AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jason Ciamarella (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Tortues Ninja - Intégrale, tome 3

Bon dieu ce que j'adore les TMNT !



Je ne vais pas en faire des tartines parce que ce que je n'aime pas raconter une histoire et que je préfère laisser les gens la découvrir.



En gros ce tome est centré sur la prise de pouvoir du clan Foot sur la ville de New York, avec son lot de rebondissements, tout un tas de personnages secondaires et les manigances tout azimut de Shredder.

Une des tortues est manipulée, les autres sont un peu paumées et doivent faire une alliance un peu contre nature pour la sauver.

Tous les clans de Big Apple doivent se ranger au côté des Foot ou en subir les conséquences.

Casey doit lutter pour sa vie mais aussi contre un être proche qui fait un retour fracassant.

Les personnages secondaires sont légions et tous bien traités, des flics ripoux au paumés du coin en passant par les divers mutants. Tout s'enchaîne à merveille et on suit ça avec bonheur.

C'est sombre, tendu, haletant et débordant d'action tout en n'étant pas dépourvu de réflexion et de psychologie des personnages.

Nos quatre tortues sont vraiment reconnaissables, outre la couleur de leur bandeau, à leur caractère vraiment très différents et très bien rendu.



Et bien sûr entre en scène sur la quasi totalité du tome, le merveilleux Mateus Santolouco et punaise ce que c'est bon.



Si vous n'avez pas attaqué les tortues franchement c'est à lire si vous aimez, dans le désordre, les mutants, l'action, le japon médiéval (en tout cas son image en occident), les héros urbains, les sentiments forts, les bonnes histoires et les tortues bien sûr :D
Commenter  J’apprécie          30
Les tortues ninja : Villains

Les tortues ninja est une licence que j'apprécie particulièrement. Et si j'ai pris plaisir à lire tous les comics édités par Hi Comics, j'avoue que celui-ci me rebutait un peu pour plusieurs raisons.



Tout d'abord son prix, 30€ pour 200 pages... si je comprends que le public visé est très mince et que le tirage l'est donc tout autant, cela fait tout de même mal de débourser autant.



Ensuite, le fait de regrouper en un seul ouvrage des récits style "annuals" qui s'insèrent ici et là dans la continuité et qu'il aurait été beaucoup plus logique de retrouver au fil des chapitres de l'histoire principale.



Enfin, ma seul expérience avec une de ces micro série était sur Mickaelangelo et j'avais trouvé l'histoire très moyenne et sans intérêt.



C'est donc avec beaucoup d'apriori mais par soucis de completisme que je me lance dans cette lecture.



Et c'est avec surprise que... j'ai kiffé !

Les différents auteurs arrivent à nous rendre attachants des antagonistes qui pour certains m'étaient totalement égal.

Des méchants assez secondaires ont de très bonnes histoires, et mon seul bémol sera sur Schredder, qui est pourtant l'ennemi le plus emblématique des tortues et dont j'ai trouvé que l'histoire était la moins bonne.



Ma Note : 4.5/5
Commenter  J’apprécie          00
The Cape : Fallen

Dernier tome paru concernant l'histoire d'Eric et sa cape, toujours la même recette : de la haine, de la vengeance, du sang, de la brutalité.





On lève le rideau sur des souvenirs d'enfance, parfois bons, parfois effrayants, tout en dévoilant un interlude sanglant qui se déroule entre les événements décrits dans le premier tome.





C'est d'une horreur et d'une brutalité incroyable et l'ensemble est de qualité, comme pour les tomes précédents. Cette série de trois tomes se lit facilement et rapidement mais vous laissera la sensation d'un coup de poing à l'estomac. Prenant et hallucinant de violence.
Commenter  J’apprécie          10
The Cape : 1969

Après avoir lu The Cape, c'est avec avidité que j'ai lu cette suite, ou plutôt prequel à l'histoire d'Eric et de sa cape.





Avec toujours la même équipe de choc aux commandes, la qualité est au rendez-vous au niveau dessin et colo.





Pour ce qui est du scénario : c'est toujours aussi noir, brutal et sanglant ! On va ici suivre l'histoire du père d'Eric et Nicky lorsqu'il est en mission pendant la guerre du Vietnam.



Attachez vos ceintures parce que vous serez projetés dès les premières pages au coeur de l'action !



