Jean-Christophe Mazurie

J'ai lu Ni vu, ni lu. Et j'ai aimé (merci Ziliz).

Un album qui perdu (ou volé ?) lors de son premier envoi j'ai failli ne pas voir ni lire, mais qu'heureusement A. dans sa grande générosité m'a renvoyé illico.



Même si je n'ai pas vu tous les films, ni lu tous les livres traités par Jean-Christophe Mazurie, j'en ai vu et lu plus que ses personnages qui bien que ne les ayant ni vu ni lu (c'est un peu confus je vous l'accorde) par paresse, snobisme, élitisme, les jugent, tranchent et donnent leurs avis, péremptoires. Ainsi ils affirment les avoir aimés ou pas, le plus souvent avec mauvaise foi et partialité mais aussi parfois, il faut le reconnaître, avec une certaine pertinence.



Au final un album bourré d'humour illustré de personnages antipathiques et laids, qui stigmatise autant les bobos pseudo intellos qu'un public populaire friand de lapalissades et d'idées toutes faites. À lire...

Livres, films, émissions TV, matchs.

Il y en a pour tous les (dé)goûts.

On n'a pas vu/lu mais on a un avis, parce que ce truc, c'est pas son genre, c'est pour les nazes, les beaufs, les bobos, les pseudo-intellos, etc.



Une 'oeuvre' par page - environ 70.

Beaucoup d'humour, sur les auteurs, le public, le non-public, l'avis des médias.



On pense aux délires jouissifs de Fabcaro, aux délicieux pastiches de Pascal Fioretto, aux dessins de Jul sur les auteurs pour 'La grande Librairie' (cf. recueil BD).



L'aspect ratatiné du graphisme peut rebuter a priori, mais si on s'y arrête, certains portraits se révèlent vraiment drôles (celui de Michel Houellebecq, notamment).



Régal de détente ! 🙂😁

Le roi est mort ...vive le roi ?

Euh....une réponse que je n ai pas cherché dans cette BD au ton complément absurde. Et j ai trouvé cela très drôle. Si amusant que j ai relu ce 1er tome 2x de suite la même journée !

Entre conversations complètement loufoques, ni queue ni tête, le ton est donné à la foire aux éléments foutraques.

Un décor médiéval avec un langage fleuri mais surtout moderne ( très 21eme siècle), les personnages sont croqués avec plein de justesse ( et bonus pour "la Mort" qui joue ici l élément perturbateur).

Un bon moment de rigolade, ne boudons pas notre plaisir.

Jean Christophe Mazurie s'est amusé en créant "Princesse Moche" édité par P'tit Glénat en 2009.

L'auteur a joué avec le langage en utilisant des jeux de mots qui ne facilite pas la lecture à haute voix.



La princesse Moche et les illustrations le confirment, est une petite fille d'esprit indépendant qui n'a pas peur de fuir lorsqu'elle est en conflit avec son père le Roi Moche.



Le ton est joyeux, le traitement subtil.

Un album qui clôture avec humour la séance de lecture.

Tout d'abord, merci à Babelio car au gré d'une opération Masse critique, j'ai eu la chance et le plaisir de découvrir cet album, que j'ai déjà relu avec bonheur plusieurs fois au point d'oublier d'en faire la critique ! Honte à moi !



Et bien voilà, mademoiselle Ploc passe beaucoup de temps chez elle dans son salon à tricoter ; elle a un chien au long nez improbable et surtout au poil tout frisé. Elle l'a donc nommé Frisouille. Mais son chien ne peut vraiment pas se faire à ce nom et refuse toutes ses autres propositions qui sont toutes aussi loufoques (Bouclette, Frison etc.). Par ailleurs, habituellement, Frisouille n'aime pas sortir de la maison ; la promenade du matin est pour lui un calvaire, mais étrangement, un matin, mademoiselle Ploc ne retrouve plus son Frisouille ni chez elle ni en ville. Mais où est-il donc passé ?

