Iona Grey

Première découverte d’un roman de cette autrice.

L’époque des années folles a généré après la grande guerre un besoin d’oubli, de divertissements, d’étourdissements auprès d’une certaine jeunesse qui souhaitait se démarquer de leurs aînés.

L’héroïne de ce livre représente toute la synthèse de cette période ou certaines femmes souhaitaient expérimenter une « certaine liberté «  mais étaient vite entraver par un carcan moral et financier.

Le début du livre m’a paru un peu lent, se dissolvant en accordant trop d’importance aux descriptions de fêtes, de toilettes, de futilités pour retracer la volonté d’ivresse, le goût du scandale des protagonistes.

La deuxième partie est plus intéressante, décrivant la déchirure des choix, des erreurs, des blessures ou nous conduisent nos actions sans retour possible.

L’originalité de l’écriture de ce livre tient en cette correspondance destinée à lafille de l’héroïne et cette chasse aux trésors pour dévoiler cet amour impossible.

Un roman sur la passion qui peut unir deux êtres, qui consume et aboutit à une destinée tragique.

Si j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire pendant les 100 premières pages, j’ai ensuite eu un mal fou à décrocher de cet ouvrage. Une lecture fluide, Iona Grey maitrise parfaitement les transitions entre passé et présent, au milieu des vies si proches mais si différentes de Stella et Dan d’une part, Jess et Will d’une autre. Une histoire qui m’a transportée et émue, et qui glorifie l’amour que l’on porte aux gens. Il s’agit d’une histoire d’amour au sens large : couple, famille, amis… L’amour qui régit des vies et des choix, et qui trace les chemins de chacun des personnages. La scène finale m’a bouleversée, m’amenant à réfléchir plus profondément sur le temps qui passe et les instants si fugaces qui, pourtant, nous marquent à jamais. Un récit qui ne manque pas de prévisibilité, il faut l’avouer, mais qui retient l’attention le lecteur avec magie.

Je ne m'attendais pas vraiment à cela !

Dans le bon sens du terme, ce roman se lit... comme un roman!;) L'écriture très fluide nous emporte dans l'histoire de ces Bright Young People des années 20 à Londres.Dans une suite d'événements,de soirées,de fêtes, de mariages, nous sommes transportés dans la vie de Selena, Lawrence et... Alice. Tourbillon de sentiments,d'art et d'amour, ce roman nous porte jusqu'au dénouement final.

Nuit blanche assurée si vous vous lancez;-)

J'ai reçu ce livre d'une personne qui connaît bien mes goûts 😉 malheureusement pour moi cette lecture n'a pas été aussi prometteuse que prévu.

En effet, il avait tous les ingrédients pour passer un bon moment : l'entre deux guerres, une bonne dose de ''so british'', un secret de famille...

Sauf que pour moi, tout se devine dès les premiers chapitres et j'ai vite perdu de l'intérêt pour cette lecture 😕 je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants et j'ai eu une souci avec le personnage d'Alice qui pour moi est une enfant la voix d'une adulte (la voix de l'auteur donc).

Tout n'est pas à jeter, d'autres lecteurs y trouveront probablement leur compte, par exemple le principe des lettres était sympa.

J'ai finalement terminé ce livre en poussant presque un 'ouf' de soulagement d'avoir été jusqu'au bout même si j'ai dû le reprendre plusieurs fois.

Ce roman d'amour qui se déroule dans les années 20 a été un peu long à démarrer selon moi. Mais une fois lancé, j'ai été prise par l'histoire. Iona Grey nous fait voyager entre deux époques ce qui m'a beaucoup plu. J'ai été ravie de retrouver sa plume que j'avais découvert avec "lettres a stella" qui m'avait beaucoup plu aussi. Je ne suis pas déçue par cet autre roman. Je le conseille fortement.

Une très belle histoire, touchante et émouvante. Une collègue m'a prêté ce livre en sachant que j'adore les romans historiques, je suis vraiment ravie de l'avoir découvert. Magnifique histoire d'amour , je ne me suis pas ennuyé une seule seconde avec ce roman et j'ai eu du mal à refermer la dernière page.

