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Critiques de Isabelle Bunisset (16)
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Vers la nuit

Meudon, 30 juin 1961.

Louis-Ferdinand Céline, sent la mort venir.

Entre ses maux et son désir d'achever son dernier roman, il se souvient...

L'auteure a choisi un point de vue périlleux, et certains diront présomptueux, parler à la place de Céline.

L'exercice était risqué, je le trouve réussi, les souvenirs tour à tour chaotiques ou plus subtilement littéraires, de l'auteur du "voyage au bout de la nuit", étaient des plus difficiles à restituer d'une façon cohérente et accessible.

Mais pas accessible à tout le monde, car autant vous avertir, il faut être "Célinien(ne)" confirmé(e) pour apprécier ce court roman, qui bien entendu, puisque c'est son sujet, aborde dans les détails, la vie et l'œuvre de cet écrivain, qui demeure controversé.

Je termine ce mot, avec une remarque de pinailleur, qu'on voudra bien, je l'espère, me pardonner moi qui ne suis même pas bachelier.

Sur le bandeau du livre, je lis dans la présentation de l'auteure qu'elle a : " fait une thèse sur la dérision chez Céline".

Je ne suis pas aller très loin dans l'étude de notre chère langue française, mais je crois bien me souvenir, avoir appris qu'il faut éviter le verbe "Faire", et le remplacer par un autre plus précis.

"Ecrire, rédiger, soutenir, une thèse"..?!

Détail me direz vous ? Peut-être !

Mais pour présenter un livre sur un auteur si pointilleux sur le choix des mots c'est un peu léger...
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Vers la nuit

L'auteure est une spécialiste de Céline et elle met ses connaissances au service d'un roman original et érudit dont le but est de nous faire vivre ses dernières heures dans la tête de l'écrivain Ô combien controversé. L'exercice de style est parfaitement réalisé, on y croit, c'est impressionnant. Ensuite, il faut quand même connaître un peu l’œuvre et la vie de Céline car les références sont nombreuses (j'avoue que je suis sûrement passée à côté de quelques subtilités). Moi qui n'arrive toujours pas à lire Voyage au bout de la nuit (il prend la poussière sur une étagère depuis des années...), ce livre ne m'a pas vraiment donné envie de découvrir l’œuvre du monsieur mais a plutôt conforté mes appréhensions. Bref, un ouvrage de grande qualité mais un sujet pas forcément à portée de tout le monde.
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Vers la nuit

Pour son premier roman, Isabelle Bunisset qui enseigne à l'université de Bordeaux, nous conte les dernières heures de l'écrivain qu'elle connaît le mieux : Louis-Ferdinand Céline. En effet, elle est l'auteure d'une thèse sur la dérision chez Céline.

Nous sommes le 30 juin 1961, à Meudon. Il est 16 h et il fait très chaud. L'auteure fait parler, délirer souvent, Céline qui s'acharne à terminer Rigodon, son dernier roman qui ne sera publié par Gallimard qu'en 1969. Tout de suite, il parle de Lucette, son épouse, qu'il a connue en 1935 et qui l'a suivi partout. Elle a une école de danse à l'étage au-dessus.

Il parle des bombardements, de sa fuite, des journalistes qui tentent de le rencontrer car « le pépé acariâtre » est à la mode après avoir été traîné dans la boue : « Dumayet, Chancel, Pauwels, Brissaud, Audinet, Lazareff sont venus interroger l'oracle. »

Ce Prix Goncourt qu'il n'a pas eu en 1932, avec le Voyage au bout de la nuit, alors qu'il était encore respectable, récoltant les faveurs De Beauvoir, de Sartre, d'Aragon et de Triolet, il ne l'a jamais digéré.

