Club N°54 : BD non sélectionnée
------------------------------------
N'arrive pas à faire oublier le précédent « Plutôt plus tard » qui était tellement bien... tellement mieux.
André
------------------------------------
Se lit bien, pleins de rebondissements qui m'ont gardé en haleine mais assez creux dans le fond ?
Morgane N.
------------------------------------
On attend, on attend.
Et finalement, il n'y a rien.
Et qu'est devenu Popeye ?
Nol
------------------------------------
Commenter  J’apprécie         302
Lecture captivante avec des personnages attachants, humains. Un brin de nostalgie d'un Paris plus accessible. Un rythme de lecture bien agréable, à se demander même comment d'une page à l'autre les histoires s'enchainent comme dans la vraie vie.
Album lu d'une traite, et même trouvé ça trop court malgré ses 76 pages. On a juste envie que l'histoire ne s'arrête pas.
Commenter  J’apprécie         10
Eh bien, il ne manque pas d'aplomb : prétendre avoir le nez fin alors qu'il est un fumeur invétéré depuis des années ! et il fait le faraud parce qu'il détecte en conduisant de nuit, sur une route forestière, une odeur de cigarette blonde ! Ah le bel exploit ! et ...le sourire narquois, pour ne pas dire la franche rigolade.
Le sujet de cette BD : les odeurs, les effluves, les phéromones, les parfums,et tout ce qui s'en suit : souvenirs, études scientifiques, usages marketing...
Oh ! la mouche ! Et une explication plausible pour comprendre pourquoi on la retrouve sur certains tableaux de Giotto à Winfrid Gaul.
Monsieur Denis s'est bien amusé, et...moi aussi !
Reste, le dernier chapitre : "A vue de nez", et là, je reconnnaîs... m'être bien laIssée "enfumer" .
Commenter  J’apprécie         30
Vue la couverture, qui a un côté mystérieux, et le vu le titre, je m'attendais à une histoire fantastique (il n'y a pas de résumé sue la 4e de couverture), mais pas du tout !
En fait, ce sont des petites histoires sur le thème des odeurs ! Je ne m'y attendais pas du tout. On peut dire que c'est original et pas évident car : comment rendre compte des odeurs en dessin ? J.C Denis y parvient assez bien, par différents moyens visuels comme par exemple en grossissant les objets malodorants, ce qui a aussi le mérite d'être assez drôle.
Mais à part ça j'ai été assez peu intéressée par ces histoires qui sont somme toute très banales : tout le monde a déjà fait l'expérience d'une mauvaise odeur tenace par exemple. Et après ?
A plusieurs moments j'ai cru qu'on allait basculer dans le fantastique lorsque le narrateur était le seul à percevoir une odeur par exemple, ou bien lorsque tout le monde avait disparu de la plage : peut-être allait-on découvrir un monde invisible ? Ou bien nous révéler un mystérieux secret ? Et bien...non, on reste simplement dans la réalité, tout s'explique de manière rationnelle, quel dommage.
Les dessins sont sympathiques, les personnages aussi mais ce n'est pas inoubliable.
Commenter  J’apprécie         62
Un écrivain en panne d'inspiration découvre un livre édité à compte d'auteur et décide mettre ses pas dans ceux de cet auteur inconnu.
Je me suis un peu perdue dans les nombreux allers/retours et flashbacks de ce récit. Pas inintéressant cependant.
Commenter  J’apprécie         10
Découverte de JC Denis, avec cet ouvrage. Pas de doute, c'est un bon auteur de BD : l'intrigue est bien menée et le graphisme(une succession de lucarnes "arrêt sur l'image") utilise une palette de couleurs, du vert à l'ocre, plutôt terne. Sauf pour la représentation de la plage : et là, la lumière de cette côte Atlantique est bien captée, bien restituée.
Récit d'un retour à la vie d'Aloys Clark, écrivain célèbre et quinquagénaire et en panne d'écriture, qui, un soir de désoeuvrement retrouve un livre non lu dans sa bibliothèque : roman prétendument autobiographique et si plein de joie de vivre, qu'il va prendre cet ouvrage comme une feuille de route, un itinéraire qui lui fera quitter son appartement parisien, ses conférences, pour une petite ville à la point du Médoc.
C'est un tantinet lénifiant et très agréablement berçant, rassurant comme une chansonnette que l'on fredonne en réfléchissant à de menues préoccupations. La conclusion est douce, sans coup d'éclat , comme un train que l'on reprend à la fin d'un séjour dans un lieu en dehors du temps.
Commenter  J’apprécie         30
Aloys Clark, la cinquantaine, était un auteur à succès. Ayant publié de nombreux romans, aujourd'hui l'inspiration n'est plus là. Encore reconnu en tant qu'écrivain, il sillonne la France dans les centres culturels pour parler de son métier mais aussi de ses désillusions et du problème de la page blanche. A la mort de son père, il se retrouve bien seul et désabusé. Un jour de rangement, il tombe par hasard sur un roman "Le coucou", qu'il n'a pas le souvenir d'avoir lu et décide donc de le parcourir. Ce récit raconte les aventures d'un homme qui voyage instinctivement, au gré de ses humeurs ou au hasard des horaires de train. Il narre ses rencontres fabuleuses, inattendues ou enrichissantes. Sur un coup de tête, Aloys décide d'effectuer le même parcours que l'auteur et s'invente alors des personnages au gré des rencontres, improvise et séduit. Jusqu'au jour où il atterrit à l'Amélie, sur la côte landaise, et fait la connaissance de Marianne, une rencontre qui risque de bouleverser sa vie...
Jean-Claude Denis a le don de nous faire voyager, nous aussi, au gré des rencontres. On suit avec avidité le parcours d'Aloys qui émerveille et étonne parfois. Alternant des séquences de flash-back, on comprend ainsi le cheminement de notre héros, tout en gardant une certaine limpidité. Le récit de cet homme est tout simplement incroyable et les personnages sont tous très attachants, vivants et pleins d'amour. Cet album aux couleurs estivales et aux dessins si maitrisés et captivants est à la fois émouvant, drôle, sensible et profond. Avec au final, une mise en abyme incroyable...
Quelques mois à l'Amélie... un agréable séjour...
Commenter  J’apprécie         270
Il y avait de bonnes idées dans cette BD mais à mon avis, elles ont été maladroitement agencées. Il faut dire que cette oeuvre a obtenu l'Alph Art du meilleur dialogue et de l'écriture au festival d'Angoulême en 2003.
Au final, j'ai pas compris grand chose à l'histoire de cet écrivain en mal d'être. Je suis alors plutôt déçu par cette lecture car un souci de simplification aurait été souhaitable pour la compréhension.
On se mêle assez rapidement les pinceaux entre ce qui est censé être la vie de l'auteur et le personnage du roman dont il s'inspire. C'est vraiment dommage ! Ou bien je devais être dans un "mauvais jour" et je n'ai pas réussi à me concentrer... Mais bon, j'ai quand même pas envie de la relire. Soit on aime du premier abord, soit on déteste.
Commenter  J’apprécie         52