Jean-Charles Kraehn

Gil St André, c’est une super série, hyper addictive, que l’on doit, comme Tramp dont il a déjà été question il y a quelque temps, à Jean-Charles Kraehn. Dès les premières pages, on est plongé dans une intrigue qui va nous emmener de rebondissements en rebondissements. Lorsque Sylvia disparait, Gil se retrouve avec leur fille Sabine et toutes une série de questions restées sans réponses.



La réaction de la police est exactement celle que l’on craint. Le cynisme de l’inspecteur donne envie de se fâcher, et du coup on est de tout cœur avec Gil lorsque, à son deuxième rendez-vous, il s’énerve. Et puis on l’accompagne lorsqu’avec Djida, la jeune stagiaire de la police, il se met à mener l’enquête. Et puis… il ne faut pas raconter toute l’histoire et spoiler, mais il y a des rebondissements, et, notamment, un à la toute fin du premier tome, qui fait que l’on a hâte de pouvoir attaquer la suite.



J’aime beaucoup les dessins, avec un trait fin. Il y a de jolies variations dans l’éclairage. Sur la page 19, par exemple, le haut de la page est très lumineux, avec une vue de l’appartement de Gil et Sylvia (c’est la bulle où Gil découvre que les vêtements de Sylvia ont été emmenés. Le milieu de la page est plus sombre, plus terne, on voit Gil, songeur, sur un quai, le ciel est chargé, probablement à l’image du moral du personnage. Et, pour finir, en bas de page, une vue de Lyon, sous un coup de soleil, à nouveau très lumineux.



Les quatre tomes suivants sont sur les étagères et attendent sagement la relecture. Puis il faudra acheter les suivants, sachant que le tome 12 est annoncé pour début 2018.



D’ailleurs, juste à côté, il y a également trois tomes d’une autre série également sortie à la même période, toujours dans la collection Bulle Noire de Glénat, Oki, souvenirs d’une jeune fille au pair, dont je garde aussi un plutôt bon souvenir, et qu’il faudra que je relise… Mais nous en parlerons plus tard !
Lien : https://ogrimoire.com/2017/1..

La femme de Gil Saint André est enlevée : aussi, il va se lancer à sa recherche, avec l'aide d'une jeune policière.

L'auteur a su ne pas tomber dans le tragique, malgré la situation angoissante pour Gil et sa petite fille...et a su rebondir à la fin de ce premier tome, en trouvant le soi-disant coupable, mais pas la femme !

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Nouvelle lecture 9 juin 2020



GIL ST ANDRÉ : Tomes 1 à 5 constituent le cycle 1

Gil St André est une serie qui a débuté en 1998. Une idée simple : un soir Sylvia, l'épouse de Gil, superbe blonde genre Barbella (Barbie) ne rentre pas. Inquiétude puis signalement à la police qui parle, par la voix d'un inspecteur mysogyne et raciste à souhait, de fugue. Djida Feshaoui, jeune recrue policière, croit au récit de St André et lui propose son aide?, d'autant qu'une jeune femme semblable à Sylvia a disparu dans les mêmes conditions quelques temps auparavant. Qui est ce mystérieux client du Gargantua qui reluque les serveuses avec insistance ?

Mais chut........ arrêtons-nous là.

, Paul Igone (remarquez le jeu de mots), est un détraqué qui enlève des Barbella pour jouer à la poupée. Comme les Barbie, lorsqu'elles sont cassées, il les tuent. Lorsque Gil et Djida finissent par découvrir le repaire du maniaque, qui meure d'une chute, Sylvia n'en fait pas partie.,

Le premier cycle de la série 'Gil St André' co

L'histoire ira de rebondissements en rebondissements.

Album de facture hyper classique, qui m'a montré qu'en 20 ans, la BD avait réalisé des progrès incroyables.



Ce n'est pas particulièrement mauvais, c'est juste extrêmement daté (bien que Michel Vaillant, Ric Hochet ou d'autres ont mieux vieilli, à mon avis). Mise en page, couleur, dessin, façon de raconter l'innommable... Tout cela est le reflet d'une époque. Et je pense qu'en 1998, cette BD devait déjà sentir la naphtaline.



