Jean-Christophe Portes

Quelle aventure !

J'ai passé un super moment à lire ce roman de cet auteur que je ne connaissais pas. C'est une véritable découverte.

Quelle belle imagination, il ferait certainement un bon film à gros budget tant il y a de rebondissements.

Jusqu'à la fin tout à fait inimaginable quant aux éléments de départ :

un jeune notaire, Denis Florin, un brin décalé vivant dans son univers poétique et imaginaire - il a reconstitué dans une pièce du manoir qu'il partage avec sa grand mère Colette, la bataille de Marignan (1515) avec des figurines qu'il a peint lui-même - mais toutefois c'est un grand professionnel respecté dans sa région Normande.

Sa vie bascule une froide nuit de janvier quand il découvre, en rentrant chez lui, une tête décapitée plantée sur un pieux dans le jardin et aussi que sa grand-mère, une charmante vieille dame de 85 ans, a disparu.

Je vous recommande cette lecture que vous ne lâcherez pas sans savoir la fin.

Je suis définitivement conquis par cette série de livres de Jean Christophe Portes : chacune des aventures du gendarme Dauterive nous plonge dans le Paris de la Révolution, avec ses intrigues politiques (et oui déjà....), une démocratie fragile mais aussi une enquête bien policière à mener.

Et l'ensemble avec force description des us et coutumes de Paris et sa banlieue.



Bien entendu le roman est agréable et l'auteur sait entrecroiser les histoires et alterner le rythme, mais la note de fin au lecteur permet de confirmer la recherche historique et de démêler Histoire et Roman, ce qui fait pour moi un vrai et bon roman historique.



Et comme une partie du roman l'amène à traverser les villages qui appartiennent aujourd'hui au Val-d'Oise, que je connais bien, c'est le clin d'œil qui lui vaut la dernière demi étoile !

Nouvelle série écrite par le très bon et très prolixe Jean-Christophe Portes, auteur de la série historique aux temps de la révolution avec Victor Dauterive et de la contemporaine avec le Groupe du Manoir mené par Colette et Denis Florin.



Cette série qui débute pendant la guerre est finement et richement documentée et met face-à-face des personnes ayant réellement existé dans des situations réelles et des personnages de fiction dont évidemment Lizzie et Mo. Et le tout fonctionne admirablement bien, on reconnaît ceux ayant vraiment vécu, et on peut se prendre même l'envie d'ouvrir une encyclopédie pour vérifier si untel et untel sont inventés ou pas. Ce que j'ai fait. Le roman débute en 1942, les nazis occupent le nord de la France, Pétain et ses sbires sont à Vichy. La pègre française dans sa majorité plonge dans la collaboration, par simple appât du gain, même si certains voyous vont plus loin et intègrent la Gestapo et iront parfois au-devant des demandes de l'occupant. "Parce qu'ils ont bien changé, ces derniers temps. Au début, ils se contentaient de racketter les Youpins ou de fournir en marchandise les bureaux d'achat boches. Mais leurs patrons frisés en veulent plus : ils ont collé un adjoint à Lafont, l'ancien flic marron Bonny, une célébrité d'avant-guerre. Lequel a transformé la racaille de la rue Lauriston en service de police secrète, avec fichiers tenus à jour, bureaux cloisonnés et même fiches de payes." (p.84)



Le contexte, comme toujours chez l'auteur, est formidablement mis en place et décrit, on s'y croit totalement. La grande histoire est truffée de petites histoires. Sans être historien, JC Portes sait la raconter, expliquer certains faits, comme le marché noir à grande échelle mené par les nazis et sous-traité aux voyous français. Bref, il crée une forte toile de fond qui exacerbe les passions et les trahisons.



