AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jasmin Darznik (53)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'oiseau captif

Sorti de ma PAL dans le cadre du challenge facebook Degomme ta PAL d'avril 2024, rubrique "un nom de fleur comme prénom ou nom de l'auteur.e", ce roman m'avait été présenté au Bookclub : l'éloge fait de l'écriture et de l'histoire m'avait incité à en faire l'achat à l'occasion.

Bonne pioche !

L'écriture est effectivement très fluide, de qualité et prenante, si bien que je l'ai quasiment lu d'une traite, en une grosse journée.

C'est une plongée dans le monde des femmes de l'Iran des années 1950-1960, à une époque carrefour, où modernité et traditions rivalisent, en particulier dans les Arts et la société. L'héroïne a réellement existé et 'L'autrice a fait de nombreuses recherches pour écrire ce récit à la première personne que j'ai trouvé parfaitement crédible. Pas de féminisme exacerbé mais une âme rebelle qui cherche sa place et à être reconnue simplement comme un être humain, avec des sentiments et un libre arbitre.

J'ai trouvé l'héroïne touchante, sans être tout à fait sympathique, et surtout très courageuse, car elle a traversé de nombreuses épreuves

Son destin hélas tragique semble aux yeux des uns montrer que ces actes devaient être punis, mais pour l'autrice il faut y chercher une autre main.

Excellent texte et personnage à connaître !

Merci @Jeanne-Elise Fontaine pour ce titre !
Commenter  J’apprécie          10
L'oiseau captif

Années 1920, en Iran

Le destin tourmenté de Ferough Farrokhzad, poète (et non poétesse, elle y tient !) qui a lutté toute sa vie pour gagner sa liberté, celle d'écrire et de légitimer sa condition d'artiste.



Une femme impétueuse, passionnée, mais finalement vulnérable.



L'auteur n'a pas réussi à me faire aimer le personnage.

Le livre est bon, mais je n'ai pris aucun plaisir à le lire.
Commenter  J’apprécie          10
L'oiseau captif

Là où romance et réalité s'entremêlent avec délicatesse et fracas à la fois. Un destin singulier dans un pays en proie aux douleurs indescriptibles et lancinantes.



L'auteure s'est plongée dans les poèmes de Forough et dans le peu d'écrits relatant sa vie pour nous offrir un roman magnifique ponctué de détails captivants et de rencontres impétueuses.

Une poétesse hors pair, une femme rompue aux combats et destinée à une vie courte et intense, surtout indispensable à un peuple iranien en souffrance et en lutte pérpetuelle contre son gouvernement partagé entre désir d'évolution et respect de sa tradition. Un peuple qui a fait de Forough Farrokhzad une icône incontournable de la culture iranienne et persane.



Commenter  J’apprécie          10
Tu seras une bonne fille

Ce livre est une saga familiale qui nous permet de suivre les personnages sur plusieurs générations.



Nous voila transporté en Iran, pour moi le choc est grand. La lecture est fluide mais j'ai eu du mal avec certain retour en arrière entre les époques.



L'autrice nous décrit avec un réalisme certaines scènes très dures et à d'autres moments, j'aurais aimé en apprendre plus; je suis resté sur ma faim.



Même si le livre est intéressant, c'est un flop pour moi.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Tu seras une bonne fille

Au côté de Jasmin, me voilà de nouveau sur les routes de l’Iran, sur les traces des origines de cette dernière. Et ses origines, elle va les retrouver grâce aux cassettes de sa mère, Lili, qui font office de mémoires.



Quelques pages de lues et nous voici plongés dans la jeunesse de Kobra, la mère de Lili, la grand-mère de Jasmin, là où tout commence. Sa fille Lili est intelligente. Son père veut qu’elle soit éduquée, qu’elle aille à l’école le plus longtemps possible. Mais tout bascule le jour où un homme jette son dévolu sur Lili, elle a treize ans et elle sera mariée dans quelques mois.



