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Critiques de Jean-François Kierzkowski (36)
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Après le mur

Un roman visiblement inspiré de la vie de l’auteur, de père polonais, au lendemain de la chute du mur de Berlin.

Quand la Grande Histoire s’invite dans la vie d’un adolescent de 14 ans, ça donne ce road trip à la fois drôle et émouvant, de Saint Nazaire à Varsovie en passant par Berlin et Prague.

C’est bien écrit, avec beaucoup d’humour, et on s’attache à cet ado et à sa famille qui découvre la vie «  à l’Est », entre souvenirs nostalgiques du père et réalité ...

Un auteur à découvrir.
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Après le mur

J’ai beaucoup aimé ce #roadtrip familial et historique. On revit la chute du mur de Berlin (comme si on y était ). La plume de l’auteur est pleine d’humour et de vérités, fluide, légère et très agréable. J’ai eu le sourire plusieurs fois, le narrateur qui n’a pas la langue dans sa poche est juste adorable, surtout quand il ose affronter son "vieux con" de père qui n’a aucun humour et qui est pleins de certitudes contradictoires avec ses souvenirs. Le reste de la famille est aussi très attachante. Ce roman nous rappelle des moments importants de l’histoire. Je vous conseille vraiment ce livre, j’ai passé un super moment 😊
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Après le mur

Un roman certainement intéressant, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. C'est dommage, je trouvais intéressant de suivre l'événement sur la chute du mur de Berlin au milieu d'une famille franco-polonaise, avec un road trip vers l'Europe de l'Est.
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Deux fois dans le même fleuve

Mazette ! Quel livre !

Merci à l'opération masse critique et à l'éditeur GOATER pour cette découverte.

Déjà un polar qui se déroule à Nantes, c'est chouette. Parce que Nantes est une chic ville. L'intrigue lui va très bien. Donc pour la géographie, j'ai des images, même si l'auteur nous divulgué à la fin avoir un peu bidouillé pour les besoins du récit.

Mais pour les personnages c'était plus difficile. J'étais surprise au bout de 400 pages, de découvrir l'aspect physique de tel ou tel....en gros, je n'avais pas d'images avant. Du coup sur la (grosse) première partie je me suis accrochée.

Heureusement l'intrigue fonctionne et mon attirance pour les énigmes philosophiques, (physique quantique au passage), a trouvé un ancrage tout à fait valable.

Mais, l'attention est portée sur les détails des scènes et avant qu'on comprennent pourquoi il y a un long chemin, au cours duquel on est tenté de décrocher.

Heureusement y'a du rythme, ça saigne, ça éclabousse et là j'ai le "Pulp fiction" de Tarentino, ou les polar nordiques façon "Millénium", en toile de fond, et ça m'accroche.

Donc vraiment, oui. Une vraie chouette expérience ce gros polar énorme, avec les petits bémols, et un sujet central bien sympa.
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Deux fois dans le même fleuve

A Basse Indre, il ne se passe jamais grand-chose, pas de quoi surmener le petite brigade de gendarmerie de la commune. Jusqu’à ce soir de novembre où la toute nouvelle affectée Asae Hekson et l’adjoint de la brigade, l’adjudant-chef Riemann, reçoivent un coup de fil qui les dirige vers une scène de crime, dans une petite maison en bord de Loire. Un certain Wertinger, physicien de son état, y a été assassiné d’un coup de harpon qui lui a transpercé la gorge. Quant à son chat, il a été enfermé dans une boîte opaque sous pression, confiée aux soins des services de déminage.

Ainsi commence, pour Riemann, Hekson, le reste de la brigade et, dans la foulée, la brigade de recherches du coin, une enquête top chrono où un mystérieux tueur, qui les appelle par leur nom, semble avoir toujours un coup d’avance sur eux : les morts s’accumulent et les gendarmes ont du mal à démêler les fils d’une affaire de plus en plus déroutante, impliquant à la fois une société étudiant l’application de la physique quantique au domaine de l’information et des médecins spécialistes des troubles schizophrènes …



Difficile de ne pas penser, dès qu’il est question d’un chat enfermé dans une boîte, à la fameuse expérience du chat de Schrödinger et heureusement cette référence n’échappe pas à nos gendarmes, du moins à l’un d’eux, Colbert, responsable des nouvelles technologies et accessoirement titulaire d’un doctorat en physique des particules (eh oui, nos gendarmes ont du talent! Mais il aurait pu être lecteur de SF, ça aurait marché aussi 😉 ). Nous voilà donc partis, à bride abattue, pour un polar quantique !



