AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Isabelle Dangy (31)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Etude sur Lambeaux, Charles Juliet

Analyse du magnifique ouvrage autobiographique et poétique de Charles Juliet "Lambeaux".

Genèse de l'ouvrage. Evolution de l'auteur vers la sérénité grâce à l'écriture, qui lui permet, contrairement à sa mère biologique d'échapper à l'autodestruction.

"Ce n'est pas la mère qui crée l'enfant mais l'enfant qui crée la mère".
Commenter  J’apprécie          10
L'atelier du désordre

Ça partait mal...

Dans le préambule de son livre "L'atelier du désordre", Isabelle Dangy relate l'histoire de René Dolomieu, peintre du XIXè siècle qui avait la particularité de peindre des "tas", toutes sortes de tas.

Dans tous ses tableaux il ajoutais un petit tas . Il a surtout peint des portraits qu'il vendait pour vivre de son art.

9 pages de préambule nous expliquant l'historique de ses tableaux, ainsi que des gens qui l'ont côtoyés de près.

Je me suis dit, "bon, ça commence mal", car je ne suis pas du tout amateur d'art.



Puis le roman commence, et là, un autre décors, celui de Barbizon où l'artiste se rend suite à une rupture amoureuse.

Isabelle Dangy romance l'histoire de cet artiste et je me suis pris au jeu, je voulais savoir ce qu'il allait faire, où se rendait-il, comment allait-il vivre avec ses amis.

La curiosité m'a convaincu de lire la vie passionnante de cet artiste un peu à l'écart du grand monde des artistes de cette époque. Beaucoup de sentiments transpirent dans l'écriture subtile du premier roman de Isabelle Dangy.

Elle nous emmène dans la forêt de Fontainebleau et de ses environs, en nommant les noms des villages où se rend rené Dolomieu, j'aime bien.

Ensuite lors de ses voyages au Japon, on le suit dans différentes villes, où il rencontre des personnes dont il devient intime.

Pas de technique de peinture, seulement la description des tableaux, ce que veut transcrire le peintre.

Les amis, les maîtresses, sont au centre de ce roman et les relations avec le peintre sont très bien décrites.

Beaucoup de psychologie, également apparaît au fil des chapitres, mais ce n'est pas rébarbatif, on comprend les états d'âme de cet artiste atypique.

Vraiment j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à cette lecture inattendue mais riche en émotions, en description et sentiments.

C'est un très bon premier roman, je le verrais bien obtenir un prix en fin d'année...

Un grand merci à Babélio, grace à l'opération "Masse critique" et aux éditions "LePassage" qui m'a envoyé rapidement ce merveilleux roman.
Commenter  J’apprécie          51
L'atelier du désordre

Merci encore Babelio et les éditions le Passage pour cette belle découverte ! Premiere participation, pour moi, à la Masse Critique et ravie d avoir été sélectionnée et qui plus est pour ce très beau roman, lu en 2 jours !!!

« L'atelier du Désordre » est le premier roman de Isabelle Danguy et donne vie au destin d un peintre du XIXème siècle : René Dolomieu.

Un destin d artiste qui semble, dans un premier temps, rimé avec mélancolie et lassitude. Et le début du roman, par son rythme lent notamment , reflète parfaitement la monotonie de la vie de cet artiste.

Au fil des pages, le rythme s accélère alors et notre cher peintre est entraîné, souvent malgré lui, de rebondissements en rebondissements et sa vie alors « tranquille » se retrouve chamboulée, bouleversée , percutée et son destin le force à s affirmer et se réaliser ... le lecteur est alors entraîné, habilement, dans de nombreuses péripéties ...

Je me suis ainsi beaucoup attaché à cet artiste, un personnage présenté de prime abord, comme un mélancolique, un « écorché vif » maladroit et timide qui fuit les mondanités et vivote grâce à quelques ventes de portraits pour amateurs d art. Il fuit egalement les grandes galeries d art et préfére l intimité de son petit atelier où il se consacre à sa passion et sa raison de vivre, la peinture. Une passion dont il garde certaines oeuvres secrètes et cachées ... des tableaux pour le moins atypiques et mystérieux qui cache en lui une véritable obsession : celle des représentations de « tas » ! Tout au long du récit, cette obsession est omniprésente page 103 par exemple :  « il peignit un amas de pommes de terre germées, le rebut pourrissant des rose de la Fête-Dieu, des tas de pommes de pin, de tuiles et d ardoises ébréchées, de bidons de lait cabossés ». Tout comme le personnage qui lui même ne trouve la raison à sa propre fixation, j ai moi même chercher à élucider ce mystère mais je tairai volontairement mes conclusions et charge à vous futur lecteur de découvrir les indices dispersés, judicieusement de ci de là par l auteur ...

