée de lire dans la post-face qu'il s'agissait d'une nouvelle "de commande": rédigée à l'occasion d'un concours, elle se devait d'avoir pour décor la ville de Seattle.



Cependant, par chance, j'ai persévéré. Et j'ai été emportée, dans ces moments tragiques, ou simplement troublants, percutants de réalisme cruel, ou transpirant sensualité et ambivalence; en tous cas, j'étais à des milliers de kilomètres d'ici. Car le talent de cette femme écrivain, c'est de dépeindre son pays natal dans les couleurs chaudes de la vie, aussi absurde et dure soit-elle, loin des simulacres édulcorés et bariolés de Bollywood. Cette civilisation plus qu'ancienne, qui ne peut que nous être étrangère. Et pourtant, troublante...



Voici ce que dit l'auteure au sujet de ces nouvelles:



"Une nouvelle s'accomode plus facilement de la folie et de l'excentricité qu'un roman - où ce serait épuisant. Les romans, en effet, ont besoin de pauses, de respirations. Dans une nouvelle, la pause surveint après-coup, une fois l'histoire lue et reléguée dans un coin de la mémoire, quand on a le temps d'y repenser. Le dénominateur commun de ces nouvelles - Si tant est qu'il existe- consiste dans le fait qu'elles traitent de l'instant crucial où l'on est confronté à un évènement dramatique de sa vie. Je n'ai pas échaffaudé ces nouvelles autour d'un thème bien défini, et je crois d'ailleurs qu'il n'y en a pas vraiment, hormis peut-être les souvenirs, anciens et nouveaux, de ma patrie."



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Au couvent des Petites Fleurs

Cette superbe couverture cache de bien jolies nouvelles! Beaucoup d'émotion par exemple dans la première, qui relate l'histoire d'une jeune femme américaine ayant été adoptée dans un orphelinat indien et que sa mère veut contacter. Des histoires plus tragiques qui parlent de sati ou de de vieux couples toujours amoureux (Trois secondes et demie, Rêves au bord du lit), l'étonnant Key Club dont l'idée de départ a été suggérée à l'auteur par un courriel intitulé "Le croiriez-vous ? Cela se passe en Inde!" et l'intéressant "La faim" qui parlent de deux femmes décidant de prendre leur destin en main en laissant leurs maris en plan (je ne peux en révéler plus).



Beaucoup de grâce et de sensibilité dans ce recueil, une belle façon de raconter des histoires, un style simple et efficace qui m'a souvent touchée.





C'est quand même l'auteur qui est la mieux placée pour parler de son livre et je cite un paragraphe des dernières pages (ne lire celles-ci en entier qu'après avoir découvert les nouvelles du livre !!!)



"Une nouvelle s'accomode plus facilement de la folie et de l'excentricité qu'un roman - où ce serait épuisant. Les romans, en effet, ont besoin de pauses, de respirations. Dans une nouvelle, la pause survient après coup, une fois l'histoire lue et reléguée dans un coin de la mémoire, quand on a le temps d'y repenser. Le dénominateur commun de ces nouvelles - si tant est qu'il existe - consiste dans le fait qu'elles traitent de l'instant crucial où l'on est confronté à un événement dramatique de sa vie. Je n'ai pas échafaudé ces nouvelles autour d'un thème bien défini, et je crois d'ailleurs qu'il n'y en a pas vraiment, hormis peut être les souvenirs, anciens et nouveaux, de ma patrie."
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Au couvent des Petites Fleurs

Indu Sundaresan est une auteure que j'apprécie énormément. Elle m'avait totalement conquise avec sa trilogie moghole (La vingtième épouse, Le Festin de roses et Princesse de l'ombre) puis avec La splendeur du silence même si ce dernier roman m'avait un peu déçue. Aussi, c'est avec beaucoup d'attentes que j'ai débuté ce recueil de nouvelles tout en sachant que celles-ci ne pourraient en aucun cas m'apporter la profondeur narrative et le développement des personnages qui m'avaient tant plu dans les romans. Mais la magie a opéré une fois de plus et c'est avec beaucoup de regret que j'ai tourné la dernière page de ce livre.