Cet album raconte comment la cape a obtenu le pouvoir de faire voler son porteur et pour moi, ça reste un peu obscur comme explication. C'est la raison pour laquelle j'ai mis une note un peu plus basse qu'au premier opus.



L'explication n'en est pas une :





Un deuxième passage que je n'ai pas du tout compris :







Hormis ces passages obscurs, le reste du récit se tient et on voit les similitudes entre le père et le fils. On peut par contre s'interroger sur cette inclinaison à la vengeance et à la haine. Est-ce que le don en est la cause ou seulement l'instrument ?





Un troisième tome est sorti cette année : "The Cape : Fallen" que je me suis empressée de le lire à la suite de celui-ci et il est également très bon.
Commenter  J’apprécie          10
The Cape

J'ai été conquise par le visuel de ce comics, les dessins et la colo sont en parfait accord avec le récit. Quelle équipe de choc d'ailleurs au scénario, au dessin et à la couleur !





Le récit n'est pas complexe et part d'une idée assez simple dans ce premier tome. On a un homme qui, dans son enfance, est tombé d'un arbre et s'est gravement blessé. A la suite de ce jeu avec son frère qui a mal tourné, sa mère se débarrasse de sa cape de super héros à laquelle il est extrêmement attaché et même dépendant, pensant que c'est à cause d'elle que le gamin s'est blessé en voulant voler pour de vrai.





Cet événement est le déclencheur d'un traumatisme que le gamin se trimballera toute sa vie et qui provoquera cette envie de se venger de tout ceux qui, volontairement ou non l'ont blessé.





A l'heure ou j'écris cette critique, trois tomes sont disponibles et celui-ci raconte l'accident et résume la vie de notre anti-héros. Pour connaître l'origine du pouvoir de la cape, il faut lire le second tome.



L'histoire est sombre, brutale et sanglante. On y accompagne un homme qui tombe dans la déchéance et qui accuse le monde entier de son malheur sans jamais se remettre en question. Evidemment, la situation tourne au drame absolu.





Un chouette récit qui met en avant les faiblesses de notre esprit et qui montre la facilité avec laquelle on bascule dans la haine plutôt que de se remettre en question.





J'ai également beaucoup apprécié les citations qui ponctuent le récit, elles sont glaçantes de vérité !
Commenter  J’apprécie          10
The Cape

The Cape édité chez HiComics est un récit trop rapide et frustrant. Récit de cape sans super-héros, il a tout ce qu’il faut pour être une merveille dans son approche d’une personne brisée qui sombre à mesure qu’elle prend son envol. Mais on reste sur notre faim avec une conclusion bien trop rapide et finalement facile. Et pour une première fois, c’est le travail éditorial de HiComics qui m’aura aussi mené en erreur et déception, pour un récit dont j’attendais plus après lecture de la quatrième de couverture.


Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
Commenter  J’apprécie          00
The Cape : 1969

Prequel d’un super (sans super) one shot qui met une grosse claque . Mais au final, The Cape 1969 réutilise la même recette sans la même saveur. C’est pourtant nerveux et crade mais sans véritables fond et avec une forme moins inspirée. Titre qui va s’adresser aux complétistes, aux fans de Joe Hill? et aux fans du Vietnam. Message à ces derniers, lisez du Punisher…mais je crois que c’est déjà fait.


Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
Commenter  J’apprécie          00
C comme Cthulhu

Le meilleur abécédaire qui existe, la meilleure idée qui soit. Les dessins sont parfaitement réalisés, gradant le côté horrifique de Lovecraft tout en donnant ce petit côté mignon qui saura attiré nos chers petits ! Et puis... Il y a toutes les lettres de l'alphabet, que demander de plus !
Commenter  J’apprécie          10
C comme Cthulhu

Beaucoup de littéraires et de non-littéraires ne considèrent pas la littérature pour la jeunesse comme une véritable littérature, en ce sens qu’elle s’adresse à des enfants et des ados – depuis quand une littérature est définie par l’âge de son lectorat ? Jugée souvent facile (pour qui ?), niaise, inutile et insignifiante, elle est maltraitée de toute part. Et aujourd’hui, par la seule force de ses professionnels, elle tend enfin à se faire entièrement respectée au même titre que la littérature généraliste.

