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Critiques de Jacques-Pierre Amette (34)
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Un été chez Voltaire

Ce très court roman est un vrai plaisir.



On y croise un Voltaire toujours acharné à lutter contre les fanatismes en tous genres. Dans son domaine de Ferney, l'été est propice aux répétitions de sa pièce "Mahomet", mais aussi aux amours dans les sous-bois ou dans les cuisines.



C'est dommage, je suis bien en peine de vous en dire plus sur ce roman : j'ai perdu mes notes et je n'ai plus le livre. Mais je vous conseille cet excellent texte, très intelligent, très fin, drôle également et finalement très fidèle à l'esprit de Voltaire !
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La Maîtresse de Brecht

J'aurais dû me méfier. Le large bandeau rouge "PRIX GONCOURT" s'impose comme une garantie (de quoi ?). Je n'aurai pas dépassé le chapitre 15, désolée de ne pouvoir poursuivre (des trésors m'attendent, entassés juste à côté : Sylvie Germain, Pascal Quignard, Claude Esteban...), car c'est un babélien qui m'avait chaudement conseillé Amette. Peut-être aurais-je dû commencer par un autre titre ? Lequel ?
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Le lac d'or

A première vue, c'est un polar … Et effectivement, on suit les investigations policières destinées à élucider le meurtre d'une jeune prostituée, Chloé, retrouvée sur les rails de la gare d'Austerlitz, balancée d'un pont. L'enquête est confiée à un binôme de flics du commissariat du XIIIème, Ferragus et Barbey. Normal …

Quoique … Car le narrateur, Barbey, a eu une affaire amoureuse avec Chloé, qui lui a servi d'indicatrice lors d'une filature à rallonges d'étranges Birmans qui focalisent l'attention de ce flic désabusé depuis des mois.

L'enquête criminelle avance de façon classique mais Barbey reste complètement décalé. C'est lui qui avait interrompu cette liaison avec Chloé mais il la regrette. Ferragus, lui, s'emploie à remonter toutes les pistes, quitte à ne pas mettre au courant son coéquipier.



C'est donc plus le style et l'ambiance, le décor de cette partie de Paris qui conduisent la lecture jusqu'au bout de ces courtes 164 pages.



Une longue nouvelle plutôt qu'un roman, en forme policière mais surtout une plongée dans ce Paris de l'hiver, enneigé, crasseux, aux lignes tracées avec violence : les espaces ferroviaires, les immeubles miteux, les tours du quartier Italie, l'ambiance du quartier chinois et du restaurant « le Lac d'Or » qui sert de QG aux deux policiers indissociables.



Belle écriture, mais on reste tout de même sur sa faim. Je préfère, pour ma part, la coopération Léo Malet/Tardi avec « Brouillard au pont de Tolbiac ».
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La Maîtresse de Brecht

L’histoire de la maîtresse de Berthold Brecht se déroule à Berlin, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Monsieur Brecht, l’auteur dramatique illustre et communiste, est retourné en Allemagne après une absence de quinze ans. Il a quitté sa patrie en 1933 à cause d’Hitler. Il a d’abord séjourné en Danemark et pendant la guerre il a habité aux États-Unis.



Les autorités socialistes de l’Allemagne de l’Est se méfient de cette personnalité publique retournée de l’Amérique et ils cherchent une façon de la contrôler. C’est pour cette raison qu’ils ont besoin de quelqu’un pour lui surveiller de tout près. Bref, ils ont besoin d’un espion personnel. C’est pour ça qu’ils utilisent Marie, une jeune comédienne, Viennoise et mère d’une petite fille. Elle a voyagé à Berlin en essayant d’échapper à sa famille nazie. Elle est d’accord d’espionner Monsieur Brecht en échange d’une promesse qu’elle pourra voyager à l’Allemagne de l’Ouest plus tard.



Monsieur Brecht aime les jeunes belles femmes et la liaison est vite réalisé. L’intrigue du livre tourne surtout autour de cette liaison, mais il y a aussi quelques autres personnages qui font de la figuration. Il y a des policiers de l’État qui contrôlent le comportement de Marie et qui ramassent son information et ses photos prises en cachette. Il y a aussi quelques autres comédiennes dans l’entourage de Brecht qui jouent des petits rôles.