Et au cœur de cela il y a Mo et Lizzie, pas censés se rencontrer et qui vont vivre une histoire d'attirance-répulsion dans un maelstrom d'aventures très plaisantes à suivre. L'auteur pousse le détail jusqu'à user d'une langue différente pour Lizzie, aristocrate anglaise et Mo, voyou des bas-fonds corso-parisiens. Chacun a ses chapitres, pour Mo, un langage plus familier, parfois argotique. Le tout donne un roman qui s'ouvre et se ferme quasiment sans qu'il soit possible de s'arrêter, le premier d'une série autour des deux héros que je souhaite la plus longue possible tant JC Portes a fait naître l'envie de continuer à suivre leurs aventures.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Aujourd'hui, je vais vous parler d' " Oscar Wagner a disparu " de @jeanchristopheportes aux éditions @hugothriller 🖤 dans le cadre de la " Masse critique " 💫



Je ne lis pas souvent de romans historiques, j'avoue, mais comme j'ai vu passer celui-ci pas mal de fois sur vos postes ( oui, il m'arrive parfois d'être influençable 😁), je me suis dit "pourquoi pas?" et j'ai tenté ma chance sur @babelio_

J'ai ainsi pu découvrir l'écriture de @jeanchristopheportes, qui nous immerge en 1942, sous l'Occupation dans un rythme haletant. J'ai vraiment eu l'impression d'y être, comme si les différentes scènes se déroulaient sous mes yeux. J'ai trouvé le style très cinématographique, avec des descriptions de scènes d'action très efficaces.

L'alternance des différents points de vue, et donc des narrateurs, donne une vraie dynamique à l'histoire, amplifiée par les chapitres relativement court, comme si l'on ressentait nous aussi l'oppression.

Les personnages ont une véritable consistance, des traits de caractère bien marqués.

Et cette fin ... 🤓

Sympas aussi, les précisions historiques à la fin du bouquin. Merci 😊



Si vous avez envie de passer un chouette moment de lecture... 😉

Je connaissais la plume de l'auteur grâce à ses romans historiques, j'ai voulu le découvrir dans un autre registre pour voir ce qu'il pouvait valoir.



Je n'ai absolument pas été déçu, il nous parle ici d'une mère détruite par la mort de sa fille, et pleine de rage, car elle veut coûte que coûte mettre le présumé assassin de sa fille derrière les barreaux.



Le problème ? Personne ne la croit, tout le monde la prend pour une folle, sauf que le jour où elle le recroise, elle en est sûr, c'est lui et elle fera tout pour qu'il soit jugé et condamné.



Une très belle histoire qui nous parle de faits réels arrivés aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Un final qui moi m'a laissé sans voix.

Un sacré témoignage ❤

Encore une partie d' histoire non connue.Comme noté a la fin,jamais je n avais lu ou entendu parlé de l hôpital Rothschild a Paris....l antichambre de Drancy....

Et pourtant grâce à Colette Brull infirmière juive et à Claire Heymann ainsi qu'à Maria Errazuziz , des centaines d' enfants ont pu être sauvés grâce à leurs réseaux.

Au-delà de l' histoire ce qui me chagrine, c'est qu'une plaque a été accrochée à l' entrée de la fondation Rothschild que en 2011.... hélas peu de personnes qui on fait partie du réseau on pu la voir ....le temps passe et les derniers témoins partent hélas....



Une pensée pour Danielle et Céline ainsi que pour les milliers d' enfants partis trop tôt

J’avais découvert l’auteur avec son héros Victor Dauterive dans la saga révolutionnaire (dont je n’ai pas encore terminé les 5 tomes, je l’avoue). Aujourd’hui, il nous emmène dans une tout autre époque, toute aussi trouble et sanglante, une période obscure de notre histoire : l’occupation allemande et le régime de Vichy. Tout n’a pas encore été révélé sur les fortunes qui se sont faites en se jouant de l’opportunité des spoliations. Sous nos yeux, du trafic à très grande échelle, du proxénétisme de « rapport » ou de « survie » selon la place dont on en parle.

Deux narrateurs, Mo le voyou charmeur et Lizzie l’aristocrate déchue, personnages doubles et ambigus tous deux, vont tour à tour prendre la parole pour évoquer de leur place, le monde parallèle à la grande histoire. Une attirance respective peut laisser croire à ce que l’intrigue dérive vers la romance mais il n’en est rien. Ce roman d’aventure et d’ambiance va nous entrainer vers des chemins inattendus, nous révéler la petite histoire faite d’expédients sans lesquels point de survie, les agissements des occupants et de leurs complices bien autochtones.