Et voilà, c'est parti, mademoiselle Ploc, le voisinage, la police, la ville toute entière et le lecteur aussi partent à la recherche de ce chien rebelle et facétieux. Et, ce n'est pas simple de s'y retrouver car on constate très vite que d'une boule de poils bouclés à une pelote de laine en passant même par des amas de fils électriques voire des nuages enchevêtrés un jour d'orage, tout rappelle l'animal. Et pourtant, il y a une solution toute simple à cette énigme... A vous de la découvrir en suivant les pérégrinations de mademoiselle Ploc et de son chien dans leur petite ville, de quoi amuser petits et grands et de quoi occuper des enfants encore non lecteurs qui pourront suivre ce quasi jeu de piste grâce aux illustrations. Peut-être pourront-ils aider Frisouille à trouver un nom qui lui plaise vraiment ! Un album frais, drôle, joyeux et loufoque. Encore merci Babelio et les éditions Alice Jeunesse.

Torrents d'amour est surtout un torrent d’inepties. Il s'agit d'humour plutôt caustique qui dévoile l'homme comme un intéressé sexuel face à de pauvres femmes dubitatives. Il est vrai que ce courant de la société ne m'intéresse pas vraiment pour sa façon excessive de traiter les rapports humains. En gros, je n'ai pas trouvé cela vraiment drôle.



Extrait lors d'une scène de rencontre dans un bar: « Je vais vous rendre heureuse Dolorès. Je veux vous tenir dans mes bras, respirer le parfum de votre peau, me perdre dans vos cheveux. Et vous mettre un ptit coup de bite.. . » Évidemment l'intéressée s'enfuit. Cela se termine par la réflexion suivante : « J'étais sincère pourtant Dolorès ».



Par ailleurs, le dessin est hautement caricaturale avec de long nez à la Pinocchio. Bref, rien de séduisant.

Frisouille, le chien de Mademoiselle Ploc, n'aime pas du tout son nom mais avec ses poils tout frisés, Mademoiselle Ploc trouve que ça lui va tellement bien.

Un jour il disparaît, Mademoiselle Ploc part à sa recherche, avec l'aide de la police.



Un album très drôle voire complètement loufoque qui joue sur les mots, euh les noms et qui amusera beaucoup les enfants.

Le dessin complète vraiment bien le texte et les parties dialoguées sont hilarantes.

Pas fastoche d’être une princesse moche, si en plus on vous reproche de n’être qu’une tête de pioche, il vaut mieux fuir que se prendre la caboche. Dans ce livre, Jean-Christophe Mazurie s’amuse avec les mots et met en scène une monstrueuse petite princesse qui vient gentiment bousculer les codes du genre. Une fois passée la couverture peu engageante, le texte se fait discret et laisse la place à de grandes illustrations dont le découpage et une mise en scène sont proches de la bande dessinée.

Aperçu sur un présentoir en librairie, il y avait une note d'un libraire se finissant par "Franchement, c'est drôle". Il ne m'en fallait pas plus pour me rendre à la caisse avec lui sous le bras.

Parce qu'effectivement, c'est drôle ! On rencontre un tas de personnages, le roi qui se meurt, la faucheuse qui se perd en route, des médecins à côté de leur pompe, des potentiels héritiers sortis de nulle part (un tabouret ?)...

Je découvre avec plaisir que c'est un tome 1, j'ai hâte de lire la suite !

Le roi se meurt, ses héritiers sont... surprenants, la mort est surbookée, les comploteurs complotent dans le plus grand secret (ou pas) et les bandits pillent en horde (ou en bande, selon le point de vue), le tout dans la joie et la bonne humeur ! Du grand délire !

Peu habituée de ce type de bande dessinée, j'ai bien aimé l'humour. Une planche une petite histoire, c'est plein de petits bonbons. Malheureusement j'ai été assez frustrée du nombre de pages. Pour moi l'histoire générale, celle du roi qui se meurt et du royaume qui cherche un héritier, n'est pas assez étoffée. Je reste sur ma faim.

