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Critiques de Jacques Goldstyn (59)
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Les étoiles

Yakov est un petit garçon juif passionné par l'espace, les étoiles, les planètes et les vaisseaux spatiaux. Il est d'ailleurs certain qu'un jour il ira sur la lune ou sur Mars. Son père, lui, beaucoup plus terre à terre, le voit déjà reprendre l'épicerie familiale lorsqu'il sera grand. En tant qu'aîné, il emmène, tous les jours, ses trois sœurs au parc. Tandis que ses dernières jouent, lui a toujours le nez dans un livre. Jusqu'au jour où il remarque la présence d'une très belle jeune fille, un livre sur l'espace entre les mains et trois petits garçons gravitant autour d'elle. Si Aïcha porte le voile et lui une kippa, peu importe, les deux enfants deviennent tout de suite amis...



Rien de tel que deux enfants, de religions différentes, pour nous parler de tolérance et d'amitié. Car, si Yakov et Aïcha se moquent bien des apparences, il n'en est évidemment pas de même des adultes. À travers l'histoire de ces enfants, Jacques Goldstyn nous offre un album tendre et émouvant sur la tolérance, les préjugés et l'acceptation de l'autre. Rempli de tendresse, de profonde humanité, d'amour, Les étoiles illuminent autant sur le fond que sur la forme. En effet, le trait est délicat, les aquarelles d'une grande sensibilité et la mise en page originale.

Un album rempli de poésie et d'émotions...
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L'arbragan

Zut et rezut ! Ce petit garçon a perdu son gant. Pas grave, il file aussitôt Aux objets perdus. Et tant pis s'il ne trouve pas son gant, il en prend un d'une autre couleur. Mais voilà, deux gants différents, ça fait rire les autres ou pire, ça les dérange. Qu'importe, le petit garçon se sent lui-même différent. Il ne joue jamais avec les autres enfants de son âge. Au contraire, il aime être seul. Cuisiner seul, rouler en skate seul, pêcher seul. Et par-dessus tout, ce qu'il préfère faire seul, c'est grimper dans son arbre. Un très vieux chêne qu'il a surnommé Bertolt...



Que de délicatesse, de douceur et d'élégance dans cet album. Jacques Goldstyn nous conte, avec finesse, l'histoire d'un petit garçon qui se sent différent des autres et qui n'a pour seul ami que son très, très vieux chêne, baptisé Bertolt. L'auteur dépeint divers thèmes tels que l'imagination, la différence, la solitude, l'amitié, la nature mais aussi la mort. Ce petit garçon malin, avec son petit chapeau en forme de gland, est terriblement attachant. Les illustrations, tout en subtilité et poésie, dépourvues de tout cadre, sont de toute beauté. Le trait se révèle épuré et la palette de couleurs délicate...

Tout en émotions...
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Azadah

« - Quand Tu seras grande, tu pourras faire une demande et partir. Commence par aller à l’école.

- L’école ?! Mais tu sais bien qu’elle est détruite ! »



Chaque album de Jacques Goldstyn est une petite merveille, Azadah ne fait pas exception !



Quand elle apprend qu’Anja, son amie photographe, va quitter l’Afghanistan, Azadah la supplie de l’emmener avec elle. Mais Anja tente de lui faire comprendre qu’elle ne peut pas faire ça. Azadah doit d’abord étudier, lire, s’ouvrir à la culture et au monde. Et un jour, armée d’un bon métier, elle pourra elle aussi s’en aller. Mais comment y parvenir dans un pays ravagé par les conflits ?



En souvenir, Anja lui laisse son sac à dos rempli de tout son barda de photographe de guerre, histoire peut-être de lui donner l’élan pour un futur départ vers d'autres ailleurs.



Azadah, c’est un peu une lumière dans la noirceur pour toutes les petites filles du monde qui n’ont pas la chance de grandir dans un pays en paix et surtout un très bel hommage à la photographe Anja Niedringhaus bien trop tôt disparue.



Sensibilité du sujet, délicatesse du trait, Jacques Goldstyn frappe fort et mon cœur fait BOUM !


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L'arbragan

"Deux gants pas pareil, ça c'est original.

Oui, mais quand on n'est pas pareil ou qu'on est original, ça fait rire les gens ou pire : ça les dérange."



