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Critiques de Iona Grey (96)
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Les Heures étincelantes

« Les heures étincelantes », dans le roman, ce sont ces moments de grâce, entre chien et loup, après une coupe de champagne, quand légère ivresse et crépuscule donnent l'illusion que tout est possible, que toutes les promesses pourront se réaliser. Et des promesses de la vie plus ou moins impossibles à tenir, il en sera largement question dans ce mélodrame flamboyant.



En ce froid hiver 1936, la petite Alice, 9 ans, se languit de sa mère Selina partie accompagner son mari qui possède une mine de rubis en Birmanie. Peu choyée par ses grands-parents maternels qui l'abandonnent à sa gouvernante, elle-même peu chaleureuse, elle ne tient que grâce aux lettres de Selina, qui a organisé pour elle une chasse au trésor dans la maison. Une série d'énigmes qui lui permettront de mieux connaître sa mère, et de découvrir quelques secrets concernant sa jeunesse échevelée… Selina ayant partie des « Bright young people », ces aristocrates excentriques et décadents du Londres des Années folles, les jet-setters de l'époque, et dont la presse à scandale raffolait déjà.



La jeune Selina est donc intrépide, rebelle à toutes les règles rigides de sa classe sociale, et profite de la vie en essayant d'échapper au mariage avec le riche Rupert Carew que ses parents essaient de favoriser. Une manière de se remettre du chagrin que la mort de son frère Howard lors de la Première Guerre mondiale a causé dans une famille dominée par les apparences et la respectabilité, et pour laquelle les sentiments ne sont que des perturbations malvenues. Jusqu'au jour où elle rencontre par hasard Lawrence Weston, un artiste bohème avec qui elle partagera une relation passionnée, mais interdite. Selina bravera-t-elle toute convention sociale pour vivre son amour avec Lawrence ? Ou préfèrera-t-elle éteindre tout sentiment et épouser Rupert Carew, comme l'y enjoint sa famille, pour vivre la vie conventionnelle à laquelle elle est destinée ?



« Les heures étincelantes » est un roman d'amour assez classique – une « Belle et le Clochard » transposé dans les années 20 -, reposant sur une base chorale qui fait des aller-retour entre deux périodes, la jeunesse de Selina marquée par cet amour impossible, et le quotidien de cette petite fille en manque de tendresse maternelle, vilain petit canard d'une famille avec laquelle elle partage peu de traits communs. On devine assez rapidement l'intrigue, qui est un peu poussive et trop lente à se mettre en place dans la première partie du roman, mais cela n'est pas si grave puisque les attendus d'un roman d'amour sont là : sentiments exacerbés, bonheur fragile dont on comprend rapidement qu'il n'aura pas d'issue, bref tous les ingrédients d'une passion. J'ai suivi avec intérêt des personnages – Selina et Lawrence – très attachants dans leurs doutes et leurs souffrances, j'ai été émue à plusieurs reprises et je les ai laissés à regret. Un très bon moment de lecture en somme !

Merci à #NetgalleyFrance !

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Les Heures étincelantes

1935. Alice vit à présent à Blackwood, chez ses grand-parents Lennox. La demeure familiale semble bien lugubre aux yeux de cette petite fille de 9 ans. Sa maman adorée, Sélina, l'y a laissée le temps d'un voyage en Birmanie où les affaires de son père les réclament de toute urgence. Les lettres se font rares mais quelle joie quand elles arrivent.

Heureusement il y a Polly pour s'occuper d'elle, Polly qui a été la confidente et la complice de sa mère encore enfant . Et il y a la chasse au trésor que lui a concoctée sa mère ... L'occasion pour la petite fille de découvrir la jeunesse de sa mère, l'un des membres les plus charismatiques des Bright Young People. C'était en 1925...

Iona Grey nous offre un roman à tiroirs. La jeunesse de Sélina, ses amis, leurs excentricités qui faisaient la une des journaux, son exubérance et sa fringale de liberté. Il fallait oublier la grande Guerre et faire le deuil de ceux qui ne sont pas revenus. Et la jeunesse d'Alice, cette petite fille si différente des enfants de la famille, aussi brune qu'ils sont blonds, peu portée sur les études mais douée pour le dessin .

