AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jacqueline Carey (137)


Toute connaissance est bonne à prendre.
Commenter  J’apprécie          00
J'appris que l'histoire d'un conteur peut s'arrêter un jour ; l'Histoire, elle, n'a pas de fin.
Commenter  J’apprécie          00
Cingle Kushiel tout-puissant,
Des portes d'airains jusqu'ici,
Trace ton signe de sang,
Dans l'œil des mortels choisis.
Commenter  J’apprécie          00
— Un lieu qui respire la paix, observa Ti-Philippe. Très agréable, ma dame.
— Je vous remercie, chevalier, dit-elle en inclinant la tête d’une manière charmante. (Puis elle se tourna vers moi.) La maison du Baume est unique. Si vous le souhaitez, je peux demander une présentation de l’ensemble des adeptes disponibles et disposés à vous servir. Mais si vous me le permettez, je me fierai à mon propre jugement et choisirai pour vous. (Son sourire s’accentua.) Et voici ce que me dit mon jugement, jeune Altesse. Une femme et non un homme. Même si ce choix aussi peut apporter la guérison, il est trop tôt encore ; et ce n’est pas ce que vous cherchez. Une femme, jeune, proche de votre âge, mais un peu plus mûre cependant, assez pour avoir sa propre sagesse à transmettre.
— D’accord, dis-je. (Ma bouche était de nouveau toute sèche. Je bandai ma volonté pour n’en rien montrer, sans cesser de scruter le visage de la Dowayne.) Vous avez déjà choisi, n’est-ce pas ?
— Vous êtes perspicace. (Elle me toucha la joue, avec un geste d’une douceur étonnante ; son regard était empreint d’une grande gentillesse.) Cela vient-il du sang de votre mère, ou de la formation de votre mère adoptive ?
— Des deux, dis-je dans un souffle.
— Mon pauvre petit, murmura-t-elle. C’est un bien lourd fardeau à porter.
Commenter  J’apprécie          00
Et j’explorai aussi les mystères de ses replis intérieurs.
Emmeline me les dévoila sans la moindre gêne, allongée sur les oreillers, les cuisses ouvertes. Ses doigts écartèrent les grandes lèvres, puis les petites, pour me révéler sa perle de Naamah.
— Là, dit-elle, en poussant un profond soupir comme je lui rendais l’hommage dû. Oh oui ! là.
Et elle me fit aussi découvrir mon propre corps. Elle avait dit vrai : il n’y avait aucune partie qui ne fût sacrée. Je retins mon souffle lorsqu’elle exécuta le languissement, une main nouée autour de la hampe, tandis que l’autre repoussait délicatement le prépuce pour dégager le gland si sensible. Je criai lorsque sa bouche glissa tout du long, une main en coupe enveloppant mes bourses.
— Tout, absolument tout est sacré, Imriel, murmura-t-elle.
C’était vrai. Tout était sacré. Et ces sensations que je connaissais en théorie, au sujet desquelles j’avais tant lu et dont mon esprit s’était repu, je les éprouvai toutes au cours de cette nuit. Lorsque finalement je m’endormis, ma tête reposait sur les seins d’Emmeline. Je sombrai dans le sommeil de l’exténuement absolu. Physiquement et émotionnellement, j’avais été jusqu’au bout de moi-même.
Je dormis parfaitement, sans le moindre rêve, pour m’éveiller à l’aube. La maison du Baume était calme et tranquille. Je me penchai sur le lit, observant les paupières d’Emmeline qui s’entrouvraient sous la caresse des premiers rayons du soleil filtrant à travers la fenêtre donnant sur le jardin. La lumière du matin inondait la couverture rose posée sur le lit.
— Merci, murmurai-je. Merci du fond du cœur.
— Mon merveilleux garçon. (Elle leva un bras pour caresser mon visage.) Te souviendras-tu de tout cela ?
— Toujours, répondis-je. Toujours et avec joie.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne vis aucun daim.
C’était un sanglier. Une bête monstrueuse, telle qu’en décrivent les vétérans de la bataille de Bryn Gorrydum. Massive et énervée, elle soufflait fort, tête baissée, défenses en avant, et ses petits yeux luisaient, tandis que nous nous dispersions au petit bonheur pour nous arrêter.
— Alais, reste derrière, dis-je d’un ton posé.
— Céleste, murmura-t-elle, subitement tendue.