C’est l’histoire d’un petit garçon qui n’aime rien tant qu’être seul. Contrairement aux autres enfants de son âge qui s’épanouissent en groupes ou en bandes, lui n’a qu’un seul véritable ami, pas vraiment comme les autres.



Cet ami, c’est un arbre, grand, majestueux, un arbre qu’il a surnommé Bertolt.



Il a plaisir à courir le retrouver le soir après l’école. Il aime écouter le bruit de ses feuilles dans le vent, grimper à ses branches et par-dessus tout, les utiliser comme cachette ou poste d’observation. Et croyez-moi, on en voit des choses de là-haut !



Un autre de ses grands plaisirs, c’est le retour des bourgeons et des feuilles chaque printemps. Chaque année, c’est un camaïeu de vert, un émerveillement. Mais cette année, les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. Après des semaines d’attente, le petit gars doit se rendre à l’évidence, les feuilles ne feront plus le retour, Bertolt est mort…





Un énorme coup de cœur pour cet album aux dessins aussi délicats qu’épurés, une magnifique histoire sur la différence, sur l’amitié et le temps qui passe.



Jacques Goldstyn a en plus eu la gentillesse de me faire une superbe dédicace avec une jolie grenouille rien que pour moi. Si c’est pas la grande classe ça, là !



L’Arbragan, un livre à lire, à relire, à offrir et à faire découvrir.



***



Joyeux Noël à toutes et à tous !



***










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Azadah

Un coup de cœur pour cette petite Azadah!



Un album jeunesse touchant, l’histoire d’une petite Afghane qui rêve de partir avec son amie photographe. Azadah rêve d’aller à l’école, de lire des livres, de visiter des musées, etc., toutes ces choses qu’elle ne peut pas faire, mais que sa rencontre avec Anja lui a appris qu’elles existent.



Un album que j’ai eu plaisir à parcourir, même si je suis adulte. Et bien que recommandé pour un enfant de huit ans et plus, les petits auront probablement besoin de l’aide d’un adulte pour comprendre le contexte de la vie d’Azadah.



Des petits dessins pleins de sensibilité qui racontent tout un roman!

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Le Petit tabarnak

Rouge de colère. L’autre jour, je racontais à Papa mon dernier exploit au ballon-balai lorsqu’il prononça TA BAR NAK en articulant lentement sur les 3 syllabes après avoir tâter du marteau sur le pouce.



« Hé ! Les gars, c’est quoi un Tabarnak ? »



Et puis, je l’ai entendu de nouveau dire ce tabarnak, le sourire et la bave aux lèvres, lorsqu’il a vu la voisine pelleter la neige devant son igloo en mini-jupe. Et il l’a même répété plusieurs fois : tabarnak, tabaranak, tabarnak…



Mais il vient d’où ce putain de gros mot que les enfants n’ont pas le droit de dire mais que mon papa le dit à tout bout de champs, dès qu’il croise un beau cul dans la rue, une paire de sein à faire frémir de jalousie les miches de la boulangère, ou un sourire envoutant au rouge à lèvre couleur cerise. Tabarnak, oh, ça oui, mon papa il le dit souvent !



Alors, je vais t’expliquer fils, me dit le curé de la paroisse, guettant tel un pédophile aguerri la moindre occasion d’entrainer dans son enceinte tamisée, les petits enfants qui trainent dans le coin. Le tabarnak est un tabernacle, ce n’est ni un gros mot, ni une saleté de nom, c’est un mot sacré ! Putain, si j’avais su ça plus tôt, je me serais mis à prier depuis bien longtemps, moi qui suis à la recherche d’une nouvelle spiritualité.



Fort de cette confession de foi, je me promis au hippie cloué sur sa croix de le prier bien plus souvent. A chaque juron même j’aurais une pensée pour lui, un recueillement à ma façon. D’ailleurs mon papa, il prie souvent. Pas plus tard qu’hier, il a croisé le regard d’une brune fortement épicée, genre dernière vision paradisiaque avant la fin du monde, avec un cul à caresser et une paire de jambes aussi longues que sa langue s’assécherait à force de les lécher sur toute sa longueur de bas en haut. Et c’est là qu’il a sorti un « Hostie d’câliss’ de tabarnak ! » qui venait du plus tréfonds de son âme. Paix à lui et à son cœur.



et puisque c'est la Saint-Jean-Baptiste, il est temps de pousser la chansonnette...