OK, j'exagère. Rien qu'un peu.



Le pitch est intéressant. Une femme disparaît. On suit les pas du mari confronté à l'inertie de la police (après tout, la femme est majeure), et qui décide de mener l'enquête, épaulé par une "fliquette beurette". L'enquête les mène sur les traces d'un type qui n'a pas "toutes ses frites dans le même paquet", selon l'expression consacrée. C'est glauque, au premier degré, et Kraehn évacue tout cela par un tour de passe-passe bien commode: on dit l'horreur, mais on ne la montre pas. C'est un choix.



Kraehn arrive quand même à nous fournir une belle envolée finale, à grand renfort d'adrénaline, qui sent quand même un peu le "cousu de fil blanc" sur les bords, pour une chute qui propulse le lecteur dans le tome 2. Il sauve les meubles.

Premier volet de ce cycle qui en compte cinq et déjà un premier constat : Kraehn lance ici une enquête policière classique mais diablement efficace !



On s'attache directement à ce père de famille qui se transforme en détective privé suite à la disparition de sa femme. L'enquête est haletante, parfaitement construite et l'auteur n'oublie pas de garder quelques surprises qui prennent habilement le lecteur à contre-pied en fin d'album. Les personnages sont bien développés, les dialogues sonnent juste et le graphisme de Kraehn est classique et soigné.



Bref, un polar en cinq tomes qui débute de manière plus que convaincante !
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Le scénariste de Tramp, Jean-Charles Kraehn, arrive à nous tenir en haleine avec ce nouvel épisode assez riche en rebondissement et maintenu dans un bon suspense.[...] Kraehn nous offre un tome bien écrit, bien prenant qui va ravir à coup sûr les amateurs du genre.
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Gil St-André, devenu le pdg du groupe GRH, navigue maintenant dans les hautes sphères. Entre OPA et pressions politiques, Gil se prend de plus en plus pour Largo Winch. Les dessins sont précis, l'histoire est intéressante mais la série perd un peu de son charme.

Centre du troisième cycle qui développe l'enquête autour de Diane, la réchissime héritière.

Il n'est pas simple de parler d'un roman sans risquer de dévoiler l'intrigue et gâcher le suspens ; en bd je crois que c'est encore plus compliqué.

Tout accuse Diane, riche héritière, du meurtre de son ex. Cela s'est fait en plein jour, et elle a disparu depuis.C'est l'émoi dans le groupe GRH. L'action flotte, mais coule peu à peu, et une OPA se profile. En même temps, Gil maintient la signature d'un accord avec la république africaine dont le président a été assassiné dans le tome précédent.



C'est l'occasion pour Kraehn de nous dévoiler sa conception des relations diplomatiques et de la real politik. On baigne dans un grand complot où les individus comptent moins que les dollars.



C'est un peu caricatural. Kraehn a bien potassé ses références en matière de finances bancaires. Les enjeux sont bien rendus. Bien maîtrisés.



A part cela, Gil est largement dragué par la cousine de Diane qui l'emmène dans un club échangiste... rare moment que je ne décris pas davantage qui sort un peu de la monotonie convenue d'un tome que l'on a l'impression d'avoir déjà lu au fur et à mesure qu'on le découvre. On baigne dans du Largo Winch.



Rayon dessin, Kraehn maîtrise fort bien l'architecture, les voitures à l'arrêt, et les visages en gros plans, mais assez mal les mouvements et les expressions des personnages en second plan.

Aussi palpitant, et même plus sexy et glamour, que « Largo Winch », cette série policière est digne des meilleurs scénarios de Jean-Michel Charlier.
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Gil est à peine nommé PDG que les ennuis continuent : Diane (qui est la responsable de la société GRH) a disparu et est accusée de meurtre.

Manigances politiques, monde des affaires (je retrouve une petite touche de Largo Winch), espionnage, règlements de comptes familiaux… Et pourtant la série "Gil St-André" m’avait habituée à plus d’action, action bien présente dans le tome précédent (qui débute ce nouveau cycle de la série).