Pour vrai dire, je trouve le livre un peu ennuyeux. Les personnages de Marie et Berthold Brecht restent plats, les caractères ne se développent pas vraiment. On sait déjà que Marie n’aime pas monsieur Brecht, et on trouve plus tard des preuves que monsieur Brecht, lui, à son tour n’aime pas Marie. Le récit consiste en des petits événements sans intérêt. L’histoire souffle comme une chandelle. La fin de l’histoire, je la trouve assommante et décevante.



Je ne comprends pas pourquoi l’auteur a échoué à produire un livre bien plus captivant. On dirait que les ingrédients pour une histoire attirante sont tous là ; l’époque, la location, le contexte politique et le personnage intéressant de Brecht.



Le livre a gagné le prix Goncourt en 2003.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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La Maîtresse de Brecht

Nous sommes dans une atmosphère de la fin de la deuxième guerre mondiale, la fin du nazisme. Une période de la fin du nazisme où le service secret est plus serré. L’Allemagne est divisée, d'une part la Russie fait et d'autre part les Américains sont mètres des lieu. Le mur de Berlin est érigé. ...
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Liaison romaine

Tout dans ce livre transpire le « livre de littérature française cliché » qu’on aimerait aimer parce qu’on devrait le haïr, mais qu’on déteste quand même .

Le narrateur, journaliste en fin de carrière, est envoyé à Rome par son rédacteur en chef afin de rédiger des « papiers d’ambiance » sur l’agonie du Pape d’une part, et ses funérailles lors d’un voyage ultérieur.

Il est accompagné lors de chaque voyage de sa compagne, Constance, et le livre (on a peine à parler de roman) est le récit de leurs pérégrinations dans différents quartiers et lieux de Rome, des souvenirs de voyages passés ici ou ailleurs qui surviennent à ces occasions ; et des sentiments successifs de l’auteur vis-à-vis de sa compagne, jusqu’à l’inévitable (et annoncée depuis le début) rupture finale, où elle reconnaît qu’elle en voit en effet un autre, et les errements qui s’ensuivent de l’auteur dans une Rome de plus en plus fantasmée.

Le livre qu’on devrait haïr, parce qu’il réunit tous les tics du roman « à la française » qu’on croyait à vrai dire disparu : absence d’intrigue réelle, primauté absolue du style sur l’histoire ou les personnages, personnages fantomatiques ou peu incarnés, au comportement psychologiquement aberrant ou incompréhensible. Et je passe sur le découpage abscons, l’importance démesurée accordée aux lieux, etc. Le plus énervant étant sans doute les jérémiades et les doutes sur le métier de journaliste et le souci des réactions du rédacteur en chef et des « vieux abonnés ».

Le livre qu’on aimerait aimer, parce qu’il y a un vrai charme à ses errances dans Rome ; même si elles sont un peu cliché, parfois une anecdote charme ou une remarque tombe juste, et le style est maîtrisé, élégant, précis, félin.

Le livre qu’on finit quand même par détester, parce qu’au global on ne comprend rien des personnages, que la galerie de repas au restaurant et de « choses » vues à Rome lasse, et que le style sans le fond c’est comme le fond sans le style : ça ne tient pas.

Je précise enfin que j’ai lu ce livre dans le cadre de l’opération « Masse critique » du site Babelio.com


Lien : http://lespicilege.wordpress..
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Liaison romaine

Liaison romaine est un très beau texte que nous propose Jacques Pierre Amette, tout en sensualité. Deux histoires se croisent, la relation finissante du journaliste parisien et de sa jeune amante et l'agonie du pape Jean Paul II, cette dernière étant la raison de leur présence à Rome. Une seule véritable histoire donc, celle d'Eros et Thanatos.

Mais le récit importe peu, ce qui compte ici, ce sont les sensations, le ressenti, à chaque phrase les sens sont mis à l'honneur. La mort du pape n'est qu'un moyen pour parler des deux véritables héroïnes du roman, Constance, femme objet du désir et surtout Rome, ville mouvante et orageuse, qui d'ailleurs souvent se confondent.