Céline, à toi de jouer !

https://www.youtube.com/watch?v=NtHaSyQFxIY
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Les étoiles

« Quand je suis avec elle, tout est plus simple. Je ne vois plus le temps passer. »



Encore une pépite signée Jacques Goldstyn !



C’est l’histoire de Yakov qui, la tête dans les étoiles, ne rêve que de vaisseaux spatiaux alors que son père lui voit déjà un avenir tout tracé, reprendre l’épicerie familiale.



Un jour qu’il accompagne ses sœurs au jardin d’enfants, Yakov fait la connaissance d’Aïcha qui, la tête dans les étoiles, ne rêve que d’espace.



Une belle amitié débute entre les deux enfants, amitié qui va pourtant être mise à rude épreuve en raison de la religion de leurs deux familles…



« Aïcha prend ma main et pointe mon doigt vers d'autres étoiles. Ainsi blotti contre elle au creux du hamac, ma joue si près de la sienne, je ne vois plus rien.

Doucement, son voile glisse sur ses épaules. Et c'est une cascade de cheveux qui jaillit tel un nuage interstellaire. »



Une ode à l’amitié et à l’amour, une merveille d’humanité et de tendresse transcendée par des illustrations magnifiques, finesse du trait et douceur des couleurs à l’aquarelle.



Un album qu’on referme béat d’admiration et auquel on repense souvent avec des étoiles plein les yeux.







Belle année 2020 à toutes & à tous !




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Les étoiles

Deux enfants se rencontrent au parc, dans un quartier cosmopolite de Montréal. La tête du petit garçon est couverte d’une kippa, celle de la petite fille d’un voile. Au-dessus de leur tête, de leurs signes religieux, il y a le ciel et encore plus haut, il y a les étoiles. Ensemble, ils regardent cette multitude d’étoiles, la voie lactée, l’immensité de l’univers… Ils aimeraient bien l’explorer cet univers, peut-être même devenir astronautes…



Une bien jolie histoire d’amitié par-delà les limites que se fixent les grandes personnes… Ce n’est pas le cosmopolitisme qui interroge ces enfants, mais plutôt le cosmos !
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Les étoiles

Un bien joli album jeunesse, des étoiles dans le ciel et dans les yeux…



Une histoire simple, le petit Yakov, juif de Montréal, se passionne pour les vaisseaux spatiaux. Un jour, au parc, il rencontre Aïcha qui raffole aussi de l’espace et des galaxies lointaines. Sur ces intérêts communs, une profonde amitié se développe, mais cette relation n’est pas bien vue par leur entourage…



Les dessins de Goldstyn sont magnifiques, des traits gracieux et des couleurs d’aquarelle, une histoire des amitiés de l’enfance qui ne s’embarrassent pas des préjugés des adultes.



Une lecture agréable pour les yeux… et pour le coeur!…

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Jules et Jim, Freres d'Armes

Jules et Jim ont grandi ensemble au Canada. Ils sont nés à deux minutes d’intervalle. Jim est dégourdi, Jules un peu moins. Ils forment un duo inséparable. Jim protège Jules. Jules admire Jim. Ensemble, ils s’engagent dans la première guerre mondiale. Ils deviennent frères d’armes.



Un vibrant hommage aux poilus qui ont connu la guerre des tranchées et particulièrement aux jeunes canadiens qui ont traversé l’atlantique pour se battre. D’un sujet lourd, Goldstyn fait un livre délicat !
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Azadah

Azadah est une petite fille pleine de vie, pleine de rêves, pleine de fougue, mais elle n’a pas de chance. Elle est née au mauvais endroit au mauvais moment, dans un Afghanistan sous le joug des talibans. Elle veut juste aller à l’école, lire des livres, regarder des films, aller au musée. Elle veut juste rencontrer des gens, parcourir le monde. Elle veut juste exercer un métier qui lui plait. Bref, elle veut tout ce qu’elle ne peut pas avoir dans son pays natal. Elle veut tout ce que les enfants du monde occidental délaissent au profit des écrans de leur iPhone. Mais cette petite fille est née sous une bonne étoile.



D’abord, son prénom signifie liberté en persan. Ensuite, son chemin va croiser une femme occidentale, libre, photographe qui lui a ouvert une fenêtre sur le monde ! Azadah voudrait tant partir avec elle !



