Jack Kerley

Depuis quelques années il y avait un bouquin dans une pile de livres sur la dernière tablette de ma bibliothèque sur laquelle une promesse de lecture à venir comme un remords de négligence de ne pas avoir saisi l'appel de l'auteur pour avoir laissé trainer son histoire pour d'autres. La réconciliation est faite et le pardon est je crois assurer Le centième homme de Jack Kerley est un très bon polar même excellent, pas une ligne de son roman n'est écrite pour le remplissage, de l'action surtout de la réflexion bref un roman que je recommande aux passionnés du genre.

Dans ce roman,Jack Kerley entraîne son lecteur dans un univers toujours d'actualité,le trafic d'êtres humains qui fuient la pauvreté de leur pays et sont sacrifiés sur l'autel du profit.Ce sujet très complexe est ici rendu d'une façon très réaliste.On apprend à connaître l'effrayant état d'esprit des exploiteurs qui se sentent plus qu'à l'aise dans la gestion d'une horreur lucrative,programmée de a à z,tendant leurs filets pour capturer leurs proies,allant jusqu'à en déshumaniser certaines qui vont à leur tour devenir les bourreaux de leurs congénères.

Difficile de détailler chacune des personnalités que l'auteur propose à notre attention.Il nous fait ressentir toute la souffrance,la révolte,le désarroi des uns et une haine doublée pour certains d'une incompréhension devant leur manque d'humanité .

Edifiant et brillant.

Le Prêcheur de Jack Kerley est une histoire de télévangéliste américain. Cette histoire m'a ramené à l'époque ou Jim Bakker et sa femme Tammy Faye faisaient la pluie et le beau temps dans ce milieu évangélique. L'auteur nous présente un milieu corrompu par le sexe, l'argent et la gloire. Comme à l'époque de Jim Baker il y a un parc d'attraction à thème religieux pour mieux vider les poches des fidèles. Hallelujah Jubilee est le nom du show télé ou le pasteur Amos Schrum sauve les âmes et ramène les brebis égarées vers la vérité. La question que pose l'auteur jusque ou un pasteur est prêt à aller pour être le seul et unique réceptacle de la parole de Dieu. J'aime bien cet auteur ou ses polars nous raconte des histoires différentes et pourtant très réelles.

Hé oui il y a des tordus qui font la collection d'artéfacts qui ont servi à des crimes entrainants la mort des victimes. Avec Collection Macabre de Jack Kerly nous avons un polar bien fait avec la touche d'humour qu'il faut pour avaler cette histoire. L'histoire d'un peintre psychopathe Hexcamp et de ses femmes un peu comme Charles Manson. Hexcamp abattu en plein tribunal son œuvre 30 ans plus tard fait l'envie de ces collectionneurs de la mort. Hexcamp un artiste raté qui comme Adolf Hitler frustré et en colère contre le monde de ne pas comprendre son art. J'aime l'histoire de l'inspecteur Carson Ryder et de son frère emprisonné Jeremy tueur en séries qui n'a rien à envié a Hannibal Lecter. Un bon roman du genre un page turner et qui vaut bien le temps que l'on accorde à cette histoire.

Ce thriller se lit plutôt bien, l'histoire en elle-même tient assez bien la route malgré quelques invraisemblabilités qui ne gêne pas vraiment la lecture car le rythme est vraiment très soutenu, mais rien de bien nouveau dans cette histoire.

Carslon est flic, il enquête avec son collègue Harry, a un passé douloureux et est en guerre avec sa hiérarchie, mais comme d'habitude, le chef est un con qui n'a rien compris ou qui ne voit que son propre intérêt mettant des bâtons dans les roues au péril de l'enquête.

Des hommes sont retrouvés morts, décapités, avec un modus operandi similaire dans chacun de ces meurtres, les enquêteurs piétinent, mais petit à petit, des éléments nouveaux se mettent en place, permettant de démêler un peu cette affaire. Entre temps, nous en apprenons un peu plus sur le passé de notre inspecteur, une relation amoureuse se créée également, bref, rien de bien nouveau dans ce livre, une lecture passe-temps tout simplement.