Un texte mélancolique sur la séparation mais aussi une magnifique ballade dans les rues romaines, ce sont les raisons qui me font dire que j'ai beaucoup aimé ce livre, et je ne regrette qu'une chose, sa concision.

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La Maîtresse de Brecht

Mais quelle mouche a piqué les jurés du Goncourt? rarement un roman ( ?) m'aura autant ennuyée, Rien à sauver de ce paquet de papier!
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La Maîtresse de Brecht

Un roman très agréable car étant parfaitement bien écrit. Un roman intéressant centré sur ce personnage qui aura passé sa vie à fuir et à trahir.
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La Maîtresse de Brecht

Encore une fois, je suis déçue par un prix. C'est bien écrit mais l'histoire est beaucoup trop superflue pour un thème qui aurait pu être creusé d'avantage. En quelques lignes, la jeune Maria passe de jeune actrice à maîtresse de Brecht...Comment ? On l'ignore, cet aspect étant totalement occulté. En gros, lecture très mitigée.
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La Maîtresse de Brecht

"Voici enfin le grand Bertold, le dramaturge allemand le plus célèbre, revenir sur le sol allemand après quinze années d'exil. "

En 1947, le retour de Brecht en Allemagne représente pour les dirigeants de la RDA naissante un enjeu idéologique et politique de taille. Certes, il est marxiste, et à ce titre il a quitté l'Allemagne dès les débuts du nazisme, mais il a passé des années outre-Atlantique (il est chassé des Etats-Unis par le maccarthysme). C'est un intellectuel brillant, mais impulsif et incontrôlable. Aussi est-il une personnalité extrêmement surveillée, par une myriade d'agents de la Stasi gravitant dans des cercles plus ou moins proches.



"Entre un simple militantisme artistique et être une nouvelle recrue de la Sécurité d'Etat, il y avait un pas. Elle le franchit." Parmi eux, Maria Eich, une jeune actrice viennoise, contrainte de coopérer avec les services de renseignements en raison de son ex-entourage nazi, et fortement incitée à devenir sa maîtresse pour exercer la surveillance la plus étroite possible sur ses agissements, ses fréquentations et ses écrits.



La relation entre Bertold et Maria est malsaine au possible : Maria est fascinée par le grand homme, qu'elle trahit pourtant, tandis que lui la manipule sans cesse. Mis l'originalité du roman tient au triangle presque amoureux entre le dramaturge, l'actrice, et son officier traitant, Hans Trow, éperdu d'amour pour elle qui le méprise. Un jeu à trois très trouble se noue, entre non-dit, rancoeurs, chantages odieux, pressions, paranoïa glaçante. Au total, Amette analyse avec succès l'incommunicabilité de ces trois solitudes, au travers de tableaux successifs, et avec un sens très sûr de la formule.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Liaison romaine

En journalisme, on appelle un papier d’ambiance, un article qui s’attache aux à-côtés d’un événement, à la manière dont il est perçu par ses spectateurs. En ce sens on peut dire que J-P Amiette a écrit un livre d’ambiance sur un journaliste qui écrit un papier d’ambiance. Le protagoniste est en effet chargé d’écrire un tel article sur la mort de Jean-Paul II en 2005. Pendant son séjour à Rome, il est quitté par sa maîtresse et finit par rendre un mauvais papier qui ne sera pas publié. On imagine aisément que l’intrigue n’est pas essentielle dans ce court roman. Ce qui compte…c’est l’ambiance. L’auteur nous prend par la main pour nous faire visiter Rome, ses trattorias, ses bars plus ou moins glauques et ses haut lieux historiques. Au passage il nous prend à témoin, avec quelque impudeur, du délitement de son couple. Les amateurs de suspense et de l’action ne trouveront pas leur compte dans ce livre, en revanche il plaira aux amoureux de la petite musique des mots et des sentiments, de la belle langue et de la ville éternelle.
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La Maîtresse de Brecht

Un prix Goncourt qui nous relate l’espionnage dont fut l’objet Bertold Brecht après la guerre de 45 par une comédienne allemande de sa troupe.