J’avais déjà lu « Les Étoiles », plus récent, et j’ai reconnu dans « Azadah » cette même poésie, cette même espérance, cette même foi en la vie.





Merci Jacques Goldstyn pour ce petit instant de grâce !


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L'arbragan

J’ai rencontré un petit bonhomme qui m’a fait fondre comme neige au soleil. Un petit bonhomme à part, un peu excentrique, qui n’a besoin de personne pour s’occuper et qui se fiche du regard des autres. Un petit bonhomme qui fait des gâteaux, joue aux échecs tout seul et fait du skate, la nuit, dans les cimetières.



J’ai aussi rencontré Bertolt. Bertolt est un chêne centenaire. Entre Bertolt et le petit bonhomme, c’est le grand amour. Bertolt est un camarade de jeu, un refuge, un poste d’observation, une cachette, un labyrinthe, une forteresse. C’est une maison habitée par des cigales, des abeilles des corbeaux, des écureuils et même un hibou.



J’ai enfin rencontré Jacques Goldstyn, un illustrateur canadien qui m’était jusqu’alors totalement inconnu. Un illustrateur dont le trait m’a par moments rappelé Sempé, et à d’autres le Bone de Jeff Smith. Deux belles références s’il en est. Un illustrateur qui a imaginé qu’un jour, alors que le printemps revient, que tous les arbres se couvrent de feuilles, de fleurs ou de bourgeons, Bertolt reste désespérément nu. Pour le petit garçon, pas besoin de nier l’évidence, Bertolt est mort. Et cette mort soulève en lui bien des questions. « Quand un chat ou un oiseau meurt, je sais quoi faire. Mais pour Bertolt, je fais quoi ? »



Prix Sorcières 2016, Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal 2016, Prix TD de littérature pour l'enfance et la jeunesse 2016, Prix des libraires du Québec jeunesse 2015, une tonne de récompenses méritées pour cet album épuré tout en sensibilité offrant un moment de pure poésie, et dont le titre de prime abord si mystérieux prend sens à la toute dernière page. Sous son apparente simplicité, le propos apparaît à la fois frais, drôle et profond. Incontournable !


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Azadah

L'histoire est simple mais forte et efficace. En très peu de texte et avec des dessins très évocateurs et complémentaires du texte, l'auteur fait passer un message très fort.

Le sujet est d'actualité.

Quand on naît au mauvais endroit, a-t-on les mêmes chances de réussir sa vie ?

Azadah est le symbole des petites filles qui naissent dans un pays islamiste et dont la seule destinée ne peut être que soumission à l'homme, tissage, enfants, burqa.

La journaliste symbolise tous les rêves de cette petite fille, la liberté, les voyages, la culture, le choix d'un métier.

Les dessins sont magnifiques et très fouillés.
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Les étoiles

J'ai eu un grand coup de cœur pour cet album Jeunesse de Jacques Goldstyn où il est question d'un petit garçon prénommé Yakov et d'une petite fille prénommée Aïcha. Tous les deux habitent une banlieue de Montréal où il fait bon vivre.

Yakov est reconnaissable à sa kippa et ses anglaises froufroutantes, il doit s'occuper de ses trois petites sœurs et les accompagne au parc quotidiennement, ET… il est passionné par l'espace, bien que son commerçant de père le prédestine à devenir épicier…

Aïcha porte des sandales par les trous desquelles ses délicieux orteils prennent l'air, un long voile bleu céruléen et elle surveille chaque jour ses trois petits frères lorsqu'elle les accompagne au parc, ET… elle est passionnée par le cosmos.

Leur passion commune pour les étoiles va les rapprocher tandis que leurs pères respectifs voient évidemment cela d'un très mauvais œil…

Voici une très belle histoire à raconter sur aux enfants sur la tolérance et l'ouverture dans la lutte contre le repli sur soi.

Le dessin réalisé au feutre noir et colorisé à l'aquarelle est espiègle, malicieux, poétique. Chaque image recèle mille et un petits détails amusants et la morale est délicieuse… comme une pastèque bien mure et bien juteuse.
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Les étoiles

A Montréal vit le jeune Yakov, l'aîné d'une fratrie de quatre enfants. Si son père espère que son fils reprendra plus tard l'épicerie familiale, l'enfant lui caresse plutôt l'ambition d'aller un jour sur la lune.