La littérature pour la jeunesse, ce n’est pas QUE la littérature de la petite-enfance ; c’est toute la littérature écrite pour les 0-18. Et oui : une image, pour peu qu’elle soit composée, parle beaucoup aux enfants. Et si pour vous regarder une image n’est pas une stimulation intellectuelle, alors j’imagine que la publicité ne vous fait aucun effet, de même que la photographie, l’architecture, la sculpture, la peinture ou le cinéma. Si ? Ah.

C comme Cthulhu est un abécédaire en carton épais, donc ne craignant absolument rien entre des petites mains. A chaque lettre correspond un personnage, une créature ou un lieu tout droit sorti de l’imagination fertile d’Howard Phillips Lovecraft. Ce dernier est l’inventeur d’un genre de fiction tout à fait particulier : l’horreur cosmique. Les Terriens, pauvres mortels, sont souvent en proie à des choses qui dépassent l’entendement venues entre autre des tréfonds de l’Espace, de la Terre ou des océans. Lovecraft, qui n’est pas l’auteur de ce chouette album cartonné tout mignon et haut en couleurs, était tout à fait à l’aise avec les connaissances scientifiques de son temps, et ses personnages sont souvent des scientifiques, sinon des personnes tout à fait rationnelles, voire rationalistes.

C comme Cthulhu est pour les enfants en bas âge, c’est sûr. Mais rien, à commencer par votre âge, ne vous empêche de vous procurer l’ouvrage et de sourire un peu devant l’insolence du projet.
Commenter  J’apprécie          10
The Cape

Ernest Hemingway disait que c'est toujours dans l'innocence que le mal véritable prend sa source. Cette affirmation fait très peur. En l'occurrence, on l'observera comme tel alors que rien ne prédisposait Eric à devenir un monstre. Certes, il y a eu l'élément déclencheur à savoir un tragique accident qui a bouleversé sa vie durant son enfance. Cependant, il faudra s'accrocher pour croire à ce terrible basculement qui va le retourner contre les gens qui l'aimaient. Bref, c'est la descente aux enfers d'un loser.



Le mythe du super héros prend un sacré coup car c'est la version bad du jeune qui découvre qu'il a des pouvoirs. Le récit demeure captivant jusqu'à la fin. C'est un one-shot qui se lit très bien.



Je terminerai par cette citation qui est mon credo : La loose attitude, c’est la poule, qui déplumée, attend sagement qu’on la tue pour la mettre au four. La win attitude, c’est la même poule qui continue de courir, même après qu’on lui a coupé la tête…
Commenter  J’apprécie          50
Thumbprint

Ce comics s’inspire de tristes et terribles faits de la réalité. Lorsqu’une photo d’une soldate de l’armée Américaine durant la guerre d’Irak, (2003-2011), avait été prise alors qu’elle humiliait des prisonniers dénudés empilés les uns sur les autres dans la « prison » d'Abou Ghraib.



Sauf qu’ici la personne principale : Mallory Grennan qui est soldate et a elle aussi fait des actes monstrueux sur des personnes faibles. Mais rien ne lui est reprochée car elle n’apparaissait pas sur les photos comme des centaines, voire des milliers d’autres de ses collègues qui ont fait de sales choses. Elle, Mallory a pu rentrer chez elle, aux États-Unis comme si de rien n’était, que ce qu’elle avait fait en Irak, restait en Irak.



Au début on est mitigé sur quoi penser d’elle, entre sur le peu qu’on sait ce qu’elle a fait et comment son patron au Milky Way la harcèle lourdement et sa conduite avec les ivrognes...

Puis elle découvre en rentrant dans sa boîte aux lettres, une étrange lettre blanche signée d’une empreinte de pouce à l’encre noire. Plutôt que de se dire que c’est une farce, ou quelqu’un s’est trompé de boîte aux lettres, elle se sent visée et la panique lui monte à la tête.



On y découvre entre deux moments présents où elle reçoit des empreintes de pouces différentes, ses souvenirs de ce qu’elle a fait en Irak qui sont lucides, limpides plus vrais que le temps présent en Amérique.

Le décor de cette sale énième guerre fait par l’Amérique... de comment les prisonniers étaient maltraités dans cette prison, certains portaient pour seul vêtement, une culotte de femme, d’autres aucun vêtement et dont tous portaient des traces de coups marqués sur leurs corps sales, car pas d’accès à de point d’eau propre ni de vêtements propres. Des prisonniers vivant dans la peur constante que leur bourreau : Mallory ou d’autres de ses collègues comme Anshaw ou Plough les choisissent aujourd’hui pour une séance de torture-interrogatoire, jusqu’à en frôler la mort ou d’y mourir.

