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Critiques de Jean-Claude Denis (95)
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Reliefs de l’Ancien Monde

Je tiens d'emblée à préciser que ne suis pas un grand fan des œuvres de cet auteur Jean-Claude Denis qui a pourtant reçu le grand prix à Angoulême en 2012. Ce sont des choses qui arrivent que de ne pas être en adéquation. La BD, c'est quand même une alchimie particulière.



Il y a déjà cette ligne claire qui me semble totalement dépassée à notre époque mais dont la plupart des vieux auteurs semblent être attachés ce qu'il faut respecter. Certes, mais moi, je ne suis pas obligé d'aimer pour faire bien. Par ailleurs, les couleurs assez fades appliquées à la simplicité du dessin m'ont totalement achevé.



Après, je me retrouve dans un album avec de courts récits qui semble être des fonds de tiroir datant d'ailleurs des années 90 qu'on rassemble en 2021 pour booster les ventes. Désolé de le dire ainsi mais ce que je ressens à cette lecture. Et puis, les dialogues sont toujours aussi ennuyeux à mourir, foudroyé sur place. Vivement le Nouveau Monde car assez de l'ancien ! Je sens que je vais me faire lyncher pour ce cri du coeur...



Bref, vous l'aurez compris, ces récits ne m'ont guère passionné. Je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai l'impression qu'avec ce type d’œuvre, soit aime du premier abord, soit on déteste. Personnellement, ce n'est pas trop mon genre. On changera de librairie sans complaisance.
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Zone blanche

En entrant dans la "zone blanche", vous allez découvrir les symptomes d'un nouveau genre, ceux perçus par les sensibles des ondes electromagnétiques....en plus va venir se glisser l'esquisse d'une belle inconnue nue, des retours en arrière, autrement dit des " flash black ", normal pour une zone blanche, non ! Tout ça pour terminer sur une page blanche !!! Des fois la lecture ça me donne des idées noires !

Je déconne, rassurez vous c'est une très bonne BD. :-)
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Luc Leroi : Un effet d'aubaine

Club N°54 : BD non sélectionnée

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N'arrive pas à faire oublier le précédent « Plutôt plus tard » qui était tellement bien... tellement mieux.



André

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Se lit bien, pleins de rebondissements qui m'ont gardé en haleine mais assez creux dans le fond ?



Morgane N.

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On attend, on attend.



Et finalement, il n'y a rien.



Et qu'est devenu Popeye ?



Nol

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Quelques mois à l'Amélie

Aloys Clark, la cinquantaine, était un auteur à succès. Ayant publié de nombreux romans, aujourd'hui l'inspiration n'est plus là. Encore reconnu en tant qu'écrivain, il sillonne la France dans les centres culturels pour parler de son métier mais aussi de ses désillusions et du problème de la page blanche. A la mort de son père, il se retrouve bien seul et désabusé. Un jour de rangement, il tombe par hasard sur un roman "Le coucou", qu'il n'a pas le souvenir d'avoir lu et décide donc de le parcourir. Ce récit raconte les aventures d'un homme qui voyage instinctivement, au gré de ses humeurs ou au hasard des horaires de train. Il narre ses rencontres fabuleuses, inattendues ou enrichissantes. Sur un coup de tête, Aloys décide d'effectuer le même parcours que l'auteur et s'invente alors des personnages au gré des rencontres, improvise et séduit. Jusqu'au jour où il atterrit à l'Amélie, sur la côte landaise, et fait la connaissance de Marianne, une rencontre qui risque de bouleverser sa vie...



Jean-Claude Denis a le don de nous faire voyager, nous aussi, au gré des rencontres. On suit avec avidité le parcours d'Aloys qui émerveille et étonne parfois. Alternant des séquences de flash-back, on comprend ainsi le cheminement de notre héros, tout en gardant une certaine limpidité. Le récit de cet homme est tout simplement incroyable et les personnages sont tous très attachants, vivants et pleins d'amour. Cet album aux couleurs estivales et aux dessins si maitrisés et captivants est à la fois émouvant, drôle, sensible et profond. Avec au final, une mise en abyme incroyable...