Maniaques du détail et de la précision historique, passez votre tour ! Ceux qui préfèrent les parodies à la Kaamelott ou La petite histoire de France, Les chroniques du Château faible sont faites pour vous. Le roi est (presque) mort ! Vive le roi (celui-là ou le suivant).
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Le dessin est minimaliste, il va à l’essentiel. Si les décors moyenâgeux sont suggérés, le lecteur comprend vite où se situe l’action et distingue une quinzaine de personnages parfaitement différenciés, aux caractères bien affirmés. De quoi rire de leurs interactions truculentes dans cet album qui peut se lire et être apprécié dès l’adolescence.
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Mazurie écrit et dessine cette BD à l’humour décalé, ramenant au Moyen-Âge des façons de parler bien modernes et mettant en scène des situations absurdes. Alex Doucet réalise les couleurs de cet album qui sait nous surprendre.
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Frisouille le chien déprime : il trouve son nom franchement ridicule! Mademoiselle Ploc lui en propose d'autres mais non, Frisouille boude. Et un beau matin, Frisouille a disparu! Difficile pourtant de se cacher avec cette masse de poils frisés! Mademoiselle Ploc, désespérée va le chercher partout, mais où Frisouille s'est-il carapaté?



Un album super mignon avec un chien..."un peu moche mais justement c'est pour ça que je l'aime" selon mon fils. En tout cas, moi, j'ai adoré la tronche de ce petit chien frisé au long museau et aux grandes dents de devant ! Sa maîtresse, Mademoiselle Ploc a aussi les cheveux frisés, ils vont bien ensemble! Ça m'a fait pensé à une ancienne pub ou les chiens ressemblent à leurs maîtres (ou l'inverse, enfin m'voyez quoi).



L'histoire et les illustrations sont bien sympathiques, ce petit chien est plein de surprises, il prend même des initiatives! Moralité : si quelque chose ne te plait pas chez toi et que tu peux le changer, vas-y! Ou alors : "le changement c'est revigorant" !

Reste tout de même le problème non résolu de son nom...Nous proposons "Bigoudis" pour rester dans le thème, Ronflonflon, parce que et El Frisolitto pour le côté international et choupinou...



Je remercie les éditions Alice Jeunesse et Babelio pour cette Masse critique.

"Chroniques du Château Faible : Le Roi se Meurt" nous plonge dans un Moyen Âge déjanté, où l'absurdité règne en maître et où l'humour est roi. Jean-Christophe Mazurie, tel un troubadour contemporain, tisse une trame hilarante, où les dialogues décalés se mêlent à une intrigue loufoque.



Dans ce château-fort isolé, la mort vient annoncer la fin prochaine du roi, plongeant la cour dans une agitation frénétique. Mais voilà le hic : le monarque n'a pas d'héritiers ! Les conseillers, débordant d'ingéniosité, tentent de lui faire comprendre sa destinée funeste à travers un rébus mimé, pour le moins burlesque. Entre malentendus et interprétations loufoques, l'annonce de la mort du roi vire au grand n'importe quoi.



Mazurie déploie son génie comique à travers des gags savamment orchestrés, mettant en scène des complots rocambolesques et des personnages hauts en couleur, non sans rappeler une série télévisé bien connue pour sa table ronde . Son style graphique minimaliste réussit à capturer l'essence même de l'époque médiévale, tout en offrant une lecture fluide et divertissante.



À travers des répliques piquantes et des situations cocasses, l'auteur revisite le langage médiéval avec une touche de modernité, ajoutant une saveur unique à cet album. Entre rires et étonnements, "Chroniques du Château Faible" offre un voyage délicieusement absurde dans un Moyen Âge revisité avec brio.
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Le roi a une sale tête, pas frais le monarque. Et si le roi se meurt qui sera le prochain à monter sur la trône ? Terrible question existentielle d’autant qu’à priori le vieux couronné n’a pas de descendance. Alors les prétendants font la queue au parloir. Mais attention on est dans Chroniques du château faible, une petite merveille bouffonne à la fibre surréaliste et décalée qui ose tout. Même l’impensable.
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Humour masculin légèrement suranné, blagues potaches à long nez et à longs appendices, cet album à la plume libre et babillante vous fera passer une vingtaine de minutes de légèreté.
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Drôle et bourré de remarques préconçues mais déjà entendues, ici ou là, voire dans sa propre bouche, Ni vu ni lu est un bel album, savant non pas par la culture qu’il prodigue mais bien par sa perception sociologique des hommes.
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Les amateurs de second degré, de clins d’œil et de pop culture en général trouveront assurément de quoi faire leur bonheur dans cet album rempli d’une sagesse à la fois très relative et universelle. Au pire, pas de besoin de lire, vous direz simplement que c’est très bien.
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