Citations de J.R.R. Tolkien (1823)
"Jamais" est un mot trop long même pour moi, dit Sylvebarbe. Tant que dureront vos royaumes, voulez-vous dire : mais ils devront durer longtemps certes pour que cela paraisse longtemps à des Ents.
" Vous êtes un niais, mais vous rester un niais honnête, Perigrin Touque." Gandalf
Vous êtes une personne très bien, monsieur Baggins, et je vous aime beaucoup ; mais vous n'êtes, après tout, qu'un minuscule individu dans le vaste monde.
Il sortit l'Arkenstone et en jeta l'enveloppe.
Le Roi des Elfes lui-même, dont les yeux étaient pourtant habitués à se poser sur les objets les plus beaux et les plus merveilleux, se dressa, confondu. Même Barde regarda la pierre, muet d'étonnement. C'était comme si un globe rempli de clair de lune était suspendu devant eux dans un filet tissé du reflet d'étoiles givrées.
C'est un crétin certes, mais un crétin honnête!
"Cette chose toutes choses dévore:
Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs;
Elle ronge le fer, mord l'acier;
Réduit les dures pierres en poudre;
Met à mort les rois, détruit les villes
Et rabat les hautes montagnes."
Tout ceux qui errent ne sont pas perdus.
Mais il ne resta bientôt plus grand monde à Minas Tirith pour s'élever contre les armées du Mordor. Car le Seigneur de la Tour Sombre avait encore une autre arme, plus rapide que la faim : la terreur et le désespoir.
Ho! Ho! Ho! C'est à boire qu'il me faut
Pour alléger mon coeur et noyer mon malheur.
La pluie peut bien tomber et le vent peut souffler.
Et qu'importent les lieues qu'il me reste à marcher.
Sous un arbre feuillu, j'ai posé mon bagage ;
Ici je resterai à compter les nuages.
Si un plus grand nombre d'entre nous préféraient la nourriture, la gaieté et les chansons aux entassements d'or, le monde serait plus rempli de joie.
Holà ! Venez gai dol ! Sautez, mes braves !
Hobbits ! Poneys, tous ! On aime les réunions.
Que le plaisir commence ! Chantons en choeur !
...
Que les chants commencent ! Chantons en choeur
Le soleil, les étoiles, la lune et la brume, la pluie et le temps nuageux,
La lumière sur la feuille qui bourgeonne, la rosée sur la plume,
Le vent sur la colline découverte, les cloches sur la brande,
Les roseaux près de l'étang ombreux, les lis sur l'eau :
Le vieux Tom Bombadil et la fille de la rivière !
« Cela ne vous laisse que dix minutes. Il vous faudra courir, dit Gandalf.
— Mais..., fit Bilbo.
— Il n'y a pas le temps, dit le magicien.
— Mais..., répéta Bilbo.
— Pas le temps pour cela non plus ! Ouste ! »
Loin au-delà des montagnes froides et embrumées
Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes,
Il nous faut aller avant le lever du jour
Pour trouver notre or longtemps oublié.
- Ainsi les prédictions des anciens chants se réalisent - dans un certain sens ! dit Bilbo.
- Bien sûr ! dit Gandalf, et pourquoi ne réaliseraient-elles pas ? Vous n'allez pas refuser créance aux prophéties pour la seule raison que vous avez contribué à leur réalisation ? Vous ne pensez tout de même pas que toutes vos aventures et vos évasions ont été le résultat d'une pure chance à votre seul bénéfice ? Vous êtes une personne très bien, monsieur Baggins, et je vous aime beaucoup; mais vous n'êtes, après tout, qu'un minuscule individu dans le vaste monde.
- Dieu merci ! dit Bilbo, riant.
Que la chanson commence! Tous ensemble, chantons
Le soleil et la lune, les étoiles, la brume,
La pluie sur le bouton, la rosée sur la plume,
Le vent sur la colline, les fleurs sur la bruyère,
Les roseaux dans l'étang et les lis sur l'eau claire:
Le vieux Tom Bombadil, la fille de la Rivière!
Il y eut des fusées comme une volée d'oiseaux scintillants aux voix mélodieuses. Il y eut des arbres verts aux troncs de fumée noire: leurs feuilles s'ouvrirent comme un printemps qui s'épanouit en un battement d'aile, et leurs branches incandescentes firent pleuvoir des fleurs chatoyantes sur les hobbits éberlués, disparaissant avec un doux parfum au moment de se poser sur leurs visages levés vers le ciel. Il y eut des fontaines de papillons étincelants qui partirent voleter vers les branches d'arbres; il y eut des piliers de flammes colorées qui s'élevèrent et se changèrent en aigles, en navires voguant sur les mers, ou en phalange de cygnes volants; il y eut un orage pourpre et une averse de pluie jaune; il y eut une forêt de lances argentées qui se dressèrent soudain avec un hurlement semblable à celui d'une armée assiégée, et qui retombèrent dans l'Eau avec un sifflement de mille serpents ardents.
Bilbo et les nains avaient à présent ample matière à réflexion et ils ne posèrent plus de questions. Ils avaient encore une longue route à parcourir. Par monts et par vaux, ils poursuivirent leur chemin. Il commençait à faire très chaud. Parfois ils se reposaient sous les arbres, et alors Bilbo ressentait une telle faim qu'il aurait mangé des glands, s'ils avaient été assez mûrs pour tomber terre.
" Souffrez-vous, Frodon ? " lui demanda doucement Gandalf, qui chevauchait à son côté.
" Oui, dit Frodon. C'est mon épaule. La blessure m'élance et le souvenir de l'obscurité me pèse. C'était il y a un an aujourd'hui. "
" Hélas ! il est des blessures que l'on ne peut entièrement guérir ", dit Gandalf.
" Je crains qu'il n'en soit ainsi de la mienne, dit Frodon. Il n'y a pas de véritable retour. Même si j'arrive à la Comté, elle ne paraîtra plus la même, car je ne serai pas le même. J'ai été blessé par poignard, piqûre et dent, et par un long fardeau. Où trouverai-je le repos ? "
Gandalf ne répondit rien.
Tout ce que nous avons à décider, c'est décider que faire du temps qu'il nous est imparti.
Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver. Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.