Vous le voyez, le décor est rapidement planté. Une histoire qui peut nous paraître inconcevable mais qui a pourtant eu lieu des centaines de fois en Iran ou ailleurs, par tradition. Des petites filles qui sont obligées de devenir des femmes bien trop vite, qui perdent leur innocence à un âge où elle devrait subsister encore quelques années.



Ce roman c’est essentiellement le parcours de Lili. Une jeune fille, puis une jeune femme, puis une femme qui n’a jamais renoncé à se battre contre la route toute tracée. Lili a toujours fait de son mieux pour dominer sa vie et se révolter contre les traditions. Elle est courageuse mais c’est aussi une survivante car la vie ne l’a pas épargnée. Elle se démène pour elle, pour ses parents et aussi pour sa descendance.



Une fille comme il faut, c’est une traversée de trois générations. Une traversée souvent déchirante. Une même famille, deux époques. C’est un cri du cœur d’une femme qui a lutté pour sa vie, dans un climat oppressant, avec une famille traditionaliste, trop, une femme qui se tourne toujours vers le futur avec cet espoir qui la maintient en vie.



Il émane de ce roman une forme de puissance qui reste ancrée en nous.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Les bohémiennes

J'adore vraiment les livres qui racontent l'histoire, sur une longue période, d'une personne qui a existé.

Je n'ai donc pas hésité à acheter ce livre et à me plonger dedans.



De plus, pour mon plus grand plaisir, le livre est consacré à une femme qu'on pourrait qualifier de "pionnière" dans son domaine !

Faut dire qu'une femme indépendante en 1918, cela ne court pas les rues!



Nous découvrons donc l'histoire de Dorothéa, jeune photographe qui débarque à San Francisco avec son appareil. Elle a 23 ans, est handicapée de la jambe et a peu d'argent mais elle a soif de libertés et elle veut surtout quitter le foyer de son enfance où on ne croit pas à ses rêves.



Sans rentrer dans les détails et pour ne pas spoiler, je peux néanmoins dire que l'héroïne va rencontrer des femmes indépendantes tout au long de sa vie et que cela va l'aider à avoir confiance en elle et à suivre ses rêves.



J'ai beaucoup aimé cette histoire et elle m'a même fait découvrir pas mal de choses que je ne connaissais pas. Elle m'a aussi donné envie de découvrir San Francisco et je n'ai pas hésité à faire quelques recherches sur internet durant la lecture.

Cette lecture permet aussi de se rendre compte du traitement qui était donné aux personnes différentes, qu'on soit émigré(e)s, pauvres, dillettant(e)s, artistes.... ou même femme.

C'est donc également une plongée historique dans un monde inconnu.



2 petits défauts néanmoins à ce livre selon moi :

- La fin va beaucoup trop vite, comme s'il fallait terminer le livre. C'est vraiment dommage.

- Le fait qu'un personnage ait été quasi totalement inventé (on l'apprend à la fin dans les remerciements donc ne lisez pas ce passage avant le livre ;) ). C'est vraiment dommage car ce personnage a vraiment contribué à la réussite du livre donc cela "gâche" un peu l'idée que ce livre est une biographie.

















Commenter  J’apprécie          00
Les bohémiennes

Au commencement de ma lecture j'avais un feeling négatif. Je pensais que j'allais m'ennuyer et j'avais tord. Une fois l'univers bien en main j'ai apprécié cette histoire. Je ne connaissais pas du tout Dorothea Lange ni les autres femmes tout aussi intéressantes de son entourage. J'ai aimé découvrir le San Francisco des années 1900. L'autrice nous y expose sa beauté, ses failles et malheureusement son grand racisme. C'est sûrement en raison de cela que l'assistante de Dorothea a presque disparue de l'histoire. Un grand merci à l'autrice pour lui avoir donnée une voix, un passé présent et futur.
Commenter  J’apprécie          00
L'oiseau captif

🪽Chronique Sororité🪽



Ô ciel! Si un jour je décidai de fuir

Cette prison sombre…



Est-ce que de la-haut, on nous regarde? Est-ce que de là-haut, quelque chose ou quelqu’un est en mesure de comprendre la souffrance qui tient les nôtres, enfermées? Brimées. Rejetées. Captives. Est-ce que les poétesses ont raison de se tourner vers le ciel, pour adresser des prières et des vers, qui ne parlent que de libertés?