Arc-boutée, les poils du cou hérissés, la chienne grondait. Par un tour du destin, elle se trouvait précisément devant Sidonie, immobile et blême sur sa jeune jument rétive. D’ailleurs, sa monture tremblait sous elle ; ses sabots piétinaient la glèbe meuble.
— Altesse, surtout ne bougez pas, dit le maître des chasses.
Elle hocha la tête avec raideur.
Commenter  J’apprécie          00
— Sidonie ! criai-je en l’apercevant.
Elle était debout sur ses étriers, tirant sur les rênes de sa jument emballée. Un énorme arbre mort bloquait le passage. De derrière, je vis sa jument freiner des quatre fers et refuser l’obstacle ; et je vis Sidonie passer au-dessus de sa tête pour chuter lourdement de l’autre côté de l’arbre. Je tirai brutalement sur les rênes, virant sur la droite.
— Oh non ! murmurai-je. Par pitié, non !
Le Bâtard prit appui sur ses postérieurs et sauta.
Il rangea ses sabots avec la grâce fluide d’un danseur. Nous franchîmes en planant l’arbre mort, puis le corps recroquevillé de Sidonie. Je bondis à terre. J’entendais quelque chose qui se précipitait vers nous dans les taillis.
— Restez couchée ! dis-je en me jetant sur elle.
Était-ce le sanglier ? Je ne pouvais en être sûr. Je plaçai mon corps de façon à la protéger complètement ; les défenses de la bête ne trouveraient que ma chair à labourer. Ce fut alors que j’entendis Sidonie de la Courcel éclater de rire, puis s’esclaffer à gorge déployée, d’un rire vrai et profond, et étonnamment joyeux.
Je la regardai, stupéfait, bouche bée.
Commenter  J’apprécie          00
- Joscelin ? Sers et protège !
Commenter  J’apprécie          00
Balthasar shook his head, his face pale beneath the sun's tan. "You're sick Raphael. Sick with madness. And the healer within you knows it. It's what stays your hand, and keeps you from slaying your countrymen." His voice was filled with terrible compassion. "Raphael I beg you, listen to me. It's not too late to turn away from this path. Pray to Blessed Elua for forgiveness, to Kushiel for mercy, and to Eisheth for healing."
Commenter  J’apprécie          00
Achtuatli led me toward a large structure. At a distance, I thought it a gazebo of sorts, but as we drew nearer, I saw that it was an aviary built of wood and wicker, filled with growing trees. There must have been a hundred birds since leaving Bhodistan.
"See there?" He pointed to a bird with emeral-green feathers and a ruby breast. It perched on a branch, regarding us with big round eyes. Splendid green plumes as long as my forearm trailed from its tail. "That is the quetzal. It is a sacred bird".
I glanced at Achtuali's headress, recognizing the plumes, and lifted one hand involuntarily to touch the feathers on my own.
"Yes," he said as though in answer to an unsasked question. "It is an honor to wear them."
Commenter  J’apprécie          00
It was a shirt skirmish. It ended with the Jaguar Knight upended and sprawling on the floor of the throne-room, undone by unfamiliar tactics and weapons, the butt of Bao's steel-laced bamboo staff hovering over his vulnerable throat.
Commenter  J’apprécie          00
—C'est horrible. J'ai l'impression qu'il y a tant de choses que je devrais dire, mais je ne sais pas lesquelles. Hormis que je t'aime.
—Cela suffît, dis-je. C'est tout ce dont j'ai jamais eu besoin.
Commenter  J’apprécie          00
La politique et les ragots, les deux mamelles de la cour d'Angeline.
Commenter  J’apprécie          00
That which yields, is not always weak.
Commenter  J’apprécie          00
When Love cast me out, it was Cruelty who took pity on me.
Commenter  J’apprécie          00
N° 1
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacqueline Carey (1057)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous bien Kushiel (Tome 1) ?

Dans quelle maison a grandi Phèdre ?

Camélia
Valériane
Cereus
Mandragore
Orchis

22 questions
82 lecteurs ont répondu
Thème : Kushiel, tome 1 : La marque de Jacqueline CareyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}