Je ne suis pas novice en la matière (en tant que lectrice s’entend) : j’avais il y a quelques années été emballée par « Superposition » de David Walton, qui s’était déjà prêté au jeu, raison pour laquelle je me suis intéressée, lors de la dernière Masse Critique Mauvais Genres de Babelio, à ce roman paru récemment aux éditions Goater (éditions dont j’avais peu de temps auparavant découvert l’existence car un de leurs romans de 2021 a été sélectionné dans le cadre du Grand Prix de l’Imaginaire).



Que le lecteur ne s’effraie pas pour autant à la vue de cette étiquette de « polar quantique » : tout se passe, au moins dans la première partie du roman, comme dans un polar « normal », dont on note au passage que l’auteur affiche soigneusement les dates et horaires de chaque séquence. Nos gendarmes (oui, je peux dire « nos » car ils sont suffisamment bien caractérisés pour que leur sort nous importe, du moins celui de la plupart d’entre eux, car le commandant de la brigade, Calvez, est un arriviste donc lui on ne l’aime pas) enquêtent, en essayant de respecter les procédures même si les circonstances ne leur facilitent pas vraiment la vie car les événements s’enchaînent sans temps mort, pas le temps de respirer et de prendre du recul, l’affaire tourne au jeu de massacre et des instances supérieures s’en mêlent (le lecteur, lui, ne traîne pas à dévorer les pages : il a un pavé sur les bras mais pas du genre indigeste, bonne pioche !).

Ne comptez pas sur moi pour vous en révéler davantage. Je peux quand même vous dire que, à mi-parcours, le récit bascule, sans perdre pour autant un poil de tension dramatique, au contraire. Le rythme demeurera soutenu et même crescendo jusqu’au bout, on y voit de plus en plus clair dans les tenants et aboutissants du meurtre initial et des suivants : le concept justifiant l’architecture d’ensemble de l’intrigue est vertigineux mais présenté de manière suffisamment intelligible pour ne pas nous perdre en route (et l’histoire illustre le propos théorique). L’identité du mystérieux tueur ne sera révélée que tout à la fin (et je ne l’avais pas devinée), une fin qui est … conforme au registre dans lequel se situe le récit !



« Deux fois dans le même fleuve », c’est une brique de plus de 800 pages que j’ai lue à vitesse V, un polar quantique réussi et tout à fait recommandable !

Et pour conclure, laissez-moi juste vous poser une question, qui apparaît régulièrement au fil de l’histoire :

« De quel segment êtes-vous ? ».


Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Deux fois dans le même fleuve

Un thriller qui mêle à la fois psychiatrie et physique quantique ? Voilà le défi réussi de Deux fois dans le même fleuve.

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Après le super l'avis de @latelierlitteraire , ce roman a intégré ma PAL et a tenu toutes ses promesses.

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Dès les premières pages, le roman devient addictif avec des événements qui s'enchaînent sans temps morts.

La dynamique du récit et des personnages font que je ne me suis pas ennnuyée pas une seule seconde. La plume était fluide, l'intrigue avançait vite et, sans crier gare je me suis retrouvée à la fin.

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Les seules raisons pour lesquelles ce roman n'est pas un coup cœur, sont les personnages pour lesquels je n'ai pas eu d'attachement particulier. Même s'ils sont bien écrits, ils m'ont parfois agacés à écarter des informations cruciales ou des actions logiques qui ont presqu'à chaque amener à des conséquences tragiques. Je me suis parfois dit qu'en tant que flics ils n'étaient pas très doués.

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Malgré ce petit point, l'intrigue est rondement mené et j'aurai presque aimé avoir quelques pages de plus sur la fin.

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Mais c'est vraiment du chipotage. J'ai passé un super moment et lire 800 pages en à peine 3 jours donne un bon indice sur la qualité de ce livre.
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Deux fois dans le même fleuve

Au secours ! Je n’y arrive pas. Je déteste abandonner un livre surtout lorsqu’il m’a été offert.