Toutefois, "Gil St-André" reste une très bonne BD que j’apprécie beaucoup !

Peut-être un peu plus d’action dans le tome 11 !?

Une série excellente et homogène : les tomes se suivent et sont toujours aussi bons.

Intrigue, suspense, action, personnages intéressants sont encore au programme de celui ci !

Vivement le suivant, qui sera la fin du triptyque.

St André continue à porter sa croix



Le tome précédent l'ayant sans doute fatigué, Gil n'a guère d'épreuves à traverser dans ce "jeu de dupes", hormis une poursuite à moto (de la rigolade pour lui) et surtout une soirée à regarder jouer le PSG (dans les tribunes VIP mais quand même !).

Et pourtant, autour de lui, ça s'agite.

Kraehn poursuit la mise en place de son scénario, sans toujours lésiner sur les grosses ficelles, mais en les intégrant à un contexte politico-affairiste qui les rend immédiatement crédibles.

Ce petit entrepreneur Lyonnais a quand même l'art de se mettre dans la panade...Gil se trouve donc au coeur de la raison d'Etat et des manigances économiques. La Françafrique fait irruption dans le scénario qui sans y toucher, énonce quelques vérités sur les troubles liés aux ressources naturelles rares comme le Coltan et sur les régimes "amis" fantoches.



Gil est passé maître dans l'art des jeux de mots incertains, des citations latines désuètes. Il n'aime pas l'art pictural moderne, l'affairisme dans tous les domaines car il a des principes. Il croise encore une jolie policière (mais comment fait il ?), mais il attend vraisemblablement le tome 11 pour la lutiner : Gil, en parfait gentleman, ne couche pas dès le 1er volume.

Il a tout pour plaire, non ?



Au niveau du dessin, pas de surprise,Kraehn, c'est du classique et du solide. Il rend parfaitement lisible une histoire pourtant assez riche en texte. Seule réserve récurrente sur cette série, la refonte des couvertures chez Glénat. Je suis sûr que ces présentations un peu précieuses énerveraient Gil, d'ailleurs.



Encore un bon cru.

Là, Gil nous pose un lapin.



Plus ça va, plus les albums de Gil St-André deviennent raccords avec les nouvelles couvertures : pas terribles.



Cette ballade africaine est le 3ème et dernier volume du 3ème cycle des aventures de l'ex-petit patron de PME lyonnaise, désormais dessinées par le seul Jean-Charles Kraehn.



Peu à l'aise dans ses nouveaux habits de PDG de grand groupe, Gil semble ballotté dans cette histoire de complot au cœur de l'Afrique francophone. Le scénario et le dessin laissent un curieux goût de précipitation. Les séquences s’enchaînent jusqu'à un dénouement assez confus où on ne sait plus qui tire sur qui.



C'est dommage car la "dénonciation" de la raison d'Etat, l'évocation des réseaux de la "Françafrique" (dont le Chef s'appelle Blanc- Froquart !) étaient plutôt bien amenées et quand on retrouve le Gil incorrect (par exemple quand il envoie bouler des vendeurs de souvenirs, bijoux, bananes...), ça fait du bien.



Acta est fabula comme l'aurait dit Gil !

Une très belle fin à ce troisième cycle de Gil St André. Comme son titre l'indique, cela va se finir en Afrique, avec toutes les magouilles que l'on peut imaginer.

Mais également, avec quelques personnes qui ne veulent que le bien...

Et ça donnera un Happy End !

Avec cette conclusion "africaine", on n'est pas déçu. De l'action, du suspense, de l'émotion et des jolies filles. Comme dans tout bon thriller qui se respecte !
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Ce tome 11 marque la fin du troisième cycle. Il se passe en Afrique et nous dévoile la trame de l'attentat dont Diane a miraculeusement survécu.



Après 11 épisodes mon avis reste identique : c'est là une très bonne série

Voilà tout le monde en Afrique pour signer un accord et faire un petit safari à chasser l'éléphant. Gil st-André est mené par le bout du nez par la DGSE qui lui fait prendre des vessies pour des lanternes. Parallèlement à cela, le mystérieux ordonnateur de l'OPA du tome précédent revoit ses plans. Il est prêt à sacrifier davantage de piétaille, de chair à canon, pour arriver à ses fins.