Passionné par l'espace, il occupe tout son temps libre à lire et à fabriquer des vaisseaux spatiaux avec des boites de conserves.



Un jour, au parc, de jolis pieds dans des sandales rouges attirent l'attention de Yakov. Il fait alors la connaissance d’Aïcha, une fillette qui vient d’emménager à côté de chez lui et qui, par chance, partage sa passion pour les étoiles. Soudés par leur amour commun des galaxies, les deux enfants deviennent vite inséparables.



Mais Yakov est juif et Aicha musulmane. Des divergences religieuses qui divisent les deux familles et qui aura des conséquences malheureuses sur l'amitié de nos deux héros. Heureusement, quelques années plus tard, le destin sera en leur faveur...



C'est par le biais d'un ton léger et avec quelques traits d'humour que Jacques Goldstyn aborde des sujets plus sérieux tels que la tolérance et la religion. Les aquarelles sont pétillantes, poétiques et ornent avec finesse cet album bourré de tendresse.



Une adorable histoire avec deux personnages insouciants qui font fi de leurs différences pour rêver à deux.



Une très belle lecture entre la terre et la lune avec un joli message sur l'importance de croire en ses rêves et de se donner les moyens de les réaliser.
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L'arbragan

Un petit bonhomme attendrissant vous attend derrière ces pages. Un enfant pour qui l'imagination est reine. Pour qui la solitude n'est pas un fardeau, mais une compagne, une liberté.

Je suis une ancienne petite fille solitaire, et heureuse. Et je suis ravie que nous soyons enfin aussi joliment pris comme sujet, d'un livre plein de tendresse et d'émotions.
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Jules et Jim, Freres d'Armes



Jules et Jim frères d’armes – Jacques Goldstyn

11 mars 2019 ~ Un commentaire ~ Modifier "Jules et Jim frères d’armes – Jacques Goldstyn"



julesetjim



Jules et Jim sont amis d’enfance. Ils sont nés le même jour dans le même village canadien, mais Jim est arrivé sur Terre deux minutes avant Jules. Ils ont grandi ensemble, ont partagé leurs jeux et leur banc de classe. Jim a toujours été plus fort plus rapide plus énergique que Jules, constamment en retard de deux minutes. L’un et l’autre sont différents mais complices pour la vie!

En 1914, la guerre éclate en Europe. Jules et Jim s’engagent dans l’armée. S’entraînent durement. Et embarquent pour la France. À l’époque, tous disent que la guerre ne durera pas… pourtant elle sera longue et sanglante… Et le quotidien dans les tranchées est extrêmement difficile. Jim, plein d’allant et de témérité, est souvent décoré. Jules, plus lent et malhabile, est souvent de corvée. L’un comme l’autre sont régulièrement envahis par la peur et par l’envie irrépressible de rentrer dans leur pays. Heureusement, leur amitié les aide à tenir physiquement et moralement. Comme des frères, ils se soutiennent.

L’armistice est signée le 11 novembre 1918 à 5 heures du matin mais sur le front le cessez-le-feu est prévu à 11 heures – « le 11 du 11 à 11heures » -…

À 10h58 une balle mortelle atteint la poitrine de Jules.



Inspiré par une histoire vraie – George Laurence Price fut le dernier soldat canadien tué, à deux minutes de l’armistice -, Jacques Goldstyn évoque dans cet album l’absurdité de la guerre, la bravoure, la notion de temps et rend hommage aux combattants de la première guerre mondiale.



Un album émouvant, terriblement humain.
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L'arbragan

« Quand on n’est pas pareil ou qu’on est original, ça fait rire les gens ou pire ça les dérange. » Et cela, un petit garçon l’a bien remarqué, mais ne croyez pas que ce genre de réaction l’attriste. Ces jugements faciles ne le touchent pas et la fantaisie, il adore. Tenez, en ce jour d’hiver, il a égaré un gant rouge. Fissa, il a foncé aux objets perdus et a trouvé son bonheur. Le nouveau gant est vert, et alors?!