Mais comment venir à bout d’un pavé de 877 pages auquel on ne comprend pas grand-chose ?

Tout avait pourtant bien commencé. Un appel anonyme envoie l’inspecteur Rieman et Asae Heckson dans une maison en bord de Loire où les attend le cadavre de Georges Wertinger, physicien de réputation internationale. Sur la table, du salon, une mystérieuse caisse nécessite l’intervention du service de déminage.

Lorsque l’on trouve à l’intérieur, un chat enfermé dans une boîte pressurisée, l’auteur nous parle du chat de Schrödinger, expérience imaginée en 1935 à laquelle, je dois l’avouer je n’ai pas compris grand-chose malgré l’aide de Wikipédia.

Bien décidée à avancer dans ma lecture, je laisse le chat à son sinistre sort et me concentre sur un mystérieux garçon qui semble en savoir beaucoup sur le fonctionnement du commissariat.

Peu à peu les cadavres s’accumulent et la partie scientifique prend de plus en plus de place.

Je m’y perds complètement.

Les personnages sont trop nombreux. L’intrigue perd en intérêt.

L’écriture bien que facile n’a pas davantage retenu mon attention.

Je remercie Babelio et les Editions Goater en regrettant cet avis négatif.

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En route pour le Goncourt

Trois fois que je le lis. Il me fait éclater de rire à chaque fois.
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En route pour le Goncourt

La très longue route de l'écrivain à succès!



Ou plutôt de l'écrivaillon raté qui se croit capable du meilleur, face à sa page blanche.

Et toutes les galères du travail de romancier sont illustrées dans ce petit livre fait de scènettes répétitives dans leur contexte de table de travail, doigts sur clavier, face à l'écran, de jour comme de nuit, dans la grande solitude du travailleur de plume.



Pauvre plumitif, bête comme chou mais persévérant à se chercher un style, s'imaginant les lauriers de la gloire sur la tête. Rien ne lui sera épargné! Le trou noir d'inspiration, l'ergotage autour d'un mot, d'une phrase ou d'un titre, les nuits courtes et les petits matins glauques où le bol de café entame une nouvelle journée de Néant créatif, la remise au lendemain des difficultés avec confiance et ténacité, la béquille de la conversation téléphonique pour chercher soutien auprès d'un correspondant (fort patient d'ailleurs...).



Interminable parcours du futur lauréat...

Le plus drôle est sans doute l'autosatisfaction et la certitude de la réussite. On en a mal pour lui.



Une satire grinçante et amusante, parfois un peu répétitive pour la lecture, accentuée par le modèle de dessin identique en support du propos.

Une bande dessinée en forme de mode d'emploi de ce qui ne doit pas arriver si on se pique d'écriture. Si tout ce qui est décrit est le quotidien de l'apprenti romancier, mieux vaut se mettre au macramé!

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En route pour le Goncourt

Cette petite BD sarcastique publiée par les éditions Cornélius, bien que d’un humour inégal, contribue à la tradition bien française (ou britannique) qui consiste à tourner en dérision les écrivains, les philosophes ou les littérateurs en général.



Devenu "professionnel" désormais, l’écrivain est une cible d’autant plus facile pour l’humoriste. En effet ce ne sont pas les moins prudents des écrivains qui prétendent se limiter au divertissement, car le métier d’écrivain "sérieux" est parmi les plus excentriques. On trouvera une raison sociale à la prostitution plus facilement qu’à la littérature professionnelle.



Les strips de J.-F. Kierzkowski et Mathieu Ephrem mettent en scène un quidam (comme vous et moi) qui veut devenir écrivain, et vise conséquemment le prix Goncourt, et exploitent tous les ressorts comiques d’une telle vocation. Cette BD m’a fait penser à un petit traité tout aussi humoristique de Fernand Divoire, un manuel de stratégie littéraire (réédité par les Mille-et-une-Nuits) qui fournit tous les conseils utiles sur les moyens de parvenir en littérature : comment paraître original ; comment éliminer la concurrence ; comment amadouer les critiques littéraires professionnels, etc., fournis par un fin connaisseur des milieux littéraires parisiens.