Au-delà de l’intrigue passionnante et très documentée, de la précision apportée aux décors, qui contribuent grandement à l’ambiance lourde et noire, j’ai été bluffée par le vocabulaire et le ton employés par Jean-Christophe Portes. Bien loin du style littéraire de sa chronique révolutionnaire, il a su admirablement trouver celui des années 40, mâtiné d’argot qui donne le rythme et l’authenticité. Car oui, nous avons entre les mains un thriller d’espionnage bien noir et psychologique, aux caractères bien fouillés, contextualisés avec puissance. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en discuter longuement avec lui lors de l’édition 2023 d’Auvers Noir et il ne semble pas avoir épuisé ses ressources en y trouvant un plaisir non dissimulé. Alors bravo monsieur et ravie d’avoir été étonnée, j’en redemande ! Et vous lecteurs n’hésitez pas …



Je remercie les éditions Hugo Thriller pour la chance qu’ils m’ont offerte de faire cette découverte






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Je me souviens qu’en juin 2022 alors que j’avais la joie de recevoir sur un plateau à SMEP, Jean-Christophe Portes pour parler de ses romans en poche, il me glissait en fin d’interview qu’il avait un nouveau projet, une nouvelle série policière mais sur une autre époque trouble de notre histoire de France.

Eh bien voilà, il a tenu promesse et avec cet Oscar a Wagner a disparu, il nous propose son tout nouveau polar historique et nous plonge directement dans la France occupée.

Nouvelle époque donc, pas simple pour moi, surtout que notre auteur avait enfin réussi à me réconcilier et faire aimer la période de la révolution française avec ses enquêtes de Victor Dauterive. Mais bon quand on aime, on s’adapte ! Et donc, j’ai foncé pour découvrir ce polar sous la seconde guerre mondial. Nouvelle époque donc, mais nouvel éditeur aussi. Et j’avoue que la greffe a fonctionné, car j’ai vraiment aimé cette histoire menée tambour battant et de main de maître par un Jean Christophe qui une nouvelle fois, nous plonge directement dans les affres de l’une des plus tristes et sombres périodes contemporaines de notre pays.

Imaginez : Nous somme à Paris en 1942, Un Paris occupé où malgré tout la vie suit son cours. Là il y a un petit caïd, un corse, Maurice dit Mo les yeux bleux. Mo se retrouve face à Oscar Wagner, un homme d’affaire allemand douteux qu’il tue presque par obligation en presque légitime défense.

C’est ainsi que s’ouvre le roman, directement en prise avec deux des principaux protagonistes. Mais il y en a une troisième, une femme Lizzie Van der Jagt, une aristocrate anglaise proche des milieux fachistes. Elle travaille aussi avec Oscar Wagner. Wagner qui détenait, semble-t-il, un secret d’une grande importance pour la suite de la guerre. Un secret qu’il était prêt à monnayer auprès des alliés.

Alors forcément sa disparition va mettre tout le monde en émoi. Les services secrets allemands, la Gestapo et l’Intelligence Service, tous partent à sa recherche et du coup se retrouve à courir après son assassin. Et nous, de plonger directement dans l’étau infernal de l’occupation allemande

Et attention, car avec Jean-Christophe Portes, on vit l’histoire pleinement !

Ce que j’ai aimé c’est le parti-pris de monsieur Portes à mélanger fiction et faits historiques. A faire se croiser, protagonistes fictifs et personnages ayant réellement existés. D’ailleurs il nous l’explique merveilleusement bien tout cela à la fin de ce premier tome.

J’ai aimé, la plume vive et direct de notre auteur, j’ai apprécié que ce roman soit écrit à la première personne, je trouve que cela donne du corps à ses héros et héroïne, ça les rend plus charnel, plus vivants, plus touchant aussi.

J’ai aimé cette intrigue aboutie, cette histoire dans la grande Histoire.

De plus, ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que notre auteur est sans concession et sans complaisance vis à vis des exactions, des tortures, des sévices infligés, il ne nous cache rien, il nous dévoile le cœur des hommes, nous donne à regarder en face les pires des horreurs pour que nous soyons suffisamment marqués afin de ne plus vouloir que ce pire revienne nous frapper de plein fouet !

