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Critiques de Ingrid Noll (13)
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Confessions d'une pharmacienne

La pharmacienne Hella Moorman n'aspire qu'à la maternité et au bonheur conjugal...



J'ai trainé des pieds pendant la lecture de ce roman, je n'en voyais pas la fin.

C'était lent, bien écrit, oui, seulement.

Ensuite, au niveau de l'intrigue je n'ai pas trouvé cela très original ni passionnant.

On ne sait pas trop ou l'histoire va nous mener pendant de longs chapitres se ressemblants.

Je m'attendais à des meurtres, à du suspens. Il n'y a rien de tout cela.

J'ai lu ce roman avec plaisir, mais sans plus...

Il ne va pas marquer mon année 2022.
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Confessions d'une pharmacienne

Une grande voix du roman policier allemand ...

Une inconnue pour moi ...

Une nouveauté poche ...

Pourquoi pas ?

Nous assistons à une confession disent ils ...

La narration d'une vie pas comme les autres, celle d'une pharmacienne à une inconnue, une oreille bienveillante dans une chambre d'hôpital ...

Nous ne saurons rien des raisons de l'hospitalisation de la pharmacienne, un détail frustrant car par contre nous aussi serons les confidents de Hella ...

Nous subirons le récit de ses petits bonheurs et de ses petits malheurs sans que ceux ci suscitent la moindre curiosité ...

Le roman est court ... heureusement ... car on passe son temps à se demander quand enfin il se passera autre chose que des histoires sentimentales qui tournent des fois bien, des fois mal ... mais qui ne font que tourner et tournicoter ...

Résultat, je me suis ennuyée, les aventures amoureuses d'Hella ne m'ont pas divertie, leurs banalités sont plutôt affligeantes et dignes d'un roman photo d'un autre temps !

Je note le nom de l'auteur Ingrid Noll pour ne pas retomber dans le piège du marketing !
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La tête de nos amants

Très bon polar teinté d'humour noir et pas que : c'est aussi un roman d'aventure et un roman sur les relations humaines ( portraits parents/enfants, maris et femmes, portrait sur l'amitié ).



J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur,son humour mordant, et ses personnages hauts en couleurs qu'ils soient importants dans l'histoire ou de passage.



De plus, on sent que celle-ci aime cette si belle région qu'est la Toscane, elle nous fait voyager à Florence, à Sienne, la région du Val d'elsa (et même jusqu'en Sicile! ) et nous fait découvrir les richesses culturelles. Moi qui étais partie en Toscane cet été, c'était vraiment agréable de voir tout cela retranscrit sur ces pages. Enfin bref, je m'égare c'est un bon roman qu'il faut découvrir !!
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Rien que pour moi

Rosemarie Hirt est une femme de 52 ans qui lentement mais sûrement se tatidaniellise et sait que dans peu de temps, elle ne sera plus considérée comme une célibataire mais comme une vieille fille. Si elle a connu dans le passé quelques amants éphémères, elle n'a jamais rencontré le grand amour et est consciente qu'aucune cinquantenaire ne trouve plus le grand bonheur sur son chemin. Elle est résignée à se satisfaire de bonheurs petits ou brefs jusqu'au jour où, assistant à une conférence donnée à l'université populaire de Mannheim, elle tombe sous le charme du Professeur Rainer Engster qu'elle identifie instantanément comme son alter ego masculin.





Rosi tombe amoureuse comme une jouvencelle, retrouve jeunesse, élan, énergie. Elle provoque des rencontres pseudo-fortuites avec son idéal viril, sombre rapidement dans une obsession maladive nourrie de désirs inassouvis, connaît une excitation mêlée de crainte qui la pousse à agir, à épier puis harceler Rainer. En rêve, elle imagine les rendez-vous pleins d'amour et de tension érotique de deux âmes en parfaite affinité alors que dans la réalité elle découvre un charmeur, un bourreau des coeurs, un Don Juan de bac à sable ou thé dansant dont les comportements frôlent l'indécence, qui joue avec son succès auprès des femmes, séduisant indistinctement mère ou fille, étudiante ou collègue. Il devient de plus en plus clair pour Rosi qu'un amour inconditionnel n'induit pas la réciprocité et que pour cet homme, elle ne sera jamais rien de plus qu'une passade, et encore avec beaucoup de chance. Il ne restera pas avec elle, ne sera ni loyal ni fidèle. D'autres femmes qu'elle connaîtront ses cendriers débordants de mégots, ses pyjamas défraîchis, ses chaussettes humides de sueur abandonnées au pied du lit, son after-shave bon marché. Pourtant, elle en fait des efforts Rosi pour ne l'avoir rien qu'à elle, elle ne manque pas d'imagination. Mue par une jalousie pathologique, elle hait toutes ces femmes, plus jeunes, plus jolies et intelligentes qui tournent comme des mouches à viande autour de son Rainer. Elles les hait





