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Citations de J.R.R. Tolkien (1823)


J.R.R. Tolkien
After all, I believe that legends and myths are largely made of 'truth', and indeed present aspects of it that can only be received in this mode; and long ago certain truths and modes of this kind were discovered and must always reappear.
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— On prétend que l’art des Nains réside plutôt dans leurs mains que dans leur langue, dit-elle ; mais ce n’est pas vrai pour Gimli. Car nul ne m’a jamais présenté requête aussi hardie et pourtant aussi courtoise
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Nombreux sont ceux qui vivent et méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner ?
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(...) pour ce qui est de briser l'Anneau, la force est inutile. Même si vous lui asseniez un violent coup de marteau, vous ne lui feriez aucune égratignure. Il ne peut être détruit par vos mains, ni par les miennes. 
Votre petit feu, (...) , ne fondrait même pas l'or ordinaire. Cet Anneau en est déjà sorti indemne, sans même s'échauffer. (...) il n'existe dans ce Comté aucun fourneau de forgeron qui puisse l'altérer de quelque façon. Pas même les enclumes et les fours des Nains ne le pourraient. On disait autrefois que le feu des dragons pouvait fondre et consumer les Anneaux de Pouvoir, mais il n'est plus désormais aucun dragon sur terre en qui le feu soit encore assez chaud; et il ne fut jamais aucun dragon, pas même Ancalagon le Noir, capable d'endommager l'Anneau Unique, (...), car c'est l'œuvre de Sauron lui-même.
Il n'y a qu'un seul moyen : trouver les failles du Destin dans les profondeurs d'Orodruin, la Montagne du Feu, et y jeter l'anneau, si vous souhaitez réellement le détruire, le mettre hors de portée de l'Ennemi pour toujours.


Livre 1 - Chapitre 2
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Bientôt la lumière de l'incendie devint faible en bas : ce n'était plus qu'un clignotement rouge sur la terre noire ; et ils étaient très haut dans le ciel, s'élevant toujours davantage en larges et fermes cercles. Bilbo ne devait jamais oublier ce vol, agrippé aux chevilles de Dori. Il gémissait : " Mes bras, mes bras ! " tandis que Dori grognait : " Mes pauvres jambes, mes pauvres jambes ! "
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...et un vent froid comme une haleine de fantômes descendait des montagnes.
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C'était Gollum - aussi ténébreux que les ténèbres, à l'exception de deux grands yeux pales et ronds dans son visage simple.
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L'an 1420, dans le Comté, fut remarquable à tous points de vue. [...] Il y eut une telle abondance de fruits que les jeunes hobbits étaient bien près de nager dans les fraises et la crème.
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Après s'être assis un moment, il [Bilbo] fouilla ses poches pour trouver sa pipe. Elle n'était pas cassée, ce qui était déjà bien. Puis il farfouilla dans sa blague à tabac, et elle n'était pas vide, ce qui était encore mieux. Alors il trifouilla en quête d'allumettes mais n'en trouva pas ; et tous ses espoirs furent anéantis.
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Il ne me reste aucun goût de nourriture, aucune sensation d'eau, aucun son de vent, ni souvenir d'arbres, d'herbe ou de fleurs, aucune image de la lune ou d'étoiles. Je suis nu dans les ténèbres, Sam, et il n'y a aucun voile entre moi et la roue de feu. Je commence à la voir même de mes yeux éveillés, et tout le reste disparaît.
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C'est le boulot qu'on ne commence jamais qui est le plus long à terminer.
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Un anneau unique pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver et tous les lier au pays de Mordor où s'étendent les ombres
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Eomer recula ; son visage accusait le respect et la crainte. Son regard fier s'abaissa.
- Nous vivons vraiment d'étranges jours, murmura-t-il. Les rêves et les légendes prennent vie et surgissent d'entre les herbes.
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Extrait : « - Vous feriez mieux d'attendre ici, dit le magicien aux nains ; et quand j'appellerai ou sifflerai, commencez à me suivre- vous verrez le chemin que je prendrai - mais seulement par paires, notez-le, à cinq minutes d'intervalle. Bombur, qui est le plus gros, comptera pour deux ; mieux vaut qu'il vienne seul et en dernier. Venez, monsieur Baggins ! Il y a une porte quelque part par ici. (…)

Ils s'assirent là sur des bancs de bois, et Gandalf entama son récit(…)

- Je traversais les montagnes avec un ou deux amis . . ., dit le magicien.