Gil est intrigué par une nouvelle hôtesse de l'air. Son identité va faire basculer bien des choses. Le tout va se dérouler sur fond de campagne électorale. Un candidat démocratique est opposé à un colonel. Si la France joue sur le premier candidat, c'est parce qu'elle le manipulera le plus facilement. En face, le mystérieux homme d'affaires sans scrupule mise sur le colonel.



En même temps, il va réveiller la vieille inimitié entre les deux ethnies qui composent le pays par un faux attentat où Gkl brille par son courage. Cet dévouement de soi arrivera à point nommé dans le final où toutes les factions se rejoignent dans une grande foire d'empoigne.



C'est brouillon, pétri de bonnes intentions, avec plein de bonnes idées, et pas mal d'approximations en même temps. Dommage de clore un suspense aussi bien mené par quelque chose d'aussi flottant. Bien sûr, la série n'a jamais brillé par son réalisme. Mais on touche le fond, àmha. Finalement, cette série d'action ressemble à la série Harlequin.

Jean-Charles Kraehn connecte plusieurs cycles avec un seul tome. D'ailleurs, l'éditeur a eu le "bon goût" de faire apposer un autocollant sur la couverture de ce tome 12, signalant au lecteur qu'il s'agit d'une histoire en un seul tome. Kraehn semble friand des aventures s'étalant sur plusieurs tomes, autant signaler au lecteur qu'il en ira autrement ici.



On retrouve Djida, "flic beurette" avec qui Gil avait eu une affaire de coeur, pas vraiment résolue. On a toujours les fils tordus du groupe GRH dont Gil est devenu le PDG. On a un prétendant éconduit de l'héritière du groupe GRH. Et on a une incursion dans le passé de Gil. Ce passé menace de refaire surface et cela pourrait poser quelque problème à Gil.



Adolescent, il s'est cherché et a côtoyé des mouvances d'extrême-droite. Il serait même impliqué dans le fait qu'un ado soit devenu paraplégique suite à une ratonnade. Ce tome 12 va voir Gil et Djida mener l'enquête, sur fond de drame social dans les activités du groupe GRH.



C'est sympathique. Cela se déroule raisonnablement bien. Ce serait même chouette, avec cet enracinement dans le présent avec les mouvances d'extrême-droite, si Largo Winch ou I.R.$. n'existaient pas. Là, on ne peut s'empêcher de trouver un air de clone à Gil St-André.



Côté dessins, c'est parfois un peu dérangeant dans le rendu dynamique, dans les mouvements, etc. le tout restant fort statique.

On n'y croyait plus tant le troisième cycle et en particulier le 11ème volume "africain" avait été décevant. Mais là, on retrouve enfin Gil St-André.

Certes, il est encore PDG d'une multinationale, mais il ne va pas tarder à se débarrasser de cette panoplie de Largo winch pour revenir à ce qui faisait son intérêt : un type droit, franc, peu convenable et avec ses failles.

Avec "Un passé inquiétant", Gil fait un retour contraint sur son adolescence, teintée de brun, quand il était lycéen du côté de St Etienne.

Le scénario est cohérent et compact, Gil assène quelques vérités sur le pouvoir, la mondialisation, redevient enfin vulnérable. Il a l'air d'avoir abandonné ses citations latines. Jean-Charles Kraehn a-t-il égaré ses pages roses de Larousse ?



Dommage que le dessin de Chrys Millien soit aussi inconstant. la plupart des planches sont de vraies réussites, notamment en termes d'agencement, mais certains personnages sont franchement ratés (la touriste rencontrée dans les Cévennes) et même St André voit son visage évoluer sans raison.



Malgré tout, c'est un album très recommandable : Welcome Home Boy !



PS. Je ne dis rien des nouvelles couvertures dont Glenat a affublé cette série en cours de route, mais c'est par pure charité.