Ecrit en 1991 et traduit en 1996, Rien que pour moi n'a rien perdu de sa férocité, de son humour noir ou de son amoralité. Les tribulations meurtrières de Rosi sont rapportées comme des conséquences logiques et naturelles de ses pensées et de ses déceptions. Les récits et descriptions de crimes, randonnées alsaciennes ou dégustation de baeckeofe sont drôles même si le rire est parfois jaune. Pourtant, et c'est bien là le miracle de l'écriture lucide et réaliste d'Ingrid Noll, Rosi reste attendrissante dans sa peur universelle du vieillissement, dans le constat que sa féminité est soluble dans de transpirantes bouffées de chaleur, dans sa quête éperdue d'un prince charmant qui n'existe pas. L'épilogue est particulièrement émouvant.
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Confessions d'une pharmacienne

Les polars d'Ingrid Noll sont quelque chose à part. Je connais deux de ses romans et les héroïnes sont des femmes frustrées ne trouvant pas l'amour désirée et qui commettent des meurtres en série pour obtenir l'homme de leurs rêves.

Ce sont des types comme Bridget Jones, mais prises de folie furieuse.

Délicieux. En Allemagne Ingrid Noll est une auteur de polars de succès.

Malheureusement je ne parviens pas à trouver quel titre français correspond à Der Hahn ist tot.
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La tête de nos amants

En comparaison de la saga familiale de Maya, les tragédies grecques sont des contes de fées : milieu pauvre, père absent, mère dépressive, frère détesté. Cora au contraire est née dans une famille aimante et aisée : père expert sinologue, mère experte en shopping, frère étudiant brillant. Pourtant, en dépit de tout ce qui les différencie, les deux filles sont amies pour la vie. La preuve, elles se retrouvent en Toscane après des années de séparation au cours desquelles chacune a suivi son chemin. Cora vit dans une luxueuse villa rose à Colle di Val d'Elsa près de Sienne depuis son mariage avec un millionnaire plus âgé que son père ; elle peint. Cora la rejoint avec son jeune fils après un mariage calamiteux ; pour assurer son indépendance financière, elle cornaque à travers les merveilles de Florence, « un troupeau de vingt têtes » de touristes.





Leur connivence adolescente toujours intacte, Cora et Maya partagent secrets et amants, frissonnent ensemble quand au nom de l'art pour l'art, elles volent des objets dont elles n'ont nul besoin, ou quand avec un sens de l'humour qui n'appartient qu'à elles, elles transforment en passages à l'acte des fantasmes de meurtres nichés dans des coins reculés de leur cerveau. Un mari gênant ? Un amant encombrant ? Il y a toujours une solution pour les résidentes complices et heureuses de la villa rose, qui partagent leur diabolique insouciance avec un enfant gloussant de plaisir, un chiot et une servante imbue d'elle-même. 





Pour son deuxième roman paru en 1993 et traduit (fort bien à mon avis) en 1997, Ingrid Noll trempe une fois encore sa plume dans le vitriol pour livrer un récit amoral, dont l'humour noir féroce est la caractéristique première. Les aventures italiennes de Cora et Maya sont réjouissantes, et dans cette période de restrictions touristiques imposées, c'est un vrai plaisir littéraire de déambuler dans les paysages toscans et de visiter Florence grâce au style riche et évocateur de l'auteure. La Galerie des Offices ou la Piazza del Duomo comme si l'on y était ! Ou presque.
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Confessions d'une pharmacienne

Un style bien étrange pour ce roman que j'ai choisi par curiosité et qui me laisse sceptique. Des confessions rythmées par des amours frustrés qui mène le personnage à commettre l'irréparable. Cette femme est sans doute plus manipulatrice que ne le laisse supposer sa version de l'histoire.
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Confessions d'une pharmacienne

Ne perdez pas votre temps à lire ce livre car il est long et ennuyeux. Les personnages sont insipides et stupides. Je n'ai pas pu aller plus loin que la moitié car je n'avais aucun plaisir à le lire.

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La tête de nos amants

Très sympa, très rythmé, très contrasté.



Voilà une de ces histoires qui laissent penser que ça a pu arriver un jour quelque part.



Tout dans ce livre est bien ficelé. C'est parfois amusant tellement c'est choquant.



La description et les attitudes des personnages sont parfois criantes de vérité, tandis qu'à d'autres moments on se retrouve dans la caricature (rarement). Sont-ils de vrais humains ? Sommes-nous entourés de ces personnes extraordinaires qui sont en façade des gens ordinaires ?



Ca se lit bien, ça donne envie de manger plusieurs chapitres d'un coup, jusqu'à parfois l'overdose.
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Confessions d'une pharmacienne

Dans ce roman, nous assistons au récit d'un morceau de la vie d'Hella, notre héroïne. Elle raconte ses aventures et ses mésaventures à sa voisine de chambre d'hôpital.

Hella va se voir tomber amoureuse d'un homme un peu plus jeune qu'elle, et hériter d'un beau pécule du grand père de celui ci. A partir de leur installation dans la grande maison de papi, tromperies et mensonges vont venir pointer le bout de leur nez.

Nous allons assister à des scènes invraisemblables au point de nous demander comment Hella arrive à garder les pieds sur terre et ne pas perdre la tête.



