AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Isabelle Aupy (111)


C'est quoi un chat pour vous ?

Un animal qui ne se tient pas en laisse.
Commenter  J’apprécie          30
"Les dirigeants avaient vite compris que pour asservir les gens aujourd'hui, il ne fallait plus la force, il fallait créer le manque et le besoin." (P. 62)
Commenter  J’apprécie          30
À ce moment, je n'aurais pas su dire si on en avait besoin de nos chats. Est-ce qu'on a besoin des nuages dans le ciel, des papillons au printemps ou des mouettes sur le port ? Sans doute que s'ils sont là, c'est qu'il y a une bonne raison. Sans doute que non, on n'en a pas besoin, que oui, on peut vivre sans. On arrivait à vivre sans nos chats, mais on n'en avait pas envie.
Commenter  J’apprécie          30
Les dirigeants avaient vite compris que pour asservir les gens aujourd'hui, il ne fallait plus la force, il fallait créer le manque et le besoin.
Commenter  J’apprécie          30
Pour contrôler individu, il faut faire croire au besoin, même quand il n'a pas, surtout quand il n'a pas.
Commenter  J’apprécie          20
Le professeur avait laissé tomber son costume, le vent l'avait de nouveau décoiffé, mais tout de même, il avait changé. C'était dans sa façon de nous dire les choses. Il parlait le convaincu. C'est une langue français le convaincu, une langue à sens unique faites des mêmes mots que nous, mais un peu différente : elle ne connaît pas les points d'interrogation. Et puis c'est une langue qu'on ne remarque pas sur le coup. Elle change celui qui la parle, ça oui, elle le transforme, et quand on s'en rend compte, c'est déjà trop tard.
Nous étions tous différents, nous possédions tous un truc à nous, jusque dans notre façon de penser, de parler ou d'être. Chacun avec ses histoires, ses envies. Il y avait du commun bien sûr, sinon on ne se serait pas retrouvé là, mais il y avait aussi beaucoup de singuliers. C'était notre force, je crois, d'être égaux sans l'être, de ne pas être semblable et de le savoir pertinemment, mieux encore : de le respecter.
Le vieux poète disait: croire c'est pas vouloir savoir, confort de l'esprit, pas réfléchir et obéir bêtement. Croire c'est appliquer règles sans poser questions, pas bon pour l'homme, autre forme du pouvoir.
Pour manipuler, il faut pas obliger, mais inciter. Et gens stupides qui croient que bonheur est d'avoir, pas être. Français être une belle langue qui a compris, qui dit je suis heureux, pas j'ai heureux. Mes français peuple d'abrutis, ont oublié leur langue, leurs pensées, trop fiers de leurs droits de l'homme, oublié sa fragile...
Pendant ce temps, ils finissait de nous les prendre ces choses-là, des choses dont nous n'avions pas besoin pour vivre, mais qui était tellement nécessaire la liberté d'être soit, et non comme les autres ; la vérité du monde aussi, celle qui se glisse dans la mer et dans le vent, cette réalité qui vous colle les pieds sur terre et une bonne fois pour toute, qui décoiffe les cheveux et vous rappelle qu'une mèche qui dépasse, ce n'est pas important, qui nous rappelle en revanche à notre nature. Il nous les prenait parce qu'on les avait laissés faire.
Donc oui, on va se battre pour ça ! Oui je vais me battre pour mourir dans un endroit où j'ai envie de vivre ! Parce que si je reste à me gratter le nombril, je ne pourrai jamais plus me regarder dans une glace et virgule le jour où mes enfants viendront me voir, je ne voudrais pas qu'ils aient honte de leur père.
Commenter  J’apprécie          20
Cette île, nous l'avons bâtie à notre façon, chacun apportant un peu de soi du continent et surtout chacun fuyant ce qu'il refusait. Ce n'est pas pour qu'ils viennent nous le ramener jusqu'ici, pas pour nous imposer leur façon d'être comme s'il n'en existait aucune autre, comme s'il ne devait pas y avoir d'autres manières de penser.
Commenter  J’apprécie          20
