Citations de Jean-François Parot (626)
– […] Et, au reste, qu’est-il besoin de créer des possédés ? L’espèce est si commune qu’il n’est pas nécessaire d’en fabriquer de factices.
Il convient surtout de ne pas montrer sa faiblesse là où il est nécessaire de déployer de l’énergie. Mais toujours avec doigté et prudence, sans trop heurter l’opinion générale, en sachant désarmer et maîtriser les passions humaines, si nuisibles à l’ensemble de la société.
Brutalement, tout paru entrer en mouvement, comme si un génie pervers avait semé des ferments de désordre dans l’assistance. Au bruit de détonations et aux craquements des éléments du décor qui s’effondraient s’ajoutaient désormais des cris d’angoisse et des appels au secours.
Que plus les Lumières éclairaient le siècle et plus les crédules devenaient des proies faciles.
- Te voila triste comme un deuil ! Quel tracas est-il en train de t'embrelicoquer l'esprit ?
On pouvait vivre des dizaines d'années auprès d'un être sans pourtant rien connaitre de ses mystères.
Il y a chez les chats un mystère insondable.
L'or, bien ou mal acquis, régit l’État.
Oh, il ne craignait pas cette camarde si souvent croisée ! Mais il éprouvait comme un désespoir sans limite d'avoir à abandonner les siens et tous ses amis, pour ancrée que fut sa foi de tous les retrouver un jour.
- Il faudra être vigilant, prompt, actif, incorruptible. Oui, surtout incorruptible. (Et il frappait de la paume sur la précieuse marqueterie du meuble.) Allez, monsieur, conclut Sartine en se levant, vous êtes désormais au service du roi. Faites en sorte que l'on soit toujours content de vous.
Rien ne peut bouger ici. La réforme est impossible, c'est la maladie du royaume.
Assailli par tant de passions, apprenez à les dompter . Faites retour sur vous-mêmes et songez que l'orgueil vous accable et vous trompe.
En fait, vous parez offensé et, et pour vous dire le vrai, c'est la jalousie qui vous étreint. C'est un défaut dont il est malaisé de se départir.
Il est malaisé de lire au fond de ces âmes là : quand vous avancez vers elles, elles reculent. l'ombre est leur domaine et la discrétion leur morale si tant est qu'elles en aient.
La quête effrénée de richesses n'a d'ordinaire que trois motifs : le lucre, le vice et l'ambition.
« La douleur qui se tait n’en est que plus funeste » Andromaque de Racine
Notre société, même si elle a atteint un niveau de progrès et de lumières inégalé, reste incertaine, instable, mouvante, hantée d'espoirs et de craintes. Aucune position n'est assurée. On murmure silencieusement que tout cela ne peut durer. Le peuple subit en silence bien des injustices et les réformes pour renflouer la vieille machine de l’État monarchique échouent les unes après les autres.
Pourquoi, à cet étage de puissance, se croyait-on obligé de toiser et de morguer la pauvre humanité comme Gulliver les Lilliputiens? N'auraient-ils pas dû redouter, si grands fussent-ils, que, réunis par l'esprit du siècle, les Lilliputiens n'en viennent un jour à se dresser contre eux pour imposer une autre volonté?
Ce dur hiver a pétri les esprits au point de les rendre malléables à merci et ouverts aux plus irréelles folies.
- Mais quel est ce royaume où l'on estime que tout problème doit être réglé par une taxe !