AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ismaïl Kadaré (257)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Avril brisé

L'Albanie a été totalement isolée du reste de l'Europe, de 1945 à 1985, sous la coupe du dictateur Enver Hoxha. Quarante ans d'isolement, petit pays communiste renfermé sur lui-même et barricadé dans la crainte de la contagion extérieure.

Le récit de Avril brisé se déroule au 20ème siècle et pourtant : il suit le destin inéluctable d'un jeune qui s'est vengé et devra donc mourir, car la vendetta régit les liens au sein de la société. Le Kanun dispose que si le sang coule, alors il devra couler à nouveau. Nous voilà à suivre ce jeune pétrifié à l'idée de devoir mourir, qui croisera un couple. Une femme et un écrivain, en voyage de noce, qui s'intéressent aux rites et coutumes du kanun.

L'écriture est oppressante, la tension omniprésente, refermer le livre est un soulagement tant le récit est maîtrisé.
Commenter  J’apprécie          00
Avril brisé

Plongée dans l'obscurantisme. Des coutumes héréditaires qui ne valent que parce que toute une région montagnarde les appliquent à la lettre et ne sont pas sans rappeler des immobilismes liberticides comme la charia, sont ici révélées par l'auteur. Ce que je n'ai pas aimé c'est qu'au lieu de dérouler son propos sous forme d'essai ou de ne s'attacher, sous forme romanesque, qu'à son personnage principal, Gjorg, qui vit en plein ces absurdes obligations sanguinaires, il mêle divers personnages pour traiter son sujet (un écrivain, sa femme, un intendant) alors que la force du roman réside dans le drame personnel de celui qui est "obligé" par "les brumes de l'ignorance ancestrale"( phrase reprise de Paul Bowles).
Commenter  J’apprécie          120
Avril brisé

Que dire? Une impression de tragique, d’absurde. Absurde et tragique, tragique parce qu’absurde. Sur ce plateau d’Albanie, les familles se déchirent et se déciment à qui mieux mieux, respectant la tradition sanglante du Kanun. On suit dans ses pérégrinations funèbres Georg, qui a respecté à la lettre les lois du kanun ( tuer et être tué), s’acquitter du prix du sang. Il croise la route d’un jeune couple en lune de miel, fasciné par ces coutumes ancestrales et barbares. Tous se croisent, se cherchent avec fièvre, se trouvent ou se manquent sur le plateau durant la trêve dont c’est bientôt la fin.

Lorsque la dernière page se tourne, tout est accompli, le drame s’est noué et dénoué, le périple est achevé. Le Plateau, « créé pour des créatures titanesques » a exercé son funeste sortilège.
Commenter  J’apprécie          50
Avril brisé

Lu en Albanie, livre sur la pratique du Kanun en Albanie. Passionnant quand on est sur place.
Commenter  J’apprécie          20
Avril brisé

J'ai rencontré ce livre comme mon meilleur ami, un peu par hasard sans rien chercher... En me promenant dans les rayons de la grande librairie nanceienne, les yeux rivés sur la littérature de l'est dénomination qui m'a toujours donné envie de renverser les étagères tant le dédain des vendeurs pour cet étalage se fait entendre dans leurs remarques sarcastiques. J'accorde volontiers que choisir un roman sous prétexte qu'il est traduit de l'albanais et que c'est toujours une excellente excuse pour aller voir mon ami à la terrasse d'un café et de lui dire "Tiens je ne savais pas que vous saviez écrire"( à tous je vous informe que je suis aussi en partie une fille de l'Est) .