Avec ce polar historique, notre auteur fait preuve d’un réalisme salutaire et nous oblige, nous qui n’avons pas connu tout cela, a faire œuvre de devoir de mémoire. Se souvenir pour ne pas oublier et tenter de résister

On comprend aussi que ces périodes de grandes tensions et de trouble sont vraiment plus que propices à laisser s’exprimer le pire de la nature humaine.

C’est un vrai coup de cœur que ce premier opus, alors vivement la suite de cette super série immersive.
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La dernière fois que je vous ai parlé de Jean-Christophe Portes, il devait s'agir des Enquêtes de Victor Dauterive, sa série qui se déroule sous la Révolution Française. Ici, grand bond dans L Histoire, nous sommes en 1942 sous l'Occupation...



JC Portes entame une nouvelle série qui devrait nous mener jusqu'à la période de la décolonisation donc sur une vingtaine d'années au moins. Mais revenons à nos moutons, plutôt à nos deux personnages principaux... D'abord, Maurice Ferrandi, dit Mo les Yeux Bleus, petit proxénète et truand corse, truand mais attachant parce que monsieur a des valeurs. Farouchement anti-nazi ce qui est plutôt bien, mais... mais... vous aurez des surprises. Puis la belle Lizzie, Elisabeth Beresford, aristocrate britannique cousine du roi George et secrétaire (très) particulière dudit Oscar Wagner.



Le roman démarre "en fanfare" par le meurtre du répugnant Oscar. Mo est sympathique mais il tue. Quand il y est obligé. Mais il tue.. Ces deux-là, Mo et Lizzie, ne sont pas faits pour se rencontrer, donc ils vont se rencontrer, se mépriser, se détester, se trahir... s'aimer (?)... je vous en laisse encore une fois la surprise. N'ayez crainte, je n'ai rien divulgâché d'essentiel ! le travail de l'auteur est remarquablement documenté, il a entrelacé les vies de ses personnages de rencontres avec d'authentiques célébrités de l'époque, célébrités dans tous les genres. Lieux et identités sont transparents et réels. Alors on traverse le Paris de l'Occupation et de la Collaboration avec ses pénuries, ses rafles (le Vel d'Hiv), ses persécutions, ses tortures, ses trahisons, ses profiteurs... On passe la ligne de démarcation, on assiste à la tragédie de Toulon, aux déportations... Il y a des services secrets, des gestapistes, des résistants...



La fresque est ambitieuse et intime en même temps. le destin de la France et la pourriture au sommet, la cavale de Mo et Lizzie, leurs souffrances aussi. Alors nos deux héros survivront-ils ? Rien n'est moins sûr. On dévore les 100 dernières pages d'une traite, ces 100 pages qui se terminent...



comme l'auteur l'a décidé ! 😉😁



Puis dans une longue postface historique il reprend certains des personnages pour rectifier ce qui est du domaine de la fiction et ce qui tient de la réalité historique. C'est très instructif ! Même si on ne peut s'empêcher d'aller sur le web pour en savoir encore plus.



On croise Sacha Guitry, Tino Rossi, Pierre Fresnay et même Gaston Deferre, mais aussi les Bonny-Lafont de triste mémoire. On va des maisons closes aux caves de la rue Lauriston, de Drancy à Vichy, de Marseille à Toulon... On n'a pas le temps de s'ennuyer, on est accroché au livre et attaché aux héros ! On est emporté dans le flot de l'action. Vous ne serez pas ici du côté de la police collabo comme dans la saga Sadorski de Romain Slocombe, mais du côté des truands, des voyous, des "harengs" et des "claques"... Un truand à la belle gueule et aux yeux bleus associé à une lady, un duo original et détonnant. Les retrouve-t-on dans le tome 2 ? Mystère pour le moment. Bon, ok, je sais, mais je ne vous dirai rien !!!



Merci aux éditions Hugo Thriller et à Jean-Christophe Portes pour ce service de presse très très attendu qui m'a conquis en quelques pages et sans désemparer jusqu'à la dernière ligne. On veut LA SUITE !!!!!