Mallory était chargée de traduire l’arabe lors des interrogatoires qui se passaient généralement dans la violence, entre insultes et humiliations, alternés de coups physiques et psychologiques : noyer le prisonnier avec un torchon sur son visage et l’imbiber d’eau, appuyer son arme sur la joue du prisonnier ou leur mettre des choses dans leur trou du cul... (cela et tant d’autres choses visible sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_d%27Abou_Ghraib )





On se croirait revenu à l’Inquisition, à la chasse aux sorcières, avec un mélange de nazisme fascisme des camps de concentrations-exterminations (1933-45) , et pourtant l’époque n’est pas si lointaine. Le principe reste universel : faire avouer sous la violence et la torture (et en plus payé à faire cela) des choses que l’accusé, la victime, le souffre-douleur ne sait pas. Et que même dire « Je ne sais pas » , pour les bourreaux constitue une preuve qu’il « cache » quelque chose.



Entre cela à la prison et les missions à l’extérieur où là aussi elle était chargée d’interroger l’ « ennemi » masculin comme féminin. (Le coup de la banane je le l’ai pas cru) en sachant que dans ce contexte de guerre, les femmes et les petites filles sont les premières violées et il est tellement plus facile de dire qu’on ne l’a pas fait, quand un collègue l’accuse, car le dénie déstabilise tout le monde.







Après le comics il s’ensuit la nouvelle de Joe Hill dont est tirée le comics. Quand on relie les deux, on se dit qu’entre ce que Mallory voit, fait, pense, et ce qu’elle « croit » voire, faire et penser, il y a un immense fossé d’irresponsabilité. Elle a un dédoublement de la personnalité, qui lui permet comme tant d’autres de personnes comme elle, de passer entre les mailles du filet de cette société, c’est-à-dire : d’être capable de faire le mal et de n’être jamais au grand jamais punis.



Dans ce livre au final, qui est un miroir de notre réalité, on suit la folie de gens qui nous entourent (voisins, familles, collègues de travail, inconnus dans la rue...) et qu’on croit qu’ils sont clean, net, sain d’esprit. Alors que ce qu’ils ont fait, ce qu’ils font et feront demain à leur boulot les a rendus pire que des monstres. Mais s’ils ont été pris à ce boulot, c’est qu’ils étaient déjà prédisposés à l’être.





Il y a des époques où l’on se dit, « Ça suffit », « Là c’était limite limite la fin du monde, de notre civilisation », « On arrête les conneries »,« C’est la Der des Ders », « La dernière des dernières ». « La guerre pour mettre fin à toutes les guerres », « 2 minutes avant l’Apocalypse »...





Notre histoire de l’humanité qui se répète : la folie mentale de monstres d’êtres humains sur d’autres êtres humains innocents.

Ici, là-bas pour ses prisonniers s’ils s’en sortent un jour de cet enfer, ils seront pour toujours hantés, traumatisés de ce passage-là.

Et pour nous spectateur, comment avoir confiance en ce pays qui nous fait croire qu’il est bon, quand il ne fait que guerroyer, quand il ne respecte pas les conventions des droits de l’homme et de la femme et qu’il ne respecte même pas ses citoyens ?

Commenter  J’apprécie          110
Fais de beaux rêves, Cthulhu

Fais de beaux rêves Cthulhu est le cadeaux idéal à offrir à tous les jeunes parents fans de l'univers lovecraftien. Le Mythe de Cthulhu y est ici utilisé pour développer une gentille histoire à l'attention des plus petits.
Lien : http://www.scifi-universe.co..
Commenter  J’apprécie          10
Fais de beaux rêves, Cthulhu

J'avais beaucoup aimé le concept avec C Comme Cthulhu (dont je mets le lien de la critique sous l'encart web plus bas) (soyons vils, soyons puissants, autopubons nous). Si on retrouve le dessin rond-mignon, on perd le second degré. Le récit est tout aussi rose-navet. OuateZe ? Tel un Grand Ancien je suis verte.