♥️ Émouvant, poignant, bouleversant ♥️ Merveilleux ♥️



Quel plaisir de retrouver la plume de Iona Grey ♥️



Que d'amour et de tendresse entre Selena et sa fille Alice. J'ai adoré leur correspondance, des lettres vibrantes d'émotions : "nous devons nous souvenir que nous ne sommes jamais réellement éloignés de ceux que nous aimons profondément. Nous ne sommes peut-être pas capables de les voir, de leur parler ou de les serrer dans nos bras, mais nous les emportons partout avec nous dans nos coeurs. Ne l'oublie pas Alice chérie et sois bien assurée de l'immensité de mon amour. Je confie un déluge de baisers au vent, en espérant qu'il te les apportera jusqu'en Angleterre et que tu les attraperas demain matin lors de ta promenade."



Le frère tant aimé de Selena, Howard, lui avait demandé avant de partir à la Guerre : "Oh, Selena... n'arrête jamais de t'amuser ou de puiser de la joie dans l'existence. Promets le moi, s'il te plaît. Je crois que je ne supporterai pas cette perte-la en plus de toutes les autres." Selena a suivi ce précieux conseil et c'est également ce qu'elle s'efforce de transmettre à sa fille.



Mais Selena, jeune fille de bonne famille, qui ne correspond pas aux attentes de son époque et de ses parents, souffre dans sa "prison dorée". Lorsqu'elle croise Lawrence, elle va vivre avec lui une histoire d'amour unique et magnifique, un tourbillon de bonheur ♥️ mais... un amour interdit.



Lorsqu'Alice, se retrouve à son tour, seule et triste, dans le manoir lugubre de ses grands-parents, elle va, s'en le savoir, suivre les traces de sa maman adorée.Toutes deux s'attachent à la beauté de la vie, de la "vraie" vie, sans les mondanités et tout leur "tralala".



Quelle chance pour elles d'avoir deux complices : Polly, la fidèle et dévouée femme de chambre mais surtout Amie et M. Patterson, le jardinier du manoir, véritable gardien d'un royaume féerique dont il prend le plus grand soin.



Que vous connaissiez ou non la plume de l'auteure, offrez vous, sans plus attendre, ce tourbillon d'émotions qui fera vibrer votre coeur ♥️

1942 Londres. Stella, orpheline, désire créer son foyer et fonder une famille à aimer. Lorsque le révérend Charles Thorne la demande en mariage, elle y voit une chance d'accomplir son rêve.

2011 Londres. Jess, chanteuse, fuit son petit ami violent et peu fréquentable. Elle se réfugie dans une maison abandonnée au fond d'une allée déserte. Le lendemain matin, le facteur glisse par la porte une lettre adressée à une certaine Mrs S.Thorne. Jess va lire ce courrier écrit par Dan, un américain d'un certain âge qui est gravement malade. Elle va alors découvrir une histoire d'amour d'un autre temps et va tenter de reconstruire ce passé tout comme elle essaie de reconstruire sa vie.



Ce roman à double temporalité a été une lecture agréable malgré quelques petites longueurs notamment au début.

Au départ, l'histoire se concentre surtout sur le passé de Stella, son quotidien durant la guerre, sa vie d'épouse au sein d'une communauté, sa rencontre avec Dan.

Petit à petit l'intrigue dans le présent prend de l'importance et s'étoffe autours de Jess et de Will. Ce que j'ai apprécié. D'habitude dans ce genre de roman, le présent n'est qu'un prétexte pour découvrir des secrets du passé. Les personnages y sont anecdotiques et l'histoire sans intérêt. Ce qui n'est pas le cas ici.



L'histoire d'amour entre Stella et Dan est convaincante. Bien qu'assez romantique, elle est décrite avec maturité et sans niaiserie. Dès le départ, on sait que c'est une histoire compliquée sur fond d'adultère et de guerre. On a très envie de savoir ce qui a provoqué leur séparation. L'autrice évoque aussi plusieurs thèmes qui expliquent les obstacles à ce couple : l'homosexualité, le poids de la religion, la place de la femme dans la société, la violence sur les femmes.



Les parties avec Jess et Will sont intéressantes. Des thèmes plus contemporains y sont abordés et trouvent un écho avec ceux du passé. Ce n'est pas écrit frontalement car ce n'est pas le cœur du roman mais cela fait partie de cette histoire multiple

J'ai été immergée émotionnellement dès les premières pages. C'est un roman historique avec deux temporalités différentes où l'on suit selina dans le présent ainsi que dans son passé et on suit aussi la fille de selina qui séjourne seule chez ses grands-parents qu'elle connaît à peine, mais sa mère lui envoie des lettres pour éclairer un peu ces moments passés là-bas loin d'elle.