L histoire est également jalonnée des nombreuses conquêtes amoureuses de René ... mais n est ce pas là en contradiction avec son tempérament introverti, me direz vous ? Eh ben disons que ce dernier, malgré lui encore une fois, fascine et attire la gente féminine à lui et se jette alors dans des situations bien délicates ...

Enfin, notons une très belle écriture qui dans son style, met à l honneur l art de la peinture de par bien sure le personnage de René Dolomieu mais aussi par de très belles descriptions de scènes ou paysages qui invitent, et ce Imperceptiblement, le lecteur à imaginer celle-ci sous la forme d un tableau ...

Pour conclure, un excellent premier roman et l histoire d un artiste que le destin malmène pour le pousser vers de lointaines contrées et qui sait, la quête de sa véritable identité ... je vous invite à le découvrir !
Commenter  J’apprécie          131
L'atelier du désordre

Si au départ le texte m’a paru maladroit parfois (des descriptions qui arrivent un peu par hasard), j’ai fini par me laisser porter par la narration et adhérer au roman.



Car tout, dans ce roman, est au service de l’idée de l’auteure : l’existence est une poussière impalpable que nous tentons de saisir par petits tas minuscules.



J’ai aimé ce peintre dont l’obsession est de peindre des tas : de macarons, de paniers, de corps en copulation, de cendres. Un seul de ses acheteurs saisi vraiment l’agencement de ses tableaux.



J’ai aimé Anna, la petite fille adoptée qui se jette dans la Seine un jour d’orage sans que personne ne sache pourquoi. Nous avons parfois des fulgurances étranges.



J’ai aimé Valentine, sa blessure d’enfance, jamais satisfaite et qui se réfugie dans l’opium.



Hortense, sa fille, m’est restée énigmatique et lointaine.



J’ai aimé le photographe attiré par les hauteurs.



Et l’énigmatique Yuko, la japonaise contrainte de fuir le Japon sans que l’on ne sache finalement pourquoi.



Des personnages tous différents, tous passionnants et avec leur part de mystère. Comme dans la vraie vie.



Un roman plus profond que la simple jolie histoire de peintre qu’il donne à lire, dans le fond, et dans la forme.



L’image que je retiendrai :



Celle des tas que peint René Dolomieu : et moi, quel tas de particules de poussière résumera ma vie ?
Lien : https://alexmotamots.fr/late..
Commenter  J’apprécie          20
L'atelier du désordre

Il y a des livres délicieux dont on entend très peu parler sans que l'on sache vraiment pourquoi… Petite maison d'édition ? Premier roman ? Je ne sais au fond ce qui explique qu'ils échappent aux radars de la critique… « L'atelier du désordre » d'Isabelle Dangy est l'un d'eux : un pur bonheur de lecture, un vrai coup de coeur littéraire dont il n'y a pas eu, à mon avis, assez d'échos ici ou là.  Alors, avant de vous ruer sur les nouveautés de septembre, autorisez-vous une petite séance de rattrapage et dégustez sans plus tarder ce très bon roman publié à la rentrée de janvier !

Nous sommes dans les années 1860 à Barbizon, dans ce petit village qui depuis une vingtaine d'années attire les peintres paysagistes ; nous suivons les pas d'un certain René Dolomieu qui vient de se faire larguer par sa maîtresse, une habilleuse de l'Opéra-Comique. Triste, abattu, esseulé, il décide, sur les conseil de ses amis, d'aller traîner son âme en peine loin de la capitale, dans un petit village entouré de plaines et de forêts où il trouvera à coup sûr de nombreux sujets à peindre et certainement, sillonnant la campagne le chevalet à la main, quelques collègues avec lesquels il finira la soirée à l'auberge Ganne...

Si ce premier séjour le rétablit un tant soit peu, notre artiste se voit dans l'obligation de reprendre le train pour Paris où la famille Eulembaum lui propose de faire un portrait des trois jeunes filles de la maison. Le travail accompli, René est vite rattrapé par une profonde mélancolie dont il a bien de la peine à se départir. Il décide donc de regagner ce village dont l'atmosphère lui a permis de soulager un peu sa peine. Il retrouve des condisciples avec lesquels il discute de ce qu'il aime peindre, notamment des tas, oui des tas : farine, poussière, cendre, sable et tout autre objet pourvu qu'il apparaisse sous forme d'accumulation, d'agglomération, d'amoncellement. René aime les tas, ils attirent son œil de peintre et les reproduire lui procure une grande jouissance qui, il faut bien le dire, tourne parfois à l'obsession !