Dans un contexte de guerre froide en Allemagne de l’est et période, avant et pendant la construction du mur de Berlin Amette nous livre une description d’un couple à trois ; Brecht le grand homme autour duquel s’articule les activités de sa femme Hélène gestionnaire de la troupe et la maîtresse du moment Maria comédienne et espionne de la stasi à ses heures.

La RDA est exsangue et lugubre comme Berlin et Buckov lieu de villégiature de Brecht et la Stasi met en place une mécanique de surveillance précise de Brecht révélatrice de sa schizophrénie pour les intellectuels

Brecht est décrit comme un personnage antipathique un peu pompeux et toujours prêt à à faire profiter à son entourage de ses pensées fulgurantes sur le théâtre mais sur aussi la société allemande et la politique . Assez grossier dans ses rapports avec ses femmes il abuse d’une autorité de metteur en scène et de sa notoriété et se comporte en petit roitelet avec les siens

Sa femme qui subit sans broncher ses incartades mais militante et encarté au parti, mène avec efficacité la troupe berlinoise

Sa maîtresse Maria qui par pragmatisme, par admiration du maître et par idéologie on ne sait pas trop , va informer la Stasi sur tous ses faits et gestes et surtout ses dits Une petite fille malade à l’ouest et un père et mari nazis justifie son opportunisme envers Brecht et son activisme modéré pour le communisme

En filigramme un espion est allemand Hans amoureux et mentor de Maria très cafardeux et triste à mourir mais le doigt sur la couture du pantalon

un deuxième espion Théo véritable Bérurier ronchonnant et « inculturé » de la stasi antipathique personnage mais qui paradoxalement met un peu d’ambiance avec ses sandwichs au pain noir mangés dans la Mercedes grise et ses préoccupations érotiques

Que dire de ce livre? Tout a été dit sur cette période du moins énormément de chose . Était-il nécessaire de reprendre les poncifs des livres précédents : paranoïa de la Stasi , les voiture grises ou noires en planque, le Zorki pour photographier les textes dans la poubelle, les rendez-vous dans des lieux blafards, des paysages est- allemands ( de mica) inévitablement mornes, pluvieux, noirs et moroses



Livre terreux en noir et blanc qui évoque une image ancienne mais nostalgique, entêtante et convenue d’un pays de l’est communiste forcement lugubre et ombreux Livre uniforme d’une ambiance froide avec une espionne atone et sans joie qui assure quotidiennement sa survie.

Livre d’ espionnage de chuchotements silencieux et gris

Livre sur une vie bien ordinaire de Brecht, amant bien ordinaire avec quelques petites préférences sexuelles particulière, dans une RDA bien ordinaire et un entourage tout ce qu’il y a de plus ordinaire

Il y a quelque chose de John le Carré dans cette histoire car il ne se passe strictement rien car la vie d’une taupe est vide et il n’y a donc par définition rien ! Le Carré était déjà passé par là avec brio mais sans prix littéraire



Hormis quelques jérémiades et forfanteries de Brecht, une scène érotique , raffinée mais très brève, avec un manche de brosse à cheveux , les émois amoureux de Hans et Maria maussades et aigres et aussi tenus qu’un friselis , les Mercedes grises en filature les aigreurs et noirceurs des rapports de ce monde consternant qui rivalisent avec les idées noires de Franquin, c’est un livre bien inutile et terne

Mais pourquoi ce prix Goncourt?

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La Maîtresse de Brecht

Découpé en trois parties, le roman met plus en avant un dramaturge que j'ai trouvé particulièrement antipathique et misogyne que cette jeune Maria que j'aurai aimé mieux connaître. Le récit est fait d'ellipses qui éclipsent les émotions, racontent l'histoire par touches disparates sans qu'on s'attache au moindre de ces personnages.



Inclassable, ce roman parle à la fois d'espionnage, de sentiment amoureux, de politique pendant la guerre froide... Inclassable, mais oubliable. Au suivant !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La Maîtresse de Brecht

Dans le Berlin Est de l'après-guerre, la rencontre de Brecht, de retour d'exil (californie) et d'une jeune comédienne, agent de la Stasi.
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Exit

Qu'est-ce qui nous a pris de choisir ce livre, celui-ci en particulier, pour aller voir un soir d'Halloween un match de rugby ? Son épaisseur sans doute. Même pas 130 pages, le temps d'un aller retour en métro. Parfait.