"At first there is no sensation, no feeling at all, not even fear. Just an intense, heart-filled longing for freedom. Then strangely it is peaceful, no remorse at leaving behind the old life and stepping into the new. Meha laughs out loud, listening to the sound of her voice echo down the well of balconies. But no one wakes in the flats. No lights come on, no heads stick out of windows, no fists are shaken in disgust. They all still sleep. Tomorrow they will know, Meha thinks. Tomorrow they will see what Chandar and she have done. Time enough for that." (Washington Square Press - p. 37) La majorité des nouvelles de ce recueil sont à l'image de ce passage : tristes, nostalgiques et sublimes à la fois. A travers les 9 récits de ce recueil, Indu Sunderasan dresse le portrait d'une Inde multiple et variée qui peine à évoluer dans un monde en mouvement permanent où les standards d'hier ne sont déjà plus ceux d'aujourd'hui. Sati, naissance hors mariage, parents maltraités, libertinage, homosexualité,..., l'auteure ne s'autorise aucun tabou et pourtant, combien de personnage trouve le bonheur dans ce recueil ? Je ne peux que vous conseiller de vous laisser emporter par ces histoires et si les nouvelles ne sont vraiment pas votre tasse de thé, plongez dans les romans de cette auteure, vous ne devriez pas être déçus du voyage !



Indu Sundaresan est une auteure à découvrir !
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La Splendeur du silence

J'ai lu ce roman d'une seule traite, ne pouvant m'empêcher de tourner les pages, voulant savoir, comprendre ce qui s'était passé... Indu Sundaresan mène en parallèle la lecture de la lettre adressée à Olivia, l’histoire de Samuel en Birmanie et le récit des quatre jours du mois de mai 1942 où Samuel rencontre Mila, la mère d'Olivia. C'est à la fois une saga historique ayant pour toile de fond la seconde guerre mondiale et les prémices de la révolte des indiens face à l'occupant britannique mais c'est également une histoire d'amour, une passion mélée d'intrigue et de mystère. Au final, c’est un roman assez passionnant, l'histoire, complexe, est attachante mais je n'ai pu adhérer à l'histoire d'amour, n'arrivant pas à y croire et cela m'a (un peu) gâchée mon plaisir de lecture...



La suite sur le blog...
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La Splendeur du silence

Moi qui adore les romans qui se déroulent durant la guerre de 40/45, je me suis laissé séduire par cette histoire d'amour qui naît aux Indes (britanniques) en 1942.

Le décor, le contexte historique méconnu pour nous européens, les couleurs, les relations entre colons et indigènes, tout contribue à un dépaysement total.

Ce livre m'a fait penser à un roman que j'ai lu quand j'étais ado (il y a 40 ans!): le désert des tartares de Dino Buzatti,

pour l'ambiance, et surtout pour la personnalité du héros dont on tombe très vite amoureuse !

Ce beau roman pourrait faire l'objet d'un film.
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La Splendeur du silence

Sam, américain, vient de rejoindre Rudrakot, une ville de l'ouest de l'Inde, car son frère Mike y a disparu mystérieusement. Sam est aussi militaire et fait partie des Rangers de Birmanie basés en Assam et revient d'une mission où il a été blessé.

À Rudrakot, il demande à être logé chez l'agent politique Raman, un "indigène" qui vit avec ses enfants Mila la fille et Kiran et Ashok les garçons.

Sam ne révèlera pas son vrai motif de son séjour dans cette ville, et mènera tout seul les recherches pour retrouver son frère, en essayant de ne pas trop s'approcher du régiment des anglais.



4 jours uniquement où la venue de Sam à Rudrzkot réduira des destins comme après un ouragan. Le roman nous prend également conscience de la ségrégation qui a eut lieu lorsque l'Inde était sous domination britannique, nous fait découvrir les derniers moments de règne des Princes, ..

Un magnifique roman qui mêle fiction et histoire, que je conseille à tous.
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La Vingtième Epouse

Et voilà, ce qui devait arrivé arriva: considérablement marquée (et envoûtée) par la lecture de "Taj" dans lequel Murari fait revivre avec talent et poésie l'Inde des grands Moghols et l'histoire d'amour presque légendaire qui unissait l'empereur Shah Jahan à son épouse Arjumand, passée à la postérité sous le nom de Mumtaz Mahal, je me suis découverte une nouvelle obsession pour cette période, passionnante d'un point de vue historique et terriblement romanesque.

Mes recherches et errances littéraires m'ont menée à Indu Sundaresan, romancière indo-américaine dont les romans semblent raconter presque exclusivement cette Inde-là, celle de Babour, celle d'Akbar et de Jahangir, de Shah Jahan et du non moins fascinant Aurangzeb et à "La Vingtième épouse" que je me suis procurée avec délectation.



Ce roman raconte la jeunesse et l'ascension de celle qui deviendra l'impératrice Nur Jahan, l'épouse très aimée et infiniment puissante de Jahangir, père de Shah Jahan.



La petite Mehrunissa naît sous une tente poussiéreuse, quelque part sur la route, de parents perses contraints à l'exil pour des raisons politiques. Sa naissance n'aurait pas pu plus mal tomber et pour son père aux abois, il n'y a de saluts que dans la charité d'un riche caravanier et d'avenir possible qu'en Inde.