…que pourrais-je dire

Devant les yeux de cet enfant en larmes?



Que pourrais-je vous dire, qui ne m’ait pas déchiré le cœur? La vie de la poétesse iranienne, Forough Farrokhzad est passionnante mais tellement tragique. Dès sa plus tendre enfance, on la sent contrainte, bridée mais aussi, passionnément, éprise de liberté et amoureuse de la poésie. Et toute sa vie, ce sera ça, cette rébellion contre sa condition. Quitte à faire pleurer, quitte à perdre l’enfant, mais toujours avec ce même dévouement indéfectible, à la poésie. Que pourrai-je dire devant tant d’enfermement(s)? Les larmes ne suffisent pas, alors reste les recueils de poésie qui, heureusement, dépassent les frontières…



Laissez-moi car je suis un oiseau captif.



Laissez-moi, rêver comme elle. Laissez-moi écrire des poèmes et des chroniques qui l’Honorent et la célèbrent, elle, la merveilleuse Forough. Comme tous les oiseaux que l’on enferme, elle se meurt dans ces prisons de voiles, de briques, et d’obscurantisme, mais elle reste cette femme, qui n’a de cesse de vouloir déployer ses ailes, envers et contre tout, vers le ciel. Elle rêve de crever les plafonds de verre, d’éclater les barrières patriarcales, de faire voler des mots sensuels et libérateurs, même en temps de crise…Laissez-moi admirer, son talent, sa fougue, son engagement. Laissez-moi car je sais l’oiseau captif.



Je suis la lampe qui illumine une ruine



Bien sûr, que le contexte politique et social en Iran, est difficile. Encore plus, pour les femmes, qui n’ont guère de possibilités professionnelles et personnelles, pour sortir de la spirale infernale qui les annihilent, et pourtant, cette jeune poétesse est une lumière, un espoir naissant, une promesse pour toute cette génération.



Du feu de mon cœur

Si je décidais de l’éteindre



De ce même feu de mon cœur, si je ne pourrai me décider à éteindre ce coup de cœur. Parce que c’est une biographie passionnante. Jasmin Darznik nous fait revivre avec L’oiseau Captif, tous les temps forts, les blessures, les déchirures, l’émancipation, l’engagement et la passion qui anime cette jeune poétesse, à présent, une icône dans son pays, pour notre plus grand plaisir. C’est une histoire bouleversante et un portrait de femme fabuleux.



Je détruirais une famille.



Mais quel est ce fléau qui entrave les oiseaux?



« La Captive »

Forough Farrokhzad
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          200
L'oiseau captif

Entre histoire et fiction, Jasmin Darznik nous conte la vie courte, intense et farouchement déterminée de Forough Farrokhzad : poétesse iranienne qui a avancé coûte que coûte pour affirmer son oeuvre poétique, certains diront féministe, je dirai son oeuvre poétique tout court. On peut imaginer la détermination et la force de cette femme inspirante : osant, bravant tous les interdits dès sa plus tendre enfance ..pour vivre.
Commenter  J’apprécie          90
Les bohémiennes

Quand, j’ai vu que ce livre parlait de la photographe Dorothea Lange – j’ai d'ailleur eu la chance d’assister à une expo qui lui était consacrée - cela m’a tout de suite intéressée mais l’histoire est trop long à se mettre en place.

Malgré ma persévérance – plus de 100 pages quand même ! - j’ai fini par abandonner car il ne se passait pas grand-chose et ce manque d’action a été fatal.

Par contre, gros coup de cœur pour la couverture.
Commenter  J’apprécie          20
Tu seras une bonne fille

Ce livre m'a rendue triste. Non pas parce que la fin est tragique mais parce que contrairement à ce que je pensais, je sais déjà qu'il sera oublié dans quelques semaines..