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce roman est ultra documenté, j’en veux pour preuve les dernières pages du livre qui explique certains personnages dans la vraie vie.



J’ai aimé le personnage de Lizzie, jeune anglaise issue de la haute noblesse (elle est cousine du Roi) qui se trouve projetée en plein Paris pendant la guerre.



J’ai eu du mal avec le personnage de Kenneth, son contact et chef, que j’ai trouvé très froid et distant. Le fait qu’il ne fournisse jamais d’explication m’a gêné.



J’ai aimé Kleber, le comptable juif au Byrrh citron.



J’ai découvert le BMA (Bureau des Menées Antinationales : les services secrets de Vichy) et le scandale des Bureaux d’achat, sorte de marché noir officiel.



Mais comme je ne suis pas fan de romans d’espionnages et d’agents retournés à s’en faire craquer les coutures du pantalon, je n’ai sans doute pas apprécié ce roman à sa juste valeur.



L’image que je retiendrai :



Celle de la fosse au fond hérissé de bambous mortels, image que Lizzie perçoit quand Momo-les-yeux-bleus veut lui tendre un piège.
Lien : https://alexmotamots.fr/osca..

Aujourd’hui, je vous parle de «Oscar Wagner a disparu» Jean-Christophe Portes et c’est chez Hugo Thriller .

L’auteur vous propose un thriller historique très enrichissant.

*****

Il ne m’aura fallu que quelques pages pour être pleinement immergée dans ce récit qui nous plonge en pleine seconde guerre mondiale.

Cette histoire est riche en informations. Certaines sont réelles et ont été insérées dans l’intrigue afin de l’enrichir, d’autres sont brillamment « inventées » par l’auteur pour crédibiliser l’ensemble. J’ai beaucoup aimé être plongée dans ces évènements qui restent malgré tout extrêmement stressants car vous vivez ce que les espions, les résistants ont fait, ou subi. Vous assistez aux actes de torture perpétrés par les Allemands pour soutirer des informations, affaiblir le camp adverse. Vous êtres témoins de ces personnes qui n’ont de cesse de retourner leur veste …pour survivre ou encore de celles qui n'ont pour but que de s'enrichir. Vous comprenez que les plans militaires (machiavéliques) qui avaient pour but de gagner cette guerre et de vaincre l’ennemi, n’hésitaient pas à faire des sacrifices humains pour parvenir à leurs fins. Vous vous retrouvez en plein cœur de cette guerre.

L’ensemble est extrêmement bien relaté et parfaitement maitrisé.

Les personnages de Mo les-Yeux-Bleus et Lizzie ajoutent une dimension humaine à cette histoire et vous ne pourrez pas ne pas vous attacher à eux. Vous allez lutter à leurs côtés, vous allez trembler pour eux. Vous serez pleinement concernés par leur sort.

Un thriller historique donc qui a tout pour plaire : un rythme effréné dans lequel vous serez impliqué, un panel de personnages très réussis, des rebondissements à foison. Le tout géré par la plume de l’auteur qui est vraiment très fluide alors que le sujet abordé n’est pas facile. Il a une véritable aisance de narration qui n’est pas pour déplaire, bien au contraire.

Au final, une histoire très enrichissante et très intéressante donc à découvrir sans tarder.

Ce récit historique est librement inspiré de l’Histoire mais on ressent parfaitement la documentation dont l’auteur s’est aidé.



Avril 1942

Maurice Ferrandi, surnommé Mo les yeux bleus, truand notoire et proxénète, élimine Oscar Wagner qui s’apprêtait à dévoiler un secret de nature à changer le cours de la guerre. Mo devient alors l’objet d’une chasse à l’homme et sa fuite va lui faire croiser la route de Lizzie Van der Jagt, une britannique qui œuvre pour les services secrets de son pays, et qui travaillait avec Oscar Wagner.



Si j’ai eu du mal avec le personnage de Mo au départ, (et j’ai vraiment eu peur au départ que ça joue sur mon appréciation globale du livre), j’ai appris à l’apprécier au fil de ma lecture jusqu’à même m’y attacher. Par contre le personnage de Lizzie m’a tout de suite plu et j’étais admirative de la force et du courage de cette femme.