Si se dessine entre les pages l'histoire d'une Angleterre des années 20, écartelée entre une jeunesse extravertie prête à toutes les expériences et une société plus guindée , engoncée dans le protocole de la bonne société et celle des années d'avant-guerre où les mouvements fascistes trouvent un écho complaisant dans les milieux les plus divers y compris ceux de l'élite et de la noblesse, ce roman est avant-tout une superbe histoire d'amour, certes un amour impossible mais quand amour rime avec toujours.

Un grand merci aux éditions les escales pour ce partage via nettgalley

#LesHeuresétincelantes #NetGalleyFrance !
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Lettres à Stella

Merci à Les Escales !

Jess fuit son compagnon violent, et se retrouve seule dans les rues de Londres. Elle va trouver refuge dans une maison abandonnée, où elle espère trouver un peu de repos. Mais en plus du repos, elle va y trouver une lettre : une lettre qui la ramène droit en 1943, et au début d'une histoire d'amour entre une jeune femme et un aviateur américain.

Peu à peu, Jess va découvrir leur histoire au travers de leur lettre, où elle espère trouver le bonheur. Elle décide alors de tout faire pour retrouver ces deux personnages : Stella et Dan, et découvrir s'ils sont toujours vivants et ensemble. Car on ne peut pas dire que leur histoire fut facile : Stella vient de se marier à un pasteur, et en tant qu'aviateur, Dan a très peu de chance de sortir vivant de cette horrible guerre...

Lettres à Stella est un roman épais, très dense, mais tellement prenant ! Si vous avez aimé Le Chant du Rossignol, de Kristin Hannah ; Le train des orphelins, de Christina Baker Kline ou Il était une lettre, de Kathryn Hughes, je pense que ce livre de Iona Grey ne pourrait que vous captiver !

Iona Grey alterne habilement entre le présent et le passé. La vie de nos jours, avec Jess qui retrouve un but à sa vie en se concentrant sur la recherche de Dan et Stella, et qui se fait également aider par Will, qui travaille dans les successions d'héritage ; mais aussi avec le passé et les premières rencontres des deux amoureux. Deux époques, deux vies, mais qui ne sont pas si différentes l'une de l'autre !

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Les Heures étincelantes

♥️ Émouvant, poignant, bouleversant ♥️ Merveilleux ♥️



Quel plaisir de retrouver la plume de Iona Grey ♥️



Que d'amour et de tendresse entre Selena et sa fille Alice. J'ai adoré leur correspondance, des lettres vibrantes d'émotions : "nous devons nous souvenir que nous ne sommes jamais réellement éloignés de ceux que nous aimons profondément. Nous ne sommes peut-être pas capables de les voir, de leur parler ou de les serrer dans nos bras, mais nous les emportons partout avec nous dans nos coeurs. Ne l'oublie pas Alice chérie et sois bien assurée de l'immensité de mon amour. Je confie un déluge de baisers au vent, en espérant qu'il te les apportera jusqu'en Angleterre et que tu les attraperas demain matin lors de ta promenade."



Le frère tant aimé de Selena, Howard, lui avait demandé avant de partir à la Guerre : "Oh, Selena... n'arrête jamais de t'amuser ou de puiser de la joie dans l'existence. Promets le moi, s'il te plaît. Je crois que je ne supporterai pas cette perte-la en plus de toutes les autres." Selena a suivi ce précieux conseil et c'est également ce qu'elle s'efforce de transmettre à sa fille.



Mais Selena, jeune fille de bonne famille, qui ne correspond pas aux attentes de son époque et de ses parents, souffre dans sa "prison dorée". Lorsqu'elle croise Lawrence, elle va vivre avec lui une histoire d'amour unique et magnifique, un tourbillon de bonheur ♥️ mais... un amour interdit.



Lorsqu'Alice, se retrouve à son tour, seule et triste, dans le manoir lugubre de ses grands-parents, elle va, s'en le savoir, suivre les traces de sa maman adorée.Toutes deux s'attachent à la beauté de la vie, de la "vraie" vie, sans les mondanités et tout leur "tralala".



Quelle chance pour elles d'avoir deux complices : Polly, la fidèle et dévouée femme de chambre mais surtout Amie et M. Patterson, le jardinier du manoir, véritable gardien d'un royaume féerique dont il prend le plus grand soin.