Un jour, alors qu'il s'est laissé entraîner par des connaissances de connaissances (lui qui déteste les mondanités!), il est présenté à un porcelainier de Melun, Monsieur Dauxonne, fier de son entreprise et passionné par son art, qui va, par personnes interposées, lui proposer de faire un portrait de sa fille Valentine. Alors qu'il n'a pas le souvenir d'avoir accepté un tel travail, il se voit contraint d'honorer la demande : encore une fois, il doit renoncer pour un temps à sa passion pour les tas, ce qui l'ennuie profondément : « Il aurait aimé poursuivre, à sa manière capricieuse et lente, une destinée un peu informe. Il aurait aimé fréquenter les chantiers et les carrières, peindre des monticules de terre quand le vent leur arrachait une écharpe de poussière, des pyramides de gravillons, des amoncellements de nuages, ou bien comme il y songeait vaguement dans la salle de restaurant de la Galère, des piles d'assiettes et même des montagnes d'épluchures. »

En attendant, il doit loger chez le porcelainier, au Mée-sur-Seine, jusqu'à ce qu'il mette la touche finale à ce portrait et qu'il tente, par la même occasion, de comprendre qui est Valentine, l'étrange fille de Monsieur Dauxonne.

Lire « L'atelier du désordre », c'est véritablement plonger au coeur du XIXe siècle (j'en connais que cela va ravir…), fréquenter les peintres de Barbizon, le monde de la Capitale : les bourgeois mais aussi les petites gens, sentir le Second Empire avancer vers la guerre. C'est aussi découvrir l'histoire intime d'un peintre, René Dolomieu, dont on suit l'évolution psychologique décrite avec beaucoup de nuances, personnage qui semble davantage subir son destin plutôt que de le choisir vraiment. Le pauvre homme devra vivre moult péripéties et l'on se passionne pour tous les rebondissements qui nous tiennent chevillés au texte !

Très vite, ce roman m'a happée parce que l'on s'attache immédiatement aux personnages qui rappellent parfois, je trouve, ceux de Maupassant…

Quant à l'écriture, elle m'a comblée, oui, comblée par tant de délicatesse et d'élégance avec, il faut le dire, quelques accents flaubertiens, qui ont fini de me ravir !

Je ne veux pas en dire plus pour laisser intact, au futur lecteur, tout le bonheur de lire un texte aussi délicieux.

Un magnifique premier roman…

A lire absolument ! (évidemment!)
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          142
L'atelier du désordre

Voici ma deuxième lecture dans le cadre du prix des lecteurs Privat 2020. Il s’agit de L’atelier du désordre d’Isabelle Dangy aux éditions le Passage.

A travers ce roman, on découvre le monde de la peinture et de l’art du milieu du XIXème siècle entre Barbizon et le Japon en passant par Paris. Le personnage principal est René Dolomieu, un peintre mélancolique, séducteur malgré lui , qui après un mariage malheureux part découvrir l’art japonais.

« À Barbizon, dans les années 1860, alors que le Second Empire s'achemine sans le savoir vers le désastre, René Dolomieu, un jeune peintre mélancolique remarqué pour quelques portraits sensibles, côtoie les maîtres du paysage et leurs disciples qui arpentent la forêt de Fontainebleau, s'exercent à peindre sur le motif et boivent du vin râpeux à l'auberge Ganne. René n'est ni un séducteur ni un libertin, et pourtant il plaît aux femmes. Il prend ce qu'elles ont à donner, parfois sans trop savoir qu'en faire. Lorsqu’enfin il se marie, le hasard lui met entre les mains une fabrique de porcelaine qui l'initie à la chimie d'une matière précieuse et fragile. Mais le désordre l'intéresse au moins autant que les principes subtils du kaolin et de la composition des motifs. Aussi, dans l'intimité de son atelier, il continue à peindre sans relâche des toiles qu'il ne montre à personne, ou presque...

Son destin lui échappe sans cesse. Et comme le Japon s'ouvre à l'Occident, il ira jusqu'à cette extrémité orientale du monde lui chercher un sens, un sens que peut-être il ne pourra rapporter dans ses bagages, car il est semblable à la poussière impalpable qui danse dans la lumière de son atelier avant de se déposer en chaos minuscules sur la toile. »

Je ne saurais l’expliquer mais en lisant l’Atelier du désordre j’ai eu l’impression de ralentir mon rythme comme si je plongeais dans ce roman et devenait une spectatrice des moments de peinture et de réflexion du personnage de René. Et pourtant, la lecture n’a pas été fastidieuse pour autant, bien au contraire !

J’ai apprécié ce cheminement artistique au fil des pages et le voyage de l’Europe au Japon. J’ai également trouvé intéressante la construction du personnage, futur maître des tas, qui parallèlement à la découverte de l’art asiatique découvre le désir et le sentiment amoureux. L’écriture d’Isabelle Dangy a la force de la peinture, elle recrée au fil de la plume les paysages qu’elle évoque et transforme les mots en tableaux.