Ses souvenirs se bousculent : la taule, les maladies, l'attente du peloton d'exécution, la fuite au Danemark, sa radiation de l'Ordre des médecins… Il parle de son invalidité à 75 % à cause de sa trépanation et de cette balle qui se balade dans sa tête. Tous ses droits d'auteur mis de côté avant-guerre ont été confisqués et ces Chinois qui le hantent…

Il s'emporte contre « les écrivaillons à la mode ». Proust, Gide, Mauriac, Giono ne sont pas épargnés. La Fontaine, Stendhal, Villon, La Bruyère, La Rochefoucauld, Shakespeare, Diderot, l'abbé Brémond, Montaigne, Saint-Simon trouvent grâce à ses yeux mais ce ne sont pas vraiment des contemporains.

Les heures passent et il souffre atrocement. Il repense à ce 27 octobre 1914 : « Ça ne s'oublie jamais la guerre… », son bras inerte, sa tête, sa surdité à cause d'un obus. Il avoue : « Comme s'ils savaient guérir les médecins… » puis, un peu plus loin : « Je ne me heurte pas à la mort, je la cherche au contraire, positivement. »

Il évoque ses souvenirs d'enfance, parle de Bonaparte : « Que savait-il du courage ce fou sanguinaire ? » Ses expériences de médecin qui a toujours pris soin des pauvres ne l'empêchent pas d'être « l'antisémite n°1 depuis plus d'un demi-siècle. Bourreau de moi-même mais assassin de personne, c'est ça le vrai. »

Celui qui avait été en photo en première page du Petit Journal illustré, en grande tenu du 12e Régiment de cuirassiers avec médaille militaire, croix de guerre avec étoile d'argent, arrive à « La fin du voyage ». Il sait qu'il n'aura pas de Panthéon, « Tout le monde n'est pas Hugo » mais ajoute : « le clochard de la littérature tire sa révérence. » le jour se lève et nous sommes le 1er juillet 1961.

Vers la nuit, roman original, agréable à lire, permet d'éclairer un peu différemment ce que nous savons d'un écrivain controversé mais au talent unique.
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Vin, gloire et bonté

Une lecture à propos en cette période de gore aux vins… mais quelle déception! Seusl le titre et le dessin poussent le lecteur à supporter la frivolité et l’absence de contenu de cet album. On pourra se demander pourquoi Bernard Magrez en a signé la préface.

L’heroine n’a rien de sympathique avec ses louboutins et son lexomyl…une caricature qui ne parvient pas à nous faire sourire.
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Vin, gloire et bonté

Vin, gloire et bonté est un titre humoristique pour décrire le milieu élitiste du vin au travers des grandes familles bordelaises issues de la haute bourgeoisie et l'aristocratie. C'est un peu l'anti-Châteaux Bordeaux par son approche. Certes, il y a de l'humour mais c'est très piquant. La critique sera plutôt assez acerbe.



"L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu" disait François de la Rochefoucauld. Comme il avait raison surtout dans ce milieu qui n'a jamais été analysé de fond en comble. C'est une bd sur les vins, les vignobles mais surtout sur les comportements de cette société de propriétaires. Bref, le microcosme bordelais n'aura plus de secrets pour nous lecteurs. A retenir: dans ce journal pour lequel travaille notre héroïne, on dit du bien ou on ne dit rien. Point de critique à charge !



Les dialogues un peu exquis envahissent le champs de cette bd de 135 pages tout de même. Notre héroïne est une vraie névrosée parisienne dont on verra tous les fonds de pensée et cela ne sera pas triste ! Par ailleurs, le trait dynamique et expressif du dessinateur italien Giuseppe Liotti fait des merveilles.



Cette comédie caustique ne sera pas au goût de tout le monde, je préfère prévenir. A consommer avec modération comme pour tout bon cru.
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Vers la nuit

Louis-Ferdinand Céline est sur le point de mourir, il évoque sa vie, Lucette, ses convictions, sa déchéance. Tel est le thème de ce premier roman écrit par une enseignante de Bordeaux qui a déjà rédigé auparavant une thèse sur la dérision chez le même auteur. Et quel auteur ! Un monstre sacré qui fait encore parler de lui autant pour ses romans que pour ses propos d'extrême-droite. Des textes durs qu'Isabelle Bunisset a décortiqués avec patience afin d'écrire ce premier roman étonnant, court mais précis, au plus proche de cet écrivain controversé.
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Vers la nuit

Lire ce livre juste avant l'événement littéraire de l'été, qui fut de retrouver les milliers de feuillets volés à Céline en 1944, dont on avait fini par douter de l'existence et qui ont réapparu comme par enchantement (ou pas), était prémonitoire.



