Jay Crownover

- Détends-toi, Reed. Un peu de fun ne te fera pas de mal.
Peut-être, mais cela pourrait lui faire du mal à lui. Et c’était soudain tout ce qui comptait, dans ma vie: faire en sorte que rien n’atteigne Cable James McCaffrey.

Ses billes noires étaient parfaites pour cacher des secrets, mais en y regardant de plus près, on pouvait y lire la tempête qui déferlait dans tout son être. Il y avait des ombres dans ses yeux, et elles étaient en guerre avec lui. Elles étaient même entrain de gagner.

J’ai brisé tout un tas de vies, simplement parce que ma mère cherchait à sauver la mienne.

Nous désirons toujours ce que nous savons inatteignable, ce qui est trop bien pour nous…

Sa culpabilité paraissait plus lourde que la mienne, ce qui n’était pas juste. Elle n’était pas censée souffrir plus que moi. Sa souffrance n’avait aucune raison d’être plus grande, plus pénible que la mienne. Je ne le supportais pas. […] j’étais incapable d’accepter remords et regrets de sa part. Les miens m’étouffaient. Les siens auraient pu me tuer.

Elle avair profité de notre longue séparation pour essayer de m'oublier, alors que moi, je n'avais fait que me souvenir d'elle, dans les moindres détails, et comparer toutes les autres filles avec elle.

Toucher du doigt ce qui ressemble au bonheur a parfois tout du parcours du combattant.

Peu importe l'amour que tu portes à ta famille, peu importe la dette que tu penses avoir envers eux. Au bout d'un moment, il faut sauter hors du nid et voir si on sait voler.

-Il ne faut pas négliger les petites victoires. C'est d'elles que naissent les grands triomphes.

Hyde et moi étions destinés à mener une vie aussi merveilleuse que chaotique. Un vrai chef-d'oeuvre plein de petites imperfections.

-Je veux que tu saches que je t'aime, Remy. Je t'ai aimé de dizaines de façons différentes, depuis le premier jour, mais en ce moment je t'aime d'une manière qui m'empêche d'imaginer notre avenir sans toi.

Derrière sa détermination, on voyait tout l'amour qu'elle me portait.
Et derrière ma patience, on voyait tout l'amour que je lui portais.

- Je n'ai jamais cherché la facilite. Ce qui m'intéresse, c'est toi.

- Je tiens à toi. Et la seule fois où j'ai vraiment aimé la personne que j’etais, c'etait quand tu étais près de moi.

Désormais, nous étions des adultes. Mais peut-être qu’il nous suffirait d’éteindre la lumière pour retrouver notre complicité d’autrefois. Avec un peu de chance, ça nous aiderait à nous rapprocher. Ou à panser nos vieilles blessures, qui sait ?

- Il faut parfois se planter avant de trouver la bonne personne. Sinon comment veux-tu faire la différence entre une relation qui se passe bien, sans plus, et une histoire qui pourrait devenir incroyable?

Je n'aurais rien à perdre si je choisissais de tomber amoureuse de lui, une fois de plus. Je lui avais donné mon cœur depuis bien longtemps.

- J'aime ta façon d'être normale, Remy. Tu ne fais pas tous ces efforts pour rien.

- Mais de mon point de vue, il fait partie de moi, c'est tout. C’est exactement comme avoir les cheveux bouclés ou une taille de nain de jardin. Comment veux-tu que je déteste quelque chose qui fait partie de moi ? Ce n'est pas une tare insupportable. Et puis je ne peux pas le laisser définir entièrement qui je suis. Je dois en faire, des efforts, pour essayer d'être normale à ma façon, tu n’imagines même pas.

Se sentir tout juste toléré par Remy était une chose, être aimé d'elle en était une autre. Il y avait même un gouffre entre les deux. Et à choisir, je préférais la deuxième option, inutile de le nier.