Quelques mois à l'Amélie... un agréable séjour...
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Un peu avant la fortune

Étienne le tient bien son billet de Loto, oh oui. Un billet gagnant affolant, à vous brûler les gants. Un billet qui le met au ralenti, l'étourdit, lui coupe l'appétit, le mène à la folie.

Complètement chamboulé, ce nouveau riche se sent « un peu comme s'il avait gagné un saut à l'élastique du premier étage de la Tour Eiffel ». La peur, le vertige face à l'avenir. Et aussi la crainte que les autres, autour de lui, ne soient plus comme avant. Pour éviter de trop réfléchir et d'avoir à prendre des décisions, Etienne s'assomme avec l'alcool. Mauvaise idée : il est victime d'hallucinations, frôle plusieurs fois la mort et n'arrête pas de perdre ce satané billet.



Album à la fois pertinent, amusant et crispant. Une variante beaucoup moins dramatique que celle de Steinbeck ("La Perle") sur le thème « l'argent ne fait pas le bonheur quand il vous déboule dessus du jour au lendemain ». Album léger mais pas superficiel, qui présente des réflexions intéressantes sur ce sujet pourtant rebattu, invitant le lecteur à s'interroger sur son propre rapport à l'argent et sur celui de ses proches. Connaît-on bien sa famille, ses amis ?



Les atermoiements de l'heureux gagnant / triste loser (oxymore ?) peuvent agacer, le tournant pris dans les dernières pages peut dérouter et sembler artificiel. Mais peu importe, on passe un moment bien agréable, le récit ne manque pas de suspense et on cogite pendant la lecture, et même après si on veut.
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Zone blanche

C’est une variante sur le thème de “Le crime était presque parfait” d’Hitchcock, avec l’échange des victimes à assassiner. C’est bien construit, jouant sur les flashback, les périodes différentes de l’action. Assez classique, mais très agréable et distrayant, j’ai passé un bon moment.
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Zone blanche

L'histoire ressemble, au départ, à celle de "l'inconnu de nord express", un Hitchcock qui partirait en vrille.



Le récit est bien construit à la manière d'un polar, avec force flash back et une enquête actuelle éclairée par des retours en arrière

A la fin, il reste des parts de mystère qui ajoutent au charme.



Le dessin est moderne, efficace. Il soutient une narration réussie.

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L'ombre aux tableaux et autres histoires

Cinq nouvelles : L'ombre aux tableaux et le Pélican d'une soixantaine de pages chacune , Bonbon piment, le jeu des animaux et Maï pen raï beaucoup plus courtes, une quinzaine de pages seulement.

Les sujets ? Un vagabond qui rêve de vivre de sa peinture, une galerie de portraits aussi attachants qu'inquiétants autour du bar du Pélican, une Réunionnaise qui aimerait bien garder son soldat près d'elle, une jeune fille promise à une divinité marine qui préfère l'amour d'un humain et une rencontre à Bangkok.

Les trois plus courtes ont en commun l'exotisme et le thème : l'amour, la recherche de l'âme soeur. Mais ma préférence va au deux plus longues qui ouvrent et ferment ce recueil avec une mention toute particulière pour "l'ombre aux tableaux" au scénario très inventif, d'excellentes trouvailles narratives et une critique de l'intelligentsia qui voudrait faire la pluie et le beau temps dans le monde de l'art.

Toutes ont en commun un petit côté fantastique, la qualité des scenarii et des dialogues. Les traits sont clairs, les couleurs douces le dessin très classe mais au style un peu daté.

4/5
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La terreur des hauteurs

Intelligente autobiographie de Jean-C. Denis qui profite de l'idée d'une randonnée plus ou moins aérienne sur le littoral pour raconter à son amie sa peur du vide et sa terreur des hauteurs. le temps est superbe et le paysage sensationnel, mais au fur et à mesure que le sentier s'élève et se rapproche du bord, l'auteur soumis à des crises vertigineuses prend peur, bloque sur certains passages et se livre à elle (et à nous).

Il raconte comment cette sensation lui est venue alors qu'il était enfant. Evoque plusieurs anecdotes et mésaventures vertigineuses de son adolescence puis lorsqu'il était jeune homme, le ridicule de certaines situations, la confusion des souvenirs, l'amplification de sensations…

De passages escarpés en passages escarpés - on le voit par exemple quitter le sentier et les escaliers pourtant faciles mais qu'il juge trop proches du bord pour s'enferrer dans des passages buissonneux - il relate un certain nombre d'épisodes vertigineux qui bien que ne représentant qu'une portion de temps assez brève de l'existence, sont capables de gâcher toute une vie.