En résumé : un beau roman sur l’art


Lien : https://dubonheurdelire.word..
Commenter  J’apprécie          20
L'atelier du désordre

Tout d'abord, je voulais remercier encore une fois BABELIO, qui m'a fait découvrir un nouvel auteur et surtout ce roman "L ATELIER DU DESORDRE". un roman que j'ai lu, que j'ai dévoré. Une intrigue, au fil des pages, que j'ai essayé d'élucider comme le personnage.

Je me suis laissée entrainer, découvrir l'art de la peinture, imaginer les paysages... j'ai lu ce roman en un week-end.

Un roman qui met à l honneur l art de la peinture.

MERCI et encore BRAVO.
Commenter  J’apprécie          20
Les nus d'Hersanghem

Cette petite ville d’Hersanghem, Arakelian la parcourt avec un oeil attentif, curieux de l’instant saisi, autant que de ce que cache une scène au delà des images, de l’histoire, de la géographie, des légendes ou simplement des vies occultes, balayées par le temps. Ces instants volés au présent sont destinés à son amie, restée à Marseille et peu motivée à le rejoindre. Ce qui était au départ une sorte d’argumentaire en images pour la persuader devient une quête plus profonde.



On visite ainsi les hauts lieux de la commune, et on découvre avec l’auteur des fantômes dans les placards. Et pour ajouter à l’ambiance particulière, la fête du carillonneur se prépare, alors qu’un incident bizarre bloque le trafic du chemin de fer voisin, et que les citoyens s’étonnent de ce vacarme soudain, un bruit assourdissant qu’ils ne parviennent pas à identifier clairement …



Les nus ? On en croise, des nudités intimes, ou exposées, sans ostentation, car elles font partie des rituels quotidiens ou plus confidentiels. Retenons cependant un magnifique défilé de protestations d’un groupe en effet fort peu vêtu.



Deuxième roman original, (le précédent en 2019, Le Passage avait obtenu le prix Goncourt du premier roman) tant par son contenu que par sa forme. Une très belle écriture, l’art de suggérer des ambiances très diverses et même cette bonne idée de proposer deux codas.



217 pages Le Passage 13 janvier 2022

Sélection POL 2022


Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          650
Les nus d'Hersanghem

Après une première esquisse de « La vie mode d’emploi » de Georges Perec à l’échelle d’un immeuble d’habitation dans « La tour » de Doan Bui, place ici à un projet encore plus ambitieux à l’échelle d’une ville entière. Isabelle Dangy nous propose de découvrir Hersanghem, cette ville imaginaire du nord de la France « posée comme une grosse tortue au pied des coteaux d’Houlage et de Sacremont ». Elle la décrit morceau par morceau, lieu par lieu, de manière très réaliste, au point que le lecteur ne doute jamais que son beffroi, ses usines ou ses différentes rues existent bel et bien. Au travers de cette évocation par petites touches, c’est la vie de tous ses habitants qui transparait petit à petit. Un joyeux chaos de prime abord, dans lequel le lecteur se sent dans un premier temps un peu déboussolé, avant de trouver un semblant d’organisation et de repères au fur et à mesure du déroulé du livre, au gré des réapparition des personnages qui s’entrecroisent au fil des pages. Une avancée marquée du sceau de l’attente de la survenue d’un évènement qui va rajouter du chaos à une fin de journée déjà très animée. Avec en fil rouge une nudité qui justifie le titre du livre et sa couverture et qui va suivre des détours très variés pour contaminer petit à petit toute la ville. Un joli exercice de style !
Lien : https://mangeurdelivres.word..
Commenter  J’apprécie          00
Les nus d'Hersanghem

A la suite d'une mutation, Grégoire Arakelian, greffier de son état, arpente Hersanghem durant ses insomnies.

Ayant laissé sa fiancée à Marseille, il lui envoie des photos de la ville, sans texte, sans explication, uniquement la représentation brute de cette ville, en espérant la convaincre de le rejoindre.



C'est au-travers de ses photos et de ses promenades que nous découvrons nous aussi Hersanghem, ses quartiers, ses habitants, son histoire, sa braderie.

Les nus d'Hersanghem est un roman à la musique entrainante et mélodieuse. Isabelle Dangy nous offre une narration non pas linéaire mais concentrique, se resserrant sur une soirée particulière à Hersanghem.



Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette balade, c'est la richesse du vocabulaire et la beauté toute simple de l'écriture.

Ces tranches de vie qui peuvent sembler indépendantes les unes des autres, voire indifférentes les unes aux autres, se rejoignent et se recoupent au gré d'un prénom, d'un lien de parenté, d'un hasard...



Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          10
Les nus d'Hersanghem

Bienvenue chez les gens du Nord



Isabelle Dangy signe un second roman qui démontre une imagination fertile. Sur les pas d'un jeune greffier qui découvre son lieu d'affectation, elle crée Hersanghem, une ville du Nord plus vraie que nature.