Parfois pourtant, la chance s'en vient couronner ceux sur qui le sort s'acharne et Ghias, en quelques années , parvient à se hisser sur les plus hautes marches de l'empire, offrant ainsi aux siens l'opportunité de fréquenter la cour du grand Moghol, le puissant Abkar.

Alors que le puissant monarque est sur le déclin et doit se défendre contre de multiples intrigues visant à le renverser, contre les trahisons les plus cruelles et les plus sophistiquées, la vie de cours s'écoule dans les ors et le faste où chacun tente d'avancer ses pions de manière à grapiller un titre, de l'or, une parcelle de pouvoir. Elle devait être oppressante, vénéneuse même cette cour toute de faux-semblants, de cruautés damassées, dure et sensuelle à la fois. C'est dans ce dangereux écrin qu'évolue la petite Mehrunissa qui devient au fil des années une jeune femme aussi belle que raffinée, aussi séduisante que clairvoyante.

Elle n'a que huit ans lorsqu'elle rencontre pour la première fois le prince Salim, l'un des fils d'Akbar et qu'elle en tombe folle amoureuse, jurant alors qu'elle l'épousera un jour et qu'elle montera sur le trône à ses côtés.

Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu pour la jeune fille qui devra faire face à la politique et à de nombreuses intrigues, à de sombres trahisons et à un mariage forcé avant d'obtenir -enfin- la place tant convoitée auprès de son amour.



Le roman se lit bien, d'une traite. Il mêle très habilement la fiction à l'Histoire qu'il romance allègrement et on sent qu'Indu Sundaresan s'est rigoureusement documenté pour écrire (en témoigne d'ailleurs les citations extraites d'ouvrages historiques qui ouvrent chaque chapitre et que j'ai, pour ma part, beaucoup apprécié), ce qui est très appréciable. Ce qui relève davantage de la fiction est également bien traité (j'émets toutefois de la réserve quant à certains faits de Mehrunissa. A huit ans, elle parle déjà comme si elle en avait vingt… Cela émousse quelque peu la crédibilité du propos!).

Ainsi le mariage de l'Histoire et de la fiction aboutit à un résultat de bonne facture, à une histoire passionnante qu'on peine à lâcher. Pourquoi alors une prose aussi tiède et seulement trois étoiles? J'ai peine à le définir précisément moi-même à vrai dire mais je crois qu'il m'a manqué quelque chose...

Il y a d'une part la langue que j'ai trouvé plate, sans intérêt réelle autre que celui de faire défiler l'histoire de Nur Jahan.

D'autre part, il y a cette sensation tenace d'inachevé, ce gout de trop peu ou de trop banal. Ce que je tente de dire par là, c'est que le destin de cette femme fut exceptionnel, que le contexte historique dans lequel elle vécut était fascinant, fastueux, dangereux. Or, le texte ne rend pas vraiment compte de tout cela. Trop souvent, l'auteur semble se contenter d'énoncer des faits, des actions, des intrigues pour faire avancer son ouvrage, mais elle le fait sans passion, sans souffle et il en ressort une narration tristement plate, un peu ronronnante. Un tel sujet aurait mérité plus de vigueur, de feu… Cela n'aurait pas nécessairement nuit à l'aspect historique du livre... j'aurai voulu boire un tchaï-tea chargé d'épices et j'ai l'impression qu'on m'a servi un lipton sans saveur...



Je lirai quand même la suite ("Le Festin de Roses") car malgré cette espèce de froideur, je me suis attachée aux personnages, à ce contexte historique surtout qui me happe et me fascine complètement. J'aime particulièrement l'idée de me plonger dans des romans qui ont pour héroïne une Mehrunissa attachante et sympathique, alors qu'elle est présentée comme une antagoniste particulièrement malveillante dans "Taj" (Mehrunissa qui était d'ailleurs la tante d'Arjumand et la belle-mère de l'époux de cette dernière. Il y a un petit côté Julio-claudien chez les empereurs moghols!), roman qui lui aussi brille par sa rigueur. C'est toujours passionnant de confronter deux visions d'un même personnage!

Et puis, j'ai toujours adoré le thé à la rose...alors bon!









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La Vingtième Epouse

je suis d'accord avec les bonnes critiques

se lit très vite : histoire vraie romancée
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La Vingtième Epouse

Ce roman se déroule dans l'Inde des Moghols, à la fin du 16° siècle et au début du 17°. La période couvre la fin du règne de l'empereur Akbar et le début du règne de son successeur, son fils Jahangir. Le personnage central est Mehrunnisa qui fut la vingtième (et dernière) épouse de Jahangir. Après leur mariage, elle gouverna l'empire pour son époux, toujours dans l'ombre, comme il seyait aux femmes à cette époque.



