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Critiques de Jean-Claude Denis (95)
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Zone blanche

En entrant dans la "zone blanche", vous allez découvrir les symptomes d'un nouveau genre, ceux perçus par les sensibles des ondes electromagnétiques....en plus va venir se glisser l'esquisse d'une belle inconnue nue, des retours en arrière, autrement dit des " flash black ", normal pour une zone blanche, non ! Tout ça pour terminer sur une page blanche !!! Des fois la lecture ça me donne des idées noires !

Je déconne, rassurez vous c'est une très bonne BD. :-)
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Zone blanche

Un scenario bien ficelé, graphisme un peu rude mais finalement qui colle bien à l'histoire. Une tragédie personnelle, un personnage principal abimé, passionnant.
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Zone blanche

Une enquête bien singulière au final plutôt surprenant.[…] [L'auteur] nous confectionne une œuvre très ligne claire, avec des ambiances soulignées par des couleurs éclatantes pour les paysages méditerranéens en opposition aux couleurs sombres et ternes de la vie urbaine.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Zone blanche

C’est une variante sur le thème de “Le crime était presque parfait” d’Hitchcock, avec l’échange des victimes à assassiner. C’est bien construit, jouant sur les flashback, les périodes différentes de l’action. Assez classique, mais très agréable et distrayant, j’ai passé un bon moment.
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Zone blanche

"Les atrocités ne sont parfois que la vengeance des hommes tourmentés" Louis de Bernières. C'est la phrase en épigraphe de ce nouvel album de Jean Claude Denis. Je vais mettre un peu de côté le mot "atrocités", pour me concentrer sur "hommes tourmentés" qui correspond particulièrement bien au personnage principal de cette histoire.

Serge Guérin vit seul à Paris avec son chat. Il est électro-sensible. Les champs électro-magnétiques lui occasionnent acouphènes et migraines terribles. Double malchance, sa maladie a été utilisée par un escroc qui l'a délesté de toutes ses économies. Un soir de panne d'électricité générale, soirée de rêve pour lui, il est dans l'impossibilité de de réintégrer sa chambre de bonne, son immeuble étant pourvu d'un digicode électrique. Obligé de passer la nuit à l'hôtel, il rencontre Claire, une jeune femme avec qui il va sympathiser mais surtout passer un drôle de marché : chacun éliminera la personne qui a détruit la vie de l'autre, un jour précis, de façon à pouvoir se créer un solide alibi.

Ca ressemble à du Hitchcock mais sans la linéarité de la narration. Comme l'album débute par la mort de Serge Guérin dans une forêt, l'intrigue progresse avec un mélange de présent et de flash-backs qui donne à cet album une tonalité un peu plus psychologique que policière. Parfaitement menée, l'histoire embarque sans faillir le lecteur jusqu'au dénouement. Tout est finement mené, avec, en arrière plan une évocation assez rude de l'état de notre société actuelle.

la fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Zone blanche

Un coup de feu en pleine forêt surprend un jeune couple d’amoureux dans leurs ébats. Ils découvrent le corps d’un homme qui a reçu une balle en pleine tête. La jeune femme tente de joindre la police mais il n’y a pas de réseau. En parallèle de l’enquête de police, nous remontons le temps afin de découvrir la vie de l’homme abattu par des flash-back qui expliquent partiellement ce qui s’est passé dans cette forêt, avec , bien entendu d’habiles dissimulations qui nous promettent un final inattendu.

Serge Guérin, cinquantenaire électrosensible, vit seul à Paris avec son chat. Il est criblé de dettes depuis qu’il s’est fait arnaquer par un promoteur immobilier véreux qui lui a fait miroiter un appartement en zone blanche qui serait pour lui un havre de paix électromagnétique et a disparu avec ses économies. C’est justement par une nuit de panne générale d’électricité que le destin de Serge va basculer. Alors qu’il ne pouvait pas rentrer chez lui, le digicode ne fonctionnant pas, il trouve refuge dans un hôtel et fait la connaissance d’une jeune femme qui va lui proposer un bien étrange marché.

Dans cet album au dessin réaliste, à la ligne claire, à l’encrage épais et aux couleurs sombres, Jean Claude Denis fait le constat de notre dépendance à la technologie et dévoile tous nos comportements induits par une panne d’électricité : plus de mobile, d’ordinateur, de télévision, d’eau chaude, éclairage à la bougie, entrée d’immeuble verrouillée par un digicode hors de service… L’intrigue est intéressante et le dénouement surprenant.

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Zone blanche

La zone blanche, c’est un endroit où les portables ne passent pas. Serge Guérin en rêve de cette zone, lui qui ne supporte pas les ondes électromagnétiques. Ce soir d’hiver où une panne d’électricité paralyse la ville, Serge revit. Problème, le digicode de son immeuble étant HS, il doit se réfugier au troquet du coin puis dans le hall d’un hôtel pour fuir le froid. C’est là qu’il rencontre une charmante jeune femme. Au fil de la discussion, chacun confie à l’autre ses malheurs et ses envies de meurtre. Après avoir passé la nuit ensemble, ils décident de mettre au point un plan imparable devant leur permettre de parvenir à leurs fins. Seulement, les choses ne se passent pas toujours comme prévu…





Jean-Claude Denis mélange les genres, tâtant à la fois du polar et de la sociologie. Mais pas de politique, les écolos « anti-ondes » en seront pour leurs frais. Le grand prix du festival d’Angoulême 2012 ne donne pas dans la dénonciation de la nocivité des antennes-relais. Zone blanche n’est donc pas un cri d’alarme. L’auteur concède que de toute façon, il n’a jamais cherché à délivrer des messages dans ses albums : « je n’ai jamais eu qu’une seule ambition, dans mon travail : parler de la vie. » C’est en recentrant son propos sur l’ambigüité des personnages que J-C Denis tricote le nœud de son récit. Serge est-il vraiment malade ou tout simplement givré ? Et cette femme croisée au bar de l’hôtel : femme fatale sincère ou fieffée mythomane ? Leur point commun tient dans l’absolue solitude qui semble les habiter. Pour le reste, chacun gardera jusqu’au bout sa part de mystère.