Que vous connaissiez ou non la plume de l'auteure, offrez vous, sans plus attendre, ce tourbillon d'émotions qui fera vibrer votre coeur ♥️
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Lettres à Stella

«Je t'ai promis un amour infini, à une époque où il m'était impossible de savoir si je survivrais une semaine de plus. Aujourd'hui, il semblerait que l'éternité touche à son terme. Pas un instant je n'ai cessé de t'aimer. J'ai essayé, pour ne pas perdre la raison, mais je n'ai jamais été près d'y parvenir, pas plus que je n'ai cessé un seul jour d’espérer.»



Emprunté depuis quelques semaines, j'ai tardé à l'ouvrir. Je n'étais plus certaine de vouloir le lire; il représente un petit pavé quand même, entre temps de nombreux bouquins ont envahi ma commode de livres à lire que j'ai ABSOLUMENT ENVIE DE LIRE, et puis, je ne suis pas une grande adepte des romans d'amour.

J'ai fini pas l'ouvrir, et bien m'en a pris. Ce roman est très bien conçu et j'ai passé un bon moment de lecture.

Le procédé de narration est classique, une alternance entre passé et présent, entre Histoire et histoire, un parallèle entre deux histoires, deux tranches de vie, deux femmes, deux époques. Les lettres adressées à Stella feront le lien entre ces deux périodes. Iona Grey a l'art des transitions, les chapitres s'enchaînent d'une époque à l'autre sans réelle cassure, c'est troublant parfois, extrêmement appréciable et savoureux souvent.

Deux belles histoires d'amour sur fond de deuxième guerre mondiale, des destins tragiques qui s'entremêlent, des cœurs cabossés qui trouveront réconfort et espoir dans l'Amour. Des personnages passionnés, qui à un moment ou un autre de leur vie ont eu de lourds fardeaux à porter, dépression, oppression d’un mari, soumission, la violence conjugale (tristement d’actualité encore de nos jours, un mal qui n’a finalement ni âge ni époque, comme tant d’autres maux), les combats aériens au péril d’une vie, le mensonge pour cet aumônier obligé de cacher ses penchants sexuels afin de ne pas transgresser les lois civile et divine.

J'ai beaucoup aimé ce parallèle entre ces deux femmes, Stella d'hier et Jess d'aujourd'hui. Les époques sont différentes, et pourtant la position précaire de la femme dans la société est évoquée de la même façon, à chacune de ces époques.

L'horreur de la guerre et du Blitz, ainsi que les conditions de vie au quotidien qui en découlent : les privations, le rationnement, la peur, occupent une place non négligeable dans ce roman, et rendent les chapitres sur la romance de Dan et Stella beaucoup plus riches et intéressants. Deux scènes ont ébranlé ma petite âme. Un instantané, tout d'abord, un arrêt sur image, l'image de Dan photographiant Stella, accroupie, à la recherche de sa montre, sur les débris d'une église bombardée. Noir et blanc. Touchant. Ma lecture stoppée nette. Et je me suis retrouvée derrière cet homme, immortalisant la scène à mon tour. Belle. Émouvante scène, empreinte de tendresse et de violence, quand l'amour naît de l'Histoire. Et puis, la scène finale, ce moment poignant qui fait que ce livre ébranle encore davantage, et pousse à la réflexion sur le temps qui passe, les moments d’amour volés ou saisis, tous ces moments qui aident à tenir quand la vie ne nous épargne pas, sur le fait qu’il faut profiter de chaque instant présent pour mieux les savourer, les raviver ensuite, s’en émouvoir, et s’en aider, sur l’Amour avec un grand A.

Je suis peu habituée à lire des romances, mais ce roman vaut le détour. Il m'a manqué un peu de profondeur et de surprise. Trop de prévisibilité (des personnages, comme de l'histoire), mais malgré tout un bon moment de lecture.
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Les Heures étincelantes

Mai1925 à Londres : Selena, 22 ans, est membre des Bright Young People, des jeunes de la haute société, qui vouent leur vie au plaisir, à l'alcool, à la drogue pour oublier la guerre qui leur a ravi des êtres chers. Elle croise la route de Lawrence, peintre et photographe, bohème et désargenté. Ils vivent une passion interdite jusqu'en février 1926 et le mariage de Selena avec un homme de sa condition.

Janvier 1936 à Blackwood : Alice, 9 ans, se languit de sa mère, Selena, qui se trouve en Birmanie avec son mari qui inspecte les mines de rubis dont il est propriétaire. Pour faire patienter Alice, qui se retrouve seule avec des grands-parents qui la rejettent, Selena a institué un jeu de piste afin qu'Alice découvre ses origines.