L’intrigue est menée tambour battant et le suspens présent tout au long de l’histoire. Les scènes décrites sont totalement crédibles et l’on vit les épreuves que nos deux protagonistes traversent avec angoisse et empathie. J’ai laissé passer deux jours avant de rédiger mon avis et force est de constater que nos deux héros me manquent.



Si cette histoire est romancée, on apprend cependant beaucoup de choses sur cette période de l’occupation et j’ai apprécié les explications données par l’auteur à la fin du livre où il démêle le faux du vrai mais surtout où il explique les éléments de l’Histoire dont il s’est inspiré.



Je trouve que c’est un roman historique qui se démarque de ceux que j’ai pu lire jusqu’ici mais c’est une réussite. J’ai adoré.

Changement de décor radical pour le dernier thriller de Jean-Christophe Portes. Après les bouillonnements de la Révolution française et les enquêtes de Victor Dauterive, nous voici infiltrés dans les fureurs de l'occupation allemande et plus précisément en avril 1942.



Les antihéros font désormais recette dans la littérature policière : Falco chez Arturo Perez-Reverte, Leon Sadorski chez Romain Slocombe, sans évoquer l'inoubliable Bernie Gunther du regretté Philip Kerr.



Autre nouveauté : la narration de cette aventure, qui mêle comme de juste les personnages historiques et imaginaires, est faite à la première personne. Deux héros, un homme et une femme, que tout oppose mais dont les destins vont se catapulter, se racontent.



Lui, c'est un petit proxénète corse né en 1913, beau gosse et habile à faire du fric qu'il place dans l'immobilier hôtelier – restaurants de marché noir, bordels de moyenne gamme. Maurice – dit Mo – Ferrandi a eu une enfance difficile, mais un comportement exemplaire pendant les combats de 1940 où il a reçu la Croix de guerre. Il est affilié au clan Guerini qui règne sur la pègre marseillaise.



Elle, Elisabeth Beresford, est une jeune lady titrée, cousine par alliance du roi, mais affublée d'une famille ruinée et proche des fascistes britanniques. Elle parle parfaitement le français (et aussi l'allemand, entre autres) et a reçu pour mission des services secrets anglais de soutirer des informations à un homme d'affaires allemand, son patron, l'adipeux Oscar Wagner.



Mo-Les yeux bleus se trouve dans l'obligation d'assassiner Oscar Wagner (c'est la scène d'ouverture du roman), une affaire de "légitime défense". L'absence de l'homme d'affaires a tôt fait de déclencher une enquête de la part des services de renseignements allemands : l'Abwehr et le SD (Sicherheitsdienst), deux officines qui se tirent dans les pattes, l'une dépendant de l'Armée, l'autre de la SS.



Le point de rencontre entre Mo et Lizzie est donc ce trafiquant Oscar Wagner évaporé mais que tout le monde recherche, d'autant plus ardemment qu'il avait prétendu être dépositaire d'un dossier explosif sur la conduite de la guerre, qu'il s'apprêtait à monnayer aux Alliés.



Une occasion de planter le décor de la France occupée et de ses multiples trafics opérés par les Bureaux d'achats allemands qui pillent la production française, expliquer le rôle des bandes de truands qui collaborent avec les services ennemis – dont le sinistre Chamberlain, alias Lafont et son compère Bony, rue Lauriston - les techniques d'infiltration, les réseaux clandestins, les rafles – en particulier celle du Vel d'Hiv en juillet 42) - les retournements de vestes des agents doubles, voire triples …



Un roman à multiples rebondissements, très visuel, à la trame solidement documentée – l'auteur n'a pas oublié son passé de journaliste reporter d'images et d'investigation – mais j'ai parfois été un peu agacée par l'usage continuel du jargon des bas-fonds … c'est sans doute ainsi que l'on parle dans le mitan.