Car il en parle Céline de ces pages disparues dans ce court texte aux allures de testament écrit à la manière de juste avant qu'il ne meure, dans les dernières heures de conscience qu'il occupe à achever Rigodon, tandis que les ombres montent, se froissent et que tout se défait - si tant est que tout ne le fut déjà, et depuis longtemps, peut-être toujours, à Meudon, Sigmaringen et avant.



Vers la nuit est un exercice de style très tenu, très réussi. Isabelle Bunisset se met avec talent (et modestie) dans le je de l'ermite de Meudon, qui ne renie rien, ne regrette rien, et fulminera jusqu'à la fin.



Jusqu'à la fin : et après, comme nous aurons sans doute l'occasion de le lire à la publication des feuillets disparus.
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Vers la nuit

Passer de chroniques viticoles à un livre sur les derniers souffles de Louis-Ferdinand Céline, passer de l’analyse œnologique des plus grands crus à l’analyse stylistique d’un des plus grands si ce n’est le plus grand écrivain du XXème siècle, vous trouvez la bascule difficilement réalisable ? Et pourtant, Isabelle Bunisset propose avec Vers la nuit publié chez Flammarion, un premier livre entièrement consacré au médecin de Meudon. Un ouvrage paru en janvier 2016 et qui, un an et demi plus tard, semble valoir le détour pour les adorateurs comme pour les pourfendeurs de Céline.

Exercice de style obtus mais réussi ou pâle tentative de reprise de la plume de l’auteur de Mort à crédit ? Lettres it be vous en dit un peu plus.





# La bande-annonce







30 juin 1961 : dans sa mansarde de Meudon, Louis-Ferdinand Céline est sur le point de mourir. Mettant un point final à «Rigodon», son roman testament, il évoque son parcours littéraire, ses déconvenues et sa déchéance.





# L’avis de Lettres it be





Chroniqueuse viticole pour Le Figaro Magazine, journaliste, chargée de cours, depuis peu à la tête d’une société de conseil en communication, Isabelle Bunisset est une hyperactive. Partout, tout le temps, elle promène son esprit vif et sa plume aguerrie à l’exercice journalistique en se confrontant à bien des thématiques, bien des domaines. Des domaines qui vont du vin comme dit, mais aussi vers l’actualité littéraire et surtout, vers Louis-Ferdinand Céline, à qui elle a consacré une thèse dont le thème n’était autre que « La dérision dans les premiers romans céliniens ». La somme de 15 années de travail qui donne à comprendre, à penser, à chercher encore ce que Céline peut vouloir dire, dans tous les sens du terme. Peu de hasard alors lorsque l’on retrouve le nom d’Isabelle Bunisset dans l’étagère de notre librairie du coin avec un livre consacré à l’abhorré génial Céline. Et pourtant, quel pari osé que ce livre …



Un premier ouvrage donc qui se dédie entièrement aux dernières heures du Docteur Destouches. De longues heures qui vont le mener doucement mais sûrement vers une passe d’armes ferme et définitive. Des dernières heures rendues suffocantes, haletantes, sombres par Isabelle Bunisset qui réussit à adopter l’extrême équilibre d’une écriture qui ne singe ni ne travestit jamais celle de Céline. Tout est question de mesure, tout est dit à la première personne, Bunisset devient Céline, la fin de l’odyssée prend la forme de ses lignes. Le style frôle et flirte sans cesse avec celui de Céline, c’est une évidence, mais l’on sent toujours poindre, page après page, une plume gorgée d’admiration et de profond respect pour celui qui reste comme les deux revers d’une médaille qu’on s’échine encore et encore à vouloir dissocier.



La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Vers la nuit

Jean Tulard disait que Bonaparte était le sujet qui faisait le plus vendre.

Citati, quant à lui, considérait que c'était Kafka.

