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4.32/5 (sur 97 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Iris Hellen est auteure de romance.

Après avoir travaillé pendant quinze ans dans la finance, elle a souhaité explorer sa part de créativité mais aussi profiter davantage de ses deux enfants en se réorientant dans la création de bijoux.

En 2017, elle signe avec les éditions Harlequin et publie sa trilogie "Mad About You". Avec la trilogie, elle raconte une histoire d’amour d’aujourd’hui qu’elle s’amuse à situer dans les milieux qu’elle a côtoyés, ceux des grandes écoles, de la haute finance ainsi que de l’art contemporain.

En 2018 parait son nouveau roman, "Tell Me You Love Me".

Cette même année, sa nouvelle "Avec ou sans glaçon ?" est lauréate du concours Exquis Aparté, organisé par les éditions Nombre 7, qui publient en août un recueil collectif sur le thème de la conversation amoureuse par SMS.

Dans ses romans, elle explore inlassablement les mécanismes amoureux qui poussent les opposés à se rapprocher, à se comprendre et à s’accepter.

site officiel : http://www.irishellen.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/IrisHellenWriter/
Twitter : https://twitter.com/irishellenwrote
Instagram : https://www.instagram.com/iris.hellen.auteur/
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Source : https://www.harlequin.fr
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Livre Paris 2018 - Les 40 ans des éditions Harlequin - Julie Huleux et Iris Hellen


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Ils me dévisagent un long moment sans rien dire, et je sens que je dois les mettre au courant si je veux emporter leur assentiment.

– Ainsi que vous le savez, Louis est réapparu dans ma vie. Ça a commencé du vivant de Mark, petit à petit, et ça s’est amplifié depuis sa mort. Mais ce qu’il me propose, ça n’est pas que de l’amitié. C’est bien plus que cela. Et je ne vous cache pas que ça me bouleverse. Parce qu’il ne me laisse pas indifférente, bien évidemment. Mais il est toujours avec Kate et malgré le temps qui passe, il ne fait pas mine de rompre avec elle. Alors moi, je pars. Je n’ai pas envie de tomber dans une relation moche, à jouer le rôle de la salope. Franchement, je n’ai pas besoin de ça en ce moment. Je pense donc que mettre quelques milliers de kilomètres entre nous est la meilleure chose à faire en l’état actuel.

– Bref, une fois de plus, tu fuis ? me lance durement Julian.
– Essaie de me comprendre… Plusieurs fois j’ai mentionné Kate et à chaque fois, il a soigneusement évité de répondre. Alors je fais quoi, moi ? Je lui pose un ultimatum ? Genre : si tu veux me baiser, tu dois d’abord quitter ta nana ? C’est moche, quand même ! Ce genre de décision, c’est à lui de la prendre, ça n’est pas à moi de la lui arracher.

Julian ne dit rien, se contentant de me considérer d’un air sévère.
– Puis tout va trop vite. Même si je suis attirée par Louis, il n’en reste pas moins que je n’ai toujours pas fait mon deuil. Il me faut du temps pour accepter que Mark est mort et que je peux enfin, moi aussi, me remettre à vivre comme une femme normale. Tu comprends ?

Il acquiesce d’un bref hochement de tête, ses yeux toujours dans les miens. Charlotte lui prend alors la main et surpris, il tressaille. Son regard me quitte enfin et se pose sur leurs deux mains réunies.
– Je n’aurais jamais pris une telle décision si je n’avais pas su que je pouvais vous faire confiance. Tous les deux, vous avez toujours été là pour moi et je ne l’oublierai jamais. Je sais que pendant mon absence, la fondation sera en de bonnes mains. Et que vous allez m’aider à revenir plus forte.

Charlotte serre la main de son amant et lui caresse tendrement le bras.
– Allez, Julian… Mina ne partira qu’un mois. Ça n’est pas le bout du monde quand même ! Tu te rends compte : on va avoir l’atelier pour nous tous seuls. C’est quand même le pied !

– Ah non ! Je n’ai pas pu retenir mon cri et je m’en mords maintenant les doigts !
Ils me lancent un regard stupéfait, tous les deux, et j’essaie de corriger le tir de mon mieux.

