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Citations de Jack Black (88)


Nous vivons une époque violente. Nous sommes tous d'accord là-dessus. La question est de savoir qui est responsable. Est-ce que ce sont les criminels qui poussent les honnêtes gens à la violence ou le contraire ? Est-ce que les torts sont partagés ?
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J'imagine que les actes d'un homme sont le fruit de ses pensées, et que ses pensées sont le produit de son environnement et des conditions dans lesquelles on l'oblige à vivre. Mettez un jeune homme de l'âge que j'avais dans une prison telle qu'elles étaient à l'époque, et je vous garantis qu'il deviendra un criminel aussi vrai que la nuit suit le jour ou que le jour suit la nuit.
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Je n'étais qu'un pauvre voleur, un honnête voleur, à la merci d'un avocat de grand chemin.
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Tu débutes encore dans le métier, petit, termina le vieux yegg. Suis mon conseil et sois prudent avec ton flingue. C'est un bon serviteur, mais le laisse pas devenir ton maître si tu veux pas finir au bout d'une corde.
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Tous les restaurants sont bons quand on est jeune, qu'on a faim et de quoi payer.
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Je me suis souvent demandé à quel point l'existence d'un jeune garçon est meilleure
quand il a une mère à ses côtés jusqu'à ce que sa vie soit stable,
ou quand il a un foyer qui le protège jusqu'à ce qu'il apprenne à faire face au monde.
Rien ne remplace une mère et un foyer.
La plupart des gosses ne tiquent pas quand un copain leur dit :
"Viens, je vais te présenter ma mère."
Moi, ça me remue tellement que je ne peux pas l'exprimer.
Ces mots me rappellent que le jeune homme qui présente si fièrement sa mère
est tout ce que je ne serai jamais.

Les assureurs ne proposent pas encore de polices contre les vies ratées,
mais le jour où ils le feront,
j'imagine que le client capable de garantir qu'il aura sa mère auprès de lui
au moins jusqu'à ses vingt ans
aura une belle ristourne sur ses cotisations.
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Je me demande combien d'entre nous s'arrêtent de faire souffrir les autres pour la seule raison valable qui soit : parce que c'est mal et qu'on le sait.
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- Julia, l'ai je interrompue. C'est toi qui as pris les cent dollars du petit homme?
-Non! se braqua t'elle sèchement.