Céline est ,avouons le, également un sujet vendeur.

En cela , Isabelle Bunisset, s'assure un moindre succès. Toutefois, là où elle prend un maximum de risques, c'est en adoptant la première personne du singulier pour faire parler l'auteur de Mort à crédit durant les dernières heures de sa vie.

Une universitaire qui se risque à adopter le langage célinien, le projet ne manque pas d'audace.

Et reconnaissons qu'elle y parvient par moment assez bien (la deuxième moitié de la page 74 en est un exemple parfait). On y retrouve le ton geignard qui le caractérisait si bien.

Mais la question qui me rongeait durant ma lecture était "pourquoi ?".

Quel est l'intérêt d'un tel livre ? On a l'impression que l'auteur synthétise une biographie de Céline en y agrégeant des extraits de sa correspondance. Je la soupçonne de paraphraser quelques passages de ses lettres les plus fameuses (mais aucune certitude là-dessus).

On a le droit à tous les truismes et poncifs concernant Louis Ferdinand Céline. Je me demandais quand arriverait l'histoire de la fameuse petite musique. Il m'aura fallu attendre la page 53.

Entendons-nous bien ! La lecture de ce "roman" n'est pas désagréable. Il se lit très rapidement. le passage où Céline juge ses pairs est d'ailleurs amusant.

Le public visé de ce livre me semble être les lecteurs qui souhaitent découvrir les grandes lignes de sa vie.

Amateurs du grand Louis Ferdinand en revanche, passez votre chemin.

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Vers la nuit

Céline est au soir de sa vie. Nous sommes le 30 juin 1961. Il est 16 heures lorsque commence ce dialogue intérieur de l'auteur, perclus de douleurs, navigant entre son lit et sa table de travail, tous deux au sous-sol de sa dernière demeure. Céline est dans un abandon quasi mystique pour clore Rigodon son ultime legs littéraire, qui ne verra pourtant le jour aux yeux du public qu'en 1969. A cinq heures le lendemain, Céline tirera sa référence, réprouvé public et littéraire, entouré de son dernier amour Lucette Almanzor et de ses animaux de compagnie. Pendant cette longue nuit, ultime voyage au bout de la nuit, Céline se remémore les champs de bataille, mais aussi s'anime et s'enflamme pour la belle écriture, conspuant ces autres inélégants, qui manquent de style, de finesse, et qui ne savent reconnaître la portée de son génie. Grandiloquent et narcissique, c'est un Céline acculé qui nous est présenté, un Céline fier du combat qu'il a mené mais pour autant conscient des plumes qu'il y a laissé. On oscille donc entre la tendresse et l'affliction pour cet homme seul contre tous, à qui le dos a été tourné après avoir été porté aux nues, mais aussi l'irritation et l'exaspération devant un Céline renonçant en rien à son antisemitisme. Le grand monsieur de la Litterature semble si petit alors.



Oser se mettre à la place d'un illustre mourant, c'est déjà culotté. Et quand cet illustre mourant est de l'acabit de Céline, c'est un exercice véritablement casse-gueule, qui pourrait laisser à penser à un suicide littéraire. D'autant plus dans un premier roman. Et pourtant, Isabelle Bunisset se sort de cet exercice difficile à maints égards.



Les formules aussi sèches que le corps amaigri de Céline claquent. "Vingt d'hallali pour trois livres fâcheux" lui fait-elle dire en évoluant ses trois pamphlets antisemites. On pourrait entendre Céline, entre suffisance et dérision. Pas de concession, ni de commisérations non plus de la part d'Isabelle Bunisset qui a comme atout dans son chapeau, une connaissance approfondie du bonhomme avec une thèse consacrée à la dérision dans l'œuvre de Céline. La restitution de cet univers celinien est juste ; le portrait brut et touchant d'un homme acculé face à la mort, alors que la vie et l'écriture le quitte.