Grégoire Arakelian vient d'être nommé au Tribunal de Grande-Instance d'Hersanghem. À la fierté d'un premier emploi vient toutefois se mêler l'amertume d'être seul. Sa compagne ayant décidé de rester à Marseille où elle doit s'occuper de sa famille et où elle a tous ses amis et relations.

Le jeune greffier occupe ses journées à arpenter la ville, à découvrir ses rues, sa topographie, son histoire et à envoyer régulièrement les photos à sa promise.

Le long du quai d'Hazebrouck se trouvent les deux bistrots, Le Chaland et Chez Paulette, qui attirent chacun leur clientèle attitrée et qui sont le réceptacle de toutes les informations plus ou moins sérieuse de la ville surtout connue pour sa braderie annuelle. Mais les touristes peuvent aussi apprécier le complexe nautique, un passage à niveau à l'ancienne ou encore un vieux moulin-musée, les amateurs d'histoire locale pouvant se rabattre sur le cimetière, la porte de la Coquille érigée entre les anciennes murailles ou encore la maison d'André Verlacque, peintre proche du couple Delaunay et qui a également été aménagée en musée. On n'oubliera pas non plus les édifices religieux et, bien entendu, le beffroi qui ne saurait manquer dans cette évocation et qui va tenir un rôle important dans ce roman.

Car au fil des pages, cette ville de carte postale imaginée par Isabelle Dangy va s'animer. L'histoire – mais surtout les histoires de ses habitants – va s'incarner à travers les anecdotes, les portraits et l'enquête que mène Grégoire. Il va alors se rendre compte que derrière les faits de gloire des célébrités locales le vernis se craquelle. Le fait divers et les comportements déviants s'installent.

Avant qu'un groupe ne déambule dans les rues dans son plus simple appareil, on aura assisté au blocage du passage à niveau, à une chasse à un exhibitionniste dans le parking de la place Noire, à la découverte d’un mort à la brasserie Charbonnier, sans oublier l’incident en haut du beffroi, lui aussi source de fierté locale. C’est donc du haut de cette «tour carrée, crénelée, percée de meurtrières, ornée de puissants mâchicoulis et de quatre échauguettes à poivrières» qu’un carillon va sonner le final étourdissant de ce roman qui n’est pas sans rappeler La Vie mode d’emploi et plus encore Lieux, l’inédit du regretté Georges Perec qui vient de paraître.

Il faut souligner le talent de la primo-romancière à rendre parfaitement crédible Hersanghem et ses habitants, à dépeindre cette ville du nord ancrée dans ses traditions et ses névroses. Un joli tour de force et la sensation de la confirmation d’une plume très prometteuse.


Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          340
Les nus d'Hersanghem

Abandonné après 50 pages, je me suis royalement ennuyée.

L'autrice invente sous nos yeux une petite ville du Nord de la France et décrit chapitre après chapitre, tel un guide de voyage, les lieux importants, les personnages, etc...

On peut dire qu'elle sait bien créer une atmosphère un peu bizarre, que la ville devient très réelle. Pourtant, et malgré les évocations d'un événement misterieux, il ne se passe rien. Je me suis vue plusieurs fois partir dans mes pensées et parcourir plusieurs pages sans en avoir rien retenu.

Malgré un style agréable, je ne suis pas entré dans ce livre. Je suis peut-être passée à côté mais une fois fermé, je n'ai aucune envie de le reprendre.
Commenter  J’apprécie          20
Les nus d'Hersanghem

Hersanghem, petite ville tranquille du Nord de la France, va devenir le théâtre de curiosités, de phénomènes cocasses ou plus inquiétants.

Autour d'un événement central nous allons découvrir les habitants, où ils se trouvent à ce moment précis, ce qu'ils font et avec qui, galerie de personnages du plus commun au plus excentrique.

Au fur et à mesure la narration se rapproche de la place de la ville, comme suivant la courbe d'une spirale pour finir en apothéose.

Lecture très sympathique à la plume douce mais surtout de qualité. Je regrette simplement que chaque personnage ne soit pas plus approfondi, je n'ai pas eu le temps de m'attacher ni d'avoir beaucoup d'empathie pour eux.
Commenter  J’apprécie          110
Les nus d'Hersanghem

Une table de maître !

Phénoménal, captivant, d'une réussite hors norme, « Les nus d'Hersanghem » est une prouesse d'écriture. Délicate, surdouée, douce, observatrice, unique, elle est à elle seule le passage vers une histoire dont on retient chacune des déambulations, pas après pas dans un renom qui laisse sans voix.

« Les nus d'Hersanghem » et la magie opère !