Pour manipuler, il faut pas obliger, mais inciter. Et gens stupides qui croient que bonheur est d'avoir, pas être. Français être une belle langue qui a compris, qui dit "je suis heureux", pas "j'ai heureux". (...) Pendant gens occupés à acheter pour combler vide, eux perdre liberté de dire non, je veux pas, pas besoin. Eux perdre liberté de chercher vraie vie, vrai bonheur. Et peuple tendre lui-même les clés de la prison où se mettre.
Commenter  J’apprécie          20
le poète disait : "Croire c'est pas vouloir savoir, confort de l'esprit, pas réfléchir et obéir bêtement. Croire c'est appliquer règles sans poser questions, pas bon pour l'homme, autre forme du pouvoir."
Commenter  J’apprécie          20
Il parlait d'altérité, du "aimer vous les uns les autres". Je crois, dans les grandes lignes, qu'il disait que pour s'aimer les uns les autres, il faut se connaître, sinon ça ne veut rien dire. Qu'aimer tout le monde, revient à n'aimer personne, comme si on restait à la surface des gens. C'est ainsi que je le comprenais. Aimer l'autre pour ce qu'il est vraiment, voilà ce que disait le Bon Dieu selon notre curé, afin que l'autre puisse nous aimer pour ce que nous sommes.
Commenter  J’apprécie          20
C'était notre force, je crois, d'être égaux sans l'être, de ne pas être semblables et de le savoir pertinemment, mieux encore : de le respecter.
Commenter  J’apprécie          20
Un travail qui ne fabrique rien ou qui ne rend service à personne, ce n'est pas un métier. Ils ont beau dire, n'empêche que ce ne sera jamais un métier pour moi.
Commenter  J’apprécie          20
Le bonheur n’est pas d’avoir, on dit je suis heureux pas j’ai heureux
Commenter  J’apprécie          20
Les dirigeants avaient vite compris que pour asservir les gens aujourd’hui, il en fallait plus la force, il fallait créer le manque et le besoin .
Commenter  J’apprécie          20
C’était notre force, je crois, d’être égaux sans l’être, de ne pas être semblables et de le savoir pertinemment, mieux encore: de le respecter
Commenter  J’apprécie          20
Et j’ai laissé la porte ouverte. Sans réfléchir, c’est ce que j’ai fait. Et je ne savais pas que ça changerait tout .
Commenter  J’apprécie          20
La mer prend tout le monde, soit par le cœur, soit par le fond
Commenter  J’apprécie          20
Au bout d'une semaine à trépigner de l'intérieur comme un fou, on se demandait s'il n'allait pas nous péter une artère le pauvre bougre. Tout le monde sait que les tempêtes, c'est mieux à l'extérieur que dedans : dedans, c'est pire.
Commenter  J’apprécie          20
Je suis allé voir le vieux du phare. Je ne sors pas beaucoup de chez moi, je n'aime pas. Faut pas demander pourquoi, c'est comme ça. Mais pour le vieux du phare je sortais parce que c'était un ami, que j'en possède peu même si je n'ai que ça, des amis vrais. Je ne distingue pas de niveaux comme certains le faisaient, ami / connaissance / collègue / camarade /confrère / copain, et que sais-je encore ? De vieux mots qui n'existaient plus de toute façon, on dit «ami» pour tout le monde aujourd'hui, en particulier pour des gens à qui on ne cause jamais. Le vieux du phare, c'était un ami comme avant, et pour lui je sortais de chez moi, et parce que sinon, je risquais pas de le voir : lui ne quittait jamais sa loupiote.
Commenter  J’apprécie          20
Mais ça m’avait frappé de l’entendre crier, comme un truc qui cloche, un truc qui ne va pas sans qu’on saisisse ce que c’est et pour cause, il n’y avait rien à saisir. C’était l’absence qui percutait, et le vide, on ne le tient pas par la main.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Isabelle Aupy (460)Voir plus

Quiz Voir plus

L'homme qui n'aimait plus les chats

Pourquoi les chats de l’île ont-ils disparu ?

Ils ont été abattus par des agents venus du continent.
Ils ont été capturés par des agents venus du continent.

13 questions
40 lecteurs ont répondu
Thème : L'homme qui n'aimait plus les chats de Isabelle AupyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}