Dans ses lettres, sa mère lui révèle petit à petit le mystère de son passé. On se retrouve alors en 1925, la guerre est finie et une nouvelle génération désireuse de laisser tout cela derrière eux , de faire la fête et d'être libre. On découvre selina, mais aussi sa rencontre avec lawrence qui va vite chambouler sa vie et son futur.



De son côté, sa fille s'amuse à résoudre les énigmes que sa mère lui a laissées pour arriver à supporter son absence.



J'ai complètement été happée par cette histoire qui est intense émotionnellement, bouleversante, poignante et intense sans temps mort. Ce roman historique est une pépite. On est emporté tout du long et il est impossible de le lâcher tellement le récit est captivant, intrigant et palpitant. On peut pas rester insensible, à cette histoire touchante, magnifique mais aussi bouleversante. Je suis passée par tellement d'émotions différentes que ce roman ne pouvait être qu'un coup de cœur.



La plume de l'autrice est fluide, riche, immersif et elle nous touche en plein cœur. J'ai refermé ce roman avec le cœur noué et chamboulé. Il m'a fallu un peu de temps pour mettre de la distance entre ce roman est moi émotionnellement parlant. Ce n'est que le deuxième roman que je lis d'elle, mais je sais que je vais acheter tous ses romans. Car ils sont tellement uniques et il nous plonge entièrement dans des histoires avec rempli d'émotion, si intensément qu'on n'en ressort pas indemne.



Je trouve qu'on ne parle pas assez de cette autrice et je trouve ça tellement dommage, car elle mériterait d'être mise plus en avant avec ses romans qui sont des pépites et des gros coups de cœur.
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Que je suis triste quand je termine un pavé dont la lecture m'a fait passé un bon moment

J'ai aimé le suspens jusqu'à la fin je n'ai pas deviné la fin de l'histoire.

Des personnages très attachants des paysages magnifiques.

Un voyage dans le passé 1936

Une femme plein d'incertitude enfermée dans le milieu bourgeois , voilà les principaux thèmes de ce roman.

En un mot et un seul ce livre m'a donné envie de découvrir cette auteur.

En 1925, Selena a 20 ans et croque la vie à pleine dent à Londres ; Quitte à mettre la honte à toute sa famille. Elle fait partie de ses fameux Bright Young People, ses jeunes qui profitent de l’après-guerre avec insouciance pour boire, danser, s'amuser et pourquoi pas tomber amoureux. Ils personnifient les Années Folles, avec tous les revers que cela suppose...



En 1936, Alice du haut de ses 9 ans attend impatiemment que sa maman, Selena, finisse son voyage en Birmanie où elle accompagne son mari. Pour combler la solitude elle s'amuse de la chasse aux trésors organisée par sa maman à travers leur correspondance. Cela lui permet de supporter la froideur du domaine de Blackwood. Elle parcours ainsi ce lieu à travers les souvenirs de sa mère, à la découverte des origines de sa naissance.



À travers cette chasse aux trésors, c'est donc la vie de Selena qui défile, et plus précisément c'est l'histoire de la naissance d'Alice. Ce roman est avant tout une histoire d'amour passionnelle, puis maternelle qui rend le récit tendre et émouvant. Le lecteur est ainsi invité à mettre toutes les pièces dans l'ordre, tel un puzzle.



Les personnages permettent aussi d’individualiser et de romantiser le destin des gens de cette époque. Ainsi Les Heures étincelantes nous dépeint la société Anglaise de 1920, qui essaye de se reconstruire après les horreurs de la guerre, entre les plus riches qui s’accrochent à la convenance ou essayent de se divertir et le plus pauvres qui continuent de survivre.

Iona Grey nous propose cette fiction pour illustrer une époque aussi belle et courte que l’indique son titre, Les Heures étincelantes.

Un roman à double temporalité mêlant secrets de famille, condition de la femme, dérives des années folles et histoire d'amour.