L’intrigue entremêle flashbacks et retour au présent. Un procédé classique mais qui fonctionne parfaitement bien. Niveau dessin, le trait de l’auteur se reconnaît au premier coup d’œil. Comme d’habitude, il a effectué un gros travail sur la lumière, les ombres et les clairs-obscurs pour diffuser une ambiance d’ensemble plutôt feutrée.

Zone blanche n’est sans doute pas le meilleur album de J-C Denis mais il n’empêche que sa lecture fut pour moi un agréable moment. Petite cerise sur le gâteau, la pirouette finale (merci les écureuils^^), d’une crédibilité certes discutable, est aussi inattendue que surprenante et clôture le récit avec une maestria teintée d’un soupçon de désespoir (voir pour cela les trois dernières cases).


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Zone blanche

Denis offre là un album diaboliquement bien pensé et exécuté sans faille.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Zone blanche

L'ensemble est très beau, et empreint de poésie, à la fois d'un point de vue visuel et littéraire.

C'est une belle histoire, si je peux dire ça d'une histoire criminelle, mais c'est surtout une histoire humaine...

Avec une indéniable critique sociale sous-jacente.
Lien : http://www.totitree.net/abra..
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Zone blanche

Un coup de feu claque, un homme tombe, le crâne fracassé par une balle de gros calibre. Cet homme, c'est Serge Guérin. Une personne ordinaire qu'une situation exceptionnelle a placée dans un engrenage terrible et, malheureusement, fatal pour lui.



Jean-Claude Denis sort de sa zone de confort et propose un polar ambitieux avec Zone Blanche. D'un autre côté, des états d'âmes des bourgeois au crime, il n'y a parfois qu'un pas. Parti d'un schéma très classique du genre, l'auteur de Tous à Matha transforme très rapidement sa trame en un exercice de style à la construction savante. Il mêle très habilement des retours en arrière (souvent imbriqués les uns dans les autres) racontés par le défunt et l'enquête policière. Il en résulte une double narration inversée des plus captivantes. En effet, pendant que la victime « déroule » son histoire, les pandores remontent les pistes. Le sort funeste du héros est déjà connu, est-ce que les indices seront suffisants pour attraper le ou les coupables ? Denis offre là un album diaboliquement bien pensé et exécuté sans faille.



Grand observateur de la société, le créateur de Jean-Luc Leroi a évidemment créé une petite galerie de protagonistes très convaincante. Après avoir joué avec son odorat dans Nouvelles du monde invisible, le scénariste a doté son personnage principal d'une hypersensibilité aux champs magnétiques. Le monde moderne et ses agaçants gadgets numériques omniprésents transforment la vie de Serge Guérin en enfer. La police et ses dérives racistes en prennent également pour leur grade, même si plus largement, ce sont les injustices, sociales ou pénales, qui guident vraiment le fond du propos.



Zone blanche, sans être de la plus grande originalité, offre un très bon moment de lecture rempli de suspens.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Zone blanche

L'histoire ressemble, au départ, à celle de "l'inconnu de nord express", un Hitchcock qui partirait en vrille.



Le récit est bien construit à la manière d'un polar, avec force flash back et une enquête actuelle éclairée par des retours en arrière

A la fin, il reste des parts de mystère qui ajoutent au charme.



Le dessin est moderne, efficace. Il soutient une narration réussie.

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Zone blanche

Zone Blanche, avec son final déstabilisant, parvient à mêler des aspects psychologiques d’une grande finesse avec une intrigue de crime parfait appartenant au registre du polar grand teint. Et la réussite de cet album tient autant au plaisir de lecture qu’il apporte qu’à sa totale originalité.
Lien : http://www.actuabd.com/Zone-..
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Zone blanche

Dans ce récit malin, à la fois mélancolique et plein d'humour, […] le plaisir de lecture est vraiment là ; d'autant plus que l'intrigue monte subtilement en pression, pages après pages ; lesquelles changent donc, alternativement et subtilement, de cadre et de climat : une histoire vraiment déstabilisante et intrigante !
Lien : http://www.bdselection.com/p..
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Zone blanche

J'ai beaucoup aimé cette intrigue joliment construite. Pour autant, je trouve que la fin est un peu trop surprenante. On ne croit nullement à celle-ci. En effet, elle ne semble pas apporter crédibilité et éléments de réponse. On reste véritablement sur notre faim.



Il est question d'ondes électromagnétiques dont certains humains semblent être particulièrement sensibles mais on ne voit pas trop le rapport à une intrigue purement policière. Je sais qu'il s'agit d'une parabole comme pour faire la critique d'un monde où plus rien ne marcherait en cas de panne électrique. Il y a des détails qui sentent le vécu (comment faire pour rentrer chez soi si le digicode ne fonctionne plus?).



J'apprécie toujours autant le graphisme de Jean-Claude Denis. Son récit est ponctué de dialogues intéressants. C'est un plaisir à la lecture car il y a véritablement un dynamisme de l'histoire qui nous porte. Il s'inspire beaucoup de l'idée d'un film d'Hitchcock à savoir l'inconnu du Nord-Express. Les amateurs du genre polar devrait aimer.
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Zone blanche

Un one-shot aux accents policiers surprenant sur un drame remarquablement mis en place et fortement appréciable.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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