Le résumé pourtant m'attirait beaucoup! Il me faisait penser au "Livre des Reines" de Joumana Haddad, qui a été un de mes plus gros coup de coeur de l'année 2021.

Dans les deux ouvrages on suit les femmes d'une même famille sur plusieurs générations au Moyen Orient, et ici plus spécifiquement en Iran. Si dans celui de Joumana Haddad le destin de ces femmes m'a bouleversée, celui-ci en revanche ne m'aura malheureusement pas autant conquise..



J'ai néanmoins aimé les détails historiques. Ce livre m'a permis de comprendre l'évolution de la situation sociale en Iran et je l'ai trouvé d'autant plus intéressant qu'il se concentre exclusivement sur un point de vue féminin, qui fait bien entendu écho à l'actualité récente en Iran.



Cependant la façon dont l'histoire est présentée ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages. Il y avait énormément de description, très peu de dialogue. J'avais la sensation de me plonger dans des souvenirs éparses, de ne pas comprendre toutes les subtilités du caractère des personnages.



Certains passages étaient très détaillés (voir trop) et d'autres qui contaient pourtant des faits bouleversant étaient résumés en 2 lignes.. Petit problème de rythme (selon moi) qui m'a empêchée de m'attacher aux personnages et de partager leurs souffrances.



Pour résumer :

- Les + : Contexte historique détaillé et point de vue exclusivement féminin.

- Les - : Le rythme du roman.

Commenter  J’apprécie          00
L'oiseau captif

Ô ciel ! Si un jour je décidais de fuir

cette prison sombre, que pourrais-je dire

devant les yeux de cet enfant en larmes ?

Laissez-moi car je suis un oiseau captif.



Je suis la lampe qui illumine une ruine,

du feu de mon coeur,

si je décidais de l'éteindre,

je détruirais une famille.



« La Captive » - Forough Farrokhzad.



Je ne suis habituellement pas portée sur les biographies romancées mais je suis bien contente d'avoir lu celle-ci. Elle m'a permis de découvrir la poétesse iranienne Forough Farrokhzad (1935-1967) - qui m'était jusqu'alors inconnue.



Ecrit à la première personne, comme une autobiographie, Jasmin Darznik dresse un magnifique portrait de femme, celle d'une femme éprise de liberté et de poésie, qui avait juste envie de vivre intensément sa vie et goûter à toutes les nuances d'un monde que les hommes et les traditions tentaient de lui dissimiler.



« J'apprenais à marcher dans les rues de Téhéran comme si elles m'avaient toujours appartenu, et à mesure que je découvrais le plaisir d'observer le monde, je me rendais compte que les restrictions de mon enfance n'étaient pas simplement destinées à nous cacher, nous les filles, de la vue des autres, mais aussi à nous dissimuler l'ampleur du monde. »



Elle n'a eu de cesse à travers sa poésie de porter la voix des femmes, de mettre en poèmes l'amour et le désir des femmes. Cela lui a valu bien des ennuis et des sacrifices. La poésie aura été, à la fois sa croix et son salut.



« Écrire m'avait tant coûté, mais c'était aussi la seule chose qui m'avait sauvée, m'avait permis de vivre. »



Un livre poignant à l'écriture délicate sur une femme audacieuse et volontaire, décédée bien trop jeune. Il est agrémenté de quelques-uns de ses poèmes, judicieusement choisis pour répondre aux moments charnières de sa vie, et donnent une furieuse envie de découvrir plus en profondeur son oeuvre.

Commenter  J’apprécie          449
L'oiseau captif

Découverte totale et sur bien des plans !



Celle de la vie de Forough Farrokhzad, poète iranienne, qui refuse le rôle traditionnellement dévolu aux femmes, le silence et la discrétion qu'on leur impose. Une femme libre dont on suit les choix et ce qu'il lui en coûte.



Celle de ses poèmes qui parsèment le livre au fil des pages. A travers ses mots et son art, elle ose exprimer ce qu'aucune femme n'a même le droit de ressentir dans l'Iran des années 50-60.