Une fois commencé, on a du mal à rompre le rythme de cette aventure à deux voix et qui se termine par un suspens insupportable … mais je ne vais pas spoiler. Il s'agit certes d'une oeuvre romanesque, mais je gage que les lecteurs en apprendront plus sur les Français sous l'occupation – surtout en ces temps de conflits où le renseignement tient une place prépondérante – qu'en lisant un livre d'histoire conventionnel.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Ce roman nous plonge en 1942, en pleine occupation allemande. Personnellement, cette partie de l'Histoire me fascine, je n'ai donc eu aucun mal à entrer dans ce récit ! D'autant plus que les personnages rencontrés sont assez attachants : d'un côté Mo, l'homme qui a tué Oscar Wagner, de l'autre Lizzie, celle qui le cherche. Car Oscar était sur le point de dévoiler une information capitale pour la suite de la guerre, une information bien gardée par Hitler. Mais est-elle seulement vraie ?



Évidement, ces deux personnages que tout oppose vont se rencontrer pour former un duo atypique et surprenant. J'ai beaucoup aimé la détermination, la force et le courage de Lizzie : elle ne failli jamais. Ensemble, ils deviennent redoutables face à ceux qui les traquent. Et dès cet instant, l'intrigue ne s'essouffle jamais, l'action est au rendez-vous, l’ambiance est oppressante. Et c’est une bonne chose !



L'écriture de Jean-Christophe Portes est vraiment addictive : il m'a été impossible de lâcher le roman avant la fin ! J'ai adoré découvrir les nombreux détails historiques, expliqués également à la fin du roman. Ils apportent vraiment un petit quelque chose de fascinant, et certaines anecdotes m'ont beaucoup étonnée ! Notamment celle sur les poufiasses ! Mais je vous laisse lire le roman pour savoir de quoi il s'agit 😌



En bref, Oscar Wagner a disparu est un excellent roman entre Histoire et fiction, à lire, à dévorer. Une très belle découverte pour moi ! Et pour vous je l’espère !

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le nouveau livre de Jean-Christophe Portes: « Oscar Wagner a disparu ». Coup de cœur pour ce redoutable thriller historique, premier opus d’une série qui commence à Paris en 1942 sous l’occupation allemande. Nous suivrons un truand, Mo Les-Yeux-Bleus, patron d’une boîte de nuit, contraint d’assassiner Oscar Wagner. Quel est donc le secret que détenait Wagner qui pourrait changer le cours de la guerre ? Les deux personnages principaux sont très attachants, émouvants et leur psychologie finement analysée. Leurs émotions, interrogations et douleurs transpirent dans chaque ligne du roman. L’atmosphère se veut oppressante, angoissante, habitée de suspicions et accessoirement de tortures. L’auteur m’a séduite par un ouvrage passionnant, parfaitement documenté, largement inspiré de faits et de personnages réels. Il use d’une plume brillante et percutante. Un excellent moment de lecture !

Si il fut un temps, ouj'évitais les romans sur la seconde guerre mondiale, je dois avouer que depuis quelques temps je prends grand plaisir a ce type de sujet.

Et le roman de Jean Christophe Portes ne fait pas exception parce que je l'ai dévoré.



J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, a m''accaparer les personnages ( quelques chapitres), mais une fois en place l'histoire a défilé sous mes yeux.



Le travail sur les personnages est formidable. On les prend en sympathique ( pour certains car les salauds restent des salauds) malgré parfois un passif tortueux.

Le scénario est lui mené de main de maître. Le suspens est bien présent et palpitant.



J'apprécie la plume de l'auteur qui est fluide addictive et qui s'adapte parfaitement à ses personnages.



Les "petits" commentaires historiques de fin de roman finissent admirablement le roman.



Ce que j'aime particulièrement chez Jean Christophe Portes, c'est qu'il est sans concession pour ses personnages et pour l'Histoire. Il pose le doigt là où ça fait mal, là où ça pique.



Un roman qui se dévore d'une traite, super bien documenté, que je recommande vraiment.

Après Augustin Duroch et Gabriel Joly, la Révolution a un nouveau shérif en ville : Victor Dauterive !

Est-ce que j'ai besoin de dire que les victimes sont décapitées ou pas ? '^' xD



Je dois dire que j'ai trouvé la double (enfin triple) enquête vraiment palpitante et que je l'ai adorée ! Même si j'ai plus de réserves sur d'autres points.