La grande qualité du scénario et sa force est justement que l'auteur ait choisi de traiter le sujet en montrant sa fragilité et ce sentiment de faiblesse et qu'il ait utilisé l'autodérision pour parler de sa phobie.

Le dessin très contrasté est bien agréable. Noir et blanc avec une troisième couleur bleue pour coloriser les vignettes pratiquement monochromatique passant ainsi du bleu pâle à l'indigo.

En fin d'album, le dossier « Vu d'en haut » est très intéressant et ponctue agréablement cette bande dessinée.
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Zone blanche

La zone blanche, c’est un endroit où les portables ne passent pas. Serge Guérin en rêve de cette zone, lui qui ne supporte pas les ondes électromagnétiques. Ce soir d’hiver où une panne d’électricité paralyse la ville, Serge revit. Problème, le digicode de son immeuble étant HS, il doit se réfugier au troquet du coin puis dans le hall d’un hôtel pour fuir le froid. C’est là qu’il rencontre une charmante jeune femme. Au fil de la discussion, chacun confie à l’autre ses malheurs et ses envies de meurtre. Après avoir passé la nuit ensemble, ils décident de mettre au point un plan imparable devant leur permettre de parvenir à leurs fins. Seulement, les choses ne se passent pas toujours comme prévu…





Jean-Claude Denis mélange les genres, tâtant à la fois du polar et de la sociologie. Mais pas de politique, les écolos « anti-ondes » en seront pour leurs frais. Le grand prix du festival d’Angoulême 2012 ne donne pas dans la dénonciation de la nocivité des antennes-relais. Zone blanche n’est donc pas un cri d’alarme. L’auteur concède que de toute façon, il n’a jamais cherché à délivrer des messages dans ses albums : « je n’ai jamais eu qu’une seule ambition, dans mon travail : parler de la vie. » C’est en recentrant son propos sur l’ambigüité des personnages que J-C Denis tricote le nœud de son récit. Serge est-il vraiment malade ou tout simplement givré ? Et cette femme croisée au bar de l’hôtel : femme fatale sincère ou fieffée mythomane ? Leur point commun tient dans l’absolue solitude qui semble les habiter. Pour le reste, chacun gardera jusqu’au bout sa part de mystère.



L’intrigue entremêle flashbacks et retour au présent. Un procédé classique mais qui fonctionne parfaitement bien. Niveau dessin, le trait de l’auteur se reconnaît au premier coup d’œil. Comme d’habitude, il a effectué un gros travail sur la lumière, les ombres et les clairs-obscurs pour diffuser une ambiance d’ensemble plutôt feutrée.

Zone blanche n’est sans doute pas le meilleur album de J-C Denis mais il n’empêche que sa lecture fut pour moi un agréable moment. Petite cerise sur le gâteau, la pirouette finale (merci les écureuils^^), d’une crédibilité certes discutable, est aussi inattendue que surprenante et clôture le récit avec une maestria teintée d’un soupçon de désespoir (voir pour cela les trois dernières cases).


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un peu avant la fortune

Que feriez-vous si vous gagniez une somme considérable au loto ?

C'est la question que pose cette BD. Un thème classique, sans grande surprise mais fait du bien.



L'histoire est somme toute banale, Etienne a trouvé les fameux numéros gagnants, tant espérés par tous.

Si on en a tous rêvé un jour, il n'empêche que le jour où cela arrive, cette nouvelle bouleverserait forcément notre vie.

Que ferions-nous ?

Comment gérer son rapport aux autres ?

Comment s'assurer de leur amitié sincère et non intéressée ?

Un peu avant la fortune raconte le parcours abracadabrantesque d'Etienne qui voit sa vie littéralement chavirer rien qu'à l'annonce de son gain.



Lire Un peu avant la fortune, c'est partager l'ascenseur émotionnel qui accompagne Etienne le temps qu'il réalise, se remette et décide de ce qu'il va faire de sa nouvelle vie.