Cthulhu a peur du noir, Cthulhu a peur des monstres sous son lit. Alors son grand copain Lovecraftounet (connu pour sa gentillesse mignonnounette incontestée) le rassure. Ouf tout va bien. (Verte je vous dis, ça me défrise les tentacules).
Commenter  J’apprécie          80
The Cape : 1969

Il y a deux choses qui séduisent d’emblée sur la couverture de ce one-shot. Premièrement, le nom de Joe Hill, qui n’est pas uniquement le fils de Stephen King, mais également un auteur talentueux à qui l’on doit l’excellente série Locke & Key, également publiée chez Milady Graphics. Secondement, le nom de ce récit, qui rappelle inévitablement au bon souvenir de « The Cape », l’adaptation nominée aux Eisner Awards d’une nouvelle de Joe Hill par Jason Ciaramella (au scénario) et Zach Howard (au dessin).



Il faut cependant immédiatement rectifier le tir. Joe Hill, dont le nom orne en grand la couverture, n’est en effet pas vraiment impliqué dans cet album, qui n’est d’ailleurs pas la suite de « The Cape », mais une préquelle se déroulant en… 1969, comme le titre l’indique.



Suite au succès de son adaptation de la nouvelle de Joe Hill, Jason Ciaramella décide donc de nous plonger en pleine guerre du Viêtnam, en compagnie du capitaine Gordon Chase, qui n’est autre que le père d’Eric, le héros de « The Cape ». Le récit raconte sa capture par l’armée nord vietnamienne, ainsi que sa rencontre avec un surprenant vieillard doté de pouvoirs durant sa détention. Mêlant guerre du Viêtnam et fantastique, le récit sert surtout à nous dévoiler les origines de cette cape aux étranges pouvoirs et plonge le lecteur au sein d’un scénario finalement assez mince, qui joue pleinement la carte de l’action. À l’instar de « The Cape », l’histoire ne fait pas de concessions et sombre très vite dans une spirale de violence, mais sans jamais atteindre l’originalité et la profondeur de « The Cape ».



Visuellement, Nelson Daniel livre du très bon boulot. Proposant un dessin réaliste, il restitue parfaitement l’ambiance oppressante de cette jungle vietnamienne, tout en s’en donnant à cœur joie lors d’une seconde moitié d’album riche en scènes d’action spectaculaires.



Bref, une préquelle divertissante et rondement menée, mais pas forcément indispensable !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
C comme Cthulhu

I comme indispensable. On n'avait pas fait aussi bien depuis baby Cthulhu Mmmh?

J comme Joli: des superbes illustrations et un trait rond, rond, rond pour ravir nos mignons.

M comme malin. Pour initier en douceur son rejeton aux êtres des profondeurs



En bref: Un joli livre tout en couleurs qui vous file les shoggoths.
Commenter  J’apprécie          40
The Cape

Une cape ne cache pas toujours un super-héros…



J’ai trouvé l’idée de la cape de l’enfance super intéressante. Elle peut donner le sentiment qu’à travers Eric, l’auteur va nous conter l’histoire d’un super héros, celle d’un jeune homme qui, après un grave accident, se relève et devient plus fort selon le célèbre précepte de Nietzsche « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». On voit déjà se former dans sa tête des images des futurs sauvetages de notre héros en puissance. Cette impression est renforcée au tout début de l’album par les couleurs vives des illustrations et l’apparente bonhomie des personnages.



Mais très vite, on quitte le monde de l’enfance pour une ambiance plus froide et plus sombre. On se rappelle alors l’histoire de vengeance évoquée dans le résumé du livre. A cet égard, j’aurais préféré que l’éditeur n’en parle pas de manière à surprendre encore plus le lecteur. J’imagine néanmoins que cela a pu éviter la déception à certaines personnes en quête d’un album de super-héros plus classique, la cape pouvant être trompeuse.



De l’évolution du personnage …



Alors que les proches d’Eric semblent tracer leur chemin, son frère faisant de brillantes études avant de devenir médecin et sa copine devenant infirmière, on voit à l’inverse la vie de notre personnage stagner avant de se désagréger. Si après son accident qui s’est produit durant son enfance, Eric suscitait la sympathie ; adulte, il devient vite l’archétype du bon à rien qui finit par être quitté par sa petite-amie.



Cette séparation peut laisser craindre que notre personnage devienne complètement apathique alors que bien au contraire, il arrive à surprendre le lecteur par la rapidité et surtout la facilité avec laquelle il va tomber dans la haine, la violence et la froide brutalité.