L'histoire va de sa naissance à son mariage avec l'empereur. La légende rapporte que Mehrunnisa était tombée amoureuse à l'âge de huit ans de celui qui n'était encore que le prince Salim. Huit ans plus tard ils se croisèrent pour la première fois et il l'aima dès le premier regard mais leur amour devrait attendre encore longtemps. Quand il l'épousa, c'était une vieille de 34 ans (on considérait que passé 18 ans une fille n'était plus mariable), elle était veuve et mère d'une jeune enfant. Son père était un courtisan en disgrâce, son frère et son mari avaient été exécutés pour avoir comploté contre l'empereur. Tous ces éléments semblent prouver qu'en effet, il s'agissait bien d'un mariage d'amour.



Avec ce roman nous découvrons la vie à la cour du Grand Moghol. Familière de l'impératrice Ruqayya, femme d'Akbar, Mehrunnisa a grandi dans le harem impérial. Les innombrables femmes, concubines et esclaves qui ne vivent que pour attirer un instant l'attention de leur seigneur tuent le temps en colportant toutes sortes de ragots, en s'adonnant à la consommation de sucreries, d'alcool ou d'opium (Jahangir lui-même est un alcoolique drogué). Les proches de l'empereur, fils ou ministres, complotent pour obtenir plus de pouvoir. Au milieu de toutes ces turpitudes, Mehrunnisa est un ange de patience et d'intégrité. L'histoire de son mariage avec Jahangir est racontée par Indu Sundaresan dans Le festin de roses.
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La Vingtième Epouse

Ce roman nous décrit l'ascension d'une exilée Perse à la cour des empereurs Moghol au XVIème siècle, et notamment les luttes incessantes dans cette cour et dans le harem de l'empereur. Très belle, intelligente, dotée d'un caractère bien trempé, Mehrunnisa est surtout amoureuse de l'héritier de l'empire dès l'âge de 8 ans et elle surmontera tous les obstacles pour vivre son rêve.



L'histoire est largement basé sur des faits réels, et comme l'explique l'auteur (une Américaine d'origine Indienne, née et élevée en Inde), elle a surtout romancé les faits que l'on ne peut connaitre de nos jours.



J'ai trouvé ce livre bien écris, rythmé, et il m'a permis de découvrir une partie de l'histoire de cet empire que je ne connaissais pas vraiment tout en restant un roman très agréable à lire.
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La Vingtième Epouse

Une œuvre des plus romanesques qui fait penser que l’on connaît bien ce schéma et que l’on peut le trans-poser à toutes les époques.
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La Vingtième Epouse

Très belle histoire!
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La Vingtième Epouse

Ce roman se déroule lors du règne de l'empire moghole sous le règne d'Abkar puis de son fils Salim qui deviendra l'empereur Jahangir (qui signifie "Conquérant du Monde" rien que ça) où on se trouvera principalement à Agra ou Lahore et à Fatehpur Sikri la ville qu'avait établit Abkar à son fils.



Le roman est centré principalement sur le personnage de Mehrunnisa (signifiant "Soleil des Femmes") : sa naissance (au milieu de nulle part son père avait dû tout quitter la Perse avec femme et enfants pour s'exiler ailleurs suite au décès du chah), la rencontre de son père avec Abkar grâce à un caravanier, la renaissance de la famille grâce à Abkar, sa rencontre avec la favorite d'Abkar : Ruqayya à l'âge de 8 ans lors du premier mariage de Salim (qui deviendra Jahangir) et devenant l'attraction du zenala durant une bonne décennie, la rencontre avec Salim, son mariage, la difficulté à enfanter, la naissance de son enfant, ... et toutes autres épisodes de sa vie jusqu'à son plus profond rêve se réalise enfin après ses 30 ans.

De plus que ce livre est intéressant, il est une fiction mais l'auteure a essayé de rester fidèle à l'Histoire. Mehrunnisa a été souvent cité dans les récits des voyageurs dans la Cour des Mogholes.

Le plus, ce que j'adore c'est qu'à chaque chapitre un extrait d'un auteur (Histoire de l'Hindoustan de Dow, Histoire de Jahangir de Prasad, etc) nous met en appétit ...
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La Vingtième Epouse

J ai vraiment aimais cette histoire , je le trouve très bien écrit , en même temps je trouve cette histoire passionnante et triste a la fois



Je vous conseille de le lire sans hésiter
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La Vingtième Epouse

Voici dans cette fresque romanesque, la vie envoûtante d’une exilée Perse devenue la vingtième épouse de l’empereur moghol Jahangir, fasciné par sa beauté et son intelligence. On découvre alors la cours moghol du 17ème siècle en suivant la vie de cette magnifique héroîne.
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La Vingtième Epouse

Un livre juste génial dont on peut croiser la lecture avec "Taj" qui reprend la même épopée du point de vue de personnages différents. Inde magique. Dynasties cruelles et fascinantes!
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