- Ou deux ? Je n'en vois qu'un, et un petit, avec ça, dit Beorn.

- Eh bien, à vrai dire, je ne voulais pas vous encombrer d'un grand nombre de personnes avant d'avoir vu si vous n'étiez pas occupé. Je vais appeler, si vous le permettez.(…)

- Un ou trois, vous voulez dire, à ce que je vois ! dit Beorn. Mais ceux-ci ne sont pas des hobbits, mais des nains ! (…)

- Il y a eu un orage terrible ; les géants de pierre étaient sortis et projetaient des rochers ; à l'entrée du col, le hobbit, moi et quelques-uns de nos compagnons, nous nous sommes réfugiés dans une grotte...

- Appelez-vous donc deux quelques-uns ?

- Euh, non. En fait, nous étions plus de deux.

- Où sont-ils ? Tués, mangés, rentrés chez eux ?

- Eh bien, non. Il semble qu'ils ne soient pas tous venus quand j'ai sifflé. Par timidité, sans doute. Nous craignons beaucoup de former un groupe un peu nombreux à recevoir, vous comprenez.

- Allez-y, sifflez encore ! Je suis bon pour une partie, à ce qu'il paraît ; un ou deux de plus ne feront pas grande différence, grogna Beorn.

Gandalf lança un nouveau sifflement ; mais Nori et Ori furent là presque avant qu'il ne s'arrêtât, car il leur avait prescrit de venir par paire toutes les cinq minutes, rappelez-vous.(…)

- Aussitôt que nous fûmes endormis, reprit Gandalf, une crevasse dans le fond de la grotte s'ouvrit ; des gobelins en sortirent, qui se saisirent du hobbit, des nains et de notre troupe de poneys...

- Une troupe de poneys ? Qu'étiez-vous donc ? un cirque ambulant ? Ou transportiez-vous une quantité de marchandises ? Ou bien appelez-vous toujours six une troupe ?

- Oh, non ! En vérité, il y avait plus de six poneys, car nous étions plus de six - et, euh ! . . . en voici deux autres !

A ce moment, parurent Balïn et Dwalïn, qui s'inclinèrent si bas que leur barbe balaya le sol dallé. Le grand homme commença par froncer les sourcils, mais ils s'évertuèrent à être terriblement polis, et ils continuèrent si bien à hocher la tête, à se courber, à saluer et à agiter leurs capuchons devant leurs genoux (selon toutes les convenances en cours chez les nains) qu'il finit par abandonner son renfrognement pour laisser échapper un rire convulsif, tant ils étaient comiques.

- Troupe était le mot exact, dit-il. Et belle troupe comique. Entrez, mes joyeux drilles, et comment vous appelez-vous, vous ? Je n'ai pas besoin de vos services pour l'instant, je ne veux connaître que vos noms ; après quoi, cessez de vous balancer et asseyez-vous !

- ... et je me glissai dans la crevasse avant qu'elle ne se refermât. Je suivis jusque dans la grande salle, qui était pleine de gobelins. Le Grand Gobelin se trouvait là avec trente ou quarante gardes en armes. Je pensai : « Même s'ils n'étaient pas enchaînés tous ensemble, que pourraient-ils faire à douze contre un tel nombre ? »

- Une douzaine ! C'est la première fois que j'entends appeler huit une douzaine. Ou bien avez-vous encore quelques diables qui ne soient pas encore sortis de leur boîte ?