Un moment de lecture plaisant et agréable en ces temps moroses.
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La terreur des hauteurs

Sur un sentier qui longe le littoral méditerranéen près d’Antibes, Jean-Claude et son amie admire le paysage et le calme qui règne de ce côté de la côte. Pourtant un vieil ami va refaire surface: le vertige, une phobie qui empêche Jean-Claude de profiter pleinement du moment.

Conscient qu’il ne peut cacher son trouble, il se confie à son amie en revenant sur certains événements de sa jeunesse. Depuis quand souffre t-il de cette confusion alors même que dans ses souvenirs il n’hésitez pas à grimper aux arbres, de plonger du haut d’une falaise…

Et qu’est ce que cela implique dans sa vie d’adulte?



Dans cet album, l’auteur décortique son mal, en assume les conséquences mais se pose des questions sur son origine. Il s’agit là non pas d’une étude sur le sujet mais d’un état des faits personnels de l’auteur, donc pas de grand intérêt intellectuel, juste une mise en perspective de son propre état peut être pour inciter ses lecteurs à en faire autant et tenter de se débarrasser de leur vertige.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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La terreur des hauteurs

Quelque fois, je serai tenté de faire plaisir à des auteurs et de louer à merveille leur œuvre. Cependant, c'est plus fort que moi : je me dois de rester honnête avec moi-même. Désolé mais je ne ferai pas dans la complaisance.



Moi, j'ai peur des araignées et des requins. C'est une phobie comme une autre. Notre auteur a le vertige et donc la peur des hauteurs. Il fait tout une œuvre introspective de 135 pages uniquement sur cette peur qu'il essaie de vaincre. C'est assez centré sur lui-même.



Je n'ai pas trouvé mon plaisir à cette lecture composée de petites anecdotes sur son vécu. Certes, il y a une sincérité du propos mais ce n'est pas assez pour me convaincre. A réserver aux fans de l'auteur qui le suivent partout.
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Tous à Matha, tome 1

Ce ne sera pas ma meilleure lecture de cet auteur spécialisé dans les romans graphiques un peu citadins. En l'espèce, l'auteur va s'intéresser aux turpitudes de l'adolescence. Il est dommage que notre héros Antoine ne fait pas 16 ans mais 36...



Il est également dommage qu'il ne se passe pas grand chose de réellement extraordinaire. On n'arrive pas à ressentir la moindre émotion face à des personnages surfaits. Bref, l'auteur ne nous surprend pas.



Il s'agit avant tout d'une bd d'ambiance qui explore l'année 1967, soit avant le fameux mois de mai qui a vu l'explosion de la jeunesse contre la figure paternaliste et autoritaire.



Entre clash familial et rupture sentimentale, cela ne décolle pas. Reste le charme désuet de la ligne claire. On passe néanmoins un bon moment malgré un scénario simpliste.
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Un peu avant la fortune

Etienne a gagné au loto. L’histoire raconte le bouleversement que cet évènement provoque chez lui, à la limite de la déprime, une fable actuelle sur l’argent, la fortune, la chance, la vision des autres sur soi… Le traitement de ce thème très classique est très plaisant à lire. Il y a une petit côté Lauzier ou Woody Allen.
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Nouvelles du monde invisible

Vue la couverture, qui a un côté mystérieux, et le vu le titre, je m'attendais à une histoire fantastique (il n'y a pas de résumé sue la 4e de couverture), mais pas du tout !

En fait, ce sont des petites histoires sur le thème des odeurs ! Je ne m'y attendais pas du tout. On peut dire que c'est original et pas évident car : comment rendre compte des odeurs en dessin ? J.C Denis y parvient assez bien, par différents moyens visuels comme par exemple en grossissant les objets malodorants, ce qui a aussi le mérite d'être assez drôle.

Mais à part ça j'ai été assez peu intéressée par ces histoires qui sont somme toute très banales : tout le monde a déjà fait l'expérience d'une mauvaise odeur tenace par exemple. Et après ?

A plusieurs moments j'ai cru qu'on allait basculer dans le fantastique lorsque le narrateur était le seul à percevoir une odeur par exemple, ou bien lorsque tout le monde avait disparu de la plage : peut-être allait-on découvrir un monde invisible ? Ou bien nous révéler un mystérieux secret ? Et bien...non, on reste simplement dans la réalité, tout s'explique de manière rationnelle, quel dommage.