Je ne peux pas exprimer toute ma pensée sans révéler certaines informations. Néanmoins, je peux dire qu’une fois dévoilée, la violence enfouie chez Eric m’a véritablement surprise voire choquée. Elle est en outre particulièrement bien mise en lumière, sans mauvais jeu de mots, par la mise en scène, les illustrations et toute l’atmosphère sombre qui s’en dégage.



En résumé, La Cape est un album qui m’a marquée notamment en raison de l’ambiance presque oppressante qu’ont su construire l’auteur et l’illustrateur. Le lecteur assiste impuissant si ce n’est médusé à l’évolution d’Eric, qui passe du type lambda, bien qu’un peu paumé dans la vie, à un être d’une extrême violence dénué de scrupules.



Cet album s’est révélé, d’une certaine manière, plutôt dérangeant mais je ne peux que vous inviter à vous laisser tenter même si par le sujet, il n’est pas à confier aux plus jeunes.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Thumbprint

Si Stephen King privilégie le surnaturel, l'univers de Joe Hill, le fiston, s'ancre ici dans un réel bien sordide.

Point de départ, le scandale relatant les tortures pratiquées dans la prison d'Abou Ghraib par des soldats américains sur des détenus irakiens.

Le soldat Mallory Grennan s'y entendait pour faire parler l'ennemi.

Mais ça, c'était avant.

Avant son retour au pays, l'esprit gangréné par les remords.

Désormais barmaid, poursuivi par les avances lourdingues du boss et des regrets bien tardifs, elle tente de reprendre pied, hanté par ses fantômes et un danger bien plus tangible.



S'appuyant sur un scénario solide de Ciaramella, le coup de crayon expressif de Malhotra, les décors de Roger Hart et les costumes de Donald Cardwell, de mémoire, Thumbprint, tout droit issu de l'esprit fertile d'un Joe Hill véritablement inspiré, allie histoire contemporaine et climat anxiogène avec brio.

Une étude psychologique convaincante appuyée par un trait épuré qui fait le job et c'est avec un contentement certain que l'on suit les malheurs de Mallory qu'a vraiment rien à envier à la cousine Sophie.



A noter la revisite originale de l'homme qui a vu l'ours en cadeau bonus, y a pas de mal à se faire du bien.
Commenter  J’apprécie          430
The Cape

j'ai apprecier cet histoire de anti heros ...
Commenter  J’apprécie          00
The Cape : 1969

The Cape 1969 s’avère être un prequel au comic The Cape, publié chez Milady Graphics. Alors The Cape, qu’est-ce que c’est ? À l’origine, c’est une nouvelle du romancier et scénariste (et, accessoirement, fils de Stephen King) Joe Hill, lisible en français dans le recueil Fantômes : Histoires Troubles (ou 20th Century Ghosts pour les lecteurs de V.O.). On y suit Éric, looser attentiste retourné vivre chez sa mère après sa rupture avec son premier et seul amour, qui remet la main sur une cape qu’il avait enfant, et qui lui permettait de voler. Il se dit alors qu’elle va lui permettre de corriger tous les travers que sa vie a pris jusqu’à présent.



La nouvelle s’est trouvée être adaptée en comics par le trio Jason Ciaramella – Zach Howard – Nelson Daniel avec succès, et leur a même valu une nomination aux Eisner Awards. Cette adaptation plutôt efficace, bien qu’un peu rapide, a su conserver la patte de Joe Hill tout en allant plus loin que la nouvelle, dans l’histoire comme dans la vengeance d’Éric (qui s’est décidé à corriger les gens qu’il croit responsables de ce qu’est devenue sa vie), tout en cernant parfaitement le personnage et nous le rendant à la fois attachant (il pourrait être chacun de nous) et effrayant.



Mais bien que Joe Hill soit le seul nom mentionné sur la couverture, celui-ci n’a plus grand-chose à voir avec The Cape 1969. Le trio à l’origine du précédent volume décide de s’écarter complètement de la nouvelle pour explorer les « évènements fondateurs » de The Cape, en suivant le père d’Éric en pleine guerre du Viêt-Nam, avec la promesse plus ou moins implicite d’en savoir plus sur l’origine de cette fameuse cape volante.