Ce roman, alterne les deux périodes, la première éclairant petit à petit la deuxième. C'est un peinture de la haute société projetée dans une période un peu déjantée, comme le furent les Années Folles en France, marquée par l'exubérance, la folie, les excès de toute sorte; il faut vivre fort et vite quitte à se brûler les ailes. C'est aussi une description de la différence de classes et leur imperméabilité : on se côtoie très éventuellement mais on ne se marie pas. C'est, enfin, une description de la condition des femmes qui ne pouvaient être libres, trop dépendantes financièrement d'abord de leurs parents, puis de leur mari; le mouvement féministe commence à se faire connaître et à s'affirmer malgré toutes les oppositions.

Le démarrage de ce roman m'a semblé un peu poussif avec des descriptions de fêtes, de toilettes, des dialogues futiles puis très vite, j'ai été happée par cette histoire d'un amour impossible, que les vicissitudes de la vie ne détruiront pas, mise en valeur par une belle écriture imagée et poétique.

#LesHeuresétincelantes #NetGalleyFrance
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Lettres à Stella

Très très bon livre que je recommande à 100%.



J'ai toujours été très attiré par les livres où on trouve des correspondances à l'intérieur via des lettres. Même si dans ce roman les lettres sont présentes en petite quantité, je dois dire que j'accroche toujours avec ce genre. Je trouve que les lettres viennent ponctuer et rythmer le récit.



De plus, une partie du livre se déroule pendant la guerre et j'affectionne les romances qui ont lieu à cette époque.



Un livre très prenant par son rythme en alternance passé/présent. Touchant par ces personnages qui vivent les mêmes souffrances mais dans deux époques différentes.



Elise__♥
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Les Heures étincelantes

Très bon récit qui sait à la fois ménager le suspense mais aussi qui maîtrise l'art de la chasse au trésor... Séléna raconte en fait par ce biais les frasques de sa jeunesse à sa fille, Alice, âgée de 9 ans, qui se retrouve seule et isolée de sa mère dans une maison, où elle n'est pas vraiment la bienvenue. Au fur et à mesure de cette chasse aux trésors, on découvre la vérité sur la vie de Séléna, sa jeunesse frivole avec de jeunes nobles, son amour passionné pour Lawrence, un jeune photographe bohème et sans argent que le hasard lui fait connaitre. Au fur et à mesure du roman, le jeu de la chasse au trésor perd de son originalité au profit d'une vérité bien plus cynique et dramatique. C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert ce nouveau roman des éditions Les Escales, dans la droite ligne de leurs choix éditoriaux. Merci à Netgalley et aux éditions les Escales pour le prêt de ce livre. A découvrir
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Lettres à Stella

J'ai tout de suite accroché avec l'histoire de Stella et Dan, un peu moins avec celle de Jess et Will. Du coup à chaque fois qu'on rebasculait de la 2ème guerre mondiale vers la période contemporaine, j'étais un peu déçue.

Mais au fur et à mesure, je me suis également attachée à Jess et Will et alors que leurs recherches pour retrouver Stella s'intensifiaient, comme eux j'avais vraiment envie de savoir ce qui s'était passé.

Un livre finalement assez prenant avec des personnages loin d'être parfaits, simplement humains, pour une histoire touchante.

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Lettres à Stella

Gros coup de ❤



Si je ne devais garder qu'un livre de mes lectures de l'été ça serait sans aucun doute Lettres à Stella de Iona Grey !

Une magnifique histoire qui nous fait voyager entre 2011 et les années 1940.





En essayant de fuir un compagnon brutal, Jess trouve refuge dans une maison londonienne abandonnée. A peine arrivée dans cette maison qu'une lettre adressée à une certain Stella est glissée sous la porte. Jess est curieuse. Elle découvre que cette lettre à été écrite par Dan, un américain qui a follement aimé Stella pendant la seconde guerre mondiale.

Jess trouvera d'autres lettres dans la maison ce qui ne la laissera pas insensible à cette histoire. Elle sait que Dan est en vit, mais qu'est devenue Stella ? Que lui est-il arrivé? Pourquoi ces lettres se trouvent dans cette maison alors que la dernière occupante était prénommée Nancy ?

Beaucoup de questions, beaucoup de mystères que l'on a envie de lever.