Cependant à la lecture qui vous emmène dans cette nuit obscure et torturée,une question émerge : celle de la dissonance entre la voix portée et la voix réelle. Si le chemin de bataille qu'était le style l'habitait à ce point Céline, on peut être désarçonné par le style propre de l'auteur, qui s'il se paraît de beaux atours Isabelle Bunisset maniant très agréablement la langue, reste fatalement en-deçà de son sujet. C'est ici que l'écriture introspective au nom de Céline touche à ses limites et s'avère presque pénalisant dans l'appréciation générale du roman, qui demeure un très bon premier roman prometteur.



Un grand merci à l'équipe de Babelio pour leur énergie et l'opération masse critique, qui permet aux blogueurs de recevoir un livre en échange d'une critique positive ou négative, ainsi qu'aux éditions Flammarion qui m'ont parvenir le présent exemplaire.
Lien : http://lire-ecouter-voir.com
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Vers la nuit

J'ai lu Céline, je n'en suis pas un spécialiste non plus (être spécialiste d'un artiste, quel intérêt ? Céline saurait en tirer une définition au vitriol...) mais j'en ai retrouvé un peu de cette ambiance très particulière dans ce roman qui décrit les dernières heures de l'auteur, les dernières heures dans sa tête et ça m'a donné envie de retourner lire Céline. Que dire de plus, l'essentiel l'est.
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Vin, gloire et bonté

Livre décevant malgré un dessin séduisant. Les ficelles sont aussi grotesques que la série dont s'inspire le titre.

Les remarques acerbes sur un milieu étriqué semblent des aboiements adolescentes... Quel Gachis de temps
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Vers la nuit

Ne connaissant pas encore l'œuvre de Céline, j'ai trouvé ce roman très intéressant car on entre dans l'intimité de cet écrivain en fin de vie.

Celà m'a donné l'envie d'en apprendre plus et de commencer à le lire par un de ses romans. L'auteure a parfaitement fait oublier sa parfaite connaissance du personnage car on a vraiment l'impression d'être un témoin présent à ces côtés et même dans ses propresréflexions.
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Vin, gloire et bonté

Avec cette BD, nous voilà plongés dans le monde viticole. Peu connu du grand public, univers secret et qui fait rêver, le monde du vin lève un peu le voile.



Le lecteur va donc suivre Annabelle, une jeune journaliste qui est envoyée pour écrire un article sur le vin. Petit problème, elle n'y connaît strictement rien. Pour elle, le vin, c'est tout simplement du jus de raisin fermenté et son seul amour se porte sur le mojito. Néanmoins, elle n'a pas le choix, il faut qu'elle se rende en pleine immersion dans un grand domaine pour pouvoir écrire.



Le scénario de cette BD est tout simplement fascinant, j'ai tout simplement été transportée en plein vignoble et j'ai découvert comme Annabelle le monde du vin. Finalement, cette BD est un moment de la vie d'Annabelle, un peu comme un arrêt sur image. En plein divorce et en pleine prise de tête avec ses enfants, cet article va s'avérer être une bouffée d'air frais. Certes, la parisienne va avoir du mal à s'acclimater à la campagne mais c'est avec brio qu'elle saura tirer son épingle du jeu dans cet univers impitoyable. Certes, ses courbes généreuses n'y seront pas pour rien. Néanmoins, son intelligence et sa maîtrise de la langue de bois la servira à plusieurs occasions. L'histoire est donc divertissante, voire rafraîchissante. Certaines situations font sourire et Annabelle devient très vite attachante.



Quant à l'esthétique, j'ai été également séduite par ce trait en rondeur et délicat. Les paysages rendent justice aux vignobles bordelais et les niveaux de gris sont maîtrisés à la perfection.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Vin, gloire et bonté

C'est une découverte que ce type de format littéraire le roman graphique.

J'ai apprécié le coté ludique , le coté double message ( le personnage parle mais la bulle de pensée est différente); vraiment un type d'écriture sympa Je ne dis rien non plus sur le graphisme ayant trop peu de recul

Mais le contenu de l'histoire ne m'a pas passionnée et pourtant j'apprécie un bon verre devin

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Vin, gloire et bonté

Un portrait au vinaigre du petit monde de la vigne bordelaise.
Lien : http://www.actuabd.com/Vin-g..
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