Selina est une jeune fille membre de Bright Young People (jeunesse dorée). Elle va croiser la route de Lawrence, peintre/photographe, artiste bohème désargenté.



Un amour passionnel mais interdit va unir ces deux jeunes gens. Une passion dévorante entre deux mondes que tout oppose. Mais c'est bien connu, l'amour n'obéit à aucune loi ... c'est ainsi que ces deux tourtereaux vont braver les interdits de l'époque.



Nous faisons ensuite la rencontre d'Alice (fille de Selina) qui va, par le biais de lettres, découvrir par fragments, la jeunesse de sa mère de façon atypique puisque ces découvertes prennent la forme de chasse aux trésors. Un mystère qui se lève peu à peu autour de ses origines.



Secrets, amour, dérives, excès, ivresse, insouciance et conditions des femmes vont rythmer notre lecture.



Iona Grey nous offre ici une histoire captivante et poignante portée par une plume immersive, toute en délicatesse. J'ai été profondément touchée par la tournure de ce roman.



Mention spéciale pour cette couverture que je trouve magnifique.

Une très belle lecture, l'histoire est prenante et c'est avec regret que j'ai quitté les personnages une fois le roman fermé.

Iona Grey a une écriture très plaisante à lire, ce qu'elle raconte est à la fois prenant et très riche en leçon.

Malgré un rythme long, j’ai vraiment aimé ma lecture.

J’ai aimé la temporalité des deux époques, j’ai passé un très bon moment, un livre qui se lit bien.

L'histoire était très intéressante et bien écrite. La plume était fluide. Les personnages très attachants surtout Selina.

J’avais lu son précédent livre « Lettre à Stella » que j’avais bien aimée !!

Bien évidemment, je vous le conseille.

J'ai adoré ce voyage dans le temps, dans Londres au moment de la 2nde Guerre Mondiale. J'ai aimé découvrir cette histoire d'amour au travers d'échanges épistolaires.

L'auteure met également en avant des faits de société qui pour certains sont malheureusement toujours d'actualité comme les violence conjugales.

Vers le milieu de ma lecture, j'ai trouvé l'histoire un peu longue puis j'ai dévoré la fin du livre. Je voulais tellement savoir ce qu'il était arrivé à Stella.

Par contre, une petite chose qui m'a un peu dérangée, certains chapitres commencent dans le présent, il est même indiqué la date au début mais il y a des passages dans le passé à l'intérieur et inversement, j'aurais juste préféré que l'on respecte la temporalité à l'intérieur des chapitres mais ce n'est qu'un détail, je vous recommande cette lecture !

Une bonne lecture malgré un rythme très lent.

A cause de cette lenteur j'ai mis beaucoup de temps à entrer pleinement dans le récit, mais arrivée à la 2eme partie je l'ai dévoré.

Cette histoire d'amour contrarié sur fond de manoir anglais et de secrets de famille m'a beaucoup plu.

Une fois le contexte posé et malgré quelques descriptions un peu longues c'est un roman qui se lit très bien.

J'ai été très touchée par l'histoire d'Alice et de sa mère et même si l'on voit arriver le dénouement ça n'enlève rien à la puissance du récit.

J'ai apprécié cette plongée dans le Londres des années folles, avec ses belles robes et ses soirées où le champagne coule à flot !

La double temporalité apporte un autre éclairage sur les événements au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.



Un roman que je recommande aux amateurs de secrets de famille.

L’heure étincelante, cet état merveilleux. Enveloppé dans l’instant fugace d’un présent éternel, dans l’éclat du temps figé riche d’espoir. A la frontière fine entre une joyeuse ébriété qui embellit la réalité de paillettes éclatantes et une ivresse éblouissante, aveuglante reflétant l’amère vérité. Le fragile équilibre des bulles de champagne en suspension, prises entre le poids d’un lourd passé auquel elles veulent se soustraire, attirées par un avenir vers lequel elles n’osent s’élever. L’heure étincelante, cet instant béni qui chasse les démons et s’ouvre sur un horizon éclatant de promesses pour ceux qui brillent du scintillement de leur jeunesse, de la splendeur de leur rang, du pétillement de leur insouciance. Enivrés de champagne, ivres de fêtes et mystifiés par la nuit blanche éternelle qui soustrait ces « bright young people », la génération dorée des années 1920 à la réalité du monde. Celui, lesté des traumatismes de la première guerre mondiale et lourd de la présence invisible et indésirable de la seconde, dont les prémices se manifestent déjà par la montée inexorable du fascisme. Eux ne veulent vivre que dans le présent, cette bulle légère et frivole, nonchalante et inconsciente qui éclatera lorsque un événement tragique bouleversera leur destin. Elle, ne voudra vivre que l’instant présent, celui d’un amour au goût d’interdit, la passion dévorante avec un peintre désargenté, qui l’emportera dans une autre réalité. De cette rencontre, de cet amour, de cette passion, sa fille Alice n’a jamais rien su. Qu’elle découvrira avec le lecteur par le biais de lettres qui lui seront adressées par sa mère, Selena. Cette dernière, partie en Birmanie avec son époux, a organisé une chasse au trésor qui permettra à Alice de connaître la vérité sur le passé de sa mère et la réalité sur son avenir.