Celle de la société iranienne de cette époque, avec en toile de fond le règne du Shah, les puits de pétrole, la répression de l'opposition, l'Occident qui cherche à garder son emprise.



Une biographie romancée, racontée à la première personne, qui redonne sa voix à une poétesse méconnue aujourd'hui.

Un texte fort et sensible, traversé par une vraie présence !
Commenter  J’apprécie          20
Les bohémiennes

Dorothea et Caroline montent ensemble un studio florissant, mais une trahison va chambouler le cours de leur vie. La photographe va alors faire la douloureuse expérience du désenchantement.
Lien : https://www.madmoizelle.com/..
Commenter  J’apprécie          00
L'oiseau captif

roman retrace la vie tumultueuse de la poétesse iranienne Forough Farrokhzad.



J'ai adoré ce récit qui nous en apprend beaucoup sur la place des femmes en Iran, à la veille de la révolution. Par son statut de poétesse, elle qui écrit des poèmes qui parlent d'amour et du plaisir féminin, Forough est vue comme une femme arrogante à la vie dissolue. Elle côtoie pourtant les sphères intellectuelles, mais ces dernières sont majoritairement composées d'hommes à l'esprit le plus souvent imprégné des traditions, qui font la part belle à la place de l'homme dans le foyer et la société...évidemment.

Cette vie de femme artiste, qui lui accorde une certaine liberté d'expression est faite de sacrifices sur le plan personnel, ainsi elle sera bientôt privée de son fils.



Je vous invite vraiment à faire la rencontre de Fourough qui est si attachante. On vibre avec elle, on espère et on désespère aussi...



Un livre qui ne laisse pas indifférent, qui révolte.

J'ai déjà pas mal lu sur le sujet et pourtant, on en apprend toujours et on constate amèrement que les femmes ont dû et auront toujours, je pense, à se battre pour leurs droits.
Commenter  J’apprécie          10
Les bohémiennes

Vraiment très intéressant !

Il s'agit d'un récit sur la jeunesse de Dorothéa Lange que je ne connaissais pas et j'aime par dessus tout quand j'apprends des choses pendants mes lectures !



Il y a tout un côté historique très renseigné.

Le San Francisco des années 20 (j'avais l'impression d'y être) avec ce racisme ambiant envers les personnes d'origine asiatique (chose que je ne savais pas non plus), les conséquences du grand tremblement de terre ayant eu lieu en 1906 et encore présent dans les esprits, le milieu bohème et celui, moins glamour, des immigrants.

L'autrice a vraiment fait un gros travail de recherches et ses notes en fin d'ouvrages sont très intéressantes.

Beaucoup de personnages sont des personnes ayant vraiment existé, cela ajoute encore à l'immersion dans le récit. A la lecture de ce livre j'avais envie de regarder des pages internet sur San Francisco et les protagonistes pour en découvrir d'avantage.



Caroline n'a pas vraiment existé mais est une extrapolation de la vraie assistante de D. Lange et même si j'ai trouvé qq maladresses dans son histoire cela permet de mettre en avant le point de vue des personnes d'origine asiatique.

J'ai moins apprécié la partie sur la vie de couple de D.LANGE mais cela se devait de figurer dans l'ouvrage.



Rien que pour l'ambiance ce livre vaut le détour. Et de plus il m'a permis dé découvrir une femme de convictions qui a ensuite voué son art à montrer en image la réalité de la crise économique aux USA.

Commenter  J’apprécie          00
Les bohémiennes

J ai beaucoup aimé cette lecture.

Un livre qui n a pas pas fait la une des médias mais qui vaut la peine d être lu.