Les dessins sont sympathiques, les personnages aussi mais ce n'est pas inoubliable.
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Un peu avant la fortune

Etienne gagne au loto... 6 numéros! mais il ne se décide pas à faire les démarches, tout en couvant son billet gagnant comme la prunelle de ses yeux.



Il va enchaîner les coups de guigne en 2 jours. Bourré, il prend le dernier métro à contresens. Il se fait voler son tire-lard où se trouve son billet. Il fait un accident de voiture et finit dans la flotte. Puis son ex revient... et si c'était pour l'argent? Chaque rencontre va être pesée, analysée... ce petit homme, est-ce un croque-mort? Misère, va-t-il falloir douter de tout le monde simplement parce qu'il a de l'argent.



Angoissé au naturel, Etienne va porter ses névroses à la puissance 10... chassez le naturel, il revient au galop chez cet ex-détective privé. Il finira même par donner l'impression de faire la manche dans le métro et croisera le croque-mort... qui n'en est (évidemment) pas un.



Jean-Claude Denis pratique la mystification et l'élève au rang d'art. Il manipule le lecteur dans un thriller qui ne dit pas son nom. Il dépeint des personnages de manière exceptionnelle et les met dans des situations banales en apparence, dont il tire tout le potentiel. C'est brillant et ce scénario dont rêverait tout bon dessinateur tombe en de très bonnes mains. le dessin est parfait dans le genre, et développe l'atmosphère adéquate.



Primée à Angoulême, cette BD cache bien son jeu et s'insinue en nous petit à petit. Et si nos rapports humains n'étaient pas si désintéressés que cela? Allons-nous nous interroger sur nos proches? Finalement J.-C. Denis ne nous rend pas service...
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Quelques mois à l'Amélie

C'est bien le roman (qui accompagne la BD) que je commente ici...

L'histoire d'un écrivain en manque d'inspiration (Aloys) qui décide de suivre les traces d'un auteur inconnu (Dorian), en suivant ce que Dorian dit de son parcours dans un livre qu'il a écrit...

Les interrogations et les errances d'Aloys vont lui permettre de retrouver l'inspiration, mais surtout de se retrouver lui même et de trouver l'amour, peut-être...

Un roman que j'ai beaucoup aimé, une écriture légère qui se laisse facilement dévorer et une histoire originale qui m'a pris et dont je garde un souvenir plaisant !

J'ai aussi parcouru le BD mais elle raconte la même histoire et comme je suis plus roman que BD, c'est le roman qui l'emporte...
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Luc Leroi -Tout d'abord (1980-1986)

Il est bien difficile pour moi d'aimer une série quand on n'aime pas son héros soi-disant attachant et drôle. C'est trop farfelu, trop léger et même aux antipodes de mes propres valeurs et convictions. Cela fait également très années 80 mais dans ce qu'il y avait de pire.



Les différentes étapes sont racontées à la va-vite sans aucune profondeur à moins que je ne sois passé à côté. Je n'ai rien ressenti et c'est plutôt inhabituel.



La lecture demeure cependant assez agréable mais il n'en ressort pas grand chose. Au demeurant, je comprends qu'on puisse aimer "Luc Leroi" et palpiter à chacune de ses aventures. Cependant, cela sera sans moi.
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Quelques mois à l'Amélie

Il y avait de bonnes idées dans cette BD mais à mon avis, elles ont été maladroitement agencées. Il faut dire que cette oeuvre a obtenu l'Alph Art du meilleur dialogue et de l'écriture au festival d'Angoulême en 2003.



Au final, j'ai pas compris grand chose à l'histoire de cet écrivain en mal d'être. Je suis alors plutôt déçu par cette lecture car un souci de simplification aurait été souhaitable pour la compréhension.



On se mêle assez rapidement les pinceaux entre ce qui est censé être la vie de l'auteur et le personnage du roman dont il s'inspire. C'est vraiment dommage ! Ou bien je devais être dans un "mauvais jour" et je n'ai pas réussi à me concentrer... Mais bon, j'ai quand même pas envie de la relire. Soit on aime du premier abord, soit on déteste.
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