Kierzkowski et Ephrem ont adapté leurs plaisanteries au nouveau média internet, qui permet démocratiquement à chaque Français de nourrir les ambitions littéraires réservées autrefois aux seuls bohêmes parisiens. Les moyens sont là, il ne manque plus que la formule magique...
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En route pour le Goncourt

S’il t’es déjà arrivé de te demander à quoi ressemble le quotidien d’un auteur, voilà de quoi t’amuser un peu.
Lien : https://lesportesdebabel.wor..
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En route pour le Goncourt

Un écrivain se lance dans son premier roman. Il s’aperçoit rapidement de la difficulté d’écrire, surtout quand on n’a rien à dire. Peu soutenu par son ami et en proie à de nombreux doutes, il achève un livre de 12 mots seulement. Ce qui ne l’empêche pas d’envoyer le manuscrit à Gallimard et d’attendre fermement la réponse de l’éditeur… Vous l’aurez compris, dans cette BD humoristique Jean-François Kierzkowski manie l’ironie en maître et parsème son récit de références littéraires. OVNI graphique : chaque chapître comporte trois cases, le même dessin se répétant à chaque case, et que l’on retrouve au fil des pages.
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En route pour le Goncourt

Une courte mais drôle BD qui fait du bien au moral. Et ça se paye même le luxe d'être intelligent et bourré de petites références littéraires. C'est rapide, amusant et très agréable à lire. Ça a parfois un peu mal vieilli sur certaines, rares, vannes, mais c'est bien le seul petit reproche que je ferais à cette sympathique BD qui donne le sourire.
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Escales, Tome 3 : New York, 1955

L'histoire : New-York, 1955 (vous l'auriez deviné, LOL!). Adam est un riche héritier élevé par deux femmes. Pour des raisons de stratégie industrielle, il est prié de se fiancer à Betty Campbell, fille d’une famille fortunée du Texas. Mais voilà, Adam connaît à peine Betty et est amoureux de Barbara. Il semble fuir ses responsabilités et vivre dans un monde parallèle où vivrait Jon, un ami SDF. Illusion, réalité ? Se mariera-t-il pour plaire à se famille et à sa belle-famille ?





Mon avis : sous couvert de l'humour, les auteurs abordent des sujets qu'ils placent dans le passé (mariage arrangé) mais qui pourraient très bien avoir lieu aujourd'hui... J'ai bien aimé cet album, qui me donne envie de lire les deux précédents de la série, Escales, Blackburg et Escales, Hong-Kong.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Ex Nihilo

J'étais tombé en amour pour l'esprit fin de Jean-François Kierzkowski à la lecture de "En route pour le Goncourt", alliant l'humour potache au savant. Rebelote dans ce divertissement SF. Si le coup de coeur est moindre (moins adepte des codes SF), le plaisir reste intact. Je précise que l'on a bien affaire à une histoire tenue de A à Z (mais fragmentée), un vrai one shot, non une multitude de récits courts.



L'histoire : des scientifiques absolument crétins s'acharnent sur un repris de justice innocent, le bien nommé Martin Mac Mouche. C'est sans compter la détermination de notre anti-héros à se sortir du traquenard fignolé par cette bande d'incompétents. Tout est imbriqué, emmêlé, révélateur des conséquences de nos actes, avec une bonne dose d'incohérences qui crée l'absurde du récit. A l'image des protagonistes qui font des aller-retour dans le temps, le lecteur prend plaisir à revenir sur les premières pages pour découvrir des détails qui lui avaient échappé de prime abord.



Les paradoxes des voyages dans le temps sont originaux, l'avancée du récit intéressante. Le vocabulaire oscille entre propret et argot qui tombe à point nommé pour créer l'humour. On s'amuse, tout bonnement. Le tout est homogène, de qualité.



Il est des signes qui ne trompent pas : quand je ralentis ma lecture pour conserver plus longuement l'ouvrage, que j'espère n'être pas à la fin du bouquin, que j'en relève des passages pour Babelio, c'est plutôt bon signe.