Un vrai coup de coeur. J'ai aimé les 2 histoires. Autant celle de Jess que celle de Stella et Dan.

On ne peut que s'attacher à ces personnages plein de bienveillance qui pourtant connaîtront la souffrance.

C'est très bien écrit. Une lecture pleine d'émotion, bouleversante du début jusqu'à la fin. Ce fut un plaisir de lire une si belle histoire où l'on ne s'ennuie pas et où la fin est à la hauteur des attentes.

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Lettres à Stella

C’est dans le cadre d’une Lecture commune avec Laure du blog les livres de Folavril que je me suis lancée dans ce roman. Primée par de nombreux prix, je pensais y découvrir une romance puissante et sincère sur fond de seconde guerre mondiale. En résumé, un roman léger mais qui laisse son impact en mémoire. Dans ce roman on a bien de la romance, on a bien la seconde guerre mondiale, mais pour le reste, on le cherche encore. C’est donc très déçue que je termine cette lecture.



Ce roman est construit en deux temps. Deux jeunes femmes se font échos avec plus de 50 ans de différences. La première Stella, une jeune orpheline, qui se mari avec un homme de dieu dans le courant de la seconde guerre mondiale. A travers son personnage, on retrouvera les contraintes d’être une femme à l’époque. Isolée, esseulée, Stella ne connait rien à la vie, ni à l’amour, c’est lors de sa rencontre avec Dan, un soldat américain, que sa vie va enfin prendre sens. Mais il est compliqué pour une femme d’assumer sa vie lorsqu’elle n’est considérée que comme l’ombre de son mari. La deuxième femme est Jess, une femme battue qui s’enfuit et trouve refuge dans l’ancienne maison de Stella, tombant sur des mystérieuses lettre écrites par un certain soldat Américain. Ces quelques phrases de résumés viennent de vous éviter 500 pages d’une lecture, un peu trop fade.



Cette romance n’a malheureusement rien de rare. Dès les premières pages, on comprend et anticipe la trame principale. Les quelques rebondissements utilisés pour apporter un peu de sang neuf à la lecture ne suffisent pas pour en faire une bonne histoire. Le récit reste très plat, et pour ma part j’ai ressenti un manque évident de sensibilité tout au long de ma lecture. La guerre n’est présente ici que pour amorcer cette histoire d’amour. Sinon elle n’apporte rien dans l’histoire et cela en devient désolant. C’est toujours contraignant quand une histoire n’est pas exploitée à sa juste valeur. C’est malheureusement mon ressenti général à la fin de ma lecture. Les personnages sont trop prévisibles et trop stéréotypés à la fois, on a du mal à rentrer dans ce récit tant les protagonistes semblent venir d’une autre dimension.



Vous l’aurez compris je n’ai pas apprécié ce roman. Les romances en général ne sont pas ma tasse de thé mais j’aime bien la sensibilité qu’elles apportent. Ici c’est lourd et cela manque de subtilité. Ce roman demeure une belle déception pour ma part. Ce qui me rassure c’est notre accord sur cette lecture avec Laure, l’une comme l’autre nous avons trouvé un manque évident de finition dans la construction générale et une histoire bien trop prévisible.
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Les Heures étincelantes



Un roman à double temporalité mêlant secrets de famille, condition de la femme, dérives des années folles et histoire d'amour.



Selina est une jeune fille membre de Bright Young People (jeunesse dorée). Elle va croiser la route de Lawrence, peintre/photographe, artiste bohème désargenté.



Un amour passionnel mais interdit va unir ces deux jeunes gens. Une passion dévorante entre deux mondes que tout oppose. Mais c'est bien connu, l'amour n'obéit à aucune loi ... c'est ainsi que ces deux tourtereaux vont braver les interdits de l'époque.



Nous faisons ensuite la rencontre d'Alice (fille de Selina) qui va, par le biais de lettres, découvrir par fragments, la jeunesse de sa mère de façon atypique puisque ces découvertes prennent la forme de chasse aux trésors. Un mystère qui se lève peu à peu autour de ses origines.



Secrets, amour, dérives, excès, ivresse, insouciance et conditions des femmes vont rythmer notre lecture.



Iona Grey nous offre ici une histoire captivante et poignante portée par une plume immersive, toute en délicatesse. J'ai été profondément touchée par la tournure de ce roman.