Sur fond historique ce livre évoque la carrière d une femme photographe

A cette époque le travail des femmes est impensable et dans le domaine de la photographie encore plus

Découvrez le combat de cette pionnière en lisant ce livre
Commenter  J’apprécie          40
Les bohémiennes

Franchement la couverture me faisait fort envie, très jolie couverture, ce roman, semi fiction-semi historique, m'a attiré par la quatrième de couv, mais plus j'avançais dans le livre, moins j'ai aimé. Pour moi, il a manqué du rythme et de l'action. L'histoire de Dorotea rêvant de photographie, émigrée à San Francisco, avait tout pour séduire, mais hormis des rencontres, une vie de Bohémienne (dans un contexte de seconde guerre mondiale), j'ai trouvé ce roman trop "idéaliste". Alors bon, j'ai abandonné après une bonne centaine de pages....
Commenter  J’apprécie          30
Les bohémiennes

J'ai été attirée par la couverture et le titre. Un très bon moment de lecture en compagnie de Jasmin Darznik : Les bohémiennes.



Je ne connaissais pas du tout cette photographe, ce livre m'aura permis de la découvrir.



En 1918, Dorothea Lange, se sent à l'étroit entre sa mère, sa grand-mère, son poste d'assistante photographe, elle décide de quitter New York.

Elle a 20 ans et pense qu'en se rendant en Californie, à San Francisco, elle pourra développer son talent et être tout simplement photographe, plus précisément portraitiste.



Son arrivée, ne se passe pas aussi bien qu'elle le prévoyait, victime d'un vol, elle connaitra des moments difficiles.

Sa rencontre avec Caroline, l'aidera énormément, elle lui trouvera un logement, lui présentera un grand nombre de personnages qui l'aideront pour son futur objectif.

Au Monkey Block, haut lieu de la bohème, elle rencontrera le monde de l'art et de la politique.



Elle se bat, ne baisse jamais la tête, arrivera à percer cette aura masculine qui règne sur tous les métiers.

Grâce à ses relations et à l'aide de Caroline, elle pourra enfin ouvrir son studio.



Mais tout ne sera pas rose, car il faudra lutter contre la grippe espagnol, le racisme qui prend des proportions ignobles, surtout contre les chinois et cela la touche de très près.

"_ Peu importe combien de temps il reste ici, le chinois est incapable de s'assimiler. Son regard, et même son âme et son coeur, est toujours orienté vers le passé, vers sa vraie maison. Sa loyauté à la chine est tissée dans son coeur aussi étroitement que le sont les nattes qu'il porte sur la tête. Comme le nègre et ses cousins le Jap et l'hindou, c'est un corps inassimilable, un élément étranger."



Elle croisera, la violence, la pauvreté, la maladie, les machos, la grande dépression, mais c'est une femme forte.



Un livre qui m'a passionné, une belle découverte que je vous conseille.
Commenter  J’apprécie          2414
Les bohémiennes

Dorothea Lange, je la connaissais étrangement sans savoir sans son nom, par la photo « Migrant mother» qu'on voit souvent pour évoquer la Grande Dépression. J'avais aussi découvert le travail des photographes documentaires sur le Dust Bowl à travers le sublime « Jours de sable » d'Aimé de Jongh.

Lorsque j'ai vu le résumé des Bohémiennes, j'ai sauté sur l'occasion d'en apprendre plus.



Et j'ai beaucoup aimé cette découverte. On y suit la jeune photographe, faisant ses premières armes à San Francisco, tenace et combative pour se faire une place dans un milieu très masculin.

L'autrice évoque aussi la première guerre finissante, les ravages de la grippe espagnol et surtout le racisme anti-asiatique qui gangrène toute la ville.

À cet égard, le dossier documentaire à la fin de l'ouvrage est tout aussi passionnant que le roman pour faire revivre cette époque disparue.



Mon seul regret est qu'il n'y ait pas eu plus de pages vers la fin, qui passe rapidement sur la suite de sa vie et ce qui la rendra célèbre. L'autrice a fait le choix de se concentrer sur ses premiers pas et ses débuts, et il ne me reste plus qu'à trouver une biographie plus complète pour palier cette très légère frustration (mais c'est plutôt bon signe, si cette lecture m'a donné envie de poursuivre la découverte, non ?)
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jasmin Darznik (181)Voir plus

Quiz Voir plus

Des souris et des hommes - John Steinbeck

Comment s'appellent les deux personnages principaux ?

Lennie et Auguste
Slim et Lennie
Slim et Curley
George et Lennie

14 questions
603 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}