Je le classe de suite dans mes talents à suivre, comme Mathieu Bablet, Marc-Antoine Mathieu, Eric Chevillard, Joël Egloff, Mickaël Feugray, Tanguy Viel.
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Ex Nihilo

Un scénario génial, et beaucoup d'occasions de rire !
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Ex Nihilo

Une histoire complète habilement structurée qui a la particularité de bien nous faire voyager. Un pur divertissement paradoxal à découvrir.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ex Nihilo

Ex nihilo est une expression latine signifiant « à partir de rien »….



Ce one-shot est la deuxième BD publiée par les éditions pirates (et le 3eme ouvrage), et voilà encore une très bonne surprise.



Ce livre est une succession de mini histoires toutes plus farfelues, rocambolesques, et divinement marrantes les unes des autres.



Le sujet principal est le paradoxe temporel, et l’on peut dire que les deux auteurs (JF Kierzkowski et SB Douay) s’en sont donné à cœur joie pour tirer le plus absurde des situations grandement cocasses et imaginables sur ce thème.



Le dessin, le style, les mises en scène, les effets, les couleurs :



Le dessin accompagne très bien le scénario et ne manque pas d’originalité, mais le style employé ne peut pas plaire à tout le monde et certains penseront peut être que le trait reste trop simple en regard de la complexité du scénario.



Le type de dessin déployé est du semi-réaliste caricaturé avec un trait dynamique et saccadé, très anguleux. Il fait penser par moment au trait employé dans les vieux comics américain ou les anciens polars noirs. Il laisse aussi évidement la part la plus belle aux dialogues et à la narration.



Les mises en scène focalisent majoritairement sur les personnages au détriment des « décors ». Les détails limités sont amplement suffisants, et certaines scènes ont même beaucoup de charme quant à leurs aspects schématiques.



Les perspectives sont belles et bien tenues, les cadrages sont très adroitement réalisés et malgré l’environnement SF affiché, les effets utilisés ne sont pas si nombreux que cela. Ces derniers sont donc parsemés par de-ci, par-deçà, aux bons endroits et sont efficaces.



Les couleurs arborées instaurent une ambiance thriller, majoritairement sombre voire presque ternes, mais les petites touches de rouge et de couleurs chaudes ravivent et animent l’ensemble pour admirablement placer l’effet comique des situations.



Ce dessin est donc très professionnel et on finit par y prendre gout.



Le scénario, le découpage :



JF Kierzkowski, après son terrible « la suite de Skolem », nous prouve une nouvelle fois son admirable talent à nous écrire des scénarii exceptionnels ! Et c’est le mot car ces méninges ont dû bruler un peu pour pondre cette suite d’historiettes hallucinantes et excessivement comiques, tout en finissant par une cohérence globale que l’on ne voit absolument pas venir au cours de la lecture.



Vous l’aurez donc compris, chaque histoire nous amène un éclat de rire soudain et inattendu. La lecture de ces hypothèses successives nous dirige vers un bordel ans nom. Mais ce foutoir burlesque des récits a été finalement brillamment et savamment orchestré pour que l’ensemble scénaristique retombe sur ces pattes sans aucune égratignure.

Pour ma part, j’appelle ça du génie scénaristique !



Les dialogues sont très savoureux mais quelquefois un peu prolixes, à la façon politicards, pour maintenir un côté « logico-scientifique».



Le découpage est tout aussi chaotiquement ordonné sur de grandes pages avec de nombreuses vignettes est lui aussi mené avec exemplarité. Les case, cadrages et artifices de découpe s’enchainent à vive allure mais rien ne nous fait perdre le fils !



Bravo aux artistes !



Je conclurai en disant ces simples mots :

Messieurs les créateurs, j’en veux encore des récits ex-nihilo comme cela !!




Lien : http://www.7bd.fr/2016/04/ex..
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La suite de Skolem

Le scénario est solide, l’humour est présent et l’histoire avance tranquillement au gré de petites révélations ou découvertes.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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La suite de Skolem

Une étrange apparition qui survient à des heures attendues, une enquête, une femme qui a des taches sur la peau…

Voilà le joli puzzle proposé dans ce premier tome. Le suspense est bien mené, le fantastique bien amené et le lecteur accepte facilement les faits exposés. Mais, dommage, il faut les tomes suivants pour connaître la suite, ce qui laisse le lecteur sur sa faim. Pour un avis complet, il faudra donc lire la suite.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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