Tout d'abord je trouve dommage d'avoir une date au début du roman puis plus rien, ça me frustre un peu de ne pas pouvoir me repérer. Et il me manquait aussi un peu de descriptions de lieux, je ne visualisais pas tout.



Oui j'ai commencé par les points « moins »...

Parce que cette double enquête ohlala !

Je cherchais vraiment où on pouvait tout relier, surtout qu'ayant le point de vue des méchannnts on connaît les coupables sans savoir qui ils sont ni pourquoi ils font ! Et tout ça prend des proportions de corruption et de politique super bien amenées c'était vraiment top ! Tout en amenant de bonnes questions et réflexions sur la Révolution en elle-même. En tant que polar il était vraiment genialissime !

Aller, dernier point un peu frustrant, il m'a manqué des scènes dans le roman ! Généralement quand le héros est en galère, une ellipse résout tout et on nous raconte après comment il s'en est sorti, ça m'a fait grogner xD



Mais rien que pour cette enquête, j'adhère ! J'attends de voir la suite de la série pour me convaincre à 100% !

C'est toujours avec un grand plaisir que je me plonge dans les dernières aventures de Victor Dauterive..

Et je ne suis jamais déçue..

L'auteur mêle savamment réalité et fiction...De complots en trahisons on arrive au procès de Louis Capet...

Les femmes célèbres ou non sont omniprésentes comme toujours dans ces aventures..

Victor et ses amis vont braver bien des dangers...

Le plus, en fin de livre l'auteur remet en place les évènements et les personnages ayant existés et

ceux qu'il a créé..

Une période que j'affectionne tout particulièrement...❤️❤️

Depuis qu'un membre de Babelio m'a fait découvrir JC Portes, je tente de réfréner mon envie de tous les dévorer !



A l'image du premier tome (les tomes se lisent indépendamment) ce roman se déroule dans les années qui suivent la Révolution Française, avec les balbutiements de la démocratie et l'émergence des figures comme Danton et les tentatives de restauration de la monarchie.



Il s'agit bien d'un roman mais l'auteur dispose d'une assise historique qui ajoute de l'intérêt à un scénario dans cette période instable.



Seul bémol, qui peut ne pas l'être pour certains : le rythme est proche du roman précédent, ce qui limite la surprise maïs pas la qualité !

Si on parlait du livre ? Et comment sans divulgâcher quoi que ce soit... Alors le mot qui vient à l'esprit est : machiavélique ! Doublement... vous verrez !



Anne Leclerc a perdu sa fille Manon, interne en médecine, suicidée. Sauf que... Sauf que celle-ci lui avait laissé un message où elle disait avoir peur de son petit ami le Dr Bonnamy, son chef de service. Suicide ou meurtre ? Bonnamy est-il juste un type antipathique à l'ego surdimensionné ou un vrai pervers ? Est-il victime des apparences ou un vrai tueur en série ? Un inadapté au système de santé classique ou un assassin froid ? Et Anne.... est-elle une mère brisée par la mort de sa fille préférée ou une folle obsédée par la vengeance ? Elle est en rupture avec tout le monde, son ex-mari, son autre fille, son métier, sa pauvre vie de serveuse... mais la haine est un moteur puissant.



On apprend assez vite la vérité et Jean-Christophe Portes joue alors avec les récits. Celui d'Anne, de Bonnamy, des flics, de Manon pour nous laisser découvrir peu à peu ce qui s'est passé. Un médecin intouchable à la réputation salie par un dossier vide ? Une mère intouchable au doute et à la raison ? Ce qui est sûr c'est que la folie règne et qu'on va tout droit vers une fin tragique. Et ce n'est qu'une 40aine de pages avant la fin que vous comprendrez tout et vous aurez le coeur broyé... La vengeance est amère et la justice impitoyable. Mais quelle justice ?



Un court roman, parce qu'il se dévore, inspiré de faits réels dont je me suis souvenu après coup et cette question : qui est le plus machiavélique ? Anne ? Bonnamy ? ou l'auteur ? Dites-moi le fond de votre pensée. Ça m'intéresse...
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