Mention spéciale pour cette couverture que je trouve magnifique.
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Lettres à Stella

Quelle merveilleuse histoire d’amour ! Sans doute l’une des plus belles qu’il m’ait été donné de lire depuis bien longtemps. C’est simple, avec Lettres à Stella, je suis passée par toute une palette d’émotions. J’ai souri, j’ai espéré, j’ai frissonné, j’ai vibré… J’ai aimé ce roman de tout mon cœur. Au point de me sentir un peu triste au moment de quitter ses personnages.



Une histoire d’amour contrariée, avec pour toile de fond une atmosphère Seconde Guerre mondiale. J’ai d’abord ouvert ce roman avec beaucoup de curiosité. Nous suivons le quotidien de Stella. L’intrigue débute par son mariage avec Charles Thorne, pasteur du petit village dans lequel elle vit. Ses rêves sont alors très simples : devenir une épouse accomplie, et fonder la famille heureuse qu’elle n’a jamais eue. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Charles s’éloigne peu à peu, la regardant à peine. Il faudra que Stella rencontre Dan, pour vivre et comprendre la puissance d’un amour absolu et réciproque. Au-delà de leur passion amoureuse, je pense avoir été touchée par le personnage de Stella. La jeune femme n’est en effet pas épargnée par les catastrophes. Elle fait pour autant état d’une force de caractère peu commune, pour finir par réaliser que le bonheur existe…



Iona Grey nous entraîne avec brio dans deux époques différentes. Les années de guerre, avec Stella. Le présent, avec Jess. Celle-ci est une jeune femme un peu perdue, qui fuyant la violence de son compagnon trouve refuge dans une petite maison. Elle y découvrira les lettres échangées entre Stella et Dan. Ou encore que la maison a longtemps été habitée par Nancy, alors meilleure amie de Stella. Petit à petit, avec le soutien de Will, la jeune femme n’a qu’une obsession : prendre connaissance des lettres et découvrir ce qu’est devenue Stella.



Autant vous le dire tout de go, avec ce roman je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et ce même si je pense avoir été davantage captivée par le destin de Stella. J’ai évidemment adoré suivre notre héroïne dans sa quête de l’amour, avec le beau Dan. Mais je crois que j’ai tout autant aimé détester Charles tant il se montre odieux et irrespectueux (même si finalement, son personnage se devra lui aussi de surmonter bon nombre d’épreuves douloureuses et qu’on peut en arriver à comprendre toute sa détresse). Iona Grey aborde ainsi de nombreuses thématiques. La manière dont la guerre aura permis aux femmes de prendre une certaine indépendance (relative lorsque le mari rentrait du front). Mais également les conséquences désastreuses de la guerre sur le plan psychologique, ou encore la primauté du qu’en-dira-t-on et des apparences. Pour cette partie axée sur la guerre, j’ai appris énormément de choses tout comme je me suis attachée à certains personnages secondaires (Ada et ses conseils, ou encore Nancy qui apporte en quelque sorte un certain vent de fraîcheur au début du roman par rapport à son tempérament).



Si pour la partie présent, la romance entre Jess et Will me semble plutôt convenue, j’ai tout de même réussi à m’intéresser à leur duo (qui met tout de même du temps à se mettre en place). Le génie de l’auteure est aussi là : entre passé et présent, des liens comme des ponts se construisent très vite et font que finalement on se trouve happé(e) par l’intrigue. Stella. L’aventure de la montre. Sa rencontre avec Dan. Son mariage gâché. Daisy. Les bombardements. Si je ne peux tout développer, au risque de tout dévoiler, je peux au moins vous dire que le final de ce roman, à la tonalité douce-amère, est on ne peut plus marquant…



Lettres à Stella est finalement bien plus qu’un simple roman d’amour. Je ne peux que vous le conseiller tant j’ai passé un bon moment. On lit rarement une histoire d’amour aussi lumineuse, aussi absolue. Ce livre est pour moi un gros coup de cœur.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Les Heures étincelantes

1936, un manoir glacé dans la campagne anglaise, une enfant solitaire et une absence qui se prolonge. 1926, Londres et les Années Folles, le champagne et le jazz, et une passion interdite.