- Eh bien, oui, il semble qu'en voilà justement une paire - Fili et Kili, je crois, dit Gandalf, tandis que ces deux apparaissaient et se tenaient là, souriant et saluant.(…)

- Oh, qu'ils viennent tous ! Venez, vous deux ; dépêchez-vous de vous asseoir ! (…)

Beorn ne le montrait pas plus qu'il ne pouvait l'éviter, mais en réalité il avait commencé d'être fort intéressé. Dans l'ancien temps, il avait connu la partie même des montagnes que Gandalf décrivait, vous comprenez. Il hocha la tête en grognant au récit de la réapparition du hobbit, de leur dégoulinade dans l'éboulis et du cercle de loups dans la forêt.

- Seigneur ! grogna Beorn. N'allez pas prétendre que les gobelins ne savent pas compter. Ils le peuvent fort bien. Douze ne font pas quinze, et ils le savent.

- C'est juste. Il y avait aussi Bifur et Bofur. Je ne me suis pas risqué à les présenter plus tôt,

- Eh bien, maintenant vous êtes en effet quinze ; et puisque les gobelins savent compter, je suppose que c'est là tous ceux qui se trouvaient dans les arbres. Alors peut-être pourrons-nous achever l'histoire sans autre interruption.

M. Baggins vit alors toute l'habileté de Gandalf. Les interruptions avaient vraiment accru l'intérêt de Beorn pour l'histoire, et l'histoire l'avait empêché de renvoyer aussitôt les nains comme des mendiants suspects. Il n'invitait jamais personne à entrer chez lui quand il pouvait l'éviter. Il avait très peu d'amis et ceux-ci habitaient assez loin ; et il n'en invitait jamais plus de deux à la fois. A présent, il avait quinze étrangers assis dans son porche !»

http://lesmiscellaneesdepapier.over-blog.com/bilbo-le-hobbit-tolkien.html
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En résumé, les nains ne sont pas des héros, mais des gens calculateurs qui savent fort bien la valeur de l'argent ; certains, plein de roublardise et de rouerie, sont peu recommandables, alors que d'autres sont tout à fait dignes d'estime, comme Thorin et Compagnie, pourvu qu'on ne leur en demande pas trop.
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« Je ne sais pas, dit Gandalf, mais tous les bras étaient guidés par une même intention. Quelque chose est sorti ou a été chassé des eaux sombres sous les montagnes. Il est des choses plus vieilles et plus ignobles que les Orques dans les profondeurs du monde. »

- Nouvelle traduction de D. Lauzon -
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Tout étrange que cela peut paraître, les choses bonnes à avoir et les jours bons à passer sont tôt racontés et n’offrent pas grand intérêt ; tandis que les choses inconfortablement palpitantes, de nature même à donner le frisson, peuvent faire une bonne histoire et, en tout cas, appellent une longue narration.
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J.R.R. Tolkien
I will not say, do not weep, for not all tears are an evil.
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Au plus profond de ces lieux , près de l'eau noire, vivait le vieux Gollum, une créature petite et visqueuse. Je ne sais d'où il était venu, j'ignore qui et ce qu'il était. Gollum - aussi ténébreux que les ténèbres, à l'exceptions de deux grands yeux pâles et ronds dans son visage mince. Il avait une petite barque, et il se promenait silencieusement sur le lac ; car c'était bien un lac, large, profond et mortellement froid.Il pagayait avec de grands pieds ballants par-dessus le bord, mais sans causer jamais la moindre ride. Non, pas, lui. Il cherchait de ses pâles yeux, semblablesà des lampes, les poissons aveugles, qu'il saisissait comme un éclair dans ses longs doigts. Il aimait aussi la viande. [...] En fait, Gollum vivait sur un îlot de rocher gluant au milieu du lac. A ce moment, il observait de loin Bilbo avec ses yeux pâles semblables à des téléscopres. Le hobbit ne pouvait le voir, mais lui s'interrogeait énormément au sujet de Bilbo, car il voyait bien que ce n'était aucunement un gobelin.
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Il devina de son mieux et rampa un bon bout de chemin, jusqu'au moment où sa main rencontra soudain un objet qui lui parut être un minuscule anneau de métal froid, gisant sur le sol du tunnel. C'était un tournant de sa carrière, mais il n'en savait rien.
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