Vénéneux de Jack Kerley est un polar qui se passe dans le milieu gay, une histoire de vengeance de folie, tout comme les bars hétéros l'apparence physique est le summum du succès et d'un certain pouvoir mais avec une coche de plus dans les bars homos. La méchanceté du regard et des paroles envers une personne au physique ingrat va couter cher pour ces demi-dieux de la beauté. Un bon polar qui met en lumière le rejet dans notre société des personnes qui n'ont ni le physique et la beauté et l'exclusion de celles-ci.

Ce livre est le 10ème de la série. Seul les tomes 1 et 2 ont déjà été traduits en VF (d’après les infos que j’ai pu trouver) et c’est bien dommage.



Ryder débarque en Floride dans une section criminelle spéciale. Et pour son arrivée ce n’est pas sur une enquête banale par laquelle il va commencer.



Dès le début j’ai accroché à cette enquête. Elle est plutôt macabre, comme pas mal d’enquêtes dans les romans policiers actuels, et dès le début on est donc choqué par tant de violence. Je me demande d’ailleurs toujours où les auteurs vont trouver tout ça. Quoique, il suffit parfois d’allumer la TV ou d’ouvrir un journal. Bref ! L’intrigue est captivante dès le début.

Plusieurs personnages nous sont présentés dont on ne saisit pas de suite le rôle ou l’importance. Le personnage principal de Ryder est attachant. Pas dans le sens où on s’identifie à lui, mais parce qu’il est un enquêteur consciencieux et un peu atypique. J’ai beaucoup aimé le duo qu’il forme avec le petit nouveau. Malgré leur différence d’âge et leurs autres différences, ils forment une équipe complémentaire. Puis on fur et à mesure de notre lecture on voit que tout se met en place. Que les personnages présentés jouent leur rôle et que petit à petit on entrevoit où l’auteur veut nous mener et quel est l’horreur, tristement banale de nous jours, qui se cache derrière ses crimes.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture. En bonne amatrice de livres policiers je dois bien avouer que celui-ci tient ses promesses et je ne peux que vous le recommander. Je trouve juste dommage que rien n’est été traduit en français entre les tome 3 et 9 parce que je découvrirai bien la totalité des livres mettant en scène Carson Ryder.
Lien : https://mutietseslivres.com/..

Voilà un polar intéressant et terriblement efficace. L'écriture est très cinématographique mais ce qui en fait l'originalité c'est le va-et-vient constant entre le serial killer (dont le suspense de l'identité est pourtant parfaitement maintenu jusqu'aux dernières pages) et l'inspecteur Carson Ryder. Cette double progression fonctionne parfaitement et nous tient en haleine. On se laisse prendre dans le récit et dans cette toile diabolique.

Un deuxième roman où l'on retrouve les héros du premier tome chargés de toutes les enquêtes "bizarres" de la ville de Mobile (Alabama). C'est efficace et assez plaisant de retrouver ces deux flics plutôt attachants. La différence avec le tome précédent c'est que cette fois on ne suit que les policiers, ce qui rend l'ensemble moins original, même si l'idée des collectionneurs de reliques de serial killers est assez intéressante et diabolique ! Le suspense est soutenu, allant croissant et très bien maintenu jusqu'à la fin. On retrouve aussi cette écriture très cinématographique. Ce n'est pas le polar du siècle mais on se laisse prendre au jeu !

Ce livre ne pas pas transcendé, mais se lit facilement. Des meurtres sanglants nous font découvrir un sérial-killer psychopathe, puis l'histoire s'éparpille un peu sur le passé des personnages. On vit sur quelques chapitres, une romance entre l'inspecteur et la légiste qui s'éternise un peu et nous détache de l’enquête. Puis le coupable nous tombe dans les mains comme par magie, par une pirouette rocambolesque. Enfin, j'ai apprécié tout de même ce roman, et je le conseille.

Une femme est retrouvée assassinée dans un motel miteux, là où les prostituées louent des chambres à l'heure, cependant la mise en scène du crime fait craindre l'oeuvre d'un psychopathe. Une enquête pour le duo Carson Ryder et Harry Nautilus.