– Je veux dire… Bien sûr que vous aurez accès à l’atelier. Pour travailler. C’est un lieu de travail, quoi… En tout cas pour vous. Pour moi, c’est mon lieu de travail et ma maison. C’est… Mais bien sûr, Julian, tu pourras toujours utiliser les appareils de musculation, comme avant…

Oh bordel ! C’est quoi cette situation de merde dans laquelle je viens de m’empêtrer ? Voilà maintenant que je lui parle des appareils de musculation… Et pourquoi pas du petit banc de cuir, pendant qu’on y est ?À son air préoccupé, je vois bien que Julian se fait du souci pour ma santé mentale. En revanche, le très léger sourire qui flotte sur les lèvres de Charlotte montre que la fine mouche vient de tout comprendre.

– Top, Julian ! Mina nous laisse l’accès à la salle de gym. Vous pourrez continuer à vous sculpter un corps de rêve, Max et toi…Il se tourne enfin vers elle, une lueur de compréhension faisant maintenant pétiller son regard puis il me fait face à nouveau.

– OK, Mina. Pars faire ton petit break sans t’inquiéter : l’atelier sera en sécurité entre nos mains… m’affirme-t-il d’une voix narquoise, ses yeux ne quittant pas les miens.Je le considère quelques instants, et décide de ne pas aller plus loin dans cette voie où je ne peux que prendre des coups…

– Bien… Puisque je n’aurai pas à m’inquiéter pour l’atelier, puis-je te demander une dernière faveur ? C’est de ne rien dire à Louis de mes projets. Je sais que vous avez toujours été en très bons termes, et peut-être êtes-vous encore en contact tous les deux ? Quoi qu’il en soit, laisse-moi lui annoncer ma décision moi-même. S’il te plaît.