Exit date de 1981. 40 ans pile. Une autre époque. Il y a une voiture (Renault 12) immatriculée 543 APJ 75. Une autre (une Golf) 345 DEF 75. Des commandes de crayons-feutres. Une librairie à l'angle de la rue Pierre Premier de Serbie et de l'avenue Marceau. On fume dans les bars. La guillotine fonctionne encore.



Paul Clément est Jacques-Pierre Amette. Un sacré écrivain. Qu'est-il devenu ? le livre a résisté au temps. Il est très noir. Très fort. Un précipité. L'atmosphère est étouffante, malsaine. Elle rappelle (annonce) les livres d'Yves Ravey, enfin ce genre-là, de Dominique Barberis. Un type, le narrateur, tue sa femme qui le quitte, une autre comme ça, avec la même arme. Il en aborde aussi à qui il dit des choses affreuses, crues. Il est obsédé. Il ne va pas bien. En lisant le livre, sec, âpre, tendu, on a l'impression que le pire est à venir : il vient.



Que fait l'inspecteur Geille ? Pourquoi n'arrête-t-il pas ce malade au lieu de l'inviter dans sa maison de campagne en Sologne ? Il y a d'autres questions, de la tension. Quelques réponses sont données. C'est terrible.



Exit, ce sont 126 pages de vraie littérature.
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La Maîtresse de Brecht

Prix Goncourt 2003 certes, mais le livre n'obtient qu'une note moyenne de 2,55.

Pourtant tous les ingrédients y sont pour faire un bon roman, ce que Jacques-Pierre Amette ne semble pas avoir réussi.

Berthold Brecht grand régisseur quitta l'Allemagne en 1933, par peur du nazisme qui montait en force, et se réfugie aux Etats-Unis. La guerre terminée, il retourne à Berlin, et se fait suivre sinon espionner. Maria Eich, jeune comédienne, a tous les atouts pour plaire à Berthold Brecht, pour devenir sa maitresse et pour obtenir des informations à son sujet.
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La Maîtresse de Brecht

Heureusement que je ne me suis pas fié à la note sur Babelio, consultée avant de commencer ce livre !

J'ai bien apprécié l'ambiance de ce Berlin d'après guerre, côté est, tout en suivant la vie de cette femme, (imaginaire ou pas ?) maîtresse de Berthold Brecht.

Jacques-Pierre Amette nous fait découvrir une femme fragile, manipulée, "devenue étrangère à sa propre vie".

Un bon Goncourt 2003 !

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La Maîtresse de Brecht

Le sujet de ce roman semble original et assez intéressant. Il met en scène le dramaturge et metteur en scène Bertolt Brecht (1898-1956), dont le nom n'a pas été oublié et dont les pièces font encore partie du répertoire. Après un long exil en Amérique, Brecht est retourné en Allemagne en 1948, en pleine guerre froide. Placé à gauche dans l'échiquier politique, il a choisi la République Démocratique Allemande (RDA), un Etat fantoche soumis à l'URSS. Avec le recul, nous savons très bien que le régime est-allemand a été calamiteux; mais ce n'était pas évident pour Brecht (même si, à titre personnel, il était loin d'être un citoyen docile).

C'est dans ce lourd contexte que se déroule l'action. B. Brecht est un homme illustre, mais aussi a priori suspect. C'est pourquoi la police politique de la RDA convainc une jeune comédienne, Maria Eich, de collaborer avec elle: cette femme l'espionnera quotidiennement, après être devenue la maîtresse de Brecht. Elle le fera consciencieusement et sans états d'âme, jusqu'à sa disgrâce. Cerise sur le gâteau, son agent traitant tombera amoureux de Maria, qui l'ignorera.

A mon avis, l'histoire racontée et les personnages manquent beaucoup d'épaisseur. L'atmosphère pesante de la RDA est évoquée, mais sans force ni conviction. le ton est très plat et le (bon) sujet du livre me semble bâclé. Je me demande bien pourquoi ce roman a obtenu le prix Goncourt en 2003.

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Le lac d'or

Lu en février 2008
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