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3.84/5 (sur 226 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Limoges , le 6/11/1968
Biographie :

Philippe Grandcoing est professeur agrégé d’Histoire en classes préparatoires au lycée Gay-Lussac, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de l’histoire de la société limousine du XIXe et du XXe siècle.

Historien spécialiste des XIXe et XXe siècles, Philippe Grandcoing a publié de nombreux ouvrages, notamment huit volumes de la collection des « Grandes affaires criminelles » aux éditions De Borée. La Malédiction de Rocalbes est le cinquième épisode des aventures d’Hippolyte Salvignac.

Bibliographie :

Histoire et documents poche :
– Grandes affaires criminelles politiques

Vents d’histoire :
– La malédiction de Rocalbes
– La conspiration hongroise
– Tuer est un art
– Le faubourg des diaboliques

Vents d’histoire poche :
– La conspiration hongroise
– Tuer est un art
– Le faubourg des diaboliques
– Le tigre et les pilleurs de Dieu
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Source : www.cultureetpatrimoine.com
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"Comment peut-on être limousin?..." selon l'historien Philippe Grandcoing


Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne comprends pas, Bertillon devrait être content que Clémenceau veuille moderniser la police.
Lerouet repoussa sa chaise et déboutonna son gilet.(...)
- Bertillon, tu disais ? Il rêve de mettre le monde en fiches. C’est pas un policier, ce bougre, c’est un rond-de-cuir, un bureaucrate. Si on le laissait faire, la France deviendrait un vaste panoptique.
- Un quoi ? l’interrompit Madeleine qui desservait la table.
- Un panoptique. Ça nous vient d’Angleterre. Y a un siècle de ça, un certain Bentham a imaginé une prison idéale, aménagée de telle sorte qu’un seul gardien puisse surveiller en permanence tous les détenus. Bertillon, il se verrait bien en surveillant général de tous les individus mis en fiche.
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Il s’attendait à voir un vieux professeur de dessin, un maniaque du détail et de la perspective, un de ces pisse-vinaigre que Léon Bourdaix abhorrait. Il se retrouva face à une élégante jeune femme âgée d’une trentaine d’années, grande, brune, élancée. Il en fut tout intimidé. Elle lui expliqua qu’elle avait fait partie de la première promotion de femmes autorisées à suivre certains cours à l’école des Beaux-Arts en 1896, mais qu’il était presque impossible de percer dans le métier si l’on était pas un homme.
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- Vous n'avez pas été trop embêté par la sécurité, Salvignac ?
- Non, le planton à l'entrée de la loge n'a rien d'un cerbère.
- Il est là pour le décor. Il y a quelques policiers en civil dans le couloir. Je m'en passerai bien, mais, que voulez-vous, depuis plus d'un siècle les extrémistes de tout poil se sont mis dans l'idée qu'il était de bon goût d'assassiner les hommes politiques au théâtre ou à l'opéra. Sans doute ont-ils le sens de la mise en scène !
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- Sais-tu que même ce cher Bertillon, qui pourtant n'aime pas les Anglais, est venu ici pour acheter des reliques de Newgate ?
- Des reliques de quoi ?
- Newgate, l'ancienne prison de Londres. Elle a été rasée il y a quelques années de ça. Newgate était un haut-lieu de la ville. On s'y pressait pour voir les pendaisons qui s'y déroulaient dans la cour. Certains de ses pensionnaires sont devenus de vrais héros populaires. Quand on l'a démolie, une vente aux enchères a été organisée. On pouvait y acheter des fers, des morceaux de portes, des clés, que sais-je d'autre ? Il paraît qu'il y avait un monde fou.
- Et Bertillon dans tout ça ?
- Il se murmure à la préfecture qu'il a acquis une partie des collections de moulages. Beaucoup de masques mortuaires en plâtre de condamnés à mort étaient conservés à Newgate.
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Clemenceau s'était retourné. La première chose qui frappa Salvignac fut son regard : vif, perçant, mais sans une once de méchanceté. Moqueur, assurément, bienveillant peut-être. Et il y avait son allure. Malgré son crâne dégarni et sa moustache grisonnante, il dégageait une impression de jeunesse, d'énergie. Salvignac commençait à comprendre pourquoi on l'avait surnommé "Le Tigre".
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Ils s'étaient régalés : un pâté truffé du Périgord, un clin d'oeil à leur escapade un an plus tôt dans la vallée de la Vézère, en entrée, suivi du gratin accompagné d'une salade et, pour finir, une solide portion de saint-nectaire, le tout arrosé d'un gaillac plutôt corsé.
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Vous auriez pu constater qu'il existe quelque chose de magique que vous, cartésiens français, ne pouvez comprendre. Allez chez les Juifs et les Ruthènes de Galicie, allez chez les Italiens du Tyrol, visitez les villages saxons de Transylvanie, les petits ports de pêche de Dalmatie, les gros bourgs de Styrie et de Moravie, parcourez les campagnes slovènes. Partout il y aura le portrait de François-Joseph, partout vous y verrez l'aigle noir bicéphale sur fond jaune, partout on y fête l'empereur le 18 août. Et ce dans la société la plus bigarrée, la plus cosmopolite, la plus contrastée qui soit en Europe.
Hyppolyte avait toujours autant de mal à comprendre cette singularité de l'Empire austro-hongrois
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Vous savez, cet homme est un Américain. Les gens du Nouveau Monde n'ont pas le même rapport à l'art que nous. C'est un investissement pour eux. Alors autant que le capital soit placé avec le maximum de garanties.
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- ça ne vous aura pas échappé, lui expliqua-t-il, alors qu'ils entamaient la descente vers Brive, que jamais vos collègues ne comparaissent devant un tribunal lorsqu'on juge des affaires de cambriolages. Et vous savez pourquoi ? Parce que la police préfère un antiquaire véreux en liberté plutôt qu'en prison. Comme ça on les tient par les c..., passez-moi l'expression, et il se montre ensuite très serviable.
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Ils entrèrent dans le magasin. Il était tenu par un vieil homme efflanqué, vêtu d'une redingote anachronique. Il exhalait de toute sa physionomie un parfum de vieille France, celle des manoirs de province et des hôtels particuliers cachés derrière de lourdes portes cochères, dans des sous-préfectures endormies.
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