Deuxième opus du duo d'enquêteur Ryder & Nautilus, Collection Macabre m'a un peu surpris par son ton plus proche de celui du polar noir type "hardboiled" que de celui d'un thriller "serial killer" classique. En effet, le livre est écrit à la première personne, il y a de l'humour et une certaine légèreté dans le comportement des enquêteurs qui dénotent un peu dans ce type de thriller. Ce ton original est assez plaisant et l'on s'attache rapidement aux deux inspecteurs. La partie la plus décevante sera l'enquête elle-même qui est un peu trop tirée par les cheveux et très peu crédible avec quelques scènes très improbables (ex. la petite escapade à Paris).



Un thriller sur un serial killer, un de plus, on aimera son ton original, on regrettera son manque de crédibilité.

J'ai adoré Carson Ryder et le premier de deux

Amili est la seule à se sortir vivante de cette cargaison. Les autres, tous morts, seront coulés dans du ciment. Les cargaisons se suivent avec leur lot de malheureux venus du Honduras pour tenter d’échapper à la mort.



Roy Mc Dermott dirige le Centre anti-criminalité de Floride. Il recrute Carson Ryder, consultant spécialisé en psychopathes, sociopathes et autres tarés du même acabit, car la première idée de Roy, quand le charnier cimenté est découvert, est qu’ils ont affaire à un tueur en série. Quand il s’avère que ce n’est pas l’œuvre d’un tueur en série, l’enquête est confiée à la Sécurité intérieure, mais Roy et Carson ne sont pas disposés à lâcher l’affaire.



Leala Rorales fait partie d’un nouveau convoi, comme elle nombre de belles jeunes filles sont venues tenter leur chance aux Etats-Unis sans savoir le sort qui leur était réservé, la prostitution contraintes et forcées. Violées, frappées, droguées, vendues, échangées, jetées en pâture à des êtres abjects qui vont assouvir sur elles leurs plus bas instincts.



Même si, effectivement il y a une enquête parfaitement bien menée, c’est avant tout le sort de ces femmes qui est au cœur de ce roman, face à des hommes qui n’ont aucune limite pour assouvir leur soif d’argent, aucune limite dans la dépravation. Leur attitude est abjecte, répugnante, ils n’ont aucune moralité. La question que l’on se pose est : comment c’est possible, une chose pareille. Comment peut-on être assez déséquilibré pour en arriver là.



La plupart vont se plier, résignées. Leala, elle, va tenter de se révolter, se retrouver plus d’une fois proche de la mort, à force de coups et de tortures.



C’est un roman très poignant, que vous lirez avec parfois les larmes aux bords des yeux, parce que vos yeux liront ces mots alignés, mais votre cerveau refusera de leur donner un sens. Vous vous poserez les mêmes mille questions que nous nous sommes posés.



Il est des destins où parfois la mort serait préférable, car la seule issue possible à cette vie est la souffrance, sans limite, infligée par des tortionnaires qui ne connaissent aucune limite, pour lesquels une vie n’est qu’un paquet de dollars et plus le paquet sera gros, plus ils seront heureux.



Un roman très dur mais qui doit être sans doute, proche voire même en-dessous de la vérité, cette réalité que l’on imagine peut-être pas tant elle est loin de nos codes.
Lien : http://onirik.net/ecrire/?ex..

Petit polar très sympa. Se déroulant dans le milieu gay, ça change, malheureusement peux être quelque vérités qui émane de ce bouquin. J'ai aimée, l'intrigue m'a mis en curiosité constante, j'ai apprécié le personnage de Carson, son histoire et on se détache parfois de l'enquête pour y revenir sans trop s'éloigner non plus. Pas eue l'impression de "m'endormir" avec ce polar. J'ai adorée ! Je note que certaines scènes sont peux être un peux trop détaillé, mais perso cela m'a pas dérangée.

Très bon thriller où l'on suit les traces de deux enquêteurs (Carson et Harry) bien souvent en bute contre leur hiérarchie pour l'un et des relents nauséabonds de racisme pour l'autre. Et où l'on apprend, si on ne le savait pas encore au grès de documentaires divers, que bien souvent les tueurs en série avaient été en premier lieu des victimes. De ce fait, on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine tristesse et pitié pour les innocents devenus des monstres de ce roman et je pense particulièrement à Jeremy que j'espère retrouver dans les autres livres de l'auteur.

Une réserve cependant, car je doute que le sevrage d'un alcoolique puisse être aussi rapide et facile.