Elle mentait avec courage, je le savais, et pour ça, d'une certaine façon, je la respectais. C'était un de ces mensonges auxquels on croit, même si on sait que c'est un. Un mensonge de toute beauté, un "non" simple et direct. Elle ne se justifia pas, ne s'excusa pas, ne chercha pas non plus à blâmer quelqu'un d'autre. Non, vraiment il y avait rien à redire: c’était un mensonge parfait. Elle me mentait et j'aimais ça.
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Je sais maintenant que je me trompais, qu’il ne tenait qu’à moi d’adopter de nouvelles règles de conduite, et de me faire à l’idée que de telles personnes puissent être bienveillantes, qu’elles veuillent m’aider si j’étais prêt à m’aider moi-même. Je me suis promis, et je promets à cette Cour, que lorsque j’aurai purgé ma peine je chercherai le meilleur plutôt que le pire, la gentillesse plutôt que la cruauté, le bien plutôt que le mal. Et quand je les trouverai, je saurai les donner en retour. Je fais cette promesse en sachant que je la tiendrai. Je pense qu’il me reste assez de force de caractère pour changer de vie.
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Si j'avais passé ces trente ans à faire quelque chose d'utile et travailler avec autant de zèle, d'ingéniosité et de concentration que j'en ai mis dans les cambriolages, je serais financièrement indépendant aujourd'hui. J'aurais un foyer, une famille peut-être, je serais un membre respecté de la communauté? je n'ai rien de tout ça, mais j'ai un travail, deux costumes et deux pièces meublés dans un appartement. J'ai autant d'amis que ma loyauté me le permet. A cinquante ans je me porte si bien quand je les entends se plaindre de leurs maux, j'ai honte de moi. Je ne voudrais pas remonter le temps pour retrouver ma jeunesse ni être centenaire et devenir sénile. Je n'ai pas d'argent, pas d'épouse, pas d'auto. Je n'ai pas de chien? Je n'ai ni radio ni plante verte. Je n'ai pas d'ennuis. J'emprunte de l'argent à mes amis en cas de besoin, je monte dans leur voiture, écoute leur radio, caresse leur chien, admire leurs plantes vertes, complimente la cuisine de leur épouse. Tout ce qui pourrait me manquer, ce serait un peu plus de l'innocence confiante qu'avait ce petit garçon qui, au couvent des soeurs, apprenait ses prières aux côtés du vieux curé bienveillant.
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Je ne crois pas aux cures radicales. Il semble logique qu'on ne puisse pas se défaire en trois jours d'une habitude prise en cinq ou dix ans. Je pense que tout homme peu se soigner seul. Mais il doit d'abord se soigner dans sa tête, il doit vouloir se soigner. S'il ne le veut pas, aucun traitement au monde ne l'aidera. Vous pouvez enfermer des hommes en prison et les priver d'opium, ils s'y remettront à peine sortis parce qu'ils ne veulent pas se soigner. Mais celui qui veut arrêter le peut. Il me fallut six mois pour décrocher complètement. Même après, pendant des mois encore, le manque pouvait me bondir dessus à tout moment, comme un animal sauvage, et m'anéantir. Ça me rendait à moitié fou, et j'aurais été prêt à tout pour une petite dose. Mais ça ne durait que quelques heures, et chaque fois que j'en sortais indemne je savais que ce serait plus facile la prochaine fois.
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La barbarie du châtiment avait fait de moi un animal.
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Le voleur qui est incapable de ou refuse de se mettre à la place de sa victime, de celle du flic qui le coince ou du juge qui le condamne, n'est pas un voleur accompli. Son esprit étroit l'empêche d'exceller et le prive d'occasions de se prémunir contre les fers qu'on risque de lui mettre aux pieds.
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Presque toute ma vie, j'ai côtoyé des nécessiteux et si je ne me suis jamais considéré comme l'un d'eux, ils m'ont toujours accepté comme l'un des leurs. Tout ce que je sais d'eux je l'ai glané en observant, en écoutant, c'est bien plus fiable que de poser des questions trop précises et indiscrètes. [...] Demande à un unijambiste comment il a perdu sa guibolle et tu obtiendras quelque chose du genre : « Eh bien tu vois... Un ferry m'a roulé dessus. »
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La malle [...] Elle était très grande, en cuir, avec des coins en laiton et un tas d'étiquettes d'hôtels et de lignes de paquebots collées dessus. Elle était éraflée, cabossée, tachée, signe qu'elle avait fait de nombreux voyages. L'objet me fascinait. Je tournai autour, le touchai, déchiffrai les différentes étiquettes, dont certaines venaient de contrées lointaines, et me demandai quelle sorte d'homme possédait une telle merveille. [...] Elle avait fait naître en moi des pensées étranges, de curieux désirs, que je ne m'explique pas. Je sais aujourd'hui qu'elle m'évoquait le voyage, l'aventure, sur terre comme sur mer - le vaste monde.
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Je me suis souvent demandé à quel point l'existence d'un jeune garçon est meilleure quand il une mère à ses côtés jusqu'à ce que sa vie soit stable, ou quand il a un foyer qui le protège jusqu'à ce qu'il apprenne à faire face au monde. Rien ne remplace une mère et un foyer. La plupart des gosses ne tiquent pas quand un copain leur dit : « Viens, je vais te présenter ma mère. » Moi, ça me remue tellement que je ne peux pas l'exprimer. Ces mots me rappellent que le jeune homme qui présente si fièrement sa mère est tout ce je ne serai jamais. Les assureurs ne proposent pas encore de polices contre les vies ratées, mais le jour où ils le feront, j'imagine que le client capable de garantir qu'il aura sa mère auprès de lui au moins jusqu'à ses vingt ans aura une belle ristourne sur ses cotisations. Je n'utilise pas le fait de l'avoir perdue à dix ans comme excuse. Seulement, je pense qu'un homme a le droit de se demander si les choses auraient pu être autrement.
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Sur le chemin du retour, je passai devant le poste de police
et imaginai l'enfer à l'intérieur :
le grand Noir brandissant sa louche
au-dessus de la horde rugissante des prisonniers à moitié morts de faim
dans les boyaux de la prison,
prêts à en venir aux mains pour se nourrir.
Mon esprit d'enfant n'avait pas pris la mesure du drame plus terrible encore
qui se jouait à la maison close.
Un endroit propre et éclairé, à boire et à manger, de la musique -
c'est tout ce que j'avais vu.
Mais ces femmes lasses de tout étaient des prisonnières
plus désespérées que les sauvages qui se battaient pour manger derrière les barreaux.
Le confort dont elles jouissaient n'avait d'autre but que de resserrer leurs chaînes.
Condamnées à perpétuité par la société,
elles se noyaient lentement,
sans pouvoir s'agripper à la moindre branche.
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Grâce au recul que j'ai aujourd'hui, il semble que la société lutte contre les truands avec des méthodes de truands, contre les brutes avec des méthodes de brutes et contre les assassins avec des méthodes d'assassins, sans jamais se poser la question de savoir si cela ne mène pas à une escalade de la violence.
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Je pense que tout homme peut se soigner seul. Mais il doit d'abord se soigner dans sa tête, il doit vouloir se soigner. S'il ne veut pas, aucun traitement au monde ne l'aidera.
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Des mains puissantes et bienveillantes le soutiennent, lui font passer les moments difficiles en douceur et le guident à travers le monde vers un endroit où il sera utile. Certains saisissent cette chance et remontent le courant en y mettant tout le coeur ; d'autres ne la voient pas, ou n'y arrivent pas, et comme des poissons morts ils dérivent et disparaissent à jamais.
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