Il acquiesce d’un bref mouvement de la tête et je lui souris, rassurée sur le fond, mais pas vraiment sur la forme. Pourvu qu’ils n’aillent pas s’envoyer en l’air dans ma chambre, ou pire, dans celle du bébé ! Pour le reste, je ne veux plus rien savoir…
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Chapitre 5 :
Cheyenne
«…Depuis que nous nous sommes croisés ici, Creed s’ingénie à se foutre de moi. Et parvenir à conserver mon calme devient chaque jour plus compliqué…
— Tiens, tiens, tiens ! Notre-Dame de l’Immaculée Conception… Et en belle compagnie qui plus est… Tu nous présentes, chérie ?
Et c’est reparti pour un tour !…
— Ali, je grommelle à contrecœur, j’ai l’immense honneur de te présenter Creed Taylor. Mais si, tu sais bien ? L’un des grands noms du capitalisme américain ! Et l’un des gros donateurs de la campagne présidentielle de Donald Trump ! Je t’assure que Creed a des idées absolument fascinantes sur la meilleure façon de gérer le pays. J’aurais adoré pouvoir en discuter avec lui, d’ailleurs, mais comme il a toujours méprisé les bouseux de notre espèce, il a limité nos échanges au plus strict minimum. Bien sûr, c’est dommage, parce que je suis sûre qu’à son contact, j’aurais tellement appris !
Je pousse un soupir faussement résigné avant de conclure d’un « mais bon, c’est comme ça ! » et de me réadosser à mon bain de soleil.
Je pense que ni Alithia ni Creed ne s’attendaient à une telle sortie… Après un instant d’hésitation, ma sœur lui tend la main avec un rictus narquois.
— Vu ce que vient de dire Cheyenne, je me sens vraiment honorée.
Ébranlé, Creed la salue en silence avant de me fixer d’un œil soudain intéressé.
— Sa Sainteté semble en forme aujourd’hui…
Nous nous jaugeons un long moment, mais manque de bol pour lui, j’ai toujours été imbattable au petit jeu du je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette. Je prends soin de fixer l’arête de son nez et ne baisse pas les yeux. Amusé, il s’empare d’une chaise et vient s’asseoir en face de nous. Il incline la tête, m’étudie encore quelques instants puis se retourne vers Alithia.
— Comment la trouvez-vous ? lui demande-t-il soudain. Mieux, n’est-ce pas ? Quand on nous l’a amenée, il y a quinze jours, je vous assure qu’elle n’était pas belle à voir.
Ses paroles me prennent de court : M. Connard-avec-un-grand-C s’est donc aperçu de mon état à mon arrivée ici ?
— Tout à fait d’accord, monsieur Taylor, approuve Alithia d’une voix exagérément polie.
— Je vous en prie, pas de chichis entre nous : appelez-moi Creed. « Monsieur Taylor » me donne l’impression qu’on parle de mon père ou de mon grand-père. Je n’ai que 29 ans, vous savez !
Il a annoncé son âge d’un air satisfait. Manifestement, il est très fier de peser plusieurs milliards de dollars, et ce alors même qu’il n’a pas 30 ans. Néanmoins, il peut ! Même si ça me fait peut-être mal de l’admettre…
— Quel dommage que vous ayez un tel a priori négatif vis-à-vis de nous, Creed ! reprend Alithia avec son plus beau sourire. Je crains que cette prévention n’empêche ma petite sœur de s’élever à votre précieux contact.
Un bref instant, il l’évalue du regard avant de se fendre d’un sourire chaleureux.
— Peut-être que je voulais lui laisser le temps de s’acclimater ? Quand je fais la connaissance de quelqu’un, je prends rarement des pincettes, et il m’a semblé que notre charmant petit rossignol n’était pas encore en état de subir mon sens de l’humour tout… personnel.
Non mais quel prétentieux ! S’il pense que je vais le laisser parler de moi comme d’une imbécile incapable de se défendre, il se met le doigt dans l’œil !
— Hum… Ainsi donc, toutes ces piques depuis mon arrivée, ça n’était qu’une mise en bouche ? Ah ben ! me voilà rassurée ! Parce que tu vois, j’avais tendance à te trouver insipide. Intelligent, certes, mais insipide.
Il se retourne vers moi, interloqué...»
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Sur la photo, Louis arbore un air sérieux et se tient en léger retrait par rapport à sa compagne, comme s’il voulait la mettre en avant. Il est bronzé, visiblement tout juste rentré de vacances, et paraît détendu. Il a même abandonné son habituel costume de banquier pour une tenue plus décontractée, portant une simple chemise blanche aux manches retroussées et un pantalon sombre. L’article mentionne son nom et sa fonction chez Bermann Brothers, et indique qu’il est membre du board de la nouvelle galerie, à titre personnel.Je remarque immédiatement sa main posée dans le bas du dos de Rosalie. Cette dernière s’appuie légèrement contre lui. Une proximité qui n’est pas vraiment de mise entre deux inconnus.

La douleur, fulgurante, me transperce d’un coup. Louis n’a visiblement pas perdu de temps pour tourner la page. Mais après tout, lui ai-je vraiment laissé le choix ? À sa place, j’en aurais sans doute fait tout autant…
Non ?Je me relève et me dirige vers le miroir qui orne le meuble de la salle de bains. Je m’y étudie d’un regard sans concession. Amaigrie, les traits tirés et l’air triste, je suis à des années-lumière de la jeune femme hautaine et conquérante que j’étais, il y a quelques mois encore, à Paris. Je suis devenue une créature sans grâce dont les rêves ont été réduits à néant, un robot qui ne sait plus que travailler, travailler et travailler encore, et qui court après le temps pour ne pas se laisser engloutir par les regrets.

J’ouvre un tiroir et m’empare d’une paire de ciseaux. Pendant quelques instants, je reste là, immobile, les yeux secs malgré mon cœur déchiré. Puis je prends une profonde inspiration, saisis une première poignée de cheveux et y donne un grand coup rageur. Les mèches noires tombent dans le lavabo blanc. Je les regarde sans émotion. J’empoigne une autre touffe et la coupe, elle aussi, sans hésitation. Puis une troisième, et une quatrième, et une cinquième…