C'est un roman qui m'a déçu. L'écriture n'est pas mauvaise, il se lit tout de même relativement vite. cependant, le récit est d'une lenteur... avec un titre si aguicheur je m'attendais à quelque chose de vraiment noir, avec des empoisonnement à gogo, des meurtres à répétition, je pensais que ce Levin la manipulerait pour qu'elle mette en application ses talents de pharmacienne. Mais non, rien de tout cela. je ne peux pas spolier en révélant des éléments du roman mais il y a eu très peu de meurtres, aucun suspens pendant tout le roman, juste notre héroïne qui se fait manipuler par son conjoint, et qui accepte des situations complètement invraisemblables, tombant amoureuse de tout homme croisant son chemin, et transformant sa nouvelle maison en auberge de charité.

Je ne devais pas être le public cible mais je suis déçue de ma lecture..
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Les Frères indignes

Bienvenue dans la famille Wilhelms, dont chaque membre, à un stade plus ou moins sévère, souffre de dinguitude. Paul et Achim sont les grands fistons adultes d'Helen, sexe-agénaire coquette qui ne crache pas sur un amant plus jeune qu'elle, et de son mari, vieil acariâtre de 20 ans son aîné, le premier à mourir.





Paul est marié à Annette, qui travaillant dans une usine de fromage blanc, ne propose que cet aliment aux repas : “régime, allégé, écrémé, fromage blanc battu groseille-cerise ou myrtille-kiwi, yaourts fruits secs et céréales ou nougat-amande, crunch au miel, goût bulgare” tandis que Paul, préoccupé par la disparition d'espèces animales, parraine un castor est-allemand, ce qui ne l'empêche nullement d'être l'amant d'Olga, fin cordon bleu : "Au fonds, ce n'était un mauvais arrangement de partager la table et le lit entre deux femmes : auprès de la maîtresse, c'était le plaisir et l'aventure, auprès de l'épouse, c'était l'ordre et la tranquillité". Olga est la femme de Markus son meilleur ami, lui-même sur le point d'avoir un enfant avec sa femme de ménage polonaise. Achim, quant à lui, mène une vie de patachon, dormant avec ses peluches enfantines et entretenant deci-delà une relation sexuelle avec Annette ou avec des copines éphémères, en même temps qu'il cherche une bonne idée pour trouver un boulot stable et surtout rapidement enrichissant. En attendant, il glande, pariant sur des gains mirobolants aux jeux, ou sur un héritage qui tarde à venir. Inutile de chercher à suivre, j'ai prévenu qu'ils ont tous un grain...





Brutalement, le destin semble avoir mystérieusement programmé l'extinction complète de la famille mais le destin utilise quelquefois un bras armé, surtout dans les romans policiers. J'ai retrouvé avec plaisir Ingrid Noll, sa plume subversive, son humour noir, et la succulente amoralité dont elle dote ses personnages. Un agréable moment de lecture.

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Confessions d'une pharmacienne

Un certain malaise ressenti à la lecture de ce roman..l'auteur a atteint son but indéniablement..non ce n' est pas une lecture reposante car il met en lumière les côtés sombres de certains êtres..l'héroine et ses multiples amants..englués dans cette fatalité?
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Hab und Gier

Karla, bibliothécaire à la retraite, divorcée et sans enfant, vit tranquillement dans son petit appartement. Elle a une amie, Judith, beaucoup plus jeune qu'elle, aussi bibliothécaire. Un jour Karla reçoit une invitation à un petit-déjeuner de la part d'un ancien collègue, Wolfram. Wolfram qui souffre d'une maladie incurable, profite du petit-déjeuner pour lui faire une proposition: si Karla organise son enterrement et s'occupe de sa tombe, elle héritera du quart de ses biens. Karla réfléchit, discute avec Judith et reprend contact avec Wolfram qui élargit sa proposition: si elle s'occupe de lui jusqu'à sa mort, elle héritera de la moitié de ses biens; mais si elle le tue (d'une manière agréable, voire érotique), elle héritera de tout... Profondément choquée, elle commence par refuser; mais quelques discussions avec Judith et son ami Cord plus tard, le tout ne paraît plus aussi monstrueux.



Deux petites remarques avant de commencer: ne pas faire attention à la couverture, elle ne correspond absolument pas au livre. Deuxièmement, il ne s'agit pas d'un roman policier au sens classique.



C'est mon premier roman d'Ingrid Noll et ce fut une découverte grandiose! Je me suis régalée en le lisant. Comme il est question de bibliothécaires, il y a beaucoup de références littéraires, classiques ou non, mais bien amenées et jamais ennuyeuses. Le livre est très bien écrit et avec beaucoup d'humour . Le livre commence comme un Columbo: on voit Karla, le narrateur et personnage principal donc, réfléchir à tout et tout bien organiser... sauf que rien ne se passe comme prévu. On voit les valeurs de Karla se modifier peu à peu et on peut s'interroger sur le sens de l'amitié.



Pour ceux qui peuvent le lire en allemand, faites-le, le livre en vaut vraiment la peine. Pour les autres, j'espère qu'il sera bientôt traduit en français, ce serait dommage de passer à côté.

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