Grégoire Arakelian arrive subrepticement à Hersanghem, « lui, ne venait pas de Paris mais de Marseille le jour où, en avril, il est arrivé ici. » « La ville lui apparut comme une carapace luisante de pluie d'où dépassait telles des antennes, le beffroi. »

Jeune greffier au tribunal côté ville, un amour qui prend l'eau : Louise. Grégoire Arakelian, appareil photo en main, collecteur d'instants à figer, flâne dans cette ville cercle, ésotérique et atypique. La braderie d'été s'active. D'aucuns ont un rôle, un espace intérieur à affranchir, une raison de vivre cette braderie pavlovienne. Rien ne se passe comme prévu. Un défilé étrange, épuré, voire déshabillé traverse la ville. On a l'impression d'une nudité expressive, subliminale. L'apparence floutée, chacun (e) va propulser sans le vouloir des phénomènes troublants.

Entre l'extraordinaire, le symbolisme, le fantastique, Hersanghem dévoile ses secrets. Cercle après cercle, lieu après lieu, l'appareil photo retient son souffle. Nous sommes dans les voluptueuses descriptions d'une ville, des monuments et des respirations. Les hôtes et les frustrations, les a priori et les faux-semblants. le Guetteur du beffroi est l'observateur glaçant et mystérieux d'un défilé rémanence.

« Mais le Guetteur, depuis quelques minutes au moins, a interrompu, pour sombrer dans la folie, sa longue fraction à la fois angoissée et bienveillante. »

Le récit est une circonvolution dans les résurgences. le guetteur happe la braderie du haut du beffroi. Maléfique et sans doute son rôle surpuissant attise les turbulences.

« Une sonnerie retentit soudain qui leur fit lever la tête, tous en même temps. »

Manichéen, noir et blanc, lumineux et ténébreux, la dualité enchaînée, et plus que tout la trame surpasse tout entendement, tant Isabelle Danguy sait l'ordre du passage des intériorités révélées, des chocs et des surprises. La clé des énigmes qu'elle tourne intuitivement. le rideau qui va se baisser immanquablement en pages finales. Hersanghem et ses mystères troublants, L' Histoire rejoint le défilé, annonciatrice d'un exutoire. Ce livre bleu nuit, dévorant et superbe, altier et grave est digne d'un génie évident. Un cercle après l'autre, les arcanes sont des traces à suivre. Ce roman des controverses : « Apprendre à toujours se méfier » comme le disait Prosper Mérimée est brillant et original. Publié par les éditions le Passage.

Commenter  J’apprécie          50
Les nus d'Hersanghem



Loin des sujets à la mode ( ceux censés faire vendre et montrer combien un auteur est de son temps...donc en ce moment, l'inceste, la violence faite aux femmes, les migrants), il est bon de trouver un roman ambitieux loin de ces terrains par trop labourés. En fait" Les nus d'hersanghem" apparaît comme une vraie pépite originale, ambitieuse, passionnante, que l'on lit d'une traite mais que l'on regrette de quitter.

Isabelle Dangy n'a pas écrit un essai sur Georges Perec pour rien, tant son deuxième roman pourrait tout à fait être un hommage au grand écrivain, évidemment à "La vie mode d'emploi" en plus court et beaucoup facile d'accès. Cette façon de nous faire pénétrer dans une ville par ses bâtiments et les personnes qu'ils renferment y fait fortement pensé.

Hersanghem, ne cherchez pas, n'existe pas. C'est une création de l'auteure et ça pourrait être n'importe quelle ville de France. Sans doute au moins une grosse sous-préfecture ( elle possède un tribunal), la ville nous est présentée par une belle journée d'été, un jour de grande braderie. On la sent assez touristique grâce à un certain patrimoine historique, cerclée de vignes, un peu touristique, essayant de s'ouvrir vers la modernité et renfermant quelques secrets. Nous naviguons au gré des envies de la narratrice, de la piscine municipale à la pharmacie vieillotte tenue pas deux soeurs, de l'imposante bâtisse moderne noire qu'est le tribunal au parking souterrain de la grande place ( noire elle aussi). On y rencontre des habitants dont nous connaîtrons quelques moments cruciaux de leur vie mais aussi leurs pensées. Chacun est un petit roman à lui tout seul et peu importe que l'on saute de l'un à l'autre au gré de la fantaisie d'Isabelle Dangy, tout est parlant, intriguant, passionnant. On pourra les recroiser quelques pages plus loin, car, bien qu'illustrant parfaitement cette ultra moderne solitude actuelle, ils ont quand même quelques interférences sociales.

Ce qui pourrait s'apparenter à une sorte de guide touristique endiablé qui n'oublie pas les habitants de la ville qu'il décrit, se double d'un petit suspens évoqué à la fin de chaque description de lieu mais surtout se triple d'un défi oulipien ( qui donne le titre au roman). En effet, dans chaque chapitre, il y aura au moins un personnage nu, que ce soit un dessin sur un mur, une jeune fille se rhabillant dans un cabine de la piscine municipale, un mort sur sa table de thanatopraxie, une dame attendant ses invités pour fêter son anniversaire de façon libertine, ... Et comme Isabelle Dangy à de l'imagination à revendre, disons que cette nudité va crescendo...