C’est un récit, narré par un Jason Ciaramella seul maître à bord, finalement très vite expédié qui nous est livré ici, puisque ce one-shot ne comporte que quatre numéros. Mais là où The Cape arrivait quand même à fournir mine de rien une épaisseur psychologique aux personnages (grâce à une cinquantaine de pages supplémentaires, il faut dire), il n’en est plus question pour 1969. L’histoire laisse très (trop) souvent place à l’action, certes très bien retranscrite par Nelson Daniel et Zach Howard, mais qui n’apporte pas grand-chose et peine même à dynamiser un scénario bien maigre.



On y retrouve pas mal de clichés du genre, y compris dans les dialogues parfois dignes de mauvaises séries B. Les personnages, à peine esquissés, sont tous unilatéraux. Et quand Ciaramella tente de nuancer le grand méchant chef du campement Viêt, il bâcle ça en deux cases sans mener sa réflexion jusqu’au bout.



De plus, les personnages semblent accepter bien vite l’élément fantastique amené par le sorcier, sans que cela suscite même la moindre réaction.



Quant aux révélations sur les « évènements fondateurs », le scénariste parvient à briser le charme mystérieux qui enveloppait la cape de la nouvelle et du premier comic. Le tout sans même donner d’explication réellement valable sur ces fameuses origines. Pour résumer, le lecteur devra se contenter d’un "Shut up, it's magic".



Mais Ciaramella va encore plus loin dans son travail de destruction du premier opus en faisant comprendre que le désir de vengeance des personnages et la violence qui en découle ne sont en fait dus qu’à la magie qui permet de voler et dont ils ne peuvent s’extraire, ôtant par là même toute la profondeur psychologique réaliste qui animait Éric dans The Cape, dédouanant en plus ce dernier et son père de leurs actes.



L’auteur glisse au milieu du volume une allusion aux évènements de The Cape en forme de clin d’œil pour ceux qui l’auraient déjà lu, en forme de teaser pour ceux qui ne se seraient pas encore penchés dessus ; mais de manière particulièrement maladroite, peu crédible, et même confusionnante quand on connaît l’opus précédent.



Le duo Daniel – Howard fonctionne néanmoins très bien et c’est sans doute l’un des seuls points positifs de cet ouvrage. Les dessins et la colorisation, dans la même tonalité que The Cape, sont donc plutôt réussis. Ils délivrent des pages propres, claires, parfois très cinématographique.



On regrettera cependant des visages souvent trop semblables et des décors dépouillés, ainsi qu’une baisse de niveau au fil des numéros, bien que pas assez importante pour être vraiment critiquable. Le découpage, sans grande originalité, n’est également pas très clair sur quelques cases lors de la capture de Chase et son acolyte et ainsi que lors de l’affrontement final.



Si on ajoute à tout cela le fait que Milady Graphics nous propose ce récit, uniquement composé de quatre numéros et d’une courte galerie d’illustrations qui n’apporte pas grand-chose d’intéressant, pour presque 18€, on ne voit vraiment plus trop l’intérêt d’un tel achat et d’une telle lecture.



Si The Cape avait été une bonne surprise, 1969 est loin de transformer l’essai et déçoit plus qu’autre chose.



Parfaitement dispensable.
Commenter  J’apprécie          30
The Cape

he cape est l'histoire de deux frères que tout oppose. Alors que l'un est brillant chirurgien à qui tout semble réussir, l'autre, Eric, n'a rien. Suite à un tragique accident pendant son enfance, il souffre de douloureuses migraines. Il n'arrive pas à garder un boulot, et même sa grande histoire d'amour est laborieuse. il se rappelle de son enfance, de l'innocence de cette époque où tout semblait lui réussir et de cette cape qui, il en était sûr, lui avait donné de super pouvoirs. Quand il retombe sur cette cape, alors que tout semble perdu, il décide de se venger et part dans une vendetta sanglante. Le dessin reste assez classique pour un comic et le héro est, pour une fois, un méchant. On a un peu mal à comprendre comment il en est venu à haïr tellement le monde autour de lui, et on le prend difficilement en pitié. Une vie de regrets et d'échecs ont fait de lui un homme mauvais. Ce one-shot est donc violent, autant physiquement que psychologiquement (même on a vu pire).
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jason Ciamarella (147)Voir plus

Quiz Voir plus

Les fourberies de Scapin acte 1

Dans quelle ville la pièce se déroule-t-elle ?

A Rome
A Paris
A Aix-la-Chapelle
A Naples

8 questions
420 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}