Du scintillement des fêtes, du pétillement du champagne, de l’éclat des soirées ne restera qu’un point de lumière orienté sur la vérité nue des sentiments lorsqu’ils se débarrassent des atours des convenances. Une focale sur des peintures ou des photos qui, dans ce jeu de pistes, orientera le regard d’Alice et celui du lecteur sur la part d’ombre qui sommeille Selena comme en chacun de nous. Celle que l’on cherche à dissimuler derrière les dorures de l’insouciance mais qui éclaire sur qui nous sommes réellement.

« Les heures étincelantes » est un roman construit sur deux époques, qui se reflètent, se répondent, se complètent pour finir par s’unir dans l’évocation poétique et imagée d’une destinée tragique. On regrettera néanmoins la longueur et le manque de rythme de la première partie qui enferme le lecteur dans les convenances qu’elle n’a de cesse de décrire. Avant que ne naisse la passion.
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Amour, bohème et Années Folles : il ne m’en fallait pas plus pour avoir terriblement envie de lire Les heures étincelantes, d’autant que la couverture est sublime, ce qui ne gâte rien.



Et comme j’ai bien fait d’écouter mon envie : j’ai a-do-ré ce roman. C’est bien simple, tout m’a plu ! La plume de Ioney Grey, très belle, et qui fait revivre à merveille cette période riche en bouleversements. Les personnages d’Alice, Lawrence et Selina.



La folie de cet amour interdit. L’ambiance de fête permanente qui étreint Selina et ses amis, pris dans un tourbillon de jazz, d’alcool et de drogue, heureux d’être en vie alors que tant des leurs sont tombés sur les champs de bataille. Tout est très réussi.



Le récit se découpe en deux temporalités proches l’une de l’autre puisque seuls dix ans les séparent. En 1935, C’est Alice, petite fille solitaire de dix ans, nous raconte son quotidien dans la demeure de ses grands-parents qui ne peuvent la souffrir. Ils ne la connaissent guère d’ailleurs et l’ont recueilli à la faveur du voyage lointain de ses parents.



Alice souffre terriblement de l’absence de sa mère avec qui elle a une relation fusionnelle. Tout est plus léger avec elle, tout est de plomb sans elle. Heureusement que Polly, l’une des femmes de chambre, se soucie d’elle et va, avec la complicité de sa mère, la lancer dans un jeu de pistes, qui va égayer son quotidien.



Et en 1925, c’est Selina qui nous entraine dans le tourbillon de sa vie. Une existence oisive de Bright Young People, la jeunesse dorée de ces Annes Folles qui s’étourdit dans les plaisirs que la capitale anglaise leur offre, soucieuse d’oublier cette guerre qui a clairsemé leurs rangs.



Son frère bien aimé n’y a pas réchappé mais il lui a fait jurer de s’amuser autant qu’elle le veut et elle l’a pris au mot même si ses parents et sa sœur aînée la réprouvent.



Elle va rencontrer par hasard Lawrence, peintre et photographe, un artiste bohème et sans le sou, le début d’une passion folle. Selina écoutera-t-elle son coeur ou rentrera-t-elle dans le rang en épousant Rupert que sa famille a choisi pour elle ? Vous le saurez en lisant ce très grand roman qui a fait chavirer mon coeur.



Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire tellement belle, addictive et pleine de rebondissements. Les faux semblants, les secrets de famille sont au rendez-vous et je m’en suis délectée de la première à la dernière page. Au fur et à mesure que l’intrigue avance, elle devient de plus en plus intense, poignante et bouleversante.



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J'ai réellement adoré ce roman...dans sa trame dramatique, la bonne trouvaille romanesque, la finesse de l'écriture, la justesse des sentiments.

La période est fascinante, juste après la 1ere guerre mondiale avec son lot de morts inutiles, les ravages que cet événement a causé dans de très nombreuses familles, l'envie de la jeunesse dorée de profiter jusqu'à la lie de la vie... quitte à en mourir.

A lire, vraiment.

La couverture de ce roman m'attire d'emblée ; je la trouve épurée et simplement magnifique. Les années folles m'attirent également beaucoup.



J'aime beaucoup la construction du roman ; nous alternons entre la jeunesse de Selina et la chasse au trésor organisée, deux ans plus, par cette dernière pour sa fille Alice.



Cependant, je trouve le récit très lent. La première partie du roman est un peu laborieuse pour moi. Elle fait tout de même un peu plus de la moitié du livre mais je persévère, je sens qu'il doit y avoir du potentiel dans ce roman. Effectivement je trouve la seconde partie plus passionnante et je la lis d'une traite... Elle est beaucoup plus rythmée.



Je vous conseille de vous faire votre propre avis de lire ce livre.

« Les heures étincelantes », dans le roman, ce sont ces moments de grâce, entre chien et loup, après une coupe de champagne, quand légère ivresse et crépuscule donnent l'illusion que tout est possible, que toutes les promesses pourront se réaliser. Et des promesses de la vie plus ou moins impossibles à tenir, il en sera largement question dans ce mélodrame flamboyant.



En ce froid hiver 1936, la petite Alice, 9 ans, se languit de sa mère Selina partie accompagner son mari qui possède une mine de rubis en Birmanie. Peu choyée par ses grands-parents maternels qui l'abandonnent à sa gouvernante, elle-même peu chaleureuse, elle ne tient que grâce aux lettres de Selina, qui a organisé pour elle une chasse au trésor dans la maison. Une série d'énigmes qui lui permettront de mieux connaître sa mère, et de découvrir quelques secrets concernant sa jeunesse échevelée… Selina ayant partie des « Bright young people », ces aristocrates excentriques et décadents du Londres des Années folles, les jet-setters de l'époque, et dont la presse à scandale raffolait déjà.



La jeune Selina est donc intrépide, rebelle à toutes les règles rigides de sa classe sociale, et profite de la vie en essayant d'échapper au mariage avec le riche Rupert Carew que ses parents essaient de favoriser. Une manière de se remettre du chagrin que la mort de son frère Howard lors de la Première Guerre mondiale a causé dans une famille dominée par les apparences et la respectabilité, et pour laquelle les sentiments ne sont que des perturbations malvenues. Jusqu'au jour où elle rencontre par hasard Lawrence Weston, un artiste bohème avec qui elle partagera une relation passionnée, mais interdite. Selina bravera-t-elle toute convention sociale pour vivre son amour avec Lawrence ? Ou préfèrera-t-elle éteindre tout sentiment et épouser Rupert Carew, comme l'y enjoint sa famille, pour vivre la vie conventionnelle à laquelle elle est destinée ?



« Les heures étincelantes » est un roman d'amour assez classique – une « Belle et le Clochard » transposé dans les années 20 -, reposant sur une base chorale qui fait des aller-retour entre deux périodes, la jeunesse de Selina marquée par cet amour impossible, et le quotidien de cette petite fille en manque de tendresse maternelle, vilain petit canard d'une famille avec laquelle elle partage peu de traits communs. On devine assez rapidement l'intrigue, qui est un peu poussive et trop lente à se mettre en place dans la première partie du roman, mais cela n'est pas si grave puisque les attendus d'un roman d'amour sont là : sentiments exacerbés, bonheur fragile dont on comprend rapidement qu'il n'aura pas d'issue, bref tous les ingrédients d'une passion. J'ai suivi avec intérêt des personnages – Selina et Lawrence – très attachants dans leurs doutes et leurs souffrances, j'ai été émue à plusieurs reprises et je les ai laissés à regret. Un très bon moment de lecture en somme !

Merci à #NetgalleyFrance !