10 années séparent les deux époques qui se racontent dans les pages sensibles et envoûtantes de ce roman so british: alors que les tensions nationalistes montent en Europe, Selina Lennox accompagne son mari en voyage d'affaires et confie sa fille, Alice, à ses parents, dans l'immense demeure de Blackwood. Pour divertir la jeune Alice, et avec la complicité d'une des femmes de chambre, Selina organise pour sa fille un jeu de pistes dans lequel elle raconte, par lettres interposées, sa jeunesse flamboyante. Alice parcourt ainsi les allées du parc de Blackwood, les chambres du château et les souvenirs de sa mère : les années 20, les « Bright Young People », cette jeunesse dorée du cœur de Londres enchaîne les fêtes et les extravagances dans l'atmosphère d'urgence de l'après-guerre. Selina, jeune femme libérée, en fait partie et son anti-conformisme choque le milieu étriqué dont elle est issue. Un soir, elle rencontre Lawrence, un photographe sans le sou, et leur passion bouleverse le destin de Selina.

Au debut, on croirait que le récit d' Iona Grey est un peu convenu, quoique plaisant dans la description de la jeunesse des années 20 bien décidée à vivre pour ceux qui n'ont pas survécu à la guerre, et attendrissant dans la relation spéciale qui relie Alice à sa mère. Et puis l'histoire s'emballe, le jeu d'Alice finit par prendre un tour complètement inattendu, passé et présent se rejoignent, l'émotion surgit avec fracas, et la passion nous emporte.



Dans ce roman, il est surtout question d'amour donc, des choix que nous faisons, des secrets que l'on chérit, d'émancipation aussi. Et de ces heures étincelantes, ces moments d'euphorie où le bonheur semble possible enfin, et qui s'évanouissent pourtant.



Un beau cadeau à (se) faire pour illuminer la grisaille de ce mois de décembre!
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Lettres à Stella

Fuyant son compagnon violent, Jess trouve refuge dans une maison abandonnée. Là-bas, elle tombe sur une pile de lettres datant de la Deuxième Guerre Mondiale. Elle va y suivre la correspondance de Stella, une jeune anglaise mariée à un prêtre, et Dan, un aviateur américain. Entre ses deux là va débuter une histoire d'amour que Jess va lire avec passion au fil des lettres de Dan à Stella, tout en essayant de son côté de reconstruire sa vie et de savoir ce que sont devenus les auteurs de ces lettres.



Bilan plus que positif pour cette lecture malgré un début un peu laborieux. Tout comme Jess, j'ai suivi avec plaisir l'histoire de Dan et Stella. L'auteur nous dresse une belle histoire entre bombardements et difficultés d'approvisionnement dans l'Angleterre de 1943. La fin m'a beaucoup émue, même si on s'y attend, et j'ai quitté avec regret tous ces personnages.
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Les Heures étincelantes

Je ne m'attendais pas vraiment à cela !

Dans le bon sens du terme, ce roman se lit... comme un roman!;) L'écriture très fluide nous emporte dans l'histoire de ces Bright Young People des années 20 à Londres.Dans une suite d'événements,de soirées,de fêtes, de mariages, nous sommes transportés dans la vie de Selena, Lawrence et... Alice. Tourbillon de sentiments,d'art et d'amour, ce roman nous porte jusqu'au dénouement final.

Nuit blanche assurée si vous vous lancez;-)
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Les Heures étincelantes

Une lecture très immersive dans les années 20-30. Peut être un peu trop au début pour moi. J'ai eu un peu de mal avec toutes les descriptions des fêtes, des toilettes, des restaurants, des hôtels, des personnages un peu fantasques....mais c'est comme ça qu était cette folle époque d'après guerre.



Par la suite et très vite, j'ai été happée par l'histoire. L'histoire d'un amour interdit, d un secret de famille, d'amour mère-fille.

J'ai beaucoup aimé la double temporalité : la première période éclairant petit à petit la seconde.



L'autrice incorpore la condition des femmes et les différences de classes qu'il existe à l'époque.





En bref, une très belle lecture que je vous recommande si vous aimez, secret de famille, double temporalité



#lesheuresetincelantes #netgalleyfrance
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Lettres à Stella

ÉNORME COUP DE CŒUR !

Un hymne à l'amour. C'est sans hésiter la plus belle histoire d'amour que j'ai pu avoir la chance de lire jusqu'à présent. Un roman historique magnifique et bouleversant qui a été lu d'une traite. Un roman avec des personnages que je ne souhaitais pas quitter et dont je vais m'en souvenir encore pendant très longtemps.