C’est un massacre.
Le coup de grâce.
Et une renaissance.
Aux forceps.
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D’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours été sensible à la beauté masculine. Un corps bien proportionné, un visage aux traits réguliers, une certaine aisance dans l’attitude et les gestes… Bref, des choses parfois difficiles à décrire mais qui formaient un tout que je trouvais fascinant. Avec son élégance naturelle, ses cheveux châtain clair ondulés et ses yeux bleus en amande, Jasper avait en théorie tout pour me plaire. Mais je continuais à sentir une certaine réticence : peut-être que dans mes rêves les plus fous j’avais toujours espéré rencontrer quelqu’un qui me ferait vibrer par, je ne sais pas, une intensité que je n’étais pas vraiment certaine de retrouver chez lui ? Cependant j’avais vingt-trois ans et je savais que les princes charmants n’existaient pas.
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J’ai honte de lui montrer ma faiblesse. Lui qui m’a connue conquérante, fière et forte, qu’est-ce qu’il peut bien penser de cette fille aux yeux gonflés de larmes, au maquillage foutu et aux cheveux en pagaille ? Mais il semble n’en avoir cure et il continue à me caresser, imperturbablement. Quelques instants plus tard, il se met à chantonner tout bas une étrange mélodie qui m’aide à me détendre peu à peu. C’est une sensation assez irréelle, d’être allongée là, dans ce grand lit aux draps immaculés, aux côtés d’un homme qui, jusqu’à récemment s’est toujours montré violent et imprévisible. Sans m’en rendre compte, je finis par sombrer dans le sommeil.
   
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En réalité, je suis une étudiante tout ce qu’il y a de plus classique. Je bosse dur, je mène une vie saine et je n’ai pas de petit copain. Vue de l’extérieur, mon existence n’est pas franchement folichonne, mais je m’en fous. Mon but est de faire partie des majors de ma promotion, d’obtenir un très bon poste dès le début de ma carrière et de gagner suffisamment bien ma vie pour ne plus jamais connaître la gêne financière. Quand on a grandi, comme moi, dans une banlieue moche, à l’ombre de tours moches obstruant toute perspective d’avenir un tant soit peu décente, on fait tout pour échapper à son destin. Tout.
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Inutile de dire que la drague avec les garçons après les cours, a fortiori les boums, ça n’était pas pour moi ! Je vivais par procuration, grâce aux livres que j’ingurgitais à longueur de temps et au rock que je m’étais mise à écouter en boucle. Chanter mes titres favoris était l’un de mes petits plaisirs secrets et, même si je n’avais pas le look d’une rock star, j’avais une jolie voix. Aussi, quand j’étais sûre d’être seule, je choisissais un morceau et, m’imaginant être sur scène,je me mettais à chanter. Bref, j’étais une fille comme tant d’autres, introvertie et un peu pathétique.
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Je rumine mon désespoir, regrettant de m’être emportée et d’avoir refusé de revoir Louis. Michelle ne m’a-t-elle pas dit qu’il voulait se faire pardonner ? Néanmoins, je n’arrive pas à oublier son comportement blessant à mon égard. Et qui plus est, j’ai peur… J’ai terriblement peur des sentiments que je lui porte et qui mettent en péril le fragile équilibre sur lequel repose ma vie. Il n’y a qu’à voir dans quel état je suis aujourd’hui à cause de lui ! Impuissante, j’écrase mon mégot du talon et Céline fait de même, avant de me lancer un regard inquiet.
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Il tient à moi. Il tient vraiment à moi, comme si je lui étais indispensable. Comme si, sans moi, la vie n’avait plus la même saveur. Je le dévisage attentivement, d’un regard presque affamé. Nous ne nous sommes pas vus depuis un mois et il m’a terriblement manqué. Je redécouvre ses magnifiques yeux turquoise, ses cheveux sombres toujours légèrement décoiffés, la ligne pure de son nez et ses lèvres pleines, faites pour embrasser. Il se rend bien compte que je le dévore du regard car il me sourit tendrement, prend ma main et caresse doucement mes doigts.
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Désespérée, je tourne les talons et m’enfuis. Après Louis, voilà que Mark lui aussi vient de retomber dans ses démons. Comme si les hommes en qui je finissais par placer ma confiance se transformaient inéluctablement en monstres me rejetant loin d’eux, me remettant brutalement à ma place, à ma vraie place. Dans le taxi qui me ramène chez moi, je me demande quel mauvais sort a bien pu m’être ainsi jeté, pour que tout dans ma vie tourne aussi mal, sans que je ne puisse rien y faire. Et, surtout, qu’ai-je fait pour mériter tous ces revers du destin ?
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