Vous l'aurez compris, il n'y a pas que Houellebecq ou Lemaître en ce moment, il y a ce formidable roman ludique et remarquablement bien écrit, classiquement certes, mais dans une langue, légère, précise et toujours un poil humoristique. Cela aurait pu s'intituler "La ville mode d'emploi", mais tel que titré, " Les nus d'hersanghem" se révèle comme la pépite de cette rentrée qui, espérons-le, trouvera le public qu'il mérite
Commenter  J’apprécie          110
Les nus d'Hersanghem

Arakelian, jeune greffier,vient d'être nommé au tribunal d'Hersangheim. Marie, sa compagne, émet des réserves sur le fait de s'installer dans le Nord, elle qui est tant attachée à son sud natal et qui est très proche de sa mère.C'est donc seul qu'il arrive dans cette petite ville.

Insomniaque, il passe certaines nuits à se promener dans la ville, à la découvrir silencieuse. Lors de ses balades, il rencontre souvent le Guetteur, dont le rôle est de s'installer en haut du beffroi et de surveiller la ville. Lui, il voit tout et les observe tous : le libraire, le médecin, le maroquinier, les amants sortant de l'hôtel...

Arakelian se promène ainsi dans tous les quartiers et a à cœur d'envoyer des photographies de ce qu'il voit à celle qu'il aime, des endroits particuliers, des personnages atypiques, pour partager son quotidien et lui donner l'envie de venir.

Et c'est ainsi que nous faisons leur connaissance au fur et à mesure des chapitres. Chaque personnage à son histoire et ses secrets. Tous ont été liés les uns aux autres à un moment de leur vie, de près ou de loin. Nous déambulons dans les rues, les hauts lieux d'Hersanghem, les monuments, chez les commerçants. Et cette promenade à un goût particulier, car l'effervescence est au rendez-vous, c'est la grande braderie annuelle!

Mais quel est cet événement qui bloque toute la circulation? Et ce bruit sourd, inconnu et inquiétant, qui fait lever la tête à toute la ville?



"On attend quelque chose, tout le monde attend quelque chose, mais quoi?"



J'ai été fascinée par tous ces personnages, tous touchants, tous perturbants ou perturbés. On se prend à aimer cette promenade dans cette petite ville et on a hâte de découvrir la prochaine étape. La plume de l'autrice est très belle, riche mais fluide. Quant au titre, il est très bien choisi car tous se retrouvent mis à nu, que ce soit au sens propre ou au sens figuré, à un moment de l'histoire.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Les nus d'Hersanghem

Hersanghem, ville du Nord de la France, est surtout connue pour sa braderie d’été. C’est ici qu’est venu vivre Grégoire Arakelian, jeune greffier qui vient d’être nommé au tribunal de grande instance. Insomniaque, Grégoire parcourt la ville et la photographie sous tous les angles. Photos qu’il envoie à sa fiancée, restée à Marseille et qu’il essaie de convaincre de le rejoindre. Et nous sommes justement en pleine période de braderie. Un événement dont le déroulement va être perturbé par différents incidents impliquant plusieurs habitants de la ville.



Cette balade à travers la ville d’Hersanghem en trente et un chapitres est fascinant. Le récit sillonne les rues de la ville à la rencontre d’une multitude de personnages qui se croisent, se lient, échangent, se séparent, poursuivent leur chemin pour aller à la rencontre d’autres habitants. Tous ces cheminements à la rencontre des rues, des monuments, des boutiques, des lieux culturels, des espaces de rencontre qu’offre la ville, convergent vers un événement extraordinaire, point d’orgue du récit.



C’est un roman frais, poétique et atypique que propose Isabelle Dangy à son lecteur. Une flânerie séduisante au cœur d’une ville imaginaire que l’auteure décrit avec un luxe de précisions et de petits détails qui la rendent parfaitement crédible ainsi que tous les personnages que nous découvrons au fur et à mesure de ce périple. Les événements, microscopiques ou non, se succèdent mais nous n’en dirons rien ici sous peine de trop en dévoiler et de gâcher le plaisir de la promenade.



Et le style de l’auteure ajoute encore aux joies de cette lecture. Une écriture précise, teintée d’humour, où chaque mot semble pesé pour nous faire ressentir exactement ce que nous devons éprouver. Comme pour le greffier, Grégoire Arakelian, ces descriptions sont pour nous autant de photographies de lieux très plaisants à visiter. On aimerait prolonger la visite, s’asseoir pour prendre un café en terrasse sur le quai d’Hazebrouck, parcourir les allées de la librairie du Toton, piquer une tête à la piscine Charles Warembourg ou regarder un film au cinéma du centre Jasmyn. Une très belle découverte.

Commenter  J’apprécie          60
Les nus d'Hersanghem

Grégoire Arakelian, jeune greffier, est nommé dans un tribunal d’une ville du Nord de la France. Sa compagne préfère rester à Marseille auprès de sa mère. Alors il lui envoie des photos de la ville et de ses habitants. Ce roman fait le portrait d’une ville imaginée par Isabelle Dangy. Chaque chapitre décrit un lieu et des personnages qu’on retrouve dans les chapitres suivants. C’est jour de braderie, un grand événement pour Hersanghem.

Il flotte une ambiance étrange, l’autrice fait monter une tension au fur et à mesure des chapitres. De plus en plus de personnages se dénudent, au sens propre ou au sens figuré, chacun pour une raison différente. Le lecteur sait qu’il va se produire un événement lors de cette braderie et reste en alerte jusqu’au bout du roman. Un son inquiétant met en arrêt tout le monde.

Sous la plume d’Isabelle Dangy la ville paraît réelle, les personnages aussi et c’est assez bluffant. Ce n’est pas un livre que j’ai lu d’une traite mais que j’ai pris le temps d'apprécier chapitre après chapitre pour l’écriture de l’autrice. Il y a aussi de l’humour dans cette histoire. Une belle promenade !

Ce roman est dans la sélection du Prix Orange du Livre 2022.
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
Commenter  J’apprécie          20
Les nus d'Hersanghem

Grégoire Arakelian a été nommé greffier au tribunal d'Hersanghem, ville fictive du nord de la France qu'il découvre et photographie au gré de ses promenades. Il envoie ses clichés à sa fiancée Marie restée à Marseille – le couple bat de l'aile mais Arakelian aimerait la persuader de la rejoindre. Il va se prendre à son propre jeu et essayer de pénétrer plus profondément dans les arcanes de la ville, entraînant le lecteur avec lui, d'autant plus que la grande braderie de la fin juillet bat son plein. Au passage, on rencontre quelques personnes déshabillées qui justifient le titre. ● L'hommage à Pérec, auteur de prédilection d'Isabelle Dangy auquel elle a consacré sa thèse, est évident et se voit dès la page de dédicace. Mais est-il vraiment pertinent d'écrire en 2022 un roman à la Pérec ? Ce roman essentiellement descriptif m'est tombé des mains. La ville fictive d'Hersanghem nous est décrite sous toutes ses facettes mais à vrai dire on n'en a pas grand-chose à faire… Certes, le style est remarquable, mais cela ne fait pas tout… ● Pour résumer mon sentiment sur ce livre, je dirai qu'il est extrêmement bien écrit et extrêmement ennuyeux. ● Je vous conseille plutôt le troisième roman d'Isabelle Dangy, véritablement narratif celui-là, même si la référence à Pérec y est aussi présente : Les Ondes (2023) ; il se passe aussi à Hersanghem et on y retrouve les mêmes personnages secondaires mais il est bien plus agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          470
Les nus d'Hersanghem

Pour trouver des idées de lecture, je picore un peu partout. Sur Babelio, bien sûr, dans divers magazines et lors du comité de lecture de la bibliothèque. Et c'est justement lors d'un de ces comité que Claudine a si bien défendu ce livre que j'ai eu envie de le lire. De plus, la quatrième de couverture est alléchante et la première de couverture magnifique, représentant un tableau de Magritte ( deux jeunes femmes se promenant dans la rue ).

Pour en revenir à l'histoire, ne cherchez pas la ville d'Hersanghem, elle n'existe pas, j'ai vérifié. Mais elle sort de terre, avec beaucoup de détails, grâce au talent d'Isabelle Dangy. Il n'y a pas vraiment de personnage principal à proprement parler, car tous les habitants qui comptent ont droit à leur moment de gloire.

J'ai donc flâné dans cette ville, au gré des chapitres, allant du cimetière au beffroi, du beffroi aux quais etc, rencontrant parfois des nus, effectivement.

Hersanghem est en pleine ébullition. En effet, c'est jour de Grande Braderie et plein d'évènements s'y greffent. Toute la population se prépare à assister aux diverses réjouissances prévues, lorsque soudain, à 20 heures, place du Beffroi...

Pour savoir ce qui se passe à ce moment précis, et bien, il faut lire le livre car je ne vous en dirai rien.

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          310




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Isabelle Dangy (47)Voir plus

Quiz Voir plus

Au Louvre

Dans quel roman d'Émile Zola peut-on lire une scène dans laquelle se déroule une visite du Louvre le jour du mariage de Gervaise et de Coupeau?

Au bonheur des Dames
L'Assommoir
Nana

8 questions
25 lecteurs ont répondu
Thèmes : louvre , musée d'art moderne de new york , Paris (France) , culture générale , littérature , peinture , peintre , cinema , adaptation , adapté au cinémaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}