Dan et Stella ce n'est pas seulement une histoire d'amour, c'est bien plus que ça... c'est un amour sans limite.
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Lettres à Stella

On ne va pas se mentir, il y a un grand air de ressemblance entre ce magnifique roman et celui de Kathryn Hughes "Il était une lettre". Le scénario est quasi-similaire: une femme qui fuit un compagnon violent et découvre par hasard une correspondance datant d'il y a une soixantaine d'années relatant un amour contrarié. Ces femmes n'ont alors qu'un seul but: retrouver les protagonistes de l'histoire. Chacune d'entre elles verra sa vie transformée par cette quête car elles en ressortiront grandies et changées. Même si au début cette similitude m'a troublée, je ne peux nier que ce "désagrément" a été vite dépassé tant j'ai été happée par cette belle histoire. En revisitant l'Histoire, l'auteure nous donne également à voir combien la condition des femmes a évolué et combien cette liberté acquise aujourd’hui est précieuse. Certes, tout n'est pas rose mais le chemin parcouru vaut la peine de se battre encore et encore. Au-delà de l'histoire d'amour, Iona Grey met l'accent sur les valeurs fortes qu'il ne faut pas oublier, celles qui aident chacun à respecter l'autre et surtout à se respecter soi-même. Très joli roman qui m'a fait voyagé dans le Londres des années de guerre et dans celui des années 2000, dans un va-et-vient tourbillonnant d'émotions.
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Lettres à Stella

Jess se cache dans une maison abandonnée, elle est démunie et fuit un compagnon violent. Will effectue des recherches généalogiques pour les successions en déshérence et doit trouver le propriétaire de cette maison pour déterminer l'existence, ou pas, d'héritiers. Et la rencontre improbable de Jess et Will exhume l'histoire passée de Stella et Dan...



Construction classique de deux amours qui se croisent, quand un couple a tout l'avenir empli de promesses devant lui alors que l'autre appartient à la brume et aux mystères du passé. Thème devenu classique mais dont on ne se lasse pas si le style de l'auteur sait nous emporter.



Il y a de la magie dans ces amours du passé, nées au creux des horreurs de la guerre, dont l'intensité égale les dangers encourus. Les émotions sont au rendez-vous avec le charme suranné d'une époque révolue  alors que les amours "modernes" puisent en elles l'espoir d'atteindre un tel absolu. À une époque où les relations éphémères et superficielles sont la généralité, rien de tel qu'un amour comme celui de Stella et Dan pour emporter les lecteurs romantiques durant ces quelques heures de lecture...



Et le contrat est rempli avec Lettres à Stella.



Les personnages sont attachants, tant aujourd'hui qu'hier. Même si ma préférence se porte sur Stella et Dan qui ont vu leur amour contrarié, bousculé mais jamais mourir. Le lecteur a envie de savoir pourquoi et surtout de connaître le dénouement de ces destins tragiques.



C'est un saut dans le passé pour comprendre qu'à cette époque, même si de nombreuses libertés leur seront accordées à la suite de leurs efforts de guerre, au sein du couple, les femmes restent pieds et poings liés. Non, elles ne font pas ce qu'elles veulent et l'existence est davantage marquée par les sacrifices et l'abnégation que la liberté de choisir, de rompre un mauvais mariage, de se séparer, d'avoir la garde de ses enfants et d'aimer ailleurs...

Le portrait de Stella est émouvant et dramatique, autant que celui de Dan est héroïque et admirable. 



La plume de l'auteur est très agréable. Le contexte historique est fidèlement retranscrit dans une Angleterre investie totalement dans la guerre, sous les bombes, ou gérant les alliés comme les aviateurs américains, canadiens ou français, et les assauts sur l'Allemagne. Le rôle des aviateurs est subtilement décrit au travers de leur courage mais aussi au travers de la peur de ne pas revenir, de compter les vols et décompter leur chance d'en réchapper.



Et si j'ai trouvé la relation entre Will et Jess, les petits jeunes, moins intéressante, elle est le trait d'union idéal entre les générations pour mener à bien l'enquête sur cette maison mystérieuse qui aura abrité bien des secrets...



Une excellente lecture, pour ma part, que je conseille aux irréductibles du grand et bel amour mais aussi à ceux qui s'intéressent à ce que pouvait être l'horrible quotidien pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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