De toute façon, il n’aime pas trop être avec les autres. Lui, c’est un solitaire. Et ne pensez pas qu’il s’ennuie! Il sait très bien s’occuper tout seul : calme, il passe des heures au bord de l’eau à pécher ; appliqué, il mitonne de bons petits plats ; futé, il joue aux échecs ; intrépide, il fait du skate-board au cimetière à la nuit tombée.



Mais ce qu’il préfère le plus au monde, c’est son vieil et fidèle ami Bertolt, un chêne immense. Bertolt n’est pas qu’un arbre où on peut se cacher, c’est « aussi une maison, un refuge, un labyrinthe, une forteresse! » Et quel plaisir de grimper de branche en branche, croiser les écureuils, écouter le chant des cigales, observer les oiseaux… en prenant garde tout de même de ne pas réveiller le grand duc! Puis arrivé à la cime, contempler le paysage, le village, les habitants et leurs manies inavouables!



Seulement, quand le printemps arrive cette année-là, Bertolt n’a pas pris une feuille. Il est resté tout nu. « Bertolt est mort. » Le petit garçon se sent désarmé, impuissant. Un animal, on l’enterre, un grand chêne lui, demeure enraciné…



Mais souvenez-vous, l’ami de Bertolt est patient, appliqué, futé et intrépide…! Il saura lui rendre hommage de la plus belle des manières…



Le trait est fin, le dessin épuré. Le mouvement est vif, l’histoire enveloppante. L’arbre est monumental et si simple. Le petit garçon est joyeux et si sensible. Dans cet album, tour à tour drôle, tendre et émouvant, l’auteur effeuille avec délicatesse la force de l’amitié, la différence, la solitude, la puissance de la nature, la grandeur d’âme, l’émerveillement.
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L'arbragan

Ce soir j’ai envie de vous parler d’un petit garçon hyper attachant! Il est plein de vie, indépendant, il est même plutôt téméraire et ne manque pas d’imagination. C’est aussi un grand solitaire, d’ailleurs, il ne comprend pas très bien pourquoi les gens ont toujours besoin de s’entourer pour être heureux. Il n’y a pas si longtemps, il s’est pris d’affection pour un vieil arbre, Bertold. Alors, il vous dira qu’il n’est jamais si seul après tout, puisque sur les branches de son chêne, il y a des écureuils, des sittelles, un Grand-duc d’Amérique, son ami le corbeau… Mais c’est bête, j’oubliais de vous dire, aujourd’hui il a perdu un gant. Lui trouve ça cool, il en aura des dépareillés et puis tant pis pour ceux que ça dérange!



Parfois c’est étrange, on n’arrive pas à s’expliquer pourquoi on s’émerveille devant un livre plutôt qu’un autre. Le très beau graphisme y est pour beaucoup, c’est certain. Ces quelques touches de couleurs vives, au cœur d’un dessin minimaliste fait de contours fins, donnent l’impression aux images de sortir de la page. À la manière de « Où est Charlie », on s’amuse à repérer l’araignée qui pendouille au bout de son fil, la casquette de baseball avec le logo des Expos - ancienne équipe de baseball montréalaise qui fait le sujet de plusieurs polémiques, pour ceux qui ne connaissent pas - ou encore le retour migratoire des outardes du Mexique vers le Québec. Des clins d’œil qui m’ont fait autant plaisir à voir que sourire! Et ce joli petit livre n’est pas dépourvu d’humour! Que ferait-on de ce vieil arbre s’il venait à mourir? Du bois de chauffage ou des milliers de cure-dents? Quoi qu’il en soit, notre petit garçon a une idée bien plus géniale mais ça, je vous laisse la découvrir…



Je me réjouis de rencontrer Jacques Goldstyn au Salon du livre de Montréal ce mercredi! L’auteur et illustrateur québécois est le créateur de la fameuse grenouille Beppo, mascotte du magazine Les Débrouillards. Vous connaissez peut-être aussi Le Petit Tabarnak, publié tous deux aux Éditions de la Pastèques.



L’arbragan, un bijou sur la différence, la solitude et le temps qui passe, avec une histoire touchante qui aborde le thème de la mort.



Adressé aux 6 à 9 ans mais aussi pour les grands!
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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L'arbragan

J'aime les dessinateurs qui osent le crayon de couleur, et j'adore ceux qui véhiculent des messages. L'arbragan est tout d'abord destiné aux enfants mais n'importe qui peut le lire avec plaisir. Un hommage aux arbres.
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