Alors sur ces tribulations parlons du livre... à chaque page, outre le plaisir indicible de se renseigner sur une partie du monde dont tout le monde semble se fourre éperdument,il y a cette intensité, l'idée qu'à chaque page, les cris sourds d'un peuple raisonné. Une image forte et rare, d'un e zone géographique mainte fois moquées et dont on aurait beaucoup apprendre
Commenter  J’apprécie          30
Avril brisé

Pour ma part, j'ai été relativement déçue de cet ouvrage. Je m'attendais à un conte époustouflant sur le kanun. On retrouve le kanun, oui, mais expliqué d'une manière artificielle à travers quelques personnages peu consistants qui ne semblent avoir que ce rôle dans l'oeuvre et rien d'autre. J'ai trouvé, malheureusement, les ficelles empruntées au roman gothique un peu grosses et surtout les passages assez longs, pour ne pas dire parfois un peu ennuyeux. Certes, la marche inéluctable de l'héroïne à travers ce monde des morts est parfois emprunte de fulgurance, mais l'absence de consistance des personnages en général ne permet pas l'identification avec eux ni d'aller plus loin. Je suis restée sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          20
Avril brisé

J'avais peu apprécié ce roman étudié au lycée, et encore moins l'adaptation cinématographique tirée de cette oeuvre.

C'est l' histoire tragique deux destins brisés (celui d'un montagnard et d'un écrivain) sous le joug de la Kanun, équivalant de la vendetta corse mais dans l'Albanie du XXème siècle, où le l'honneur ne se lave qu'au prix du sang versé... Le style lent et épuré de l'auteur ne m'avait pas séduite.



Commenter  J’apprécie          00
Avril brisé

On se prend souvent à s'interroger à la lecture d'Avril brisé : mais dans quel espace/temps la plume talentueuse d'Ismail Kakaré nous fait-elle évoluer ?

Sommes-nous dans l'univers sombre et gothique de ces contes noirs des pays d'Europe de l'Est ? Ce que nous lisons a-t-il vraiment existé ?

Oui, le kanun et ses ancestrales règles régissant impitoyablement la vie des albanais a bien existé et existe toujours.

Avril brisé se révèle alors comme une sorte de roman ethnographique d'une étrange densité dramatique.

Car malgré des explications détaillées sur les fonctionnements de ce kanun, la trame romanesque réussit à maintenir une sourde angoisse du début jusqu'à la fin de l'ouvrage. le livre ouvre une sorte de brèche fantastique parcourue sur des routes détrempées et cabossées par la calèche des protagonistes ou à pied par le jeune Gjorg en errance depuis qu'il a tué.

Avril brisé a la beauté d'une tragédie et comme toute tragédie, il se construit sur le sang et l'amour, danse éternelle et macabre d'éros et de thanatos.

Kadaré est un immense auteur que je viens ainsi seulement de découvrir.



Commenter  J’apprécie          183
Avril brisé

Chronique d'une mort annoncée.

Le kanun, l’équivalent balkanais de la vendetta, a obligé Gjorg Berisha à « reprendre » le sang dû par une autre famille de son village : il sait maintenant que c’est son tour et décide de profiter du temps qui lui reste avant de revenir se soumettre à la loi du kanun.

En vertu d’une coutume ancestrale albanaise, quand un membre d’une famille est tué par un membre d’une autre famille, un des hommes de cette dernière se voit obligé, dans les trente jours, de se soumettre à la règle du Kanun. Il doit rentrer au village, tout en sachant que la famille de l’assassiné est forcée, selon ce code de l’honneur, de le tuer. Il n’a qu’à pas rentrer, me direz vous, oui mais le code de l’honneur, alors, on en fait quoi ????

Bien évidemment de notre point de vue occidental, pragmatique et individualiste ce code de l’honneur nous semble complètement barbare et ridicule… mais ne faisons pas trop les malins, il est une île française pas très éloignée de nos côtes où la vendetta n’était pas un vain mot il y a encore quelques années et continue à faire des victimes sous forme de vendetta politique.

Si cette histoire se déroule au début du XXe siècle, il est très intéressant et effrayant de constater qu’en Albanie, la vendetta et le Kanun ont fait un retour en force inattendu depuis 1992 et la chute du régime communiste : en effet, pendant cette période les cas de vendetta étaient punis avec la plus extrême sévérité et leurs auteurs fusillés en place publique.

Une histoire étrange, funeste et funèbre et cependant très belle.

Commenter  J’apprécie          350
Avril brisé

2 histoires se cotoient pour ne se rencontrer qu'au moment du drame final, annoncé dès le début du roman. La première est celle de Gjorg, la victime de l'histoire, humble jeune homme d'un plateau albanais. La deuxième est celle de Bessian et Diane, jeunes mariés citadins venus en voyage de noces sur le plateau. Gjorg, est en sursis jusqu'au 17 avril, car il est un maillon de la chaîne de la bessa, vendetta coutumière sur un plateau albanais. On vit la vendetta de l'intérieur, avec ses règles à la fois strictes et absurdes, que tout le monde a néanmoins à coeur d'appliquer pour éviter le déshonneur. On en vient à comprendre que les juges eux-même, qui vont de village en village pour trancher les cas litigieux de ce droit coutumier complexe et pointilleux (le Kanun), ont eux-mêmes conscience qu'il s'agit d'une comédie absurde. On comprend également que le seigneur local entretient cette coutume par intérêt matériel, de même que les humbles, premières victimes, initient ou perpétuent la vendetta, plus pour des raisons matérielles (limites entre les propriétés par exemple) que pour des raisons d'honneur. Le couple de jeunes mariés, quant à lui, va passer d'une vision intellectuelle, idéalisée et aseptisée du monde du plateau, à une vision désabusée et sordide des meutres et du cadre de vie. Kadaré, comme toujours, arrive à se situer à la frontière du réel et du mythe et arrive à rendre très présents les paysages fantasmagoriques.
Commenter  J’apprécie          120
Avril brisé

Un beau roman qui mêle passé et présent à travers la confrontation de deux histoires : celle d'un jeune couple en voyage de noces(lui est écrivain), venu étudier ce rite ancestral et sanglant du kanun ou vendetta d'honneur et celle d'un jeune montagnard qui vient venger son frère et auquel il ne reste plus, selon la terrible loi, que 30 jours à vivre. Une écriture sobre pour exprimer la douleur, l'incompréhension et la résignation......
Commenter  J’apprécie          40
Avril brisé

Vous cherchez une oeuvre qui vous dépayse dans l’espace et dans le temps ? Lisez « Avril brisé » d’Ismaïl Kadaré. Vous partez pour l’Albanie et ses traditions d’un autre temps, celles du Moyen-Age, même si l’action se situe au début du XXème siècle. Il s’agit de vendetta, de sang qui appelle le sang pour des questions d’honneur. Il ne s’agit pas de relire « Mateo Falcone » de Mérimée, même si la nature, la famille, le père jouent aussi leurs rôles. L’écriture de Kadaré est plus développée -il s’agit d’un roman- et permet d’entrer dans une autre dimension. L’oeuvre se définit elle-même au détour de deux pages : sur son style « Tu vas t’évader de l’univers de la réalité pour gagner celui des légendes, l’univers de l’épopée proprement dite, que l’on trouve encore rarement vivante dans notre monde » et sur la qualification de l’action « C’est à la fois terrible, absurde et fatal, comme toutes les grandes choses » déclare Bessian, le personnage écrivain. Nous assistons à une véritable tragédie, rendue vivante par une écriture magistrale dans une admirable traduction de Jusuf Vrioni, qui révèle la montée des tensions, la contemplation de l’horreur, ménage ses effets, dans un rythme lent mais impossible à lâcher.
Commenter  J’apprécie          61
Avril brisé

Ismaïl Kadaré nous emmène avec ce livre dans un monde hors du temps, sur les haut plateaux d'Albanie. On découvre les paysages du Rrafsh, séparés du monde et avec leur propre culture comme toutes ces régions de haute montagne. L'histoire nous plonge dans des querelles datant de plusieurs générations et des revanches sanguinaires codifiées par le Kanun, qui fait loi sur le plateau.

Le personnage principal, Gjorg est attachant. Il se débat contre la tradition qui fait de lui à la fois un meurtrier et un condamné, sans lui laisser aucune chance de vivre passé le 17 avril, cet avril brisé. Diana et Bessian Vorpsis quant à eux voyagent sur le plateau pour leur lune de miel, qui n'est en fait qu'une excuse pour Bessian d'aller voir le Rrafsh à propos duquel il a écrit mais qu'il n'a jamais vu. Une rencontre d'un instant, sans même un seul mot échangé, entraîne le couple dans la tragédie.

J'ai adoré cette plongée dans une culture d'un autre temps menacée par la modernité. Les descriptions m'ont donné une furieuse envie de voyager et d'aller voir les paysages par moi-même. Comme Bessian le dit, on est dans une tragédie de Shakespeare et le fantôme de Hamlet, plus torturé encore, semble hanter le plateau du Rrafsh.
Commenter  J’apprécie          105
Avril brisé

Gjorg se promène. Il a le temps. le temps de la reprise du sang. Il a de la chance : le foulard noir noué au bras, tout le monde l'observe. Tout le monde sait de quoi il s'agit. Où qu'il aille, le silence s'installe, s'étale, les langues se durcissent.

Gjorg a le temps. Il laisse son regard vaquer au firmament. Il sait qu'il doit mourir. Lui-même ne sait plus trop comment a commencé cette histoire. Elle date de plusieurs décennies, c'est certain. Un voyageur qui se serait abrité chez ses ancêtres. Or, l'hôte est roi. Dans ces régions d'Albanie, il y a l'hôte, puis Dieu, puis les habitants de la maison. L'hôte s'est fait tuer. C'est à l'habitant de le venger. Des décennies plus tard, c'est à Gjorg de laver l'affront d'avoir eu à enterrer son frère. C'est parti d'un malentendu. Or, tout est d'une logique implacable. le Kanun (jus canonicum des montagnes du Nord de l'Albanie) le précise.

Ça se passe au XXe siècle, on ne sait pas exactement quand. Avant les Italiens, avant Enver Hoxha.



Il est brumeux, Gjorg, l'ombre s'acharne autour de lui. L'infâme logique le poursuit surement, mais il reste impassible. Un couple arrive. le voit. La femme demande à son mari. Il trouve ça sublime. Elle ne comprend pas. La mort qui rode, c'est splendide.

Que ce soit l'invisible Skanderberg qui attaque l'armée Turque à la nuit tombée dans Les Tambours de la pluie, ou les vengeances chez Shakespeare, on est dans le dos crawlé, lent, lourd.

On est dans Hamlet. En dehors de ce je-ne-sais-quoi (en français dans le texte) de pourri au royaume du Danemark, de la brume, du poison qui, insidieusement, contamine le royaume, tout le monde est responsable et tout le monde doit payer (ça pourrait être du Alceste, tenez. On rit moins).



Un mois. C'est ce qu'il reste à Gjorg. Une vie à comprendre, c'est ce qui reste à la mariée. Tout est d'une logique implacable, c'est écrit. On vit ainsi, on meurt comme ça. Bientôt, ces terres se dépeupleront. Il ne restera que des femmes. L'arme de Gjorg, à quoi sert-elle ? C'est injuste, ne pas se laisser tuer. Ce n'est pas tant qu'il le mérite, c'est que c'est écrit.



Ce qui est écrit justement. Ce qui est dit, ou plutôt ce qui est dit sans être montré : on navigue dans l'ombre de Gjorg, dans l'ombre des murailles, des villages escarpés, des flancs de montagne, des tours de claustration, où l'on espère que Gjorg y aura un répit supplémentaire, le répit du lâche, dans le noir. Chez les rebuts de la société, qui refusent de se laisser tuer, seuls les prêtres ont le droit de pénétrer.



Une femme, un condamné, un homme qui étudie (comme un entomologiste, il laisserait faire la nature, n'en déplaise à son épouse), et la mort, anonyme ou presque ; peut-être plusieurs frères en embuscade, peut-être personne. Mais elle est lourde, la mort, pesante. Elle tricote sa toile autour de Gjorg. Lui, il a le temps. Il s'y habitue. Avec son arme.

C'était écrit. Depuis plus de six décennies, c'était son destin. Il aura du sang sur les mains, dans le coeur, et il ne connaitra peut-être pas les beaux jours de fin Avril.



PS : Kadaré est un prodige. Avril Brisé est peut-être son magnum opus, même s'il a cette méchante manie d'enchainer les chefs-d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          50
Avril brisé

Début du XXe siècle. Ecriture sobre et juste. L'histoire de l'Albanie et de ses coutumes (Kanun). Livre très dur et pourtant ce n'est que la vérité dans un pays où le droit coutumier l'emporte sur le droit officiel. Je le recommande.
Commenter  J’apprécie          10
Avril brisé

A qui profite le crime? au poids écrasant la la fatale tradition, morale séculaire au delà du sens moral. Il y a du Kafka dans ce Kadaré là... mais aussi de l'exagération. Il eu fallu le placer hors du temps pour lui ôter la dimension politique.
Commenter  J’apprécie          30
Avril brisé

Le sombre récit du Kanun est aussi funèbre que magnifique, mais "Avril brisé" est peut-être avant tout l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites. L'histoire d'une passion aussi intense que fulgurante, celle d'un amour absolu bien qu'aucun mot ne soit jamais échangé entre les amants. Il aura suffi d'un regard...
Commenter  J’apprécie          40
Avril brisé

L'histoire se déroule dans les montagnes albanaises où sévit la loi du Kanun autrement dit la vendetta. Nous suivons le personnage de Gjorg qui, contraint de venger son frère aîné, tue un homme de la famille ennemie. Il entre alors dans la trêve de 30 jours où il doit effectuer un voyage pour aller payer l'impôt du sang. Il subit la fatalité de son destin et réalise que sa vie s'arrêtera courant avril, date à laquelle les proches du morts reprendront sa vie. En parallèle nous suivons le voyage de noce qu'un couple de la ville effectue dans la région. L'homme est un écrivain qui est fasciné par les coutumes de ces montagnards, sa femme quant à elle devient de plus en plus léthargique au contact de cet environnement morbide, surtout lorsqu'au cours du périple elle croise le regard du jeune condamné Gjorg.

Ismail Kadaré réussi un très beau roman où il rend compte de cette tradition de vendetta qui a perduré pendant des siècles et a décimé des milliers de familles de façon totalement absurde. L'ambiance de la première partie du roman m'a fait penser à celle du désert des tartares de Buzatti avec la description d'une lande à la fois belle mais désolée et de son climat inquiétant et étrange. Les personnages et l'analyse psychologique de ceux-ci est également réussie.
Commenter  J’apprécie          50
Avril brisé

je n'hésite pas à le dire "Avril brisé" est probablement LE livre qui aura marqué ma vie de lectrice. Cette terrible histoire de tradition sous l'insoutenable loi du kanun qui a toujours cours dans le nord de l'Albanie tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page...et même après.
Commenter  J’apprécie          42
Avril brisé

Sortie totale de ma zone de confort avec ce livre. Je dois avouer que jusqu'ici je n'ai guère apprécié la littérature des pays de l'Est. C'est toujours sombre, froid, avec des paysages désertiques, et les sujets tournent souvent autour de la mort, l'ambiance est toujours lourde et triste, mais comme je ne désespère pas d'en trouver un différent je persévère dans ma quête. Ca ne sera pas encore pour cette fois, j'avais choisi ce livre parce que j'aime les histoires de vengeance, mais là cette vendetta n'est qu'une série de meurtres organisée selon les règles d'un vieux code de conduite qui régit toute une région. Et alors que dire du couple de jeunes mariés qui parcourent la lande montagneuse et désertique, bah rien parce que cette partie ne sert à rien pour moi, idem pour le chapitre sur l'intendant du sang. Alors je ne suis pas déçue parce que je n'attendais rien de précis sur ce livre, et bien qu'il m'ait fallu presque une semaine pour venir à bout des 215 pages, j'ai apprécié la plume de l'auteur, mais le contenu de l'histoire ne m'a clairement pas plu.
Commenter  J’apprécie          31




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ismaïl Kadaré (1564)Voir plus

Quiz Voir plus

LES ROMANS DE KADARE

L'arrivée de deux Irlandais new-yorkais, Max Roth et Willy Norton, dans la ville de N., au coeur de l'Albanie, fait l'effet d'une bombe dont les intéressés auraient bien étouffé l'explosion. Le sous-préfet de N. partage bien sûr l'avis de son ministre : il n'est pas exclu que les deux étrangers soient des espions...

Le grand hiver
Le général de l'armée morte
L'année noire
Le dossier H

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Ismaïl